Jeu 4 Mar - 21:50
Le calme et le silence d'une nuit déjà bien entamée tombèrent enfin sur la maisonnée. Assis sur la couche auprès d'un feu s'endormant lentement, lui aussi, Sadie ouvrit le sac.
Son oeil fut attiré par l'étrange lueur bleu. La méfiance s'installa aussitôt, fidèle chien de garde toujours en poste, et montra les crocs.
Il préféra profiter des dernières flammes pour tirer plutôt les quelques rouleaux à la lumière. Comme quoi, toutes ces heures passées à lire ces vieux parchemins et correspondances oubliées lors de l'escorte avec Gaspard n'avaient pas été vaines. Il aurait été bien incapable de comprendre la moitié de ce qu'il avait sous les yeux s'il n'avait eu ce rude entraînement, pratiqué au hasard de leur chevauchée.
Son oeil fut attiré par l'étrange lueur bleu. La méfiance s'installa aussitôt, fidèle chien de garde toujours en poste, et montra les crocs.
Il préféra profiter des dernières flammes pour tirer plutôt les quelques rouleaux à la lumière. Comme quoi, toutes ces heures passées à lire ces vieux parchemins et correspondances oubliées lors de l'escorte avec Gaspard n'avaient pas été vaines. Il aurait été bien incapable de comprendre la moitié de ce qu'il avait sous les yeux s'il n'avait eu ce rude entraînement, pratiqué au hasard de leur chevauchée.
Jeu 4 Mar - 22:17
Vous découvrez sur le premier parchemin une liste de noms. C'est presque un état civil d'une famille.
Vous y voyez neuf noms rescencés.
Le deuxième parchemin, un peu déchiré, ne semble être qu'un morceau d'un tout dont vous n'avez pas toutes les parties.
Le reste est déchiré.
VOLEUR VOLE
Vous découvrez sur le premier parchemin une liste de noms. C'est presque un état civil d'une famille.
Vous y voyez neuf noms rescencés.
Arthur François Jean de Bellevallée.
Ignace Berthile Solomon de Bellevallée.
Marie Jacqueline Sophie de Bellevallée.
Melchior Auguste Charles de Bellevallée.
Andrée Melissande Denise de Bellevallée.
Jeanne Marjorie Estelle de Bellevallée.
Mylène Arthurie Victoire de Bellevallée.
Camille Nicodème Iberville de Bellevallée.
Françoise Yvonnise Sébastienne de Bellevallée.
Le deuxième parchemin, un peu déchiré, ne semble être qu'un morceau d'un tout dont vous n'avez pas toutes les parties.
Se tiendront à cette table secrète les familles régentées par les patriarches suivants :
• Oscar de Bellevallée
• Belligrad Botherel
• Sémaphore -
Le reste est déchiré.
Jeu 4 Mar - 22:46
La liste de nom manqua lui filer la migraine mais il prit néanmoins le temps de la parcourir à plusieurs reprises. Il n'arrivait pas à comprendre s'il s'agissait là des enfants du marquis, des Bellevallée actuellement en vie, ou d'une indication d'hérédité quelconque. Bah. En soi, cela lui importait peu.
Passant ensuite au second morceau de parchemin, il déchiffra le peu de lignes sans grande curiosité, jusqu'à buter sur l'un des noms.
Botterel. Ou Botherel, apparemment, même s'il ne comprenait pas ce que venait faire un h silencieux au milieu du reste. Il s'agacerait des subtilités de la grammaire française plus tard. Que venait faire le nom de Béatrice dans le coffre d'un marquis ?
Passée sa surprise, et sachant pertinemment que fixer en silence un bout de papier n'apporterait aucune réponse, il finit par remettre les rouleaux dans le sac. Plissant le nez, il observa la sphère bleue un instant, sans faire mine de bouger. Puis se décida à l'attraper avec prudence, l'approchant des flammes pour l'examiner à son tour.
Passant ensuite au second morceau de parchemin, il déchiffra le peu de lignes sans grande curiosité, jusqu'à buter sur l'un des noms.
Botterel. Ou Botherel, apparemment, même s'il ne comprenait pas ce que venait faire un h silencieux au milieu du reste. Il s'agacerait des subtilités de la grammaire française plus tard. Que venait faire le nom de Béatrice dans le coffre d'un marquis ?
Passée sa surprise, et sachant pertinemment que fixer en silence un bout de papier n'apporterait aucune réponse, il finit par remettre les rouleaux dans le sac. Plissant le nez, il observa la sphère bleue un instant, sans faire mine de bouger. Puis se décida à l'attraper avec prudence, l'approchant des flammes pour l'examiner à son tour.
Sam 6 Mar - 13:52
Ses instincts hérissent la fourrure sur sa nuque, retroussèrent ses babines sur des crocs invisibles dans cette forme corporelle.
« Qui êtes-vous ? » souffle le loup.
Il avait gardé l'écrin du sac autour de l'orbe, peu enclin au contact direct avec sa peau. Le monde regorgeait de mystères. Sadie lui-même en était un, après tout, aux yeux de l'humanité. Et il avait vu les chamanes et leurs transes avec l’au-delà, et il avait vu danser des esprits, haut dans les orages, teintant les nuages du rouge de leurs danses inquiétantes. Des mystères merveilleux. Des mystères terrifiants, aussi. Tous les replis du monde ne faisaient pas bon être découverts.
« Qui êtes-vous ? » souffle le loup.
Il avait gardé l'écrin du sac autour de l'orbe, peu enclin au contact direct avec sa peau. Le monde regorgeait de mystères. Sadie lui-même en était un, après tout, aux yeux de l'humanité. Et il avait vu les chamanes et leurs transes avec l’au-delà, et il avait vu danser des esprits, haut dans les orages, teintant les nuages du rouge de leurs danses inquiétantes. Des mystères merveilleux. Des mystères terrifiants, aussi. Tous les replis du monde ne faisaient pas bon être découverts.
Sam 6 Mar - 14:14
Le lycan pencha la tête, retournant le regard en silence. Qui -ou quoi- que soit le propriétaires de ces prunelles au moins lui était-il évident que la chose comprenait ses mots. La sagesse dictait de ranger cette sphère et de ne pas presser sa chance avec de possibles démons. Vu le genre d'homme à qui appartenait l'objet, Sadie n'avait pas l'envie d'être en sa présence plus que nécessaire. Cependant, quelque chose le retint dans ce regard clair. Il pencha la tête de l'autre côté, une curiosité timide pointant le bout de son nez.
« Êtes-vous un esprit ? »
Il ajouta, réalisant bien vite son erreur.
« Pouvez-vous cligner des yeux une fois pour oui, deux fois pour non ? »
« Êtes-vous un esprit ? »
Il ajouta, réalisant bien vite son erreur.
« Pouvez-vous cligner des yeux une fois pour oui, deux fois pour non ? »
Sam 6 Mar - 14:27
Sa méfiance resta intacte. Après tout, le Malin n'était pas connu pour sa franchise. Il hocha la tête, néanmoins, et poursuivit :
« Êtes-vous lié au marquis de Bellevallée ? »
La sphère avait été trouvée dans l'un de ses coffres, la question lui paraissait donc légitime.
« Êtes-vous lié au marquis de Bellevallée ? »
La sphère avait été trouvée dans l'un de ses coffres, la question lui paraissait donc légitime.
Sam 6 Mar - 15:05
Sadie n'aurait su dire s'il devait en être soulagé ou inquiété. Il finit par décidé de n'être ni l'un ni l'autre car au final le résultat lui importait peu. Les affaires des hommes étaient aussi complexes que futiles, bien souvent, et il avait déjà interrompu plus que de raison le cours des choses en intercédant ainsi auprès des Lorient.
Il demanda ensuite, la tranquillité de l'échange adoucissant ses pensées :
« Êtes vous en danger ? En souffrance ? »
Il demanda ensuite, la tranquillité de l'échange adoucissant ses pensées :
« Êtes vous en danger ? En souffrance ? »
Sam 6 Mar - 15:25
Un soupir. Le lycan secoua doucement la tête et remit l'orbe dans le sac auprès des autres effets du marquis. Cette question restée sans réponse le tracassait. Mais si cette pauvre âme, humaine ou non, était en difficulté il n'y avait de toute façon que peu de chose que Sadie puisse faire pour y remédier.
La nuit fut courte mais calme. Après quelques heures de sommeil sur la couche aimablement mise à sa disposition, Sadie conversa à voix basse avec madame Lorient avant son départ. Elle lui offrit un peu de pain et de bouillon et lui conta quelques anecdotes ; il lui indiqua que, si le besoin s'en faisait sentir, elle pouvait le contacter auprès du tenancier de l'auberge du Petit-Maure, où il logeait habituellement lorsqu'il travaillait aux environs de Paris. L'aube pointait à peine quand Sadie quitta la modeste demeure, Urbain encore profondément endormi.
Observant le ciel vide de tout nuage, il guida sa monture jusqu'à la demeure de Dame de Viveclaire. Les indications d'Urbain quant à la localisation du marquis n'étaient pas très détaillées, il faudrait sûrement un moment au lycan pour retrouver le bonhomme. Il lui paraissait plus commode de conclure les choses avec la baronne avant de se risquer à quoi que ce soit d'autre. Il arriva bientôt en vue et salua les domestiques d'un mouvement de tête. Le temps que ces derniers aillent prévenir la baronne, Sadie mit pied à terre, récupéra les quelques affaires attachées à la selle, et retourna la monture au palefrenier du domaine. Celui-ci, comme tous les autres, eut l'air surpris de voir le lycan revenir ainsi. Nul doute qu'ils s'étaient imaginés l'étranger comme un vulgaire truand profitant de la bonté de leur maîtresse. Sadie ne leur en voulait pas. Trop d'hommes leur auraient sûrement donné raison.
*
La nuit fut courte mais calme. Après quelques heures de sommeil sur la couche aimablement mise à sa disposition, Sadie conversa à voix basse avec madame Lorient avant son départ. Elle lui offrit un peu de pain et de bouillon et lui conta quelques anecdotes ; il lui indiqua que, si le besoin s'en faisait sentir, elle pouvait le contacter auprès du tenancier de l'auberge du Petit-Maure, où il logeait habituellement lorsqu'il travaillait aux environs de Paris. L'aube pointait à peine quand Sadie quitta la modeste demeure, Urbain encore profondément endormi.
Observant le ciel vide de tout nuage, il guida sa monture jusqu'à la demeure de Dame de Viveclaire. Les indications d'Urbain quant à la localisation du marquis n'étaient pas très détaillées, il faudrait sûrement un moment au lycan pour retrouver le bonhomme. Il lui paraissait plus commode de conclure les choses avec la baronne avant de se risquer à quoi que ce soit d'autre. Il arriva bientôt en vue et salua les domestiques d'un mouvement de tête. Le temps que ces derniers aillent prévenir la baronne, Sadie mit pied à terre, récupéra les quelques affaires attachées à la selle, et retourna la monture au palefrenier du domaine. Celui-ci, comme tous les autres, eut l'air surpris de voir le lycan revenir ainsi. Nul doute qu'ils s'étaient imaginés l'étranger comme un vulgaire truand profitant de la bonté de leur maîtresse. Sadie ne leur en voulait pas. Trop d'hommes leur auraient sûrement donné raison.
Sam 6 Mar - 16:38
« Madame Lorient et son fils vont bien, ils sont chez eux, » la rassura-t-il après une brève salutation. « Urbain ne devrait plus causer d'ennuis inutiles à sa mère. Soyez également assurée de la gratitude de madame Lorient pour l'avoir ainsi soutenue dans cette situation délicate. »
Sadie arrêta là son rapport de la situation. Il tenait maintenant à madame Lorient de partager ou non avec sa maîtresse la triste nouvelle de la mort de son époux ; lui ne s'en ferait pas l'écho.
La possibilité de demander une récompense quelconque ne lui vint pas à l'esprit, estimant avoir rempli son devoir auprès d'un compagnon de route mort au combat, et il reprit plutôt :
« Ma Dame, je m'en veux d'abuser ainsi de votre bienveillance mais pourriez-vous m'informer de la résidence actuelle du marquis de Bellevallée ? Les bougres à l'origine du larcin ont été mis hors d'état de nuire et je souhaiterai assurer le marquis que la récupération de ses biens est en bonne voie. »
Elle avait même déjà eu lieu. Mais il se garderait bien de l'avouer tant qu'il n'aurait pas rencontré le marquis et obtenu l'assurance que l'homme n'avait pas l'intention d'importuner quiconque si son coffre lui était rendu.
Sadie arrêta là son rapport de la situation. Il tenait maintenant à madame Lorient de partager ou non avec sa maîtresse la triste nouvelle de la mort de son époux ; lui ne s'en ferait pas l'écho.
La possibilité de demander une récompense quelconque ne lui vint pas à l'esprit, estimant avoir rempli son devoir auprès d'un compagnon de route mort au combat, et il reprit plutôt :
« Ma Dame, je m'en veux d'abuser ainsi de votre bienveillance mais pourriez-vous m'informer de la résidence actuelle du marquis de Bellevallée ? Les bougres à l'origine du larcin ont été mis hors d'état de nuire et je souhaiterai assurer le marquis que la récupération de ses biens est en bonne voie. »
Elle avait même déjà eu lieu. Mais il se garderait bien de l'avouer tant qu'il n'aurait pas rencontré le marquis et obtenu l'assurance que l'homme n'avait pas l'intention d'importuner quiconque si son coffre lui était rendu.
Sam 6 Mar - 17:47
La baronne semble sincèrement ravie de vos propos. "Merci infiniment."
Puis, à votre requête, ses vieux sourcils se froncent. "Oui, l'une de ses maisons est à deux rues d'ici. Vous ne pouvez pas manquer sa demeure, elle est flanquée de deux grandes portes aux allures sinistres." Ou peut-être que les goûts de la baronne et du marquis différaient simplement. "Vous y allez seul, jeune homme ? Promettez-moi d'être prudent."
VOLEUR VOLE
La baronne semble sincèrement ravie de vos propos. "Merci infiniment."
Puis, à votre requête, ses vieux sourcils se froncent. "Oui, l'une de ses maisons est à deux rues d'ici. Vous ne pouvez pas manquer sa demeure, elle est flanquée de deux grandes portes aux allures sinistres." Ou peut-être que les goûts de la baronne et du marquis différaient simplement. "Vous y allez seul, jeune homme ? Promettez-moi d'être prudent."
Sam 6 Mar - 17:52
Un léger froncement de sourcil plissa les traits du lycan.
« Prudent ? »
Ainsi donc même la baronne semblait faire peu de cas des manières du gentilhomme.
« Dois-je m'attendre à un quelconque danger de la part du marquis, que je doive me présenter en compagnie à sa porte ? » Il ajouta, levant une main d'apaisement. « Je m'excuse si ma question peut paraître insultante, je reconnais ne pas être très coutumier de l'étiquette parisienne au sein de la noblesse. »
« Prudent ? »
Ainsi donc même la baronne semblait faire peu de cas des manières du gentilhomme.
« Dois-je m'attendre à un quelconque danger de la part du marquis, que je doive me présenter en compagnie à sa porte ? » Il ajouta, levant une main d'apaisement. « Je m'excuse si ma question peut paraître insultante, je reconnais ne pas être très coutumier de l'étiquette parisienne au sein de la noblesse. »
Dim 7 Mar - 11:55
« Hm. »
L'air songeur, Sadie ne s'aventura pas plus loin sur le sujet. Urbain avait mentionné que le marquis battait sa famille ; à en croire la baronne, il s'agissait donc de sa cadette.
Quel triste tableau.
Enfin, cela ne le concernait pas outre mesure. Il était une chose de se mêler des affaires du peuple et des âmes anonymes, mais le lycan aurait bien mauvaise idée de s'immiscer ainsi au sein des histoires de la haute société. C'était certain.
« Merci pour votre sollicitude, ma Dame, je ferai montre de prudence. Permettez-moi de prendre congés, et de ne pas vous déranger plus longtemps. »
Il inclina la tête, le geste portant une grâce que le commun des mortels ne lui aurait sûrement pas soupçonnée, et une fois son congés accordé, partit en direction de la demeure du marquis.
L'air songeur, Sadie ne s'aventura pas plus loin sur le sujet. Urbain avait mentionné que le marquis battait sa famille ; à en croire la baronne, il s'agissait donc de sa cadette.
Quel triste tableau.
Enfin, cela ne le concernait pas outre mesure. Il était une chose de se mêler des affaires du peuple et des âmes anonymes, mais le lycan aurait bien mauvaise idée de s'immiscer ainsi au sein des histoires de la haute société. C'était certain.
« Merci pour votre sollicitude, ma Dame, je ferai montre de prudence. Permettez-moi de prendre congés, et de ne pas vous déranger plus longtemps. »
Il inclina la tête, le geste portant une grâce que le commun des mortels ne lui aurait sûrement pas soupçonnée, et une fois son congés accordé, partit en direction de la demeure du marquis.
Dim 7 Mar - 12:31
L'endroit était passablement lugubre, loin des demeures bien plus accueillantes et tape-à-l’œil peuplant ces environs. Mais Sadie s'estimait un piètre juge des goûts et des couleurs à la française. Pour lui, en dehors des sublimes, bien qu'étroits, paysages à peine touchés par l'homme ou de la province profonde, ce pays était laid. Et, surtout, puant. Sa capitale en était le plus parfait exemple, mêlant débauche ostentatoire et misère crasse sans aucune honte.
Il haïssait cette ville.
Le lycan s'annonça à l'entrée du domaine auprès des domestiques.
Il haïssait cette ville.
Le lycan s'annonça à l'entrée du domaine auprès des domestiques.
Mar 9 Mar - 16:42
Françoise était occupée à arranger la toilette qu’elle devrait porter demain avec l’aide de quelques femmes de chambre lorsqu’elle entendit des pas précipités dans le couloir principal de la demeure. Curieuse, elle arrêta donc ses domestiques dans leurs tâches de la coiffer et de l’habiller pour la nuit pour aller passer une tête par l’embrasure de sa porte de chambre.
« Albert, que se passe-t-il ? » Demanda-t-elle au majordome de son père.
« Eh bien… Un homme des plus étrange demande votre père, à l’entrée. »
Oh, c’était étrange. Son père était parti depuis plus d’une heure maintenant et ne rentrerait pas avant tard. C’était ce qu’il avait dit, sans préciser, du moins, où il allait. Françoise, pétrie de bonne volonté, se disait que si elle allait résoudre un petit problème de ce genre, peut-être que son père serait content d’elle ?
Cela valait le coup d’essayer.
Alors elle sortit de sa chambre, sa robe du jour encore sur le dos.
« Mademoiselle ! Où allez-vous ?! » hélèrent ses deux domestiques dans son dos.
« Je vais tâcher de trouver une solution à ce problème, continuez de préparer ma toilette de demain s’il vous plaît ! »
Elle n’écouta pas davantage les protestations et fila vers la porte où elle congédia d’autres domestiques. Enfin, ouvrant elle-même la pièce de bois, elle tomba nez à nez avec un individu fort peu commun. Qui cela pouvait-il bien être pour son père ? « Bonsoir. Puis-je vous aider d’une quelconque manière, Monsieur …? »
Mar 9 Mar - 18:14
L'attente ne fut ni désagréable ni plaisante. Au moins faisant-il bon et sec au sein de la maisonnée. Sadie resta droit et laissa courir un regard discret sur les murs et sur le mobilier. A choisir, il préférait celui de la baronne, plus clair, chaleureux, bien que ce dernier soit encore trop boursoufflé de détails à son goût. De quoi vous donner mal au crâne.
Des pas se pressaient alentours, dans les couloirs de la demeure. Il tourna la tête vers la porte et l'inclina sur le côté bien avant que quelqu'un ne la franchisse, captant quelques bribes de conversation. Aussi, quand entra la jeune femme, Sadie ne fut-il pas surpris de la découvrir elle plutôt que le marquis.
« Sadie, mademoiselle, » offrit-il en inclinant la tête. « J'aurais souhaité m'entretenir avec monsieur le marquis, mais j'ai cru comprendre qu'il était absent ? »
N'attendant pas vraiment de réponse à sa question, il sortit le coffre cabossé de son sac. Cette demoiselle ferait aussi bien l'affaire que n'importe qui.
« Un vaurien a tenté de s'échapper avec ceci, au niveau des docks. Je m'y trouvais pour une autre affaire quand j'ai entendu le soûlard se vanter de l'avoir subtilisé à la barbe du marquis, » expliqua-t-il le tendant vers la jeune femme.
Le mensonge roula aussi simplement qu'une vérité absolue sur la langue du lycan. Sadie n'était pas un menteur, pas plus qu'il ne portait en son coeur la duplicité. Mais il ne voyait aucun mal à tordre la vérité quand il s'agissait de protéger autrui.
« J'ai récupéré ce qui pouvait l'être mais je crains qu'une partie du contenu n'ait déjà été vendue. »
Pas plus qu'il n'estimait honteux de conserver un objet n'ayant rien à faire entre les mains d'un homme sans honneur, comme en attestait l'orbe sagement dissimulée dans les plis de son habit.
Des pas se pressaient alentours, dans les couloirs de la demeure. Il tourna la tête vers la porte et l'inclina sur le côté bien avant que quelqu'un ne la franchisse, captant quelques bribes de conversation. Aussi, quand entra la jeune femme, Sadie ne fut-il pas surpris de la découvrir elle plutôt que le marquis.
« Sadie, mademoiselle, » offrit-il en inclinant la tête. « J'aurais souhaité m'entretenir avec monsieur le marquis, mais j'ai cru comprendre qu'il était absent ? »
N'attendant pas vraiment de réponse à sa question, il sortit le coffre cabossé de son sac. Cette demoiselle ferait aussi bien l'affaire que n'importe qui.
« Un vaurien a tenté de s'échapper avec ceci, au niveau des docks. Je m'y trouvais pour une autre affaire quand j'ai entendu le soûlard se vanter de l'avoir subtilisé à la barbe du marquis, » expliqua-t-il le tendant vers la jeune femme.
Le mensonge roula aussi simplement qu'une vérité absolue sur la langue du lycan. Sadie n'était pas un menteur, pas plus qu'il ne portait en son coeur la duplicité. Mais il ne voyait aucun mal à tordre la vérité quand il s'agissait de protéger autrui.
« J'ai récupéré ce qui pouvait l'être mais je crains qu'une partie du contenu n'ait déjà été vendue. »
Pas plus qu'il n'estimait honteux de conserver un objet n'ayant rien à faire entre les mains d'un homme sans honneur, comme en attestait l'orbe sagement dissimulée dans les plis de son habit.
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