Dim 31 Jan - 23:03
Du bruit, partout, qui agresse les oreilles, qui attire l’attention et empêche de rester concentré sur quelque chose en particulier. Des bruits connus, des éclats de voix, des bruits de roues sur les pavés des routes, mais aussi des sons qu’il n’était pas en mesure de reconnaitre. Puis il y avait aussi des odeurs, certaines étaient agréables, elles lui donnaient envie de les suivre, le nez en l’air, d’autres au contraire lui donnaient envie de fuir dans l’autre sens. Les odeurs liées à un grand nombre de personnes dans un espace un peu réduit, une odeur de misère qu’il ne connaissait pas réellement. Certes, aussi loin qu’il se souvienne il n’avait jamais vécu dans l’opulence, mais c’était encore différent de ce qu’il sentait ici, en parcourant certaines rues de la ville. Ça n’était pas uniquement de la pauvreté, c’était autre chose et cette découverte était désagréable, elle mettait une espèce de voile par-dessus l’enthousiasme qu’avait ressenti l’Infant en arrivant en ville. Pourtant, il était hors de question pour lui de faire demi-tour, ou même de fermer les yeux sur ce qu’il pouvait découvrir ici. En revanche, il comprit rapidement qu’il devait être attentif aux endroits qu’il traversait, enfin rapidement. Il s’en rendit compte lorsqu’il sentit une main tenter d’attraper la bourse qu’il portait, cachée sous ses vêtements. C’est à ce moment là qu’il se rendit compte qu’il n’était plus dans son univers, mais bien dans une sorte de nouveau monde. Un nouveau monde qu’il allait devoir appréhender et apprivoiser pour réussir à le comprendre et à ne pas se faire piéger bêtement. En tout cas, pour le moment il se dégagea rapidement de la prise légère et s’éloigna en resserrant le lien qui maintenait sa bourse en place, avant de quitter les lieux pour une zone qui serait, peut-être, moins dangereuse pour lui.
Il prit sur lui pour rester concentré et ne pas se laisser distraire par tout ce qu’il pouvait voir ou entendre, jusqu’à ce qu’il se retrouve dans un quartier qui semblait plus commerçant, alors seulement Emilien se détendit et se mit à regarder autour de lui à nouveau. Ici, la seule chose qu’il sentait, du moins la seule chose qui semblait avoir un intérêt pour lui, c’était cette odeur de nourriture entêtante, cette odeur de nourriture qui semblait faire écho aux gargouillis de moins en moins discrets qui s’échappaient de son estomac. Alors, le nez au vent il se mit à la suivre, se glissant adroitement entre les quelques personnes qui se trouvaient elles aussi dans les rues, jusqu’à trouver l’étal d’où s’échappait l’odeur. Quelques minutes de marchandage – une astuce qu’il avait retenue – et il s’éloigna avec de quoi manger pour un prix assez modique. Il se mit alors en quête d’un endroit un peu calme pour aller manger, un endroit où, avec un peu de chance, personne ne viendrait lui réclamer une partie de son repas. Dans un premier temps, il songea à aller rejoindre le grand parc qu’il avait longé un peu plus tôt dans la journée, mais finalement, sans trop savoir comment, il finit sur les bords de Seine.
L’odeur qui se dégageait des lieux lui attaqua le nez sans crier gare et il se demanda comment il avait pu atterrir ici sans se sentir malade avant. En revanche, personne ne semblait se trouver dans le même coin alors… peut-être que ça valait le coup finalement ? Emilien se pinça le nez un court instant, avant de, finalement, chercher un coin assez tranquille pour s’installer, tout en observant les quelques personnes qui passaient par là.
Il prit sur lui pour rester concentré et ne pas se laisser distraire par tout ce qu’il pouvait voir ou entendre, jusqu’à ce qu’il se retrouve dans un quartier qui semblait plus commerçant, alors seulement Emilien se détendit et se mit à regarder autour de lui à nouveau. Ici, la seule chose qu’il sentait, du moins la seule chose qui semblait avoir un intérêt pour lui, c’était cette odeur de nourriture entêtante, cette odeur de nourriture qui semblait faire écho aux gargouillis de moins en moins discrets qui s’échappaient de son estomac. Alors, le nez au vent il se mit à la suivre, se glissant adroitement entre les quelques personnes qui se trouvaient elles aussi dans les rues, jusqu’à trouver l’étal d’où s’échappait l’odeur. Quelques minutes de marchandage – une astuce qu’il avait retenue – et il s’éloigna avec de quoi manger pour un prix assez modique. Il se mit alors en quête d’un endroit un peu calme pour aller manger, un endroit où, avec un peu de chance, personne ne viendrait lui réclamer une partie de son repas. Dans un premier temps, il songea à aller rejoindre le grand parc qu’il avait longé un peu plus tôt dans la journée, mais finalement, sans trop savoir comment, il finit sur les bords de Seine.
L’odeur qui se dégageait des lieux lui attaqua le nez sans crier gare et il se demanda comment il avait pu atterrir ici sans se sentir malade avant. En revanche, personne ne semblait se trouver dans le même coin alors… peut-être que ça valait le coup finalement ? Emilien se pinça le nez un court instant, avant de, finalement, chercher un coin assez tranquille pour s’installer, tout en observant les quelques personnes qui passaient par là.
Lun 1 Fév - 17:51
Dans ce tout nouvel environnement qu'était Paris, la vampire ne cessait d'explorer de nouveaux lieux à chaque temps libre.. Cependant, pendant cette journée nuageuse, le hasard fit bien les choses..
Lors d'un après-midi comme un autre, Rheyna avait pris l'habitude de sortir lorsque Alexander n'avait pas besoin d'elle. A vraie dire, il lui en laissait quand même beaucoup, sûrement pour que la vampire puisse s'habituer à Paris. Ce lieu aussi bondés d'humains, semblait tout de même la mettre mal à l'aise. De cela, elle avait repérée quelques rues plutôt sombres et vides qui n'étaient d'autre que des raccourcies sur plusieurs ruelles successives. Après une bonne marche à travers les grandes rues de Paris, entre les boutiques, les parcs et les quelques lieux spacieux, elle laissait ses pas la guider. La jeune femme finis tout de même perdu au bout d'un moment.. Son émerveillement pour le paysage, les nouvelles choses comme objets qu'elle n'avait jamais vue auparavant. Là, elle ne savait même pas où elle était ! Elle qui pensait pouvoir aller visité certains lieux qu'elle avait vue la veille, et bien c'était raté. Dans un soupir, la vampire décida d'arpenter de nouveaux les passages courants que les humains empruntaient. C'était sa seule chance de reconnaître un endroit plus familier qui sait ? Les quelques rayons qui avaient réussis à passer entre les nuages l'embêtait.. S'armant de sa fidèle capuche, elle pouvait se sentir déjà un peu mieux. Mais là restait un tout autre problème ! A moins que quelqu'un la retrouve, elle craint que visiter le reste de la capitale soit sa dernière option.
Une ou deux heures passaient.. Et ses talons claquant sur le sol en pierre, l'amenaient à suivre un fleuve, du nom de 'La seine'. Elle avait bien envie de se poser quelque part afin de se reposer quelques minutes mais où.. ? De ses iris de sang elle cherchait, à travers sa capuche. Et pendant sa marche, Rhey' décida de s'installer sur un rebord, à coté d'un enfant, par le plus grand des hasards.. Ce dernier semblait manger tranquillement et elle n'allait pas le déranger. Elle profitait de la vue, du son de l'eau et de la fraicheur du paysage.
@tag pseudoUnknow ~
Deux âmes perdu..
Feat Emilien & Rheyna
Dans ce tout nouvel environnement qu'était Paris, la vampire ne cessait d'explorer de nouveaux lieux à chaque temps libre.. Cependant, pendant cette journée nuageuse, le hasard fit bien les choses..
Lors d'un après-midi comme un autre, Rheyna avait pris l'habitude de sortir lorsque Alexander n'avait pas besoin d'elle. A vraie dire, il lui en laissait quand même beaucoup, sûrement pour que la vampire puisse s'habituer à Paris. Ce lieu aussi bondés d'humains, semblait tout de même la mettre mal à l'aise. De cela, elle avait repérée quelques rues plutôt sombres et vides qui n'étaient d'autre que des raccourcies sur plusieurs ruelles successives. Après une bonne marche à travers les grandes rues de Paris, entre les boutiques, les parcs et les quelques lieux spacieux, elle laissait ses pas la guider. La jeune femme finis tout de même perdu au bout d'un moment.. Son émerveillement pour le paysage, les nouvelles choses comme objets qu'elle n'avait jamais vue auparavant. Là, elle ne savait même pas où elle était ! Elle qui pensait pouvoir aller visité certains lieux qu'elle avait vue la veille, et bien c'était raté. Dans un soupir, la vampire décida d'arpenter de nouveaux les passages courants que les humains empruntaient. C'était sa seule chance de reconnaître un endroit plus familier qui sait ? Les quelques rayons qui avaient réussis à passer entre les nuages l'embêtait.. S'armant de sa fidèle capuche, elle pouvait se sentir déjà un peu mieux. Mais là restait un tout autre problème ! A moins que quelqu'un la retrouve, elle craint que visiter le reste de la capitale soit sa dernière option.
Une ou deux heures passaient.. Et ses talons claquant sur le sol en pierre, l'amenaient à suivre un fleuve, du nom de 'La seine'. Elle avait bien envie de se poser quelque part afin de se reposer quelques minutes mais où.. ? De ses iris de sang elle cherchait, à travers sa capuche. Et pendant sa marche, Rhey' décida de s'installer sur un rebord, à coté d'un enfant, par le plus grand des hasards.. Ce dernier semblait manger tranquillement et elle n'allait pas le déranger. Elle profitait de la vue, du son de l'eau et de la fraicheur du paysage.
Dim 7 Fév - 17:10
Emilien se faisait peu à peu à l’odeur, enfin, il réussissait à ne pas rester totalement concentré dessus. Il faut dire que d’autres choses attiraient son attention. Les oiseaux, posés sur le fleuve, les insectes qui grouillaient, formant à eux seuls une vie presque aussi importante que celle qu’il avait croisé lorsqu’il déambulait dans les rues de la capitale. Durant de longues secondes il resta focalisé sur ces derniers, réussissant même à oublier le reste. Une sorte d’exploit pour l’infant, il faut bien l’avouer. Mais ça ne faisait pas non plus partie des situations dont il pouvait se vanter, tout simplement parce qu’il n’y avait pas de raisons de le faire. Lorsqu’il reprit pied avec la réalité, il secoua légèrement la tête tout en regardant autour de lui. Une expression un peu surprise passa sur son visage au moment où il prit conscience qu’il n’était plus seul. Enfin, il n’avait jamais été seul vu le passage sur les bords du fleuve, mais quelqu’un était à présent installé à quelques mètres de lui, sur le même muret que celui sur lequel il avait pris place. Cette découverte le déstabilisa un court instant et il resta figé, avant d’esquisser un léger sourire en direction de la jeune femme, tout en l’observant avec une curiosité qu’il eut du mal à masquer.
Certes, il ne connaissait pas bien les usages de la ville, mais il trouvait que l’inconnue détonnait un peu dans le paysage ambiant, comme si elle n’était pas forcément à sa place en réalité. Mais en réalité, qui était-il pour songer de cette manière ? Pas grand-chose en fait. Il détourna finalement son regard pour se mettre, enfin, à manger, rappelé à l’ordre par le son discret de son estomac. Mâchonnant le pain qu’il avait réussi à dégoter, Emilien ne pouvait s’empêcher de jeter régulièrement des coups d’œil en direction de la nouvelle venue, sa curiosité enflant progressivement. Malgré tout, il prit le temps de terminer son repas avant de finalement s’adresser à l’inconnue.
– Le paysage vaut le détour hein ? Je veux dire, on a du mal à imaginer qu’un aussi gros fleuve puisse passer comme ça, en plein milieu d’une ville…
C’était là une entrée en matière un peu particulière et l’Infant détourna les yeux en se raclant la gorge, un peu gêné… Mais pas trop, avant de se replonger dans la contemplation du fleuve et des innombrables remous qu’il faisait, juste devant eux, avant que son attention soit à nouveau attirée par autre chose.
– J’suis désolé, j’voulais pas vous importuner.
Sa voix, cette fois, était à peine plus haute qu’un murmure, un peu morose aussi alors que le jeune homme prenait conscience que, peut-être, il venait de rompre la tranquillité de l’inconnue à ses côtés. Peut-être que celle-ci était venue là pour profiter du calme tout relatif, finalement, il releva les yeux vers elle, accrochant sans réellement le vouloir son regard. Il prit alors conscience de l’étrangeté de celui-ci et, durant un temps qu’il ne réussit pas à calculer, il ne put que l’observer, un peu fasciné, tout en se demandant de quoi pouvait venir cette teinte étrange. Est-ce qu’il s’agissait d’un reflet ou d’autre chose ?
Certes, il ne connaissait pas bien les usages de la ville, mais il trouvait que l’inconnue détonnait un peu dans le paysage ambiant, comme si elle n’était pas forcément à sa place en réalité. Mais en réalité, qui était-il pour songer de cette manière ? Pas grand-chose en fait. Il détourna finalement son regard pour se mettre, enfin, à manger, rappelé à l’ordre par le son discret de son estomac. Mâchonnant le pain qu’il avait réussi à dégoter, Emilien ne pouvait s’empêcher de jeter régulièrement des coups d’œil en direction de la nouvelle venue, sa curiosité enflant progressivement. Malgré tout, il prit le temps de terminer son repas avant de finalement s’adresser à l’inconnue.
– Le paysage vaut le détour hein ? Je veux dire, on a du mal à imaginer qu’un aussi gros fleuve puisse passer comme ça, en plein milieu d’une ville…
C’était là une entrée en matière un peu particulière et l’Infant détourna les yeux en se raclant la gorge, un peu gêné… Mais pas trop, avant de se replonger dans la contemplation du fleuve et des innombrables remous qu’il faisait, juste devant eux, avant que son attention soit à nouveau attirée par autre chose.
– J’suis désolé, j’voulais pas vous importuner.
Sa voix, cette fois, était à peine plus haute qu’un murmure, un peu morose aussi alors que le jeune homme prenait conscience que, peut-être, il venait de rompre la tranquillité de l’inconnue à ses côtés. Peut-être que celle-ci était venue là pour profiter du calme tout relatif, finalement, il releva les yeux vers elle, accrochant sans réellement le vouloir son regard. Il prit alors conscience de l’étrangeté de celui-ci et, durant un temps qu’il ne réussit pas à calculer, il ne put que l’observer, un peu fasciné, tout en se demandant de quoi pouvait venir cette teinte étrange. Est-ce qu’il s’agissait d’un reflet ou d’autre chose ?
Ven 19 Fév - 2:52
Un regard plus pressant se faisait sentir. Rhey n'eût aucun mal à reconnaître la provenance : du jeune garçon à coté d'elle. Ses iris se tournèrent doucement pour finalement le fixer à son tour. Il semblait finir de manger avant de s'adresser à elle. La vampire plutôt surprise que l'on s'adresse à elle si ouvertement, cligna quelques instants des yeux. Puis, lorsqu'il eût terminé, la jeune femme esquissa un léger sourire en reportant son regard sur le fleuve voguant derrière eux. Il était vraie qu'elle n'avait jamais vue un aussi gros point d'eau traverser une grande ville comme l'est Paris. Elle vint à s'asseoir au milieu de la pierre en se soutenant avec ses mains puis croisait ses jambes.
"..Hn, je suis d'accord. Je suis arrivée il y a peu alors je visite comme je le peux. Mais un fleuve.. je n'en ai jamais vue d'aussi gros passer au milieu d'une ville. Toute autant que la densité d'hu-...de personnes s'y trouvant, ahah."
La jeune femme avait dérapé. Alexander lui avait apprise à tenir sa langue et se montrer un peu plus courtoise et polis lorsqu'elle devait s'adresser à quelqu'un.. Ce qui lui était encore difficile, étant donné qu'elle haïssait les humains. Sauf les enfants. D'ailleurs.. Une étrange odeur flottait en l'air, comme celle d'un loup garou. Cependant, Rheyna ne pouvait ni le confirmer ni le préciser.. Elle qui n'en n'avait croisé que très peu et qui par conséquent, ne leurs en voulaient aucun mal. Le jeune homme s'excusait ensuite. Pourquoi ? Il n'avait rien fait de mal à ce qu'elle sache.. Du moins, elle compris ces mots. Il avait sans doute peur de la déranger alors qu'ils faisaient exactement la même chose. Se frottant légèrement l'arrière du crâne, une brise souffla, faisant tomber sa capuche et virevolter ses longs cheveux bruns dans le vent avant de retomber en cascade sur son dos ainsi que sur la roche qui les soutenaient.. Une main vint à replacer ses cheveux tandis que d'un œil fermer elle observait l'enfant.
"Je ne vois pas en quoi vous me déranger.. De plus, vous ne cessez de m'observer depuis un petit moment. Ai-je quelque chose d'étrange ?"
La vampire clignait quelques secondes des yeux, encore, jetant un regard sur ses vêtements ou ses mains sur sa tête. Peut-être avait-elle tâcher son manteau à capuche ? Si c'était cela, elle allait grommeler. Elle y tenait à ses vêtements.. Enfin bon, elle poussa un soupir puis encra de nouveau ses iris de sang dans ceux du jeune garçon.
"..Mise à par cela, je me nomme Rheyna. Et vous ?"@tag pseudoUnknow ~
Une visite de Paris improvisée - Emilien
Feat Emilien & Rheyna
Un regard plus pressant se faisait sentir. Rhey n'eût aucun mal à reconnaître la provenance : du jeune garçon à coté d'elle. Ses iris se tournèrent doucement pour finalement le fixer à son tour. Il semblait finir de manger avant de s'adresser à elle. La vampire plutôt surprise que l'on s'adresse à elle si ouvertement, cligna quelques instants des yeux. Puis, lorsqu'il eût terminé, la jeune femme esquissa un léger sourire en reportant son regard sur le fleuve voguant derrière eux. Il était vraie qu'elle n'avait jamais vue un aussi gros point d'eau traverser une grande ville comme l'est Paris. Elle vint à s'asseoir au milieu de la pierre en se soutenant avec ses mains puis croisait ses jambes.
"..Hn, je suis d'accord. Je suis arrivée il y a peu alors je visite comme je le peux. Mais un fleuve.. je n'en ai jamais vue d'aussi gros passer au milieu d'une ville. Toute autant que la densité d'hu-...de personnes s'y trouvant, ahah."
La jeune femme avait dérapé. Alexander lui avait apprise à tenir sa langue et se montrer un peu plus courtoise et polis lorsqu'elle devait s'adresser à quelqu'un.. Ce qui lui était encore difficile, étant donné qu'elle haïssait les humains. Sauf les enfants. D'ailleurs.. Une étrange odeur flottait en l'air, comme celle d'un loup garou. Cependant, Rheyna ne pouvait ni le confirmer ni le préciser.. Elle qui n'en n'avait croisé que très peu et qui par conséquent, ne leurs en voulaient aucun mal. Le jeune homme s'excusait ensuite. Pourquoi ? Il n'avait rien fait de mal à ce qu'elle sache.. Du moins, elle compris ces mots. Il avait sans doute peur de la déranger alors qu'ils faisaient exactement la même chose. Se frottant légèrement l'arrière du crâne, une brise souffla, faisant tomber sa capuche et virevolter ses longs cheveux bruns dans le vent avant de retomber en cascade sur son dos ainsi que sur la roche qui les soutenaient.. Une main vint à replacer ses cheveux tandis que d'un œil fermer elle observait l'enfant.
"Je ne vois pas en quoi vous me déranger.. De plus, vous ne cessez de m'observer depuis un petit moment. Ai-je quelque chose d'étrange ?"
La vampire clignait quelques secondes des yeux, encore, jetant un regard sur ses vêtements ou ses mains sur sa tête. Peut-être avait-elle tâcher son manteau à capuche ? Si c'était cela, elle allait grommeler. Elle y tenait à ses vêtements.. Enfin bon, elle poussa un soupir puis encra de nouveau ses iris de sang dans ceux du jeune garçon.
"..Mise à par cela, je me nomme Rheyna. Et vous ?"
Sam 27 Fév - 13:54
Le regard d’Emilien restait, bien malgré lui, fixée sur celui de la jeune femme à ses côtés, lorsqu’il s’en rendit compte il se détourna en rougissant légèrement, reposant les yeux sur la Seine qui roulait devant eux. Il n’avait pas besoin de faire semblant pour avoir l’air captivé par celle-ci. Un sourire fendit son visage et il hocha la tête avec un enthousiasme non feint.
– Moi non plus ça ne fait pas longtemps que je suis arrivé. D’ailleurs je cherchais un endroit où manger quand j’ai atterri ici, mais je suis même pas sûr de savoir comment repartir.
Un léger rire lui échappa, comme pour atténuer un peu l’effet que pouvait avoir son aveu. Mais la ville était tellement grande qu’il était facile de s’y perdre. Encore plus lorsque l’on n’avait pas l’habitude d’être dans un tel endroit. Il reporta finalement son regard vers la jeune femme, l’observant un instant en silence alors qu’il s’installait à nouveau correctement sur le rebord où ils se trouvaient.
–Je n’avais jamais vu d’aussi grande ville avant d’arriver ici. C’est très différent et beaucoup plus peuplé que là d’où je viens. Vous venez d’où vous ?
A nouveau de la curiosité, Emilien savait qu’il risquait de finir par être indiscret, mais en réalité il était content de pouvoir discuter un peu, même s’il s’agissait d’une discussion avec une parfaite inconnue, dans un endroit totalement improbable. Il aurait bien le temps, après coup, de peut-être regretter cette entrevue. Du bout du doigt, il gratta légèrement la pierre sur laquelle il était installé, les yeux toujours fixés sur la jeune femme. Il les écarquilla légèrement lorsque le vent fit tomber la capuche de cette dernière, amenant au passage une odeur étrange jusqu’à ses narines. Une odeur qu’il n’était, en revanche, pas en mesure d’identifier mais qui fit légèrement dresser les poils de ses bras en même temps qu’un frisson, facilement imputable à l’air frais, le traversait.
– Navré, je ne voulais pas vous importuner. C’est juste, vos yeux, je n’avais jamais eu l’occasion d’en voir de cette couleur… ça m’a un peu surpris.
A la suite de ces mots, l’Infant détourna les yeux pour se remettre à observer le fleuve devant lui, en même temps qu’il se frottait légèrement la tête. Il devait avouer être un peu perturbé, à la fois par l’étrangeté de la situation, mais aussi par l’odeur inconnue qui flottait toujours autour d’eux, se mêlant aux fragrances plus ou moins agréables du lieu. Sans trop y penser, il plissa légèrement le nez, avant de jeter un coup d’œil en direction de la jeune femme lorsqu’elle se présenta.
– Oh, Emilien.
Il inclina légèrement la tête dans sa direction, avant de la pencher un peu sans la quitter du regard.
– Vous étiez en train de visiter donc ? Vous vouliez aller voir quelque chose en particulier ou… Vous êtes aussi perdue que je le suis ?
Un léger amusement flottait à présent sur le visage du jeune homme en même temps qu’il continuait de l’observer.
– Moi non plus ça ne fait pas longtemps que je suis arrivé. D’ailleurs je cherchais un endroit où manger quand j’ai atterri ici, mais je suis même pas sûr de savoir comment repartir.
Un léger rire lui échappa, comme pour atténuer un peu l’effet que pouvait avoir son aveu. Mais la ville était tellement grande qu’il était facile de s’y perdre. Encore plus lorsque l’on n’avait pas l’habitude d’être dans un tel endroit. Il reporta finalement son regard vers la jeune femme, l’observant un instant en silence alors qu’il s’installait à nouveau correctement sur le rebord où ils se trouvaient.
–Je n’avais jamais vu d’aussi grande ville avant d’arriver ici. C’est très différent et beaucoup plus peuplé que là d’où je viens. Vous venez d’où vous ?
A nouveau de la curiosité, Emilien savait qu’il risquait de finir par être indiscret, mais en réalité il était content de pouvoir discuter un peu, même s’il s’agissait d’une discussion avec une parfaite inconnue, dans un endroit totalement improbable. Il aurait bien le temps, après coup, de peut-être regretter cette entrevue. Du bout du doigt, il gratta légèrement la pierre sur laquelle il était installé, les yeux toujours fixés sur la jeune femme. Il les écarquilla légèrement lorsque le vent fit tomber la capuche de cette dernière, amenant au passage une odeur étrange jusqu’à ses narines. Une odeur qu’il n’était, en revanche, pas en mesure d’identifier mais qui fit légèrement dresser les poils de ses bras en même temps qu’un frisson, facilement imputable à l’air frais, le traversait.
– Navré, je ne voulais pas vous importuner. C’est juste, vos yeux, je n’avais jamais eu l’occasion d’en voir de cette couleur… ça m’a un peu surpris.
A la suite de ces mots, l’Infant détourna les yeux pour se remettre à observer le fleuve devant lui, en même temps qu’il se frottait légèrement la tête. Il devait avouer être un peu perturbé, à la fois par l’étrangeté de la situation, mais aussi par l’odeur inconnue qui flottait toujours autour d’eux, se mêlant aux fragrances plus ou moins agréables du lieu. Sans trop y penser, il plissa légèrement le nez, avant de jeter un coup d’œil en direction de la jeune femme lorsqu’elle se présenta.
– Oh, Emilien.
Il inclina légèrement la tête dans sa direction, avant de la pencher un peu sans la quitter du regard.
– Vous étiez en train de visiter donc ? Vous vouliez aller voir quelque chose en particulier ou… Vous êtes aussi perdue que je le suis ?
Un léger amusement flottait à présent sur le visage du jeune homme en même temps qu’il continuait de l’observer.
Lun 5 Avr - 17:08
"Oh.. Vous ne vivez pas ici ? Vous n'êtes pas venue seul au moins.. ?"
Sûrement une question indiscrète pensait-elle. Son regard se reportait sur les alentours, observant les humains passer. Elle non plus d'ailleurs ne venait pas de cet endroit.. Mais d'un endroit plus lointain et dangereux. Mais l'intrigue du moment se tournait sur ce jeune homme. Si il n'était pas originaire de Paris, habitait-il ailleurs ? Elle avait du mal à voir un enfant et ce même si elle savait que si beaucoup d'orphelins peuplaient des villes et villages, ils étaient livrés à eux même à la fin. Chose qui mettait intérieurement la jeune femme en colère.
"Effectivement.. Je viens de la Suède. Mais.. Paris est une belle ville."
Elle marquait une pause tandis que ses iris émettait un léger sentiment de souffrance. Rien que de parler de cet endroit là semblait quelque peu la mettre mal à l'aise. M'enfin, en soit, ça restait un pays. Ce sentiment partit aussitôt quand elle posa son regard sur la Seine. Le son de l'eau et la brillance de l'eau l'apaisait. Depuis son voyage en bateau en compagnie d'un autre marin, Ignacio, l'eau n'était plus source de peur grâce à lui. Rheyna se demandait si elle le reverrait un jour et penserait même à le remercier. La vampire sortie de ses pensées pour fixer le jeune homme, clignant des yeux quelques instants avant de rire légèrement en plaçant sa main refermé devant ses lèvres.
"Je suis habituée, ne vous en faîte pas. En revanche.. je ne te cacherai pas que l'odeur qui émane de toi m'intrigue énormément. Aurais-tu des animaux ?"
Piqué à vif, Rheyna n'était pas le genre de femme à contourner un sujet et ce même par curiosité. Cette odeur semblait chatouiller ses narines depuis quelques minutes maintenant. Mais difficile de confirmer si elle venait bien du jeune homme ou d'une odeur rattaché par les animaux de compagnies. La vampire lui souriait légèrement quand il se présentait.
"Enchanté, Emilien ! Héhé ~"
Pour la première fois depuis des siècles, la jeune femme semblait contente. Discuter naturellement avec un parfait inconnue pouvait faire du bien parfois. Elle qui était habituée à la solitude, elle se devait d'avouer qu'elle aimait bien ce petit. Aussi bien pour ces gestes que ces mimiques.
"Hn ? Perdu serait le mot le plus qualifié. Mais.. le hasard fait bien les choses, pas vraie ?
Rheyna se penchait vers l'arrière pour y apposer ses deux mains sur la roche afin de se maintenir et d'y croiser les jambes. Ses iris rouges ne quittaient pas ceux du jeune garçon. Déjà par curiosité mais aussi par analyse, une des fâcheuses habitudes de la vampire.
@tag pseudoUnknow ~
Une visite de Paris improvisée - Emilien
Feat Emilien & Rheyna
"Oh.. Vous ne vivez pas ici ? Vous n'êtes pas venue seul au moins.. ?"
Sûrement une question indiscrète pensait-elle. Son regard se reportait sur les alentours, observant les humains passer. Elle non plus d'ailleurs ne venait pas de cet endroit.. Mais d'un endroit plus lointain et dangereux. Mais l'intrigue du moment se tournait sur ce jeune homme. Si il n'était pas originaire de Paris, habitait-il ailleurs ? Elle avait du mal à voir un enfant et ce même si elle savait que si beaucoup d'orphelins peuplaient des villes et villages, ils étaient livrés à eux même à la fin. Chose qui mettait intérieurement la jeune femme en colère.
"Effectivement.. Je viens de la Suède. Mais.. Paris est une belle ville."
Elle marquait une pause tandis que ses iris émettait un léger sentiment de souffrance. Rien que de parler de cet endroit là semblait quelque peu la mettre mal à l'aise. M'enfin, en soit, ça restait un pays. Ce sentiment partit aussitôt quand elle posa son regard sur la Seine. Le son de l'eau et la brillance de l'eau l'apaisait. Depuis son voyage en bateau en compagnie d'un autre marin, Ignacio, l'eau n'était plus source de peur grâce à lui. Rheyna se demandait si elle le reverrait un jour et penserait même à le remercier. La vampire sortie de ses pensées pour fixer le jeune homme, clignant des yeux quelques instants avant de rire légèrement en plaçant sa main refermé devant ses lèvres.
"Je suis habituée, ne vous en faîte pas. En revanche.. je ne te cacherai pas que l'odeur qui émane de toi m'intrigue énormément. Aurais-tu des animaux ?"
Piqué à vif, Rheyna n'était pas le genre de femme à contourner un sujet et ce même par curiosité. Cette odeur semblait chatouiller ses narines depuis quelques minutes maintenant. Mais difficile de confirmer si elle venait bien du jeune homme ou d'une odeur rattaché par les animaux de compagnies. La vampire lui souriait légèrement quand il se présentait.
"Enchanté, Emilien ! Héhé ~"
Pour la première fois depuis des siècles, la jeune femme semblait contente. Discuter naturellement avec un parfait inconnue pouvait faire du bien parfois. Elle qui était habituée à la solitude, elle se devait d'avouer qu'elle aimait bien ce petit. Aussi bien pour ces gestes que ces mimiques.
"Hn ? Perdu serait le mot le plus qualifié. Mais.. le hasard fait bien les choses, pas vraie ?
Rheyna se penchait vers l'arrière pour y apposer ses deux mains sur la roche afin de se maintenir et d'y croiser les jambes. Ses iris rouges ne quittaient pas ceux du jeune garçon. Déjà par curiosité mais aussi par analyse, une des fâcheuses habitudes de la vampire.
Ven 16 Avr - 0:07
La question laissa le jeune homme perplexe et il pencha un instant la tête en direction de sa voisine.
– Je ne vis pas ici non. En revanche, je suis venu seul, pourquoi est-ce que je ne l’aurais pas fait ?
La curiosité affleurait sur le visage de l’Infant alors qu’il continuait de regarder la jeune femme, quand bien même celle-ci ne soit plus tournée vers lui. Il avait du mal à comprendre en quoi sa présence ici, surtout seul, puisse avoir un aspect particulier. Il était largement assez grand pour pouvoir se déplacer où il le souhaitait, de la façon dont il le souhaitait. Il chassa ces questions en secouant légèrement la tête puis reporta son attention sur l’eau qui roulait devant eux.
– La Suède ? A nouveau de la perplexité s’entendait dans la voix du jeune homme, sans qu’il ne tourne cependant la tête vers elle, son attention à présent attirée par le passage de quelques badauds qui n’oubliaient pas de leurs jeter des coups d’œil curieux, probablement à se demander ce que faisaient deux jeunes gens à discuter dans un lieu tel que celui-ci. Emilien retint un léger sourire, avant de finalement tourner la tête vers Rheyna. Je suis navré, je ne sais pas du tout où se trouve la Suède. Je pense toutefois pouvoir dire, sans trop me tromper, que c’est beaucoup plus loin que l’endroit d’où moi je viens.
C’était même une certitude. Même si le trajet de ses montagnes à la ville lui avait pris un certain temps, il restait assez proche et il n’était pas stupide ou ignorant au point de ne pas pouvoir comprendre, de lui-même, que la Suède était un autre pays. La curiosité lui donnait envie de poser des questions sur ce pays qu’il ne connaissait pas, mais l’expression qui passa dans le regard de la jeune femme l’en dissuada. L’expression dans son regard et surtout, surtout, la question qui suivit sa remarque. Le jeune homme cligna des yeux un court instant, en même temps que le loup en lui se mettait à gronder sourdement, une mise en garde audible seulement pour lui, mais une mise en garde tout de même. Le loup lui disait de partir, de s’éloigner car si elle était capable de sentir son odeur, probablement qu’elle était aussi peu humaine que lui l’était. Et si elle avait été de la même espèce que lui, son odeur ne lui aurait pas été inconnue. Mais Emilien n’était pas du genre à fuir devant un danger inexistant, alors, à la place, il plaqua un sourire faussement outré sur son visage et secoua la tête.
– Vous êtes en train de sous-entendre que je ne sens pas bon ? Ce n’est pas très gentil vous savez, surtout là qu’on vient juste de se rencontrer.
Il fit mine, l’espace d’un instant, de se sentir pour voir s’il sentait réellement les animaux mais à dire vrai, ses sens à lui étaient totalement perturbés par les odeurs qui s’élevaient de l’endroit où ils se trouvaient tous les deux et il avait fait sciemment le choix de ne pas s’attarder sur les odeurs pour éviter que celles-ci ne deviennent plus supportables. Probablement que s’il restait assez longtemps il finirait par s’y habituer et par être capable de faire abstraction des odeurs nauséabondes de la ville, probablement.
– Plus sérieusement, effectivement, je côtoie régulièrement des animaux. Je suis navré que l’odeur puisse vous importuner.
Et machinalement, Emilien se décala légèrement, mettant une distance un peu plus importante entre eux sans pour autant quitter le muret. La conversation était trop intéressante pour qu’il ait envie de partir immédiatement, et c’était aussi – semble-t-il – le sentiment de la jeune femme puisqu’elle reprit la parole. Un rire discret, mais clairement amusé, échappa cette fois à l’Infant et il secoua la tête.
– Je crois que c’est bien la première fois que j’entends quelqu’un se féliciter d’être perdu, si je peux me permettre. Je sais qu’il ne faut pas se fier aux apparences, mais je ne suis pas persuadé que cette partie de la ville soit le meilleur endroit où se perdre, en revanche.
Son regard resta, à son tour, ancré dans celui de son vis-à-vis, Emilien reprenant peu à peu son sérieux en même temps qu’il sentait toujours le loup en lui s’agiter et que l’air apporter par moment l’odeur de la jeune femme vers lui.
– Vous souhaitiez aller à un endroit en particulier ?
– Je ne vis pas ici non. En revanche, je suis venu seul, pourquoi est-ce que je ne l’aurais pas fait ?
La curiosité affleurait sur le visage de l’Infant alors qu’il continuait de regarder la jeune femme, quand bien même celle-ci ne soit plus tournée vers lui. Il avait du mal à comprendre en quoi sa présence ici, surtout seul, puisse avoir un aspect particulier. Il était largement assez grand pour pouvoir se déplacer où il le souhaitait, de la façon dont il le souhaitait. Il chassa ces questions en secouant légèrement la tête puis reporta son attention sur l’eau qui roulait devant eux.
– La Suède ? A nouveau de la perplexité s’entendait dans la voix du jeune homme, sans qu’il ne tourne cependant la tête vers elle, son attention à présent attirée par le passage de quelques badauds qui n’oubliaient pas de leurs jeter des coups d’œil curieux, probablement à se demander ce que faisaient deux jeunes gens à discuter dans un lieu tel que celui-ci. Emilien retint un léger sourire, avant de finalement tourner la tête vers Rheyna. Je suis navré, je ne sais pas du tout où se trouve la Suède. Je pense toutefois pouvoir dire, sans trop me tromper, que c’est beaucoup plus loin que l’endroit d’où moi je viens.
C’était même une certitude. Même si le trajet de ses montagnes à la ville lui avait pris un certain temps, il restait assez proche et il n’était pas stupide ou ignorant au point de ne pas pouvoir comprendre, de lui-même, que la Suède était un autre pays. La curiosité lui donnait envie de poser des questions sur ce pays qu’il ne connaissait pas, mais l’expression qui passa dans le regard de la jeune femme l’en dissuada. L’expression dans son regard et surtout, surtout, la question qui suivit sa remarque. Le jeune homme cligna des yeux un court instant, en même temps que le loup en lui se mettait à gronder sourdement, une mise en garde audible seulement pour lui, mais une mise en garde tout de même. Le loup lui disait de partir, de s’éloigner car si elle était capable de sentir son odeur, probablement qu’elle était aussi peu humaine que lui l’était. Et si elle avait été de la même espèce que lui, son odeur ne lui aurait pas été inconnue. Mais Emilien n’était pas du genre à fuir devant un danger inexistant, alors, à la place, il plaqua un sourire faussement outré sur son visage et secoua la tête.
– Vous êtes en train de sous-entendre que je ne sens pas bon ? Ce n’est pas très gentil vous savez, surtout là qu’on vient juste de se rencontrer.
Il fit mine, l’espace d’un instant, de se sentir pour voir s’il sentait réellement les animaux mais à dire vrai, ses sens à lui étaient totalement perturbés par les odeurs qui s’élevaient de l’endroit où ils se trouvaient tous les deux et il avait fait sciemment le choix de ne pas s’attarder sur les odeurs pour éviter que celles-ci ne deviennent plus supportables. Probablement que s’il restait assez longtemps il finirait par s’y habituer et par être capable de faire abstraction des odeurs nauséabondes de la ville, probablement.
– Plus sérieusement, effectivement, je côtoie régulièrement des animaux. Je suis navré que l’odeur puisse vous importuner.
Et machinalement, Emilien se décala légèrement, mettant une distance un peu plus importante entre eux sans pour autant quitter le muret. La conversation était trop intéressante pour qu’il ait envie de partir immédiatement, et c’était aussi – semble-t-il – le sentiment de la jeune femme puisqu’elle reprit la parole. Un rire discret, mais clairement amusé, échappa cette fois à l’Infant et il secoua la tête.
– Je crois que c’est bien la première fois que j’entends quelqu’un se féliciter d’être perdu, si je peux me permettre. Je sais qu’il ne faut pas se fier aux apparences, mais je ne suis pas persuadé que cette partie de la ville soit le meilleur endroit où se perdre, en revanche.
Son regard resta, à son tour, ancré dans celui de son vis-à-vis, Emilien reprenant peu à peu son sérieux en même temps qu’il sentait toujours le loup en lui s’agiter et que l’air apporter par moment l’odeur de la jeune femme vers lui.
– Vous souhaitiez aller à un endroit en particulier ?