Mer 3 Mar - 20:41
Au moins cette recherche-ci fut-elle de plus courte durée et plus agréable que devoir tourner en rond dans la puanteur des tanneries.
« Sadie, » corrigea le lycan d'un ton aimable.
Il arrêta son cheval à quelques pas de l'enfant, s'appuyant contre l'encolure de l'animal sans mettre pied à terre.
« Je peux attendre un peu plus loin, si tu préfères. Mais il ne faudrait pas trop tarder. »
« Sadie, » corrigea le lycan d'un ton aimable.
Il arrêta son cheval à quelques pas de l'enfant, s'appuyant contre l'encolure de l'animal sans mettre pied à terre.
« Je peux attendre un peu plus loin, si tu préfères. Mais il ne faudrait pas trop tarder. »
Mer 3 Mar - 20:53
Il renifle. "C' gentil. Mais pas maintenant."
Il vous regarde ensuite, les yeux pleins de larmes. "J'suis jaloux d'vous, j'crois, Sadie." Il détourne le regard vers la Seine. "C'est vous le dernier à avoir vu mon père. Y'a plein de choses que j'ai pas pu lui dire, ça m'énerve..." Il sanglote de nouveau. "J'vais jamais pouvoir protéger ma mère si j'suis tout seul maintenant..."
VOLEUR VOLE
Il renifle. "C' gentil. Mais pas maintenant."
Il vous regarde ensuite, les yeux pleins de larmes. "J'suis jaloux d'vous, j'crois, Sadie." Il détourne le regard vers la Seine. "C'est vous le dernier à avoir vu mon père. Y'a plein de choses que j'ai pas pu lui dire, ça m'énerve..." Il sanglote de nouveau. "J'vais jamais pouvoir protéger ma mère si j'suis tout seul maintenant..."
Mer 3 Mar - 21:48
Le lycan croisa les bras sur son pommeau de selle, contemplant l'enfant. Un autre, un humain, aurait sûrement su la délicatesse à adopter, ou du moins compris un peu mieux la douleur du garçon. Elle était devenue une compagne de route et une amie pour Sadie depuis longtemps ; si longtemps qu'il ne savait plus pleurer les morts, préférant apprécier leurs souvenirs avec un soin précieux et chérir les vivants.
« Pas si tu baisses les bras aussi vite, il est vrai. Ni tant que tu t'acoquines avec des gredins qui n'hésiteront pas à te jeter aux loups à la première occasion après s'être servis de toi. Tu es un garçon plein de ressources Urbain. Je n'ai pas besoin d'être Gaspard ni de t'avoir connu plus d'une après-midi pour le voir. Ta mère est entre de bonnes mains. »
Sadie s'étira, le dos légèrement fourbu d'avoir passé la soirée assis à veiller chez les Lorient.
« Tu pourrais commencer par rapporter ce coffre à son propriétaire. » Et mettre une raclée aux deux rustres de tout à l'heure, éventuellement, mais Sadie n'aurait pas besoin d'Urbain pour ça. « Ton père approuverait. Il te voulait un avenir meilleur que le sien, loin des bandits et des vols à la tire. »
« Pas si tu baisses les bras aussi vite, il est vrai. Ni tant que tu t'acoquines avec des gredins qui n'hésiteront pas à te jeter aux loups à la première occasion après s'être servis de toi. Tu es un garçon plein de ressources Urbain. Je n'ai pas besoin d'être Gaspard ni de t'avoir connu plus d'une après-midi pour le voir. Ta mère est entre de bonnes mains. »
Sadie s'étira, le dos légèrement fourbu d'avoir passé la soirée assis à veiller chez les Lorient.
« Tu pourrais commencer par rapporter ce coffre à son propriétaire. » Et mettre une raclée aux deux rustres de tout à l'heure, éventuellement, mais Sadie n'aurait pas besoin d'Urbain pour ça. « Ton père approuverait. Il te voulait un avenir meilleur que le sien, loin des bandits et des vols à la tire. »
Mer 3 Mar - 22:44
La remarque du garçon fit tiquer le lycan, en toute discrétion. Il hocha la tête et ajouta, afin d'être sûr de ne pas se retrouver à devoir encore tirer l'enfant d'un mauvais pas parce qu'il aurait agi dans son coin ou avec précipitation.
« Entendu. Et si tu permets, laisse-moi t'accompagner demain matin pour retourner le coffre. Non pas que je n'ai pas confiance en ta parole, rassure-toi. Plutôt que je ne fais que peu de cas des possible actes d'un nobliau volé face à un jeune homme ayant tout l'air du coupable. »
Encore plus si l'offensé était d'un tempérament violent. Un léger sourire ourla les lèvres de Sadie.
« N'allons pas risquer de te faire couper les doigts et les oreilles alors que tu commences à peine à entrer dans le droit chemin, chiquito. »
« Entendu. Et si tu permets, laisse-moi t'accompagner demain matin pour retourner le coffre. Non pas que je n'ai pas confiance en ta parole, rassure-toi. Plutôt que je ne fais que peu de cas des possible actes d'un nobliau volé face à un jeune homme ayant tout l'air du coupable. »
Encore plus si l'offensé était d'un tempérament violent. Un léger sourire ourla les lèvres de Sadie.
« N'allons pas risquer de te faire couper les doigts et les oreilles alors que tu commences à peine à entrer dans le droit chemin, chiquito. »
Jeu 4 Mar - 13:18
Fort de cette promesse, Sadie inclina la tête et fit faire demi-tour à sa monture. Il ne pouvait faire plus, désormais. Il ne tenait qu'à l'enfant et au Seigneur de prendre les choses en main pour les mener vers une résolution agréable.
Le retour jusqu'à la maisonnée des Lorient se fit sans encombre et il mit bien vite pied à terre sur le pas de sa porte. Les voisins n'ayant probablement que peu de réponses aux questions de la mère éplorée, il espérait qu'elle était rentrée chez elle, comme convenu. Il toqua à la porte.
« Madame Lorient ? Votre fils va bien. Il sera de retour bientôt. »
Le retour jusqu'à la maisonnée des Lorient se fit sans encombre et il mit bien vite pied à terre sur le pas de sa porte. Les voisins n'ayant probablement que peu de réponses aux questions de la mère éplorée, il espérait qu'elle était rentrée chez elle, comme convenu. Il toqua à la porte.
« Madame Lorient ? Votre fils va bien. Il sera de retour bientôt. »
Jeu 4 Mar - 13:24
Madame Lorient souffle de soulagement. Vous avez réussi à l'apaiser.
Cependant un cri vient perturber la nuit.
"AH NON, LACHEZ-MOI ! MAMAN ! SADIE ! AU SECOURS !"
Urbain vous appelle.
Si vous faites demi-tour pour aller chercher l'enfant, vous verrez que quelqu'un, qui a déjà plusieurs mètres d'avance sur vous, s'enfonce dans les petites ruelles, impraticables à cheval.
VOLEUR VOLE
Madame Lorient souffle de soulagement. Vous avez réussi à l'apaiser.
Cependant un cri vient perturber la nuit.
"AH NON, LACHEZ-MOI ! MAMAN ! SADIE ! AU SECOURS !"
Urbain vous appelle.
Si vous faites demi-tour pour aller chercher l'enfant, vous verrez que quelqu'un, qui a déjà plusieurs mètres d'avance sur vous, s'enfonce dans les petites ruelles, impraticables à cheval.
Jeu 4 Mar - 13:37
La prise en main ne mènerait donc pas à une résolution agréable des choses.
Soit.
« Restez ici ou chez l'un de vos voisins. N'ouvrez à personne, » ordonna-t-il à madame Lorient.
N'attendant pas de réponse, Sadie se mit en chasse du kidnappeur, aisément guidé par ses sens et par les cris d'Urbain.
Soit.
« Restez ici ou chez l'un de vos voisins. N'ouvrez à personne, » ordonna-t-il à madame Lorient.
N'attendant pas de réponse, Sadie se mit en chasse du kidnappeur, aisément guidé par ses sens et par les cris d'Urbain.
Jeu 4 Mar - 13:49
Le membre 'Sadie' a effectué l'action suivante : Combats
#1 'L'oeil a statué sur ' : 45
--------------------------------
#2 'L'oeil a statué sur ' : 33
#1 'L'oeil a statué sur ' : 45
--------------------------------
#2 'L'oeil a statué sur ' : 33
Jeu 4 Mar - 14:14
Vous parviendrez à rattraper le belligérant, mais Urbain s'était apparemment débrouillé pour glisser de la prise de son assaillant. Perché sur une maison à moitié en ruine, il sort le coffre de son sac. "TU L'VEUX TANT QUE CE CE MAUDIT COFFRE ? EH BAH T'AS QU'A L'PRENDRE, BUTOR !"
Et il jette sans ménagement le coffre au visage de son assaillant, qui laisse échapper un couinement de douleur.
Le petit coffre se brisera sur le sol, dévoilant son contenu. Des papiers enroulés et... Une sphère bleuâtre iridescentes, aux dimensions permettant de la prendre dans la paume de la main.
VOLEUR VOLE
Vous parviendrez à rattraper le belligérant, mais Urbain s'était apparemment débrouillé pour glisser de la prise de son assaillant. Perché sur une maison à moitié en ruine, il sort le coffre de son sac. "TU L'VEUX TANT QUE CE CE MAUDIT COFFRE ? EH BAH T'AS QU'A L'PRENDRE, BUTOR !"
Et il jette sans ménagement le coffre au visage de son assaillant, qui laisse échapper un couinement de douleur.
Le petit coffre se brisera sur le sol, dévoilant son contenu. Des papiers enroulés et... Une sphère bleuâtre iridescentes, aux dimensions permettant de la prendre dans la paume de la main.
Jeu 4 Mar - 14:55
On ne pourrait pas retirer à l'enfant de savoir se dépatouiller des pires situations, plus à même de grimper les murs que de rester en place. Estimant Urbain hors de tout danger immédiat, Sadie dégaina une dague et alla pour se confronter au malfrat. Le jet du coffre et l'explosion de son contenu furent une distraction parfaite. Le lycan bondit en avant, espérant profiter de la désorientation de l'autre homme. Cependant, le contenu du coffre offrit un spectacle bien trop inattendu.
Pris de court, Sadie tendit instinctivement sa main libre pour attraper la discrète lueur bleutée lorsque la sphère rebondît dans sa direction. Son autre main plaça son arme en garde, le temps qu'il jette un coup d'oeil à la pierre. Quelle chose étrange. Il n'avait jamais rien vu de tel. A part peut-être ces pierres opalescentes qu'ils découvraient parfois, avant, au hasard des déplacements de la meute.
Les questions attendraient.
« Attrape, » lança-t-il à Urbain, lui envoyant la chose. Le garçon était agile, il ne se faisait pas trop de souci quant à la réception.
La sphère disparue, Sadie était de nouveau libre de ses mouvements ; après ce bref contretemps, il reprit son oeuvre et s'attaqua à l'homme. L'objectif n'était pas de le tuer. Pas encore du moins. Simplement de réussir à lui mettre la main dessus pour tirer les choses au clair.
Pris de court, Sadie tendit instinctivement sa main libre pour attraper la discrète lueur bleutée lorsque la sphère rebondît dans sa direction. Son autre main plaça son arme en garde, le temps qu'il jette un coup d'oeil à la pierre. Quelle chose étrange. Il n'avait jamais rien vu de tel. A part peut-être ces pierres opalescentes qu'ils découvraient parfois, avant, au hasard des déplacements de la meute.
Les questions attendraient.
« Attrape, » lança-t-il à Urbain, lui envoyant la chose. Le garçon était agile, il ne se faisait pas trop de souci quant à la réception.
La sphère disparue, Sadie était de nouveau libre de ses mouvements ; après ce bref contretemps, il reprit son oeuvre et s'attaqua à l'homme. L'objectif n'était pas de le tuer. Pas encore du moins. Simplement de réussir à lui mettre la main dessus pour tirer les choses au clair.
Jeu 4 Mar - 15:10
Le lycan pressa sous avant-bras sous la gorge de l'homme, la force de ceux de son espèce le coinçant aisément contre le mur d'une bâtisse ; dague prudemment mise en garde vers le torse du bonhomme, au cas où lui viendrait l'idée de tenter quoi que ce soit.
« Qui t'envoie, pendejo ? Qu'y a-t-il de si précieux dans ce coffre pour voler ainsi un enfant ? »
« Qui t'envoie, pendejo ? Qu'y a-t-il de si précieux dans ce coffre pour voler ainsi un enfant ? »
Jeu 4 Mar - 15:23
Il comprend vite qu'il ne fera pas le poids. "Ça va lâches moi espèce de pignouf ! "Il tousse, essaie de se débattre mais abandonne. "Le noble chez qui on a volé ce coffre, il nous a retrouvé ! Il a buté Gérard et il a dit qu'il me ferait subir le même sort si je lui ramenais pas. Et si je devais buter un môme au passage, ça lui faisait ni chaud ni froid à ce marquis !"
VOLEUR VOLE
Il comprend vite qu'il ne fera pas le poids. "Ça va lâches moi espèce de pignouf ! "Il tousse, essaie de se débattre mais abandonne. "Le noble chez qui on a volé ce coffre, il nous a retrouvé ! Il a buté Gérard et il a dit qu'il me ferait subir le même sort si je lui ramenais pas. Et si je devais buter un môme au passage, ça lui faisait ni chaud ni froid à ce marquis !"
Jeu 4 Mar - 19:03
« Hm. »
L'homme n'eut pas droit à beaucoup plus de réaction de la part de Sadie. Du peu qu'Urbain avait dévoilé, il n'était pas surprenant que ce marquis soit d'un caractère aussi peu sympathique. Au moins l'autre voleur était-il mort, lui. Une bonne chose de faite. Le lycan pesa le pour et le contre d'éventrer cette deuxième vermine sur place mais, outre une satisfaction passagère, le jeu n'en valait pas la chandelle.
« Bien. Dans ce cas, que ce soit ta sale gueule ou la mienne qui le lui rapporte j'imagine que le marquis n'y verra pas grande différence. Urbain ? »
Il leva les yeux vers le garçon avec un léger sifflement pour capturer son attention, indiquant le coffre d'un mouvement de tête.
« Ramasse le butin, s'il te plaît. Je le rapporterai demain matin. Seul. »
Mieux valait que le noble offensé n'ait pas connaissance du visage de l'enfant. Sadie avait plus confiance en un serpent à sonnettes qu'en l'honneur des puissants de ce pays.
« Et toi, » souffla-t-il à la discrétion de sa proie, « ne t'avise pas de rôder à nouveau autour de l'enfant ou de sa mère. Je connais ton odeur. Si nos routes se croisent tu me supplieras de t'achever. »
Comme s'il le laisserait respirer assez longtemps pour le lui permettre. Quoi que. S'il était dans un bon jour, peut-être.
Il vit Urbain accomplir sa tâche du coin de l'oeil. Quand il eut confirmation que le ramassage était terminé, il dégagea l'homme d'un coup de coude dans la mâchoire, finissant de l'accompagner au sol d'un pied poussé à sa hanche sans ménagement. Il ne prêta pas plus attention à la masse tombant par terre et poussa Urbain devant lui par le dos sur le chemin du retour.
« Vamos. »
L'homme n'eut pas droit à beaucoup plus de réaction de la part de Sadie. Du peu qu'Urbain avait dévoilé, il n'était pas surprenant que ce marquis soit d'un caractère aussi peu sympathique. Au moins l'autre voleur était-il mort, lui. Une bonne chose de faite. Le lycan pesa le pour et le contre d'éventrer cette deuxième vermine sur place mais, outre une satisfaction passagère, le jeu n'en valait pas la chandelle.
« Bien. Dans ce cas, que ce soit ta sale gueule ou la mienne qui le lui rapporte j'imagine que le marquis n'y verra pas grande différence. Urbain ? »
Il leva les yeux vers le garçon avec un léger sifflement pour capturer son attention, indiquant le coffre d'un mouvement de tête.
« Ramasse le butin, s'il te plaît. Je le rapporterai demain matin. Seul. »
Mieux valait que le noble offensé n'ait pas connaissance du visage de l'enfant. Sadie avait plus confiance en un serpent à sonnettes qu'en l'honneur des puissants de ce pays.
« Et toi, » souffla-t-il à la discrétion de sa proie, « ne t'avise pas de rôder à nouveau autour de l'enfant ou de sa mère. Je connais ton odeur. Si nos routes se croisent tu me supplieras de t'achever. »
Comme s'il le laisserait respirer assez longtemps pour le lui permettre. Quoi que. S'il était dans un bon jour, peut-être.
Il vit Urbain accomplir sa tâche du coin de l'oeil. Quand il eut confirmation que le ramassage était terminé, il dégagea l'homme d'un coup de coude dans la mâchoire, finissant de l'accompagner au sol d'un pied poussé à sa hanche sans ménagement. Il ne prêta pas plus attention à la masse tombant par terre et poussa Urbain devant lui par le dos sur le chemin du retour.
« Vamos. »
Jeu 4 Mar - 19:47
Le trajet du retour se fait dans le calme. Lorsque Madame Lorient et Urbain se retrouvent, c'est une effusion de joie qui s'installe autour d'eux.
Lorsque leur étreinte se termine, Urbain vient immédiatement refermer ses petits bras sur vous également. "Merci Sadie, j'ai vraiment eu peur sur ce coup... Merci, merci..." Il sanglote de soulagement.
VOLEUR VOLE
Le trajet du retour se fait dans le calme. Lorsque Madame Lorient et Urbain se retrouvent, c'est une effusion de joie qui s'installe autour d'eux.
Lorsque leur étreinte se termine, Urbain vient immédiatement refermer ses petits bras sur vous également. "Merci Sadie, j'ai vraiment eu peur sur ce coup... Merci, merci..." Il sanglote de soulagement.
Jeu 4 Mar - 20:17
Sadie fut a peu près aussi soulagé de voir son cheval toujours attaché paisiblement à côté de la petite bicoque qu'Urbain l'était de revoir sa mère, à quelques larmes près. Il voyait déjà d'ici les ennuis qui auraient pu lui tomber sur le râble s'il avait perdu l'animal de la baronne. Non merci.
Peu attentif aux retrouvailles ayant lieu à ses côtés, il se laissa gentiment surprendre par l'étreinte de l'enfant, penchant le visage dans sa direction. Ne sachant trop que faire, il lui tapota la tête à quelques reprises.
« Ce n'est rien, et tu t'en es bien sorti. Tu devrais quand même apprendre à te servir de ton nouveau couteau. Grimper la plus haute des cimes ne te sortira pas toujours des mauvais pas. »
Le lycan posa ensuite son regard sur la mère.
« Serait-il possible de vous emprunter une chaise au coin du feu pour le reste de la nuit ? Je ne vous importunerai pas plus longtemps, je partirai à l'aube. »
Peu attentif aux retrouvailles ayant lieu à ses côtés, il se laissa gentiment surprendre par l'étreinte de l'enfant, penchant le visage dans sa direction. Ne sachant trop que faire, il lui tapota la tête à quelques reprises.
« Ce n'est rien, et tu t'en es bien sorti. Tu devrais quand même apprendre à te servir de ton nouveau couteau. Grimper la plus haute des cimes ne te sortira pas toujours des mauvais pas. »
Le lycan posa ensuite son regard sur la mère.
« Serait-il possible de vous emprunter une chaise au coin du feu pour le reste de la nuit ? Je ne vous importunerai pas plus longtemps, je partirai à l'aube. »
Jeu 4 Mar - 20:26
Madame Lorient acquiesça vivement. "Oui, bien sûr, venez, entrez. J'ai une paillasse de prête, pour vous." Elle désigne, près du feu, un modeste matelas de paille recouvert d'un tissu usé par le temps. Elle ajouta "C'est... C'était celle de Gaspard. Je suis presque sûre qu'il vous l'aurait proposé s'il vous avait ramené ici."
Urbain, quant à lui, à glissé sa main dans la vôtre et semble tout de même bougon. "Dis, Sadie, tu penses vraiment que c'est une bonne idée de rendre le truc bizarre au marquis ? Ça a l'air dangereux quand même..."
Sa mère lui tire gentiment l'oreille "Urbain, ton langage ! Où te crois-tu pour te permettre de tutoyer ainsi les gens ?!"
VOLEUR VOLE
Madame Lorient acquiesça vivement. "Oui, bien sûr, venez, entrez. J'ai une paillasse de prête, pour vous." Elle désigne, près du feu, un modeste matelas de paille recouvert d'un tissu usé par le temps. Elle ajouta "C'est... C'était celle de Gaspard. Je suis presque sûre qu'il vous l'aurait proposé s'il vous avait ramené ici."
Urbain, quant à lui, à glissé sa main dans la vôtre et semble tout de même bougon. "Dis, Sadie, tu penses vraiment que c'est une bonne idée de rendre le truc bizarre au marquis ? Ça a l'air dangereux quand même..."
Sa mère lui tire gentiment l'oreille "Urbain, ton langage ! Où te crois-tu pour te permettre de tutoyer ainsi les gens ?!"
Jeu 4 Mar - 20:50
Sadie posa un regard dubitatif à la petite main pâle faufilée entre ses doigts sombres et calleux. Les jeunes humains étaient vraiment de drôles de créatures.
« Il n'est pas question de bonne idée ou danger. C'est la juste chose à faire. Ce coffret n'aurait jamais dû être volé, c'est ce méfait qui a provoqué tous les ennuis qui ont suivi. Le rendre permettra d'apaiser les esprits et de revenir à votre vie d'avant. »
Il ne dit pas que les deux bandits de bas étages qui avaient embarqué Urbain dans cette affaire avaient sûrement avoué avoir eu un complice ; peut-être le marquis connaissait-il déjà son nom, son prénom, sa description physique. Il ne dit pas non plus que, si le marquis avait déjà tué l'un des hommes et avili l'autre au point que tuer un enfant lui paraisse un juste tribu à payer pour récupérer le coffre et le rendre à son propriétaire, ce dernier mandaterait d'autres mercenaires à la recherche du gamin. Tant qu'il n'aurait pas récupéré son dû, Sadie imaginait mal ce genre de personnage baisser les bras.
Leur vie d'avant était pour l'instant bien incertaine. Un sursis qui, Sadie l'espérait, s'achèverait bientôt. Aussi bien pour les Lorient que pour sa propre âme, aspirant à la tranquillité et à laisser derrière elle les affaires d'autrui.
« Peux-tu m'indiquer le nom et l'adresse de ce marquis ? Je m'y rendrai demain à la première heure avant de retourner rendre son cheval à madame la baronne. Elle sera ravie d'apprendre que tout s'est fini pour le mieux, j'en suis sûr. »
« Il n'est pas question de bonne idée ou danger. C'est la juste chose à faire. Ce coffret n'aurait jamais dû être volé, c'est ce méfait qui a provoqué tous les ennuis qui ont suivi. Le rendre permettra d'apaiser les esprits et de revenir à votre vie d'avant. »
Il ne dit pas que les deux bandits de bas étages qui avaient embarqué Urbain dans cette affaire avaient sûrement avoué avoir eu un complice ; peut-être le marquis connaissait-il déjà son nom, son prénom, sa description physique. Il ne dit pas non plus que, si le marquis avait déjà tué l'un des hommes et avili l'autre au point que tuer un enfant lui paraisse un juste tribu à payer pour récupérer le coffre et le rendre à son propriétaire, ce dernier mandaterait d'autres mercenaires à la recherche du gamin. Tant qu'il n'aurait pas récupéré son dû, Sadie imaginait mal ce genre de personnage baisser les bras.
Leur vie d'avant était pour l'instant bien incertaine. Un sursis qui, Sadie l'espérait, s'achèverait bientôt. Aussi bien pour les Lorient que pour sa propre âme, aspirant à la tranquillité et à laisser derrière elle les affaires d'autrui.
« Peux-tu m'indiquer le nom et l'adresse de ce marquis ? Je m'y rendrai demain à la première heure avant de retourner rendre son cheval à madame la baronne. Elle sera ravie d'apprendre que tout s'est fini pour le mieux, j'en suis sûr. »
Jeu 4 Mar - 21:34
Sadie tapota à nouveau la tête du garçon.
« Merci. Laisse-moi donc ton sac maintenant, et file dormir veux-tu ? La journée a été longue. Je suis certain que nous avons tous hâte de prendre un peu de repos. »
Et il serait plus simple d'étudier le contenu de coffre si précieux sans l'enfant dans la pièce.
« Merci. Laisse-moi donc ton sac maintenant, et file dormir veux-tu ? La journée a été longue. Je suis certain que nous avons tous hâte de prendre un peu de repos. »
Et il serait plus simple d'étudier le contenu de coffre si précieux sans l'enfant dans la pièce.