Mer 3 Fév - 0:14
@Stanislava Braginsky et @Sara van Helzen
À l’annonce de la disparition d’un duc, Noah se montra assez indifférent. Il pensait en premier lieu ne pas être concerné. D’après ce qu’il avait compris il n’y avait aucune trace de lutte dans l’appartement du duc. Noah en avait donc conclu qu’il s’était enfui pour une quelconque raison. Puis dans un second temps il lui est venu à l’idée que cet humain pouvait s’être fait enlever par une créature nocturne. Sa perspective changea du tout au tout. Il devait se mêler à cette affaire.
Toute la ville était en effervescence. Plus que d’habitude en tout cas. Les gens couraient certainement après la gloire ou la possible récompense, bien qu’elle n’ait jamais été évoquée. Déambulant comme à son habitude, Noah avait eu l’occasion de s’infiltrer discrètement dans l’appartement du disparu. Et comme il s’y était attendu, il n’avait relevé aucune odeur de loup. Avec toutes les allées et venues des autorités, ça n’avait rien d’étonnant. Il se retrouvait donc à marcher tout en réfléchissant. Il se devait de trouver un endroit propice pour cacher quelqu’un malgré ses éventuels cris. Le jeune homme fut parcouru d’un frisson. Il ne connaissait qu’un endroit qui correspondait à ce qu’il pensait, mais c’était impossible que l’Église Souterraine soit impliquée. Elle n’est pas du genre à vous enlever contre votre gré pour faire ces petites expériences. Et puis les forces de l’ordre n’auraient jamais été déployées. Ça serait passé sous un silence complet.
Noah arriva sur la place devant le théâtre abandonné. Levant les yeux vers la bâtisse, il se souvint de cette rencontre avec la tenancière de la boutique fourre-tout. Elle avait la réputation d’être du genre bien informée. Suivant son instinct, ce qu’il faisait tout le temps, Noah fit le tour de la bâtisse jusqu’à trouver un carreau brisé. Au profit de l’obscurité de la nuit, l’artificiel grimpa sans mal. Il passa son bras par l’ouverture, se coupant au passage, et il put atteindre la poignée qui lui permit d’ouvrir la fenêtre. Il essuya le sang laissé sur le verre avec ses vêtements et se laissa glisser dans ce qui semblait être le hall. Tout était éteint et le sol n’indiquait pas de passage récent. Mais ça ne voulait rien dire. Il y avait peut-être un autre accès secret. Noah inspecta son avant-bras. Ce n’était rien de grave, du coup il laissa ça comme ça. Ensuite il s’intéressa à la grand porte d’entrée. Pas de trace d’ouverture récente. Elle était même verrouillée. Heureusement il avait une bonne vision nocturne, il n’aurait pas besoin de lumière pour s’infiltrer.
Il remonta ses manches pour inspecter le sol et les murs. Toujours enveloppé dans son écharpe pour cacher en grande partie son visage, Noah ne comptait pas se démasquer. Il ne savait pas sur quoi il allait tomber… ou pas.
À l’annonce de la disparition d’un duc, Noah se montra assez indifférent. Il pensait en premier lieu ne pas être concerné. D’après ce qu’il avait compris il n’y avait aucune trace de lutte dans l’appartement du duc. Noah en avait donc conclu qu’il s’était enfui pour une quelconque raison. Puis dans un second temps il lui est venu à l’idée que cet humain pouvait s’être fait enlever par une créature nocturne. Sa perspective changea du tout au tout. Il devait se mêler à cette affaire.
Toute la ville était en effervescence. Plus que d’habitude en tout cas. Les gens couraient certainement après la gloire ou la possible récompense, bien qu’elle n’ait jamais été évoquée. Déambulant comme à son habitude, Noah avait eu l’occasion de s’infiltrer discrètement dans l’appartement du disparu. Et comme il s’y était attendu, il n’avait relevé aucune odeur de loup. Avec toutes les allées et venues des autorités, ça n’avait rien d’étonnant. Il se retrouvait donc à marcher tout en réfléchissant. Il se devait de trouver un endroit propice pour cacher quelqu’un malgré ses éventuels cris. Le jeune homme fut parcouru d’un frisson. Il ne connaissait qu’un endroit qui correspondait à ce qu’il pensait, mais c’était impossible que l’Église Souterraine soit impliquée. Elle n’est pas du genre à vous enlever contre votre gré pour faire ces petites expériences. Et puis les forces de l’ordre n’auraient jamais été déployées. Ça serait passé sous un silence complet.
Noah arriva sur la place devant le théâtre abandonné. Levant les yeux vers la bâtisse, il se souvint de cette rencontre avec la tenancière de la boutique fourre-tout. Elle avait la réputation d’être du genre bien informée. Suivant son instinct, ce qu’il faisait tout le temps, Noah fit le tour de la bâtisse jusqu’à trouver un carreau brisé. Au profit de l’obscurité de la nuit, l’artificiel grimpa sans mal. Il passa son bras par l’ouverture, se coupant au passage, et il put atteindre la poignée qui lui permit d’ouvrir la fenêtre. Il essuya le sang laissé sur le verre avec ses vêtements et se laissa glisser dans ce qui semblait être le hall. Tout était éteint et le sol n’indiquait pas de passage récent. Mais ça ne voulait rien dire. Il y avait peut-être un autre accès secret. Noah inspecta son avant-bras. Ce n’était rien de grave, du coup il laissa ça comme ça. Ensuite il s’intéressa à la grand porte d’entrée. Pas de trace d’ouverture récente. Elle était même verrouillée. Heureusement il avait une bonne vision nocturne, il n’aurait pas besoin de lumière pour s’infiltrer.
Il remonta ses manches pour inspecter le sol et les murs. Toujours enveloppé dans son écharpe pour cacher en grande partie son visage, Noah ne comptait pas se démasquer. Il ne savait pas sur quoi il allait tomber… ou pas.
Mer 3 Fév - 2:30
@feat noah & sara van helzen acte 1. scène 1Awful
Les coins obscurs
recherche du duc
D'abord on attentait à la vie de la Princesse et maintenant on s'en prenait à un Duc. Comment Stanislava ne pouvait-elle pas penser à un complot? Enfin, ce n'était pas réellement son rôle de penser à ce genre de choses mais si la Reine se faisait un sang d'encre, la garde du corps se devait d'essayer d'apaiser ses inquiétudes. Et puis le Duc en question était originaire de Suède. Nulle doute que si le bruit venait à s'ébruiter, un incident diplomatique leur pendait au bout du nez. Elle n'était pas aux faits de ce sujet mais elle savait que cette disparition était suffisamment importante et alarmante aux yeux de la Reine.
Tout Paris avait été mis à contribution. On en était à là. Stanislava avait pu se rendre à l'appartement du Duc, et avait constaté, comme beaucoup, l'absence de trace de luttes, l'appartement était bien rangé. Elle avait cependant noté les minces traces de sang sur le sol, et le coup-papier qui devait être à l'origine de la blessure. Mais vu la quantité de sang, c'était une coupure superficielle. Serait-il parti de son plein gré? Non, il aurait prévenu la Reine de son départ. Pour le peu qu'elle en savait de lui, il semblait être une personne très à cheval sur l'étiquette. Qui alors? Bon, ce n'était pas en retournant les questions dans sa tête qu'elle allait avoir des réponses.
June van Heil, en tant que soldat assidu, n'était pas non plus un corps si facile à déplacer. Il faudrait être plusieurs. Du moins pour des humains lambda. Ils auraient pu le déplacer grâce à un calèche ou un chariot mais ce ne serait pas passer inaperçu non plus. Du moins, Stanislava le pensait. Mais personne n'avait rien vu apparemment. Elle devait faire un choix tout de même. Si son corps avait été déplacé, sans attirer l'attention, il n'aurait pas du aller loin et aurait fait tout ça de nuit. La garde du corps espérait qu'il était encore sur Paris.
C'est dans cette réflexion que la vampire avait fini par enquêter de nuit, dans les bâtiments proches des appartements habités par des nobles et avait jeté son dévolu sur le théâtre abandonné. Cape sombre sur les épaules, elle avait fait le tour du bâtiment une première fois, à la recherche d'une quelconque ouverture récente, la porte principale étant encore sous verrou. Stanislava fit un deuxième tour et aperçut à la dernière seconde une silhouette passée par une fenêtre brisée. Sur la pointe des pieds, cachée derrière un mur, elle attendit une bonne minute avant de le suivre et de jeter un rapide coup d'œil par la fenêtre cassée. L'odeur subtil de sang frais flottait dans l'air. Et pourtant, elle grimaça à l'odeur, sans savoir pourquoi. Plutôt que de s'attarder sur ce petit détail, elle chercha un autre endroit par où entrer. Elle jeta finalement son dévolu sur une autre fenêtre un peu plus loin et plus en hauteur. Elle sollicita des muscles qu'elle n'avait pas utilisé depuis longtemps, y arriva et s'y glissa sans problème. Malgré toutes les précautions, le bois du balcon sous ses pieds grinça, trahissant sa présence et elle cessa de bouger, s'accroupissant pour se dissimuler, tendant l'oreille. Elle osa finalement jeter un coup d'œil en contrebas et observa une silhouette qui semblait fouiller le sol ou les murs.
Quelqu'un en lien avec la disparation du Duc?
La seule façon de savoir était d'attendre et d'observer.
Tout Paris avait été mis à contribution. On en était à là. Stanislava avait pu se rendre à l'appartement du Duc, et avait constaté, comme beaucoup, l'absence de trace de luttes, l'appartement était bien rangé. Elle avait cependant noté les minces traces de sang sur le sol, et le coup-papier qui devait être à l'origine de la blessure. Mais vu la quantité de sang, c'était une coupure superficielle. Serait-il parti de son plein gré? Non, il aurait prévenu la Reine de son départ. Pour le peu qu'elle en savait de lui, il semblait être une personne très à cheval sur l'étiquette. Qui alors? Bon, ce n'était pas en retournant les questions dans sa tête qu'elle allait avoir des réponses.
June van Heil, en tant que soldat assidu, n'était pas non plus un corps si facile à déplacer. Il faudrait être plusieurs. Du moins pour des humains lambda. Ils auraient pu le déplacer grâce à un calèche ou un chariot mais ce ne serait pas passer inaperçu non plus. Du moins, Stanislava le pensait. Mais personne n'avait rien vu apparemment. Elle devait faire un choix tout de même. Si son corps avait été déplacé, sans attirer l'attention, il n'aurait pas du aller loin et aurait fait tout ça de nuit. La garde du corps espérait qu'il était encore sur Paris.
C'est dans cette réflexion que la vampire avait fini par enquêter de nuit, dans les bâtiments proches des appartements habités par des nobles et avait jeté son dévolu sur le théâtre abandonné. Cape sombre sur les épaules, elle avait fait le tour du bâtiment une première fois, à la recherche d'une quelconque ouverture récente, la porte principale étant encore sous verrou. Stanislava fit un deuxième tour et aperçut à la dernière seconde une silhouette passée par une fenêtre brisée. Sur la pointe des pieds, cachée derrière un mur, elle attendit une bonne minute avant de le suivre et de jeter un rapide coup d'œil par la fenêtre cassée. L'odeur subtil de sang frais flottait dans l'air. Et pourtant, elle grimaça à l'odeur, sans savoir pourquoi. Plutôt que de s'attarder sur ce petit détail, elle chercha un autre endroit par où entrer. Elle jeta finalement son dévolu sur une autre fenêtre un peu plus loin et plus en hauteur. Elle sollicita des muscles qu'elle n'avait pas utilisé depuis longtemps, y arriva et s'y glissa sans problème. Malgré toutes les précautions, le bois du balcon sous ses pieds grinça, trahissant sa présence et elle cessa de bouger, s'accroupissant pour se dissimuler, tendant l'oreille. Elle osa finalement jeter un coup d'œil en contrebas et observa une silhouette qui semblait fouiller le sol ou les murs.
Quelqu'un en lien avec la disparation du Duc?
La seule façon de savoir était d'attendre et d'observer.
Mer 3 Fév - 16:10
La ville est en effervescence depuis ce matin, résultat de la disparition d'un Duc cinq jours plus tôt - l'annonce est assez tardive, se trouve-t-il toujours dans Paris ?
Intriguée par cette histoire, je me suis promenée dans les rues de la ville en tendant l'oreille, à l'écoute des avis et des rumeurs. J'aurais bien aimé aller fouiner moi-même, par curiosité, par intérêt aussi, celui de ma nation et de ma mission, mais je me suis contentée d'écouter discrètement. Mes chances de le retrouver ou encore de trouver un indice me semblaient fort minces, après tout, et plus j'en apprenais sur Monsieur le Duc, plus je craignais de me retrouver au centre d'un complot.
C'est sans la moindre bonne nouvelle en vue que le soleil s'est couché sur la ville et que je me suis mise au lit. Prise d'une nouvelle insomnie, cependant, mes pensées se sont bien évidemment tournées vers les évènements du jour.
Ils l'ont emmené aux taudis, j'vous dit, avait affirmé un passant.. éclairé, désignant ainsi les quartiers délabrés. Possible, mais en supposant qu'il n'a pas quitté la ville et qu'il est toujours en vie, cet endroit me semble être une cachette trop évidente.
Peut-être était-il caché dans la lumière ? Un bâtiment abandonné en plein centre-ville, un théâtre semble-t-il, avait retenu mon attention. Quelqu'un avait-il seulement pensé à jeter un œil là-bas ?
N'y tenant plus, je me suis empressée d'enfiler pantalon et tunique, plus confortables en cas d'action, et, rapière au côté, me suis glissée dans les ténèbres de la nuit, en direction du théâtre devant lequel je me trouve actuellement.
La porte est verrouillée, bien évidemment, ça aurait été trop facile ; je décide donc de faire le tour de la bâtisse, à la recherche d'un quelconque passage vers l'intérieur.
Bien vite, une fenêtre brisée, entrouverte, attire mon attention. Quelqu'un serait-il déjà passé par ici ? Je m'avance vers cette dernière en silence, scrute les environs afin de m'assurer qu'aucune paire d'yeux indiscrète ne soit posée sur moi, et me hisse sans mal sur le rebord. Si mon intuition est bonne, c'est ici que les choses vont se corser.
Je pousse la fenêtre sans bruit, cherchant à me faire aussi discrète que possible, et fouille l'intérieur du regard, yeux plissés.
Comme on pouvait s'y attendre, il fait très sombre à l'intérieur. Un peu de lumière n'aurait pas été de trop, mais ça aurait aussi été le meilleur moyen pour me faire remarquer. Mes yeux, heureusement, s'habituent petit à petit, autant que possible, à la pénombre et je repère enfin une silhouette, un peu plus loin, affairée sur le sol et sur les murs. Quelque chose était définitivement en train de se passer ici, que ce soit en lien avec la disparition du Duc ou non.
Je me laisse glisser avec légèreté dans ce qui me semble être un hall et m'avance à pas feutrés vers la silhouette, main sur le pommeau de ma rapière et fenêtre ouverte dans mon dos au cas où je serais forcée de fuir. Observer cette personne dans une telle obscurité ne m'avancerait à rien et il est hors de question que je fasse marche arrière, je rabats donc la capuche de ma cape sur ma tête et brise le silence.
Advienne que pourra.
On mijote quelque chose ?
Je n'avais pas conscience, à ce moment-là, qu'une troisième personne nous observait.
LA NUIT, TOUS LES CHATS SONT GRIS
La ville est en effervescence depuis ce matin, résultat de la disparition d'un Duc cinq jours plus tôt - l'annonce est assez tardive, se trouve-t-il toujours dans Paris ?
Intriguée par cette histoire, je me suis promenée dans les rues de la ville en tendant l'oreille, à l'écoute des avis et des rumeurs. J'aurais bien aimé aller fouiner moi-même, par curiosité, par intérêt aussi, celui de ma nation et de ma mission, mais je me suis contentée d'écouter discrètement. Mes chances de le retrouver ou encore de trouver un indice me semblaient fort minces, après tout, et plus j'en apprenais sur Monsieur le Duc, plus je craignais de me retrouver au centre d'un complot.
C'est sans la moindre bonne nouvelle en vue que le soleil s'est couché sur la ville et que je me suis mise au lit. Prise d'une nouvelle insomnie, cependant, mes pensées se sont bien évidemment tournées vers les évènements du jour.
Ils l'ont emmené aux taudis, j'vous dit, avait affirmé un passant.. éclairé, désignant ainsi les quartiers délabrés. Possible, mais en supposant qu'il n'a pas quitté la ville et qu'il est toujours en vie, cet endroit me semble être une cachette trop évidente.
Peut-être était-il caché dans la lumière ? Un bâtiment abandonné en plein centre-ville, un théâtre semble-t-il, avait retenu mon attention. Quelqu'un avait-il seulement pensé à jeter un œil là-bas ?
N'y tenant plus, je me suis empressée d'enfiler pantalon et tunique, plus confortables en cas d'action, et, rapière au côté, me suis glissée dans les ténèbres de la nuit, en direction du théâtre devant lequel je me trouve actuellement.
La porte est verrouillée, bien évidemment, ça aurait été trop facile ; je décide donc de faire le tour de la bâtisse, à la recherche d'un quelconque passage vers l'intérieur.
Bien vite, une fenêtre brisée, entrouverte, attire mon attention. Quelqu'un serait-il déjà passé par ici ? Je m'avance vers cette dernière en silence, scrute les environs afin de m'assurer qu'aucune paire d'yeux indiscrète ne soit posée sur moi, et me hisse sans mal sur le rebord. Si mon intuition est bonne, c'est ici que les choses vont se corser.
Je pousse la fenêtre sans bruit, cherchant à me faire aussi discrète que possible, et fouille l'intérieur du regard, yeux plissés.
Comme on pouvait s'y attendre, il fait très sombre à l'intérieur. Un peu de lumière n'aurait pas été de trop, mais ça aurait aussi été le meilleur moyen pour me faire remarquer. Mes yeux, heureusement, s'habituent petit à petit, autant que possible, à la pénombre et je repère enfin une silhouette, un peu plus loin, affairée sur le sol et sur les murs. Quelque chose était définitivement en train de se passer ici, que ce soit en lien avec la disparition du Duc ou non.
Je me laisse glisser avec légèreté dans ce qui me semble être un hall et m'avance à pas feutrés vers la silhouette, main sur le pommeau de ma rapière et fenêtre ouverte dans mon dos au cas où je serais forcée de fuir. Observer cette personne dans une telle obscurité ne m'avancerait à rien et il est hors de question que je fasse marche arrière, je rabats donc la capuche de ma cape sur ma tête et brise le silence.
Advienne que pourra.
On mijote quelque chose ?
Je n'avais pas conscience, à ce moment-là, qu'une troisième personne nous observait.
Mer 3 Fév - 18:36
Noah entendit un grincement lointain. Il avait aussitôt relevé la tête à la recherche du coupable. Mais il ne vit rien. Des oiseaux ou des chauve-souris ? Il y avait sans doute des trous dans la toiture et des volatiles avaient dû faire leurs nids ici. Ce fut une fois rassuré qu’il avait repris ce qu’il faisait tel un chien de chasse sur une piste.
Noah avait malheureusement l’ouïe fine des lycans et une intuition développée, dès qu’il sentit une présence dans son dos, il se retourna pour faire face à un bout de femme armée. Une ennemie ? Soit il était au bon endroit, soit ce n’était qu’un repaire de bandits, il allait vite être fixé. Contrairement à elle, c’était ce qu’il supposait à la voix, il ne portait aucune arme. Se demandant si elle voyait dans l’obscurité, il leva les mains à hauteur de sa tête. Les manches trop longues se balancèrent au même rythme.
— J’fais que regarder. Mais si tu m’dis qu’t’es qu’un bandit et qu’c’est ton repaire, j’m’en vais.
Il renifla un peu fort en affichant une moue boudeuse. À l’odeur, elle ressemblait humaine. Il n’avait donc rien à faire avec elle. Il ne devrait pas être si dépité, car ça éliminerait un lieu d’office et il n’aurait pas à s’attarder ici.
— T’peux fouiller, l’invita-t-il. J’ai pas d’arme.
Et aucune arrière-pensée non plus si c’était ce qu’elle craignait. Malgré qu’il faisait face à cette inconnue, il se sentait épié. Son regard fouilla l’obscurité et il finit par trouver cette discrète paire d’yeux.
— N’est pas tout seul, affirma-t-il sans faire un mouvement. Un peu plus haut, au-d'ssus d’toi. Mais c’est p’t-être ton ami.
En cela Noah était redoutable. Son instinct de chasseur était au top. Et il ne se sentait absolument pas menacé par ces deux individus. Il pouvait fuir aisément et même se battre s’ils lui cherchaient querelle.
Noah avait malheureusement l’ouïe fine des lycans et une intuition développée, dès qu’il sentit une présence dans son dos, il se retourna pour faire face à un bout de femme armée. Une ennemie ? Soit il était au bon endroit, soit ce n’était qu’un repaire de bandits, il allait vite être fixé. Contrairement à elle, c’était ce qu’il supposait à la voix, il ne portait aucune arme. Se demandant si elle voyait dans l’obscurité, il leva les mains à hauteur de sa tête. Les manches trop longues se balancèrent au même rythme.
— J’fais que regarder. Mais si tu m’dis qu’t’es qu’un bandit et qu’c’est ton repaire, j’m’en vais.
Il renifla un peu fort en affichant une moue boudeuse. À l’odeur, elle ressemblait humaine. Il n’avait donc rien à faire avec elle. Il ne devrait pas être si dépité, car ça éliminerait un lieu d’office et il n’aurait pas à s’attarder ici.
— T’peux fouiller, l’invita-t-il. J’ai pas d’arme.
Et aucune arrière-pensée non plus si c’était ce qu’elle craignait. Malgré qu’il faisait face à cette inconnue, il se sentait épié. Son regard fouilla l’obscurité et il finit par trouver cette discrète paire d’yeux.
— N’est pas tout seul, affirma-t-il sans faire un mouvement. Un peu plus haut, au-d'ssus d’toi. Mais c’est p’t-être ton ami.
En cela Noah était redoutable. Son instinct de chasseur était au top. Et il ne se sentait absolument pas menacé par ces deux individus. Il pouvait fuir aisément et même se battre s’ils lui cherchaient querelle.
Mer 3 Fév - 19:51
@feat noah & sara van helzen acte 1. scène 1Awful
Les coins obscurs
recherche du duc
Stanislava s'avançait avec prudence et sur la pointe des pieds et se figea à nouveau lorsqu'une nouvelle personne s'introduit dans le théâtre et engagea la conversation avec l'autre. Et ils ne bossaient pas ensemble. À en juger par leur voix, l'une appartenait à une jeune fille tandis que l'autre… un jeune homme? Difficile à dire. Et difficile pour elle de distinguer son visage à cause de son accoutrement, quand bien même Stanislava s'était rapidement habituée à l'obscurité très rapidement.
Qui étaient-ils? Que faisaient-ils là? Étaient-ils à la recherche du Duc? Et pour quelles raisons? Elle n'avait pas souvenir que la Reine avait annoncé une récompense. Travaillaient-ils pour quelqu'un? Possible. En tout cas, le jeune homme était quelqu'un aux sens aiguisés, puisqu'il avait visiblement senti sa présence. Raison de plus pour se méfier de lui. Une personne ordinaire ne l'aurait pas remarqué aussi facilement.
Que faire? Devait-elle se montrer? De toute façon, pourquoi se cacher? Elle pourrait toujours essayer de les interroger sur le pourquoi du comment dans ces lieux, après tout.
La vampire décida de quitter les ténèbres et vint s'appuyer contre la rembarde du balcon, descendit sa capuche et dévoila son visage aux rares rayons lunaires.
-C'est un sacré flair que t'as là. Chapeau.
Après sa petite entrée, Stanislava tata brièvement la solidité de la rambarde, haussa les épaules et recula pour prendre de l'élan et sauter par-dessus la rambarde, effectuant une salto avant d'atterrir prestement dans le hall à quelque mètre des deux inconnus. Stanislava s'étonna que le parquet ne céda pas sous sa galipette.
-Si tu n'es pas un bandit… et toi non plus… Qu'est-ce que vous faites là?
S'assurer, un minimum, de leurs véritables intentions, même s'ils pouvaient bien évidemment mentir et ainsi juger s'ils n'allaient pas la gêner dans son enquête. Au mieux, elle pourrait les utiliser.
-Si vous vous posez la question, je travaille pour la Couronne, ajouta-t-elle en levant les bras, dévoilant ainsi son uniforme de garde du corps et les armes à sa hanche.
Qui étaient-ils? Que faisaient-ils là? Étaient-ils à la recherche du Duc? Et pour quelles raisons? Elle n'avait pas souvenir que la Reine avait annoncé une récompense. Travaillaient-ils pour quelqu'un? Possible. En tout cas, le jeune homme était quelqu'un aux sens aiguisés, puisqu'il avait visiblement senti sa présence. Raison de plus pour se méfier de lui. Une personne ordinaire ne l'aurait pas remarqué aussi facilement.
Que faire? Devait-elle se montrer? De toute façon, pourquoi se cacher? Elle pourrait toujours essayer de les interroger sur le pourquoi du comment dans ces lieux, après tout.
La vampire décida de quitter les ténèbres et vint s'appuyer contre la rembarde du balcon, descendit sa capuche et dévoila son visage aux rares rayons lunaires.
-C'est un sacré flair que t'as là. Chapeau.
Après sa petite entrée, Stanislava tata brièvement la solidité de la rambarde, haussa les épaules et recula pour prendre de l'élan et sauter par-dessus la rambarde, effectuant une salto avant d'atterrir prestement dans le hall à quelque mètre des deux inconnus. Stanislava s'étonna que le parquet ne céda pas sous sa galipette.
-Si tu n'es pas un bandit… et toi non plus… Qu'est-ce que vous faites là?
S'assurer, un minimum, de leurs véritables intentions, même s'ils pouvaient bien évidemment mentir et ainsi juger s'ils n'allaient pas la gêner dans son enquête. Au mieux, elle pourrait les utiliser.
-Si vous vous posez la question, je travaille pour la Couronne, ajouta-t-elle en levant les bras, dévoilant ainsi son uniforme de garde du corps et les armes à sa hanche.
Mer 3 Fév - 23:30
Monsieur, à en croire sa voix, ne faisait donc rien de répréhensible, se contentant de.. regarder, et est tout à fait disposé à s'en aller si j'en fais la demande. Charmant, n'est-ce pas ? Seulement voilà, je ne suis pas naïve. Que regarde-t-il, exactement, avec tant d'attention dans cette pénombre ? Il se dit sans armes mais je suis bien placée pour savoir qu'une lame se cache facilement sous les vêtements.
Pourtant, malgré ma suspicion, même si je ne me risquerai pas à le fouiller comme il l'a si gentiment proposé, j'ai vraiment envie de croire que sa présence ici n'a rien de malfaisante et qu'il préfèrerait éviter une confrontation.
Peut-être est-ce sa manière de communiquer, toute en simplicité ? Il ne cherche pas à me charmer avec de belles paroles, préférant un style plus concis, plus.. désinvolte ?
Je décide donc de me relâcher un peu, sans pour autant baisser ma garde.
Je n'ai rien d'un bandit, rassurez-vous.
Je n'ai toutefois pas l'occasion de lui poser plus de questions. Il m'avertit que nous ne sommes pas seuls et ma main, instinctivement, passe du pommeau à la poignée de ma lame, prête à sortir cette dernière du fourreau au moindre mouvement suspect.
Est-ce une ruse ou sommes-nous vraiment épiés ? Une voix féminine se fait entendre, me confirmant ainsi que monsieur-je-regarde disait vrai.
Peut-être devrais-je lui faire un peu plus confiance.
Mon regard se porte vers les hauteurs, vers cette femme qui venait de se révéler, et suit cette dernière tout au long de son acrobatie - une impressionnante pirouette que bien peu de gens auraient réussi à, voir même osé, exécuter.
La dame nous demande ce que nous faisons ici avant de nous révéler ses armes, son uniforme et son affiliation à la Couronne. Je dois avouer ressentir une petite pointe de contentement à la vue d'une autre femme ainsi vêtue et armée.
Autant jouer franc jeu et éviter d'inutiles hostilités.
Je me suis demandé si un théâtre abandonné pouvait avoir des choses à révéler sur un Duc envolé, voilà tout.
C'est dit, à eux désormais de se confesser.
LA NUIT, TOUS LES CHATS SONT GRIS
Monsieur, à en croire sa voix, ne faisait donc rien de répréhensible, se contentant de.. regarder, et est tout à fait disposé à s'en aller si j'en fais la demande. Charmant, n'est-ce pas ? Seulement voilà, je ne suis pas naïve. Que regarde-t-il, exactement, avec tant d'attention dans cette pénombre ? Il se dit sans armes mais je suis bien placée pour savoir qu'une lame se cache facilement sous les vêtements.
Pourtant, malgré ma suspicion, même si je ne me risquerai pas à le fouiller comme il l'a si gentiment proposé, j'ai vraiment envie de croire que sa présence ici n'a rien de malfaisante et qu'il préfèrerait éviter une confrontation.
Peut-être est-ce sa manière de communiquer, toute en simplicité ? Il ne cherche pas à me charmer avec de belles paroles, préférant un style plus concis, plus.. désinvolte ?
Je décide donc de me relâcher un peu, sans pour autant baisser ma garde.
Je n'ai rien d'un bandit, rassurez-vous.
Je n'ai toutefois pas l'occasion de lui poser plus de questions. Il m'avertit que nous ne sommes pas seuls et ma main, instinctivement, passe du pommeau à la poignée de ma lame, prête à sortir cette dernière du fourreau au moindre mouvement suspect.
Est-ce une ruse ou sommes-nous vraiment épiés ? Une voix féminine se fait entendre, me confirmant ainsi que monsieur-je-regarde disait vrai.
Peut-être devrais-je lui faire un peu plus confiance.
Mon regard se porte vers les hauteurs, vers cette femme qui venait de se révéler, et suit cette dernière tout au long de son acrobatie - une impressionnante pirouette que bien peu de gens auraient réussi à, voir même osé, exécuter.
La dame nous demande ce que nous faisons ici avant de nous révéler ses armes, son uniforme et son affiliation à la Couronne. Je dois avouer ressentir une petite pointe de contentement à la vue d'une autre femme ainsi vêtue et armée.
Autant jouer franc jeu et éviter d'inutiles hostilités.
Je me suis demandé si un théâtre abandonné pouvait avoir des choses à révéler sur un Duc envolé, voilà tout.
C'est dit, à eux désormais de se confesser.
Jeu 4 Fév - 1:58
Se rassurer ? Ce n’était pas quelque chose que Noah pouvait faire. Pas dans un lieu clos avec une inconnue qui était arrivée discrètement dans son dos. S’il devait croire ses dires, ce lieu n’était pas un repaire de bandits et donc toujours une planque probable pour un enlèvement. Il allait donc devoir s’y mettre…
Avant ça, il fallait que l’autre individu se présente. Ce qu’il elle fit. Décidément. C’était un lieu de rencontres pour femmes ou quoi ?
Vu les cheveux flamboyants, ce n’était pas étonnant qu’elle porte une capuche. Noah ne tira aucune satisfaction du compliment qu’elle lui adressa. Il n’avait pas de mérite, juste des capacités hors normes. D’ailleurs il resta absolument apathique devant cette entrée en scène digne des meilleurs acrobates ou d’une créature… À cette pensée, il sentit sa peau se hérisser d’un frisson. Que l’endroit soit occupé ou non, il venait d’avoir une deuxième enquête sur les bras, comme si ça ne suffisait pas. Et la nouvelle arrivante les interrogea sans même se présenter. L’autre femme répondit et Noah se retrouva dans l’obligation de répondre aussi.
— Noah. J’suis qu’un souillon qu’espère avoir une récompense si y trouve l’nobliau.
Il mentait sur un point. L’argent et la renommée n’étaient pas sa motivation. Plus qu’inquiet pour avoir menti, il fut inquiet de l’uniforme de la femme. Une soldat. Elle avait des capacités douteuses et un uniforme, tout pour gêner Noah. Il tourna les yeux vers l’autre en se demandant si elle aussi allait être chiante.
Marre de garder les mains en l’air, il baissa les bras. De toute manière, à part des vêtements trop grands, il ne portait rien. Il eut un vague haussement d’épaules en voyant qu’à cause de leurs interventions, les choses n’avançaient pas.
— J’vous laisse. C’est pas en se r’gardant qu’ça va avancer. P’is, on est là pour la même chose…
Sans gêne, ni frayeur, il se mit en marche et passa entre elles pour se rendre vers le cœur du théâtre. C’était poussiéreux bien sûr et sombre malgré la lumière de la lune passant par les fenêtres. Noah ne se souciait plus des deux femmes. Il traquait la moindre trace de griffures, le moindre courant d’air. Et il reniflait l’air comme un chien de chasse bien entraîné. L’oreille tendue, il n’avait pas l’impression de percevoir autre chose que les deux femmes. Hors peut-être qu’il y avait quelconque passage secret conduisant sous le théâtre. Noah soupira, il commençait à avoir chaud et son écharpe l’empêchait de bien sentir. Il la défit de quelques tours, laissant les pans se balancer dans son dos. Désormais qu’il avait le visage à découvert, il gagnait aussi en étendue de son champ visuel. C’était mieux au cas où on tenterait de l’attaquer par surprise.
Avant ça, il fallait que l’autre individu se présente. Ce qu’
Vu les cheveux flamboyants, ce n’était pas étonnant qu’elle porte une capuche. Noah ne tira aucune satisfaction du compliment qu’elle lui adressa. Il n’avait pas de mérite, juste des capacités hors normes. D’ailleurs il resta absolument apathique devant cette entrée en scène digne des meilleurs acrobates ou d’une créature… À cette pensée, il sentit sa peau se hérisser d’un frisson. Que l’endroit soit occupé ou non, il venait d’avoir une deuxième enquête sur les bras, comme si ça ne suffisait pas. Et la nouvelle arrivante les interrogea sans même se présenter. L’autre femme répondit et Noah se retrouva dans l’obligation de répondre aussi.
— Noah. J’suis qu’un souillon qu’espère avoir une récompense si y trouve l’nobliau.
Il mentait sur un point. L’argent et la renommée n’étaient pas sa motivation. Plus qu’inquiet pour avoir menti, il fut inquiet de l’uniforme de la femme. Une soldat. Elle avait des capacités douteuses et un uniforme, tout pour gêner Noah. Il tourna les yeux vers l’autre en se demandant si elle aussi allait être chiante.
Marre de garder les mains en l’air, il baissa les bras. De toute manière, à part des vêtements trop grands, il ne portait rien. Il eut un vague haussement d’épaules en voyant qu’à cause de leurs interventions, les choses n’avançaient pas.
— J’vous laisse. C’est pas en se r’gardant qu’ça va avancer. P’is, on est là pour la même chose…
Sans gêne, ni frayeur, il se mit en marche et passa entre elles pour se rendre vers le cœur du théâtre. C’était poussiéreux bien sûr et sombre malgré la lumière de la lune passant par les fenêtres. Noah ne se souciait plus des deux femmes. Il traquait la moindre trace de griffures, le moindre courant d’air. Et il reniflait l’air comme un chien de chasse bien entraîné. L’oreille tendue, il n’avait pas l’impression de percevoir autre chose que les deux femmes. Hors peut-être qu’il y avait quelconque passage secret conduisant sous le théâtre. Noah soupira, il commençait à avoir chaud et son écharpe l’empêchait de bien sentir. Il la défit de quelques tours, laissant les pans se balancer dans son dos. Désormais qu’il avait le visage à découvert, il gagnait aussi en étendue de son champ visuel. C’était mieux au cas où on tenterait de l’attaquer par surprise.
Jeu 4 Fév - 13:42
@feat noah & sara van helzen acte 1. scène 1Awful
Les coins obscurs
recherche du duc
Stanislava observa les deux personnes après avoir baissé ses armes. Un manant et une… jeune fille? Passe encore pour le jeune homme qui cherchait simplement un moyen de se faire un peu d'argent. Mais la demoiselle paraissait plus suspecte. Surtout à en juger sa main légèrement crispée sur son arme. La rousse songea qu'elle devrait en parler à Victoire, qu'elle n'était pas une exception. Elle avait hâte de voir sa réaction. Mais trêves de plaisanteries. Elle devait avancer dans son enquête. Et… Noah avait raison, ce n'était pas en se regardant comme des chiens de faïence qu'elle allait trouver un quelconque indice. Son regard émeraude passa à nouveau du jeune homme à la jeune fille - ils semblaient si jeunes, du moins, elle avait cette impression là pour le peu qu'elle voyait, et se contentait d'un mince sourire.
-Moi c'est Stanislava… Je vous ferai savoir si je trouve quelque chose d'intéressant, ajouta-t-elle en tournant les talons.
Elle laissa tout le loisir à Noah de fouiller la pièce centrale du théâtre pour se diriger un peu plus vers le fond, plus précisément vers la scène. Elle tata brièvement à nouveau le bois avant de grimper dessus et de marcher prudemment dessus, ne voulant pas tomber malencontreusement dans un trou si le bois venait à céder. La main posée sur la garde de sa rapière, elle s'avança prudemment et dégagea un rideau épais, soulevant ainsi un sacrée nuage de poussière. Stanislava tourna la tête et toussa un peu, agitant brièvement la main pour chasser la saleté.
Elle chercha une corde pour retenir le rideau, l'attacha et put plus ou moins observer la scène en elle-même avec le peu de lumière qu'elle avait. Son regard acéré et l'ouïe aux aguets, Stanislava arpenta la scène à pas lents, à l'affut du moindre mouvement ou bruit suspect.
-Moi c'est Stanislava… Je vous ferai savoir si je trouve quelque chose d'intéressant, ajouta-t-elle en tournant les talons.
Elle laissa tout le loisir à Noah de fouiller la pièce centrale du théâtre pour se diriger un peu plus vers le fond, plus précisément vers la scène. Elle tata brièvement à nouveau le bois avant de grimper dessus et de marcher prudemment dessus, ne voulant pas tomber malencontreusement dans un trou si le bois venait à céder. La main posée sur la garde de sa rapière, elle s'avança prudemment et dégagea un rideau épais, soulevant ainsi un sacrée nuage de poussière. Stanislava tourna la tête et toussa un peu, agitant brièvement la main pour chasser la saleté.
Elle chercha une corde pour retenir le rideau, l'attacha et put plus ou moins observer la scène en elle-même avec le peu de lumière qu'elle avait. Son regard acéré et l'ouïe aux aguets, Stanislava arpenta la scène à pas lents, à l'affut du moindre mouvement ou bruit suspect.
Jeu 4 Fév - 18:26
Noah s'en retourne à ses recherches, préférant l'action aux paroles. Il se dit être après une éventuelle récompense, une raison tout à fait croyable. Gloire et fortune, après tout, ont aujourd'hui fait rêver de nombreux passants. Imaginez, s'exclamaient-ils, si je retrouvais le Duc ! Je n'ai, pour ma part, aucune envie de célébrité mais je suppose que je ne refuserais pas une petite récompense si on m'en offrait une.
Pas que ce soit mon objectif principal, loin de là.
Seule avec la femme en armes, je ne peux m'empêcher de constater sa hauteur, bien supérieure à la mienne - non seulement je n'avais encore jamais rencontré une autre combattante, c'est la première fois qu'une femme me domine à ce point.
Quelques centimètres de plus m'auraient décidément bien plu.
Stanislava, c'est donc son nom, décide de rejoindre Noah au cœur du théâtre et je la suis en silence, appréciant malgré tout cette compagnie inattendue - comme l'avait affirmé le jeune homme, nous partageons un même objectif, autant s'entraider autant que possible. Qui sait quels dangers nous attendent au cours de cette enquête ?
Passant à côté de l'homme, suivant toujours la femme, je décide de me présenter comme ces deux-là l'avaient fait avant moi.
Juste mon nom, sans enrobage.
Ça suffira.
Sara.
Je continue de suivre la femme mais au lieu de la rejoindre sur scène, je contourne cette dernière et m'engouffre dans un couloir menant à l'arrière - un théâtre est équipé de pièces de stockage pour leurs accessoires ou encore de vestiaires, ces derniers étant, j'imagine, également accessibles depuis la scène.
J'ouvre une première porte, directement à ma gauche ; sur mes gardes, sens à l'affut, espérant y trouver un indice ou même, peut-être, qui sait, une trappe dérobée. Quoi qu'avec cette pénombre toujours plus épaisse, y verrais-je quoi que ce soit ?
FOUILLES NOCTURNES
Noah s'en retourne à ses recherches, préférant l'action aux paroles. Il se dit être après une éventuelle récompense, une raison tout à fait croyable. Gloire et fortune, après tout, ont aujourd'hui fait rêver de nombreux passants. Imaginez, s'exclamaient-ils, si je retrouvais le Duc ! Je n'ai, pour ma part, aucune envie de célébrité mais je suppose que je ne refuserais pas une petite récompense si on m'en offrait une.
Pas que ce soit mon objectif principal, loin de là.
Seule avec la femme en armes, je ne peux m'empêcher de constater sa hauteur, bien supérieure à la mienne - non seulement je n'avais encore jamais rencontré une autre combattante, c'est la première fois qu'une femme me domine à ce point.
Quelques centimètres de plus m'auraient décidément bien plu.
Stanislava, c'est donc son nom, décide de rejoindre Noah au cœur du théâtre et je la suis en silence, appréciant malgré tout cette compagnie inattendue - comme l'avait affirmé le jeune homme, nous partageons un même objectif, autant s'entraider autant que possible. Qui sait quels dangers nous attendent au cours de cette enquête ?
Passant à côté de l'homme, suivant toujours la femme, je décide de me présenter comme ces deux-là l'avaient fait avant moi.
Juste mon nom, sans enrobage.
Ça suffira.
Sara.
Je continue de suivre la femme mais au lieu de la rejoindre sur scène, je contourne cette dernière et m'engouffre dans un couloir menant à l'arrière - un théâtre est équipé de pièces de stockage pour leurs accessoires ou encore de vestiaires, ces derniers étant, j'imagine, également accessibles depuis la scène.
J'ouvre une première porte, directement à ma gauche ; sur mes gardes, sens à l'affut, espérant y trouver un indice ou même, peut-être, qui sait, une trappe dérobée. Quoi qu'avec cette pénombre toujours plus épaisse, y verrais-je quoi que ce soit ?
Jeu 4 Fév - 22:18
Il avait très bien entendu ce que les demoiselles lui avaient dit, bien qu’il ne prit pas la peine de répondre. Il surveillait cette Stanislava du coin de l’œil, l’ayant trouvé un peu louche. Mais il se pouvait qu’il se soit trompé bien sûr. Il y avait des exceptions partout. Ayant inspecté le sol et les murs de la pièce, il ne trouva rien si ce n’était de la poussière et des insectes en tout genre.
Jetant un regard vers l’endroit où elles étaient parties, il s’assura qu’elle ne regardait pas dans sa direction. Et hop ! Il sauta avec un peu d’élan pour atteindre l’un des balcons réservés aux nobles. Son atterrissage sur le plancher fit un bruit lourd. Il n’avait pas hérité de la grâce des vampires.
— C’est moi, leur dit-il pour ne pas qu’elles s’effrayent.
Puis il retourna à son affaire. Il trouva des chaises dans un triste état. Poussant un vieux rideau, il trouva la porte d’accès qu’il emprunta pour arriver dans le couloir. Quelques fenêtres éclairaient le couloir. Comme tout le reste, il ne semblait pas y avoir âme qui vive. Noah soupira. Il fouilla tout de même au cas où. Il visita aussi les autres balcons.
Il avait l’air de profondément s’ennuyer et pourtant il était sur ses gardes. Constamment.
Jetant un regard vers l’endroit où elles étaient parties, il s’assura qu’elle ne regardait pas dans sa direction. Et hop ! Il sauta avec un peu d’élan pour atteindre l’un des balcons réservés aux nobles. Son atterrissage sur le plancher fit un bruit lourd. Il n’avait pas hérité de la grâce des vampires.
— C’est moi, leur dit-il pour ne pas qu’elles s’effrayent.
Puis il retourna à son affaire. Il trouva des chaises dans un triste état. Poussant un vieux rideau, il trouva la porte d’accès qu’il emprunta pour arriver dans le couloir. Quelques fenêtres éclairaient le couloir. Comme tout le reste, il ne semblait pas y avoir âme qui vive. Noah soupira. Il fouilla tout de même au cas où. Il visita aussi les autres balcons.
Il avait l’air de profondément s’ennuyer et pourtant il était sur ses gardes. Constamment.
Ven 5 Fév - 15:15
@feat noah & sara van helzen acte 1. scène 1Awful
Les coins obscurs
recherche du duc
Stanislava progressait sur la scène avec lenteur, ne voulant pas que le bois cède sous son poids. Lorsqu'elle se retrouva au milieu de la scène, elle se tourna brièvement vers l'espace où devait se trouver l'audience et embrassa la salle d'un regard circulaire. Mais ne trouvant rien de bien concluant non plus. Enfin, Noah n'avait pas l'air d'avoir trouvé quoi que ce soit. La vampire reprit son inspection mais se crispa et dégaina rapidement sa rapière en entendant le bruit lourd. Elle jura un peu entre ses dents lorsque la voix du jeune homme retentit pour leur indiquer qu'il en était l'auteur.
Bonjour la discrétion.
S'il y avait une quelconque cachette dans ce théâtre, et que celui ou ceux qui avaient kidnappé le duc étaient là, il était évident qu'ils étaient alertés maintenant. Tant pis. Stanislava termina d'inspecter la scène et se dirigea vers l'arrière de la scène. Il faisait là particulièrement sombre et elle regrettait un peu de ne pas avoir emmené une lanterne ou quelque chose du genre. Sa rapière toujours dégainée, elle scruta l'obscurité, scruta le silence. Elle discerna la silhouette discrète de Sara et décida de la rejoindre.
-Tu as trouvé quelque chose? Lui demanda-t-elle en inspectant les vestiges de corde pendu au plafond.
Bonjour la discrétion.
S'il y avait une quelconque cachette dans ce théâtre, et que celui ou ceux qui avaient kidnappé le duc étaient là, il était évident qu'ils étaient alertés maintenant. Tant pis. Stanislava termina d'inspecter la scène et se dirigea vers l'arrière de la scène. Il faisait là particulièrement sombre et elle regrettait un peu de ne pas avoir emmené une lanterne ou quelque chose du genre. Sa rapière toujours dégainée, elle scruta l'obscurité, scruta le silence. Elle discerna la silhouette discrète de Sara et décida de la rejoindre.
-Tu as trouvé quelque chose? Lui demanda-t-elle en inspectant les vestiges de corde pendu au plafond.
Ven 5 Fév - 20:36
J'entre dans la pièce et, comme je le craignais, il y fait extrêmement sombre. J'avance à tâtons dans ce qui me semble effectivement être un vestiaire et fouille ce dernier autant que possible dans les conditions actuelles. Il n'y a, à priori, rien à trouver ici en dehors d'un mobilier vide et poussiéreux - aucune porte dérobée, aucune trappe dissimulée et rien qui ne ressemble à un indice.
J'ouvre les portes d'une grande penderie, vide également, provoquant une envolée de poussières et deux éternuements que j'essaie de rendre aussi discrets que possible. Tch. Quoi qu'il en soit, rien de suspect à l'intérieur, semble-t-
BAM
Qu'est-ce que c'est que ça ?! Je me fige immédiatement, tous mes sens en alerte, et sors à moitié rapière de son fourreau par réflexe. C'est moi, annonce la voix de Noah. Uh... Je me détends, non sans lâcher un soupir. Qu'est-ce qu'il a bien pu faire pour produire un bruit pareil ? Je range ma lame dans son fourreau et retourne chercher.
Au bout d'un moment, la femme me rejoint et me demande si j'ai pu trouver quelque chose, une question à laquelle je ne peux que répondre par la négative.
Non.
Reste à espérer, toutefois, que je n'ai raté aucun indice dans ces ténèbres ambiantes, une incertitude que j'exprime de la manière suivante :
Pour être honnête, je n'y vois pas grand chose.
Pour être doublement honnête, je commence à croire que mon instinct, nos instincts à tous les trois même, nous ont joué un tour - il me semble de moins en moins probable que monsieur le Duc soit passé par ici. Il nous reste sans doute quelques pièces à examiner mais je crains que cette piste ne nous mène à rien. Je tente de voir si la silhouette de Noah se tient derrière celle de Stanislava et demande :
Que faisons-nous ?
Je ne compte pas en rester là, bien sûr, et même si le théâtre ne donne rien, je m'en irai chercher ailleurs. Il serait toutefois intéressant d'entendre l'opinion de ces deux là concernant la suite des évènements, peut-être pourrais-je les suivre encore un peu.
FOUILLES NOCTURNES
J'entre dans la pièce et, comme je le craignais, il y fait extrêmement sombre. J'avance à tâtons dans ce qui me semble effectivement être un vestiaire et fouille ce dernier autant que possible dans les conditions actuelles. Il n'y a, à priori, rien à trouver ici en dehors d'un mobilier vide et poussiéreux - aucune porte dérobée, aucune trappe dissimulée et rien qui ne ressemble à un indice.
J'ouvre les portes d'une grande penderie, vide également, provoquant une envolée de poussières et deux éternuements que j'essaie de rendre aussi discrets que possible. Tch. Quoi qu'il en soit, rien de suspect à l'intérieur, semble-t-
BAM
Qu'est-ce que c'est que ça ?! Je me fige immédiatement, tous mes sens en alerte, et sors à moitié rapière de son fourreau par réflexe. C'est moi, annonce la voix de Noah. Uh... Je me détends, non sans lâcher un soupir. Qu'est-ce qu'il a bien pu faire pour produire un bruit pareil ? Je range ma lame dans son fourreau et retourne chercher.
Au bout d'un moment, la femme me rejoint et me demande si j'ai pu trouver quelque chose, une question à laquelle je ne peux que répondre par la négative.
Non.
Reste à espérer, toutefois, que je n'ai raté aucun indice dans ces ténèbres ambiantes, une incertitude que j'exprime de la manière suivante :
Pour être honnête, je n'y vois pas grand chose.
Pour être doublement honnête, je commence à croire que mon instinct, nos instincts à tous les trois même, nous ont joué un tour - il me semble de moins en moins probable que monsieur le Duc soit passé par ici. Il nous reste sans doute quelques pièces à examiner mais je crains que cette piste ne nous mène à rien. Je tente de voir si la silhouette de Noah se tient derrière celle de Stanislava et demande :
Que faisons-nous ?
Je ne compte pas en rester là, bien sûr, et même si le théâtre ne donne rien, je m'en irai chercher ailleurs. Il serait toutefois intéressant d'entendre l'opinion de ces deux là concernant la suite des évènements, peut-être pourrais-je les suivre encore un peu.
Sam 6 Fév - 23:36
Noah revint finalement dans la pièce principale bredouille. Il aimerait compter sur son odorat pour trouver quelque chose, mais il ne pouvait se changer en bête ici. Ses sens étaient plus aiguisés une fois transformé. C’était l’inconvénient d’être un faux. Passant par un balcon, il grimpa sur la balustrade et s’y suspendit avant de lâcher prise. Il retomba au sol dans un bruit moins fort que lors de son saut de tout à l’heure. Puis il marcha vers la scène. Ses yeux inspectèrent le bois. Il se demandait s’il y avait une trappe menant dessous. Ne voyant pas les deux femmes, elles étaient peut-être sous la scène.
— J’ai rien trouvé.
Il posa ses coudes sur le plancher à sa hauteur et reposa sa tête sur ses bras croisés, comme un enfant qui s’ennuyait profondément et qui était impatient de partir.
— J’veux m’en aller, bougonna-t-il dans sa barbe.
— J’ai rien trouvé.
Il posa ses coudes sur le plancher à sa hauteur et reposa sa tête sur ses bras croisés, comme un enfant qui s’ennuyait profondément et qui était impatient de partir.
— J’veux m’en aller, bougonna-t-il dans sa barbe.
Dim 7 Fév - 12:12
Une voix fini par percer, de l'extérieur du batîment. C'est encore un soldat, qui s'époumone autant qu'il le peut.
"LE DUC A ÉTÉ RETROUVE ! LE DUC A ÉTÉ RETROUVE !"
Une femme s'approche alors du soldat. "Mais où était-il ? Est-ce qu'il va bien ?". Ce a quoi le soldat répond, avec un sourire. "Oui, il se porte bien même s'il a visiblement subit quelques blessures. C'est étrange, il a été retrouvé dans le palais royal d'ailleurs !" Mais il n'en dira pas plus, probablement parce qu'il n'a pas davantage d'informations lui-même.
Nous sommes en fin d'après-midi en ce 5 Avril 1590 et les angoisses s'étiolent lentement. Vous pouvez rentrer chez vous.
Nota Bene : Si vous n'aviez pas terminé votre rp au moment de l'intervention, ce n'est pas un problème. Vous pouvez le continuer et prendre en compte cette intervention à la fin de celui-ci. De cette manière, vous ne serez pas bloqués.
Par le ciel !
Une voix fini par percer, de l'extérieur du batîment. C'est encore un soldat, qui s'époumone autant qu'il le peut.
"LE DUC A ÉTÉ RETROUVE ! LE DUC A ÉTÉ RETROUVE !"
Une femme s'approche alors du soldat. "Mais où était-il ? Est-ce qu'il va bien ?". Ce a quoi le soldat répond, avec un sourire. "Oui, il se porte bien même s'il a visiblement subit quelques blessures. C'est étrange, il a été retrouvé dans le palais royal d'ailleurs !" Mais il n'en dira pas plus, probablement parce qu'il n'a pas davantage d'informations lui-même.
Nous sommes en fin d'après-midi en ce 5 Avril 1590 et les angoisses s'étiolent lentement. Vous pouvez rentrer chez vous.
Nota Bene : Si vous n'aviez pas terminé votre rp au moment de l'intervention, ce n'est pas un problème. Vous pouvez le continuer et prendre en compte cette intervention à la fin de celui-ci. De cette manière, vous ne serez pas bloqués.
Dim 7 Fév - 18:44
@feat noah & sara van helzen acte 1. scène 1Awful
Les coins obscurs
recherche du duc
Stanislava soupira malgré elle en entendant la réponse négative de Sara. Elle ne s'attendait pas à grand-chose à vrai dire. Elle avait songé au théâtre parce qu'il n'était pas loin des appartements de noble, et abandonné, aurait servi à une bonne planque le temps de quelques jours. Il y avait bien le quartier délabré où peu de personnes ne s'y risquerait. Mais June n'était pas un homme facile à soulever. Du moins, selon. Il faudrait être au moins deux. Ou un créature de la nuit…
-Je n'ai rien trouvé non plus… J'aurai du emmené une lanterne…
Stanislava plissa les yeux, fit mine de scruter les ténèbres du vestiaire mais sans succès non plus. Elle repassa par la scène et y trouva Noah qui avait visiblement fait autant d'avancées qu'elles. Stanislava descendit de la scène et se tourna vers eux, les mains sur les hanches.
-La fouille s'arrête là pour moi. Je dois retourner au Palais royal. Libre à vous de continuer, mais faites attention à vous quand vous rentrerez chez vous.
Stanislava avait passé une bonne partie du mois de Mars loin de la Reine et ça ne l'avait pas spécialement rassuré. Elle replaça sa rapière dans son fourreau et remit à nouveau sa capuche, dissimulant sa coiffure flamboyante à nouveau. Elle leur fit un rapide signe de la main avant de se rediriger vers le côté de la salle principale et escalada l'une des colonnes pour revenir aux balcons. Capuche bien visée sur sa tête, la vampire repassa par la fenêtre par laquelle elle était entrée un peu plus tôt. Elle vérifia qu'il n'y avait personne avant de sauter pour atterrir souplement au sol. Elle jeta un rapide coup d'œil vers le bâtisse avant de s'éloigner enfin et de rentrer, non sans lâcher la garde de son épée pendant son trajet du retour.
Elle hésitait presque à rentrer, ne voulant pas vraiment faire un autre rapport peu concluant à la Reine. Elle était déjà assez bien minée comme ça.
-Je n'ai rien trouvé non plus… J'aurai du emmené une lanterne…
Stanislava plissa les yeux, fit mine de scruter les ténèbres du vestiaire mais sans succès non plus. Elle repassa par la scène et y trouva Noah qui avait visiblement fait autant d'avancées qu'elles. Stanislava descendit de la scène et se tourna vers eux, les mains sur les hanches.
-La fouille s'arrête là pour moi. Je dois retourner au Palais royal. Libre à vous de continuer, mais faites attention à vous quand vous rentrerez chez vous.
Stanislava avait passé une bonne partie du mois de Mars loin de la Reine et ça ne l'avait pas spécialement rassuré. Elle replaça sa rapière dans son fourreau et remit à nouveau sa capuche, dissimulant sa coiffure flamboyante à nouveau. Elle leur fit un rapide signe de la main avant de se rediriger vers le côté de la salle principale et escalada l'une des colonnes pour revenir aux balcons. Capuche bien visée sur sa tête, la vampire repassa par la fenêtre par laquelle elle était entrée un peu plus tôt. Elle vérifia qu'il n'y avait personne avant de sauter pour atterrir souplement au sol. Elle jeta un rapide coup d'œil vers le bâtisse avant de s'éloigner enfin et de rentrer, non sans lâcher la garde de son épée pendant son trajet du retour.
Elle hésitait presque à rentrer, ne voulant pas vraiment faire un autre rapport peu concluant à la Reine. Elle était déjà assez bien minée comme ça.
Mer 10 Fév - 20:54
Je talonne la femme en direction de la scène, où nous retrouvons l'homme. Il semble être bredouille, lui aussi. Je dois me rendre à l'évidence : si monsieur le Duc est en vie, il ne se trouve définitivement pas dans cet endroit.
Stanislava semble être de cet avis et décide de rentrer au Palais. Quant à moi, je dois bien reconnaître que ma motivation diminue de seconde en seconde. J'aurais aimé chercher ailleurs, mais où ? Paris est si vaste. Puis, à bien y réfléchir, je suis sûre que chaque recoin de la ville a déjà été fouillé par ceux qui connaissent cette dernière sur le bout des doigts. Quelle présomption de ma part que d'espérer réussir à retrouver le Duc dans un endroit qui m'est aussi peu familier là où d'autres ont échoué.
J'observe la dame s'en aller avant de baisser les yeux vers Noah, finalement résignée. Il ne me reste plus qu'à retrouver mon lit et espérer que mes yeux daignent enfin se fermer. Une bonne nuit de sommeil me ferait un bien fou mais ces dernières s'avèrent être devenues bien rares depuis mon arrivée en France.
Je m'arrête également ici.
Je me laisse glisser en bas de la scène et m'en vais sans plus de cérémonie, prenant tout de même la peine, sans me retourner, de lever la main en guise de salutation et, au cas où ses envies de récompense seraient toujours intactes, de lui offrir des mots d'encouragement.
Bonne chance.
Tout de même déçue de cette nuit infructueuse, je me faufile hors du bâtiment via cette même fenêtre qui m'avait permis d'y entrer et me glisse dans une ruelle, ombre parmi tant d'autres au clair de lune.
QUI CHERCHE NE TROUVE PAS TOUJOURS
Je talonne la femme en direction de la scène, où nous retrouvons l'homme. Il semble être bredouille, lui aussi. Je dois me rendre à l'évidence : si monsieur le Duc est en vie, il ne se trouve définitivement pas dans cet endroit.
Stanislava semble être de cet avis et décide de rentrer au Palais. Quant à moi, je dois bien reconnaître que ma motivation diminue de seconde en seconde. J'aurais aimé chercher ailleurs, mais où ? Paris est si vaste. Puis, à bien y réfléchir, je suis sûre que chaque recoin de la ville a déjà été fouillé par ceux qui connaissent cette dernière sur le bout des doigts. Quelle présomption de ma part que d'espérer réussir à retrouver le Duc dans un endroit qui m'est aussi peu familier là où d'autres ont échoué.
J'observe la dame s'en aller avant de baisser les yeux vers Noah, finalement résignée. Il ne me reste plus qu'à retrouver mon lit et espérer que mes yeux daignent enfin se fermer. Une bonne nuit de sommeil me ferait un bien fou mais ces dernières s'avèrent être devenues bien rares depuis mon arrivée en France.
Je m'arrête également ici.
Je me laisse glisser en bas de la scène et m'en vais sans plus de cérémonie, prenant tout de même la peine, sans me retourner, de lever la main en guise de salutation et, au cas où ses envies de récompense seraient toujours intactes, de lui offrir des mots d'encouragement.
Bonne chance.
Tout de même déçue de cette nuit infructueuse, je me faufile hors du bâtiment via cette même fenêtre qui m'avait permis d'y entrer et me glisse dans une ruelle, ombre parmi tant d'autres au clair de lune.