Dim 7 Fév - 21:16
C'est en marge de la ville de Valence que vous retrouvez Monsieur Lorient. C'est un homme visiblement bourru, très terre à terre et dont les cicatrices laissent présager l'expérience avec une épée en main. Un petit modèle d'arme à feu se tient également à sa ceinture.
"C'vous celui qui va nous aider avec l'escorte ? C'est quoi votre nom, déjà ?" La calèche est derrière vous, fenêtre et rideaux fermées. Vous ne voyez rien qui pourrait vous mettre sur la piste d'une découverte pour le moment.
"On vous donnera une belle récompense si vous nous aider à arriver jusqu'à Paris." Il ne fait cependant pas davantage de commentaire sur la mission en elle-même. "Vous voulez partir maintenant ? Ou attendre un peu ?"
A vous de voir. C'est que vous venez tout de même de voyager deux semaines à dos de cheval et à brides abattues pour arriver jusqu'ici.
• Repartir immédiatement.
• Interroger Monsieur Lorient sur la mission et la personne concernée.
• Prendre une nuit de repos.
ESCORTE MYSTERIEUSE
C'est en marge de la ville de Valence que vous retrouvez Monsieur Lorient. C'est un homme visiblement bourru, très terre à terre et dont les cicatrices laissent présager l'expérience avec une épée en main. Un petit modèle d'arme à feu se tient également à sa ceinture.
"C'vous celui qui va nous aider avec l'escorte ? C'est quoi votre nom, déjà ?" La calèche est derrière vous, fenêtre et rideaux fermées. Vous ne voyez rien qui pourrait vous mettre sur la piste d'une découverte pour le moment.
"On vous donnera une belle récompense si vous nous aider à arriver jusqu'à Paris." Il ne fait cependant pas davantage de commentaire sur la mission en elle-même. "Vous voulez partir maintenant ? Ou attendre un peu ?"
A vous de voir. C'est que vous venez tout de même de voyager deux semaines à dos de cheval et à brides abattues pour arriver jusqu'ici.
• Repartir immédiatement.
• Interroger Monsieur Lorient sur la mission et la personne concernée.
• Prendre une nuit de repos.
Dim 7 Fév - 21:46
Les paysages de France ne lui inspiraient pas grand émerveillement. Jolis, certes. Toujours plus que les villes grises et puantes, aux ruelles trop étroites et jonchées d'immondices. Mais il n'y retrouvait pas les espaces dantesques de ses terres, s'étendant à perte de vue jusqu'à vous couper le souffle tant la liberté qu'ils vous offraient pouvait être oppressante.
Au moins cette mission lui faisait-elle prendre un peu l'air, et le changeait des éternels chantiers ou des champs. Il n'en était pas mécontent.
Les sabots de son cheval claquèrent avant de marquer l'arrêt. Sadie prit le temps d'observer la calèche, le reste de la troupe puis le commanditaire, le saluant d'un hochement de tête.
« Sadie, » offrit-il d'une voix riche, gommant tout accent.
Les jours de voyages avaient au moins été utiles à sa pratique orale du français. Bien qu'il le comprit parfaitement désormais, après des années à l'apprendre, l'entendre et à l'écouter, certaines sonorités différant trop de l'espagnol et du portugais lui étaient encore difficiles.
Sadie mit pied à terre sans un bruit, laissant un jeune homme guider sa monture jusqu'à un petit tas de foin, non loin des chevaux d'attelages.
« Comme bon vous semble, monsieur. »
Il faillit en rester là, la promesse d'une paie suffisant à combler son intérêt, mais la voix agaçante de Tristão lui vient en tête. Une réprimande stupide, entendue trop de fois et à laquelle il n'avait jamais prêté attention, à l'époque. Un peu de mondanité et de sociabilité te porteront plus loin que ton mutisme obstiné, tu sais. Les gens d'ici ne sont pas comme toi. Ils craignent les secrets et les menaces tapis dans les silences.
Il plissa le nez, légèrement contrarié, avant d'expirer, s'obligeant à reprendre d'une voix toujours posée.
« Nous pouvons partir dès que vous serez prêts. Vous attendez-vous à des ennuis en particulier sur la route ? »
Il ne poussa pas jusqu'à demander l’identifié du ou des passagers. Il n'en avait ni l'intérêt ni l'envie. La seule chose qu'il souhaitait déterminer était la dangerosité du voyage, afin d'adapter ses rondes et sa vigilances en conséquence.
Au moins cette mission lui faisait-elle prendre un peu l'air, et le changeait des éternels chantiers ou des champs. Il n'en était pas mécontent.
Les sabots de son cheval claquèrent avant de marquer l'arrêt. Sadie prit le temps d'observer la calèche, le reste de la troupe puis le commanditaire, le saluant d'un hochement de tête.
« Sadie, » offrit-il d'une voix riche, gommant tout accent.
Les jours de voyages avaient au moins été utiles à sa pratique orale du français. Bien qu'il le comprit parfaitement désormais, après des années à l'apprendre, l'entendre et à l'écouter, certaines sonorités différant trop de l'espagnol et du portugais lui étaient encore difficiles.
Sadie mit pied à terre sans un bruit, laissant un jeune homme guider sa monture jusqu'à un petit tas de foin, non loin des chevaux d'attelages.
« Comme bon vous semble, monsieur. »
Il faillit en rester là, la promesse d'une paie suffisant à combler son intérêt, mais la voix agaçante de Tristão lui vient en tête. Une réprimande stupide, entendue trop de fois et à laquelle il n'avait jamais prêté attention, à l'époque. Un peu de mondanité et de sociabilité te porteront plus loin que ton mutisme obstiné, tu sais. Les gens d'ici ne sont pas comme toi. Ils craignent les secrets et les menaces tapis dans les silences.
Il plissa le nez, légèrement contrarié, avant d'expirer, s'obligeant à reprendre d'une voix toujours posée.
« Nous pouvons partir dès que vous serez prêts. Vous attendez-vous à des ennuis en particulier sur la route ? »
Il ne poussa pas jusqu'à demander l’identifié du ou des passagers. Il n'en avait ni l'intérêt ni l'envie. La seule chose qu'il souhaitait déterminer était la dangerosité du voyage, afin d'adapter ses rondes et sa vigilances en conséquence.
Dim 7 Fév - 22:19
"Gaspard Lorient. C'est moi le mercenaire qu'on a embaucher pour mener la calèche à bon port."
Votre commanditaire s'approche de vous, comme pour vous dire quelque chose de discret. "J'ai moi-même longtemps assailli les voyageurs sur ces routes-là. Je sais comment les groupes de pillards s'y prenne et c'est pas avec les trois branques que j'ai avec moi que je vais aller loin. J'ai pas envie de mourir alors l'expertise d'une personne qui sait se battre sera utile."
Il vous jauge de haut en bas. "D'ailleurs vous v'nez d'où? Vous avez pas l'air très français..." Mais il se ravise. "Roh puis peu importe. Dites-moi, vous savez vous battre ? Vous pourriez me faire une démonstration ?"
ESCORTE MYSTERIEUSE
"Gaspard Lorient. C'est moi le mercenaire qu'on a embaucher pour mener la calèche à bon port."
Votre commanditaire s'approche de vous, comme pour vous dire quelque chose de discret. "J'ai moi-même longtemps assailli les voyageurs sur ces routes-là. Je sais comment les groupes de pillards s'y prenne et c'est pas avec les trois branques que j'ai avec moi que je vais aller loin. J'ai pas envie de mourir alors l'expertise d'une personne qui sait se battre sera utile."
Il vous jauge de haut en bas. "D'ailleurs vous v'nez d'où? Vous avez pas l'air très français..." Mais il se ravise. "Roh puis peu importe. Dites-moi, vous savez vous battre ? Vous pourriez me faire une démonstration ?"
Dim 7 Fév - 22:40
Sadie répéta le nom de l'homme en silence, s'assurant d'ancrer les syllabes dans sa mémoire pour être en mesure de le prononcer convenablement, si le besoin se présentait.
Il baissa obligeamment la tête pour tendre l'oreille, bien que les exploits d'un criminel lui en touchent une sans faire bouger l'autre. Il se garda bien de tout commentaire et fit mine de le croire sur parole, hochant la tête sans rien dire.
A sa question suivante, le Pas-très-Français haussa les épaules sans plus se formaliser. Il fut néanmoins soulagé que le mercenaire ne souhaite pas aller plus loin dans son questionnement, ce qui lui valut de gagner quelques points de sympathie. Les hommes trop curieux étaient toujours synonymes d'ennuis.
« Je sais, oui. »
Son regard jaugea Gaspard en retour, avant de sauter vers les trois autres hommes constituant leur petite troupe. Le mercenaire paraissait coriace, en plus d'avoir vu du chemin, mais les autres... Sadie fronça les sourcils.
« Mais je m'en voudrais d'incapaciter une paire de bras si nous devons partir bientôt. Est-ce bien nécessaire ? »
Et si cette réponse faisait de lui quelqu'un de prétentieux, il pourrait toujours se plier à la demande malgré tout et prouver l'évidence.
Il baissa obligeamment la tête pour tendre l'oreille, bien que les exploits d'un criminel lui en touchent une sans faire bouger l'autre. Il se garda bien de tout commentaire et fit mine de le croire sur parole, hochant la tête sans rien dire.
A sa question suivante, le Pas-très-Français haussa les épaules sans plus se formaliser. Il fut néanmoins soulagé que le mercenaire ne souhaite pas aller plus loin dans son questionnement, ce qui lui valut de gagner quelques points de sympathie. Les hommes trop curieux étaient toujours synonymes d'ennuis.
« Je sais, oui. »
Son regard jaugea Gaspard en retour, avant de sauter vers les trois autres hommes constituant leur petite troupe. Le mercenaire paraissait coriace, en plus d'avoir vu du chemin, mais les autres... Sadie fronça les sourcils.
« Mais je m'en voudrais d'incapaciter une paire de bras si nous devons partir bientôt. Est-ce bien nécessaire ? »
Et si cette réponse faisait de lui quelqu'un de prétentieux, il pourrait toujours se plier à la demande malgré tout et prouver l'évidence.
Dim 7 Fév - 23:00
Gaspard renâcle "Bon, je verrais ça en temps voulu, j'imagine. Mais essayez pas d'nous faire un coup en douce parce que vous le paierez cher croyez-moi!"
L'un de ses hommes vient le voir pour lui indiquer quelque chose à l'oreille. Lorsqu'il se redresse, il vous dit "La personne que nous devons escorté va monter dans la calèche sous peu, puisque vous voulez partir maintenant. Tournez-vous, on a pour consigne de ne pas la regarder."
La seule chose que vous pourrez attraper avec vos sens, sera une senteur floral, parfumée et agréablement légère. Rien de plus, rien de moi.
ESCORTE MYSTERIEUSE
Gaspard renâcle "Bon, je verrais ça en temps voulu, j'imagine. Mais essayez pas d'nous faire un coup en douce parce que vous le paierez cher croyez-moi!"
L'un de ses hommes vient le voir pour lui indiquer quelque chose à l'oreille. Lorsqu'il se redresse, il vous dit "La personne que nous devons escorté va monter dans la calèche sous peu, puisque vous voulez partir maintenant. Tournez-vous, on a pour consigne de ne pas la regarder."
La seule chose que vous pourrez attraper avec vos sens, sera une senteur floral, parfumée et agréablement légère. Rien de plus, rien de moi.
Dim 7 Fév - 23:25
Il n'aurait pas dû être surpris, qu'on remette ainsi en doute sa parole. Les humains étaient tous semblables, après tout, mais il n'arrivait pas à s'y faire. D'autant que les européens étaient autrement plus désagréables et insultants que les peuples de l'autre côté de l'océan.
Un haussement de sourcil accueillit la nouvelle et curieuse indication. A entendre le mercenaire, on pourrait croire que Sadie était aux commandes du groupe, décidant du tempo à prendre, et non une simple paire de bras supplémentaire. Sa méfiance naturelle lui fit se demander si cette dynamique était volontaire de la part de Gaspard, pour une quelconque raison saugrenue. Il obtempéra néanmoins.
« Fort bien. »
Sadie tourna les talons en retenant un soupir d'agacement et ferma les yeux. Réflexe inné, ne plus voir lui permit de mieux entendre et percevoir par ailleurs. Les bruissages d'une brise discrète dans les ramures couvrirent tout potentiel bruit de pas, ne l'aiguillant pas plus quant à la corpulence de ce passager mystérieux. Cependant, elle porta avec elle un parfum délicat qu'il put sans difficulté isoler du reste, loin de la sueur des hommes ou de l'odeur âcre des montures.
Lorsque le bruit sec de la portière claqua à sa fermeture, Sadie attendit encore quelques instants d'être autorisé à se tourner à nouveau. Puis quelques secondes encore avant de s'autoriser, lui, à une remarque nonchalante.
« J'imagine qu'il n'est pas possible non plus de connaître la raison d'une telle discrétion. »
Un haussement de sourcil accueillit la nouvelle et curieuse indication. A entendre le mercenaire, on pourrait croire que Sadie était aux commandes du groupe, décidant du tempo à prendre, et non une simple paire de bras supplémentaire. Sa méfiance naturelle lui fit se demander si cette dynamique était volontaire de la part de Gaspard, pour une quelconque raison saugrenue. Il obtempéra néanmoins.
« Fort bien. »
Sadie tourna les talons en retenant un soupir d'agacement et ferma les yeux. Réflexe inné, ne plus voir lui permit de mieux entendre et percevoir par ailleurs. Les bruissages d'une brise discrète dans les ramures couvrirent tout potentiel bruit de pas, ne l'aiguillant pas plus quant à la corpulence de ce passager mystérieux. Cependant, elle porta avec elle un parfum délicat qu'il put sans difficulté isoler du reste, loin de la sueur des hommes ou de l'odeur âcre des montures.
Lorsque le bruit sec de la portière claqua à sa fermeture, Sadie attendit encore quelques instants d'être autorisé à se tourner à nouveau. Puis quelques secondes encore avant de s'autoriser, lui, à une remarque nonchalante.
« J'imagine qu'il n'est pas possible non plus de connaître la raison d'une telle discrétion. »
Dim 7 Fév - 23:30
"Nah. Même nous on sait pas." Répond Gaspard en reniflant.
Il se dirige ensuit vers son propre cheval, qu'il monte. "Aller, tout le monde en selle, on y va !"
La journée était bien loin d'être fini, le zénith était passé au dessus de vous depuis moins d'une heure. La calèche, elle, est toujours aussi discrète et ne laisse rien entrevoir.
ESCORTE MYSTERIEUSE
"Nah. Même nous on sait pas." Répond Gaspard en reniflant.
Il se dirige ensuit vers son propre cheval, qu'il monte. "Aller, tout le monde en selle, on y va !"
La journée était bien loin d'être fini, le zénith était passé au dessus de vous depuis moins d'une heure. La calèche, elle, est toujours aussi discrète et ne laisse rien entrevoir.
Lun 8 Fév - 19:34
Réponse insatisfaisante, s'il en était. Bah. Tant que le secret promettait effectivement une paye conséquente, qui était-il pour s'en soucier.
Quelques enjambées le ramenèrent près de sa monture et il enjamba sa selle à son tour. Le départ de leur petit convoi se fit sans accrocs ni trop de bruit. Pas plus que les premières heures de voyage, installant déjà les rouages monotones de l'escorte.
Le premier quart était mené par Gaspard, fort de son expérience de bandit de grand chemin, et l'un de ses acolytes, les deux ouvrant la marche et s'assurant qu'aucune embûche ne les attendait en amont ; les deux gaillards restants flanquaient la calèche à gauche et à droite, et Sadie fermait le cortège. Il avait accepté la désignation du roulement sans protestation, comprenant les réticences pouvant émerger face à cette position plus vulnérable en cas d'attaque ou de grabuge. Le temps que les cavaliers de tête et de flanc fassent faire demi-tour à leurs chevaux l'homme de fin étaient bien souvent déjà mort embroché.
Un sort peut enviable, songea-t-il distraitement, portant son regard sur les bois alentours. Balayant de gauche à droite en rythme, il laissait son ouïe et son flair accrocher les quelques détails intrigants venant à leur rencontre avant de les laisser se fondre à nouveau dans le décors, une fois certain qu'ils ne représentaient aucune menace.
Quelques enjambées le ramenèrent près de sa monture et il enjamba sa selle à son tour. Le départ de leur petit convoi se fit sans accrocs ni trop de bruit. Pas plus que les premières heures de voyage, installant déjà les rouages monotones de l'escorte.
Le premier quart était mené par Gaspard, fort de son expérience de bandit de grand chemin, et l'un de ses acolytes, les deux ouvrant la marche et s'assurant qu'aucune embûche ne les attendait en amont ; les deux gaillards restants flanquaient la calèche à gauche et à droite, et Sadie fermait le cortège. Il avait accepté la désignation du roulement sans protestation, comprenant les réticences pouvant émerger face à cette position plus vulnérable en cas d'attaque ou de grabuge. Le temps que les cavaliers de tête et de flanc fassent faire demi-tour à leurs chevaux l'homme de fin étaient bien souvent déjà mort embroché.
Un sort peut enviable, songea-t-il distraitement, portant son regard sur les bois alentours. Balayant de gauche à droite en rythme, il laissait son ouïe et son flair accrocher les quelques détails intrigants venant à leur rencontre avant de les laisser se fondre à nouveau dans le décors, une fois certain qu'ils ne représentaient aucune menace.
Lun 8 Fév - 21:24
Pendant une bonne partie de l'après-midi, rien ne se passe.
Finalement, la calèche s'arrête et Gaspard est prit à part, à la fenêtre du véhicule. De là où vous êtes, vous ne verrez rien de ce qui se passe à l'intérieur.
Gaspard reviendra alors et descendra de son cheval, prenant un panier accroché à l'arrière de celui-ci. "On fait une pause, c'est visiblement nécessaire. Vous trois, vous montez la garde pendant que Sadie et moi on va manger."
Il vous lance ensuite un regard "Ça vous va ? Y'a un étang en contre-bas."
ESCORTE MYSTERIEUSE
Pendant une bonne partie de l'après-midi, rien ne se passe.
Finalement, la calèche s'arrête et Gaspard est prit à part, à la fenêtre du véhicule. De là où vous êtes, vous ne verrez rien de ce qui se passe à l'intérieur.
Gaspard reviendra alors et descendra de son cheval, prenant un panier accroché à l'arrière de celui-ci. "On fait une pause, c'est visiblement nécessaire. Vous trois, vous montez la garde pendant que Sadie et moi on va manger."
Il vous lance ensuite un regard "Ça vous va ? Y'a un étang en contre-bas."
Lun 8 Fév - 22:00
Sadie jeta un coup d'oeil au panier, à la calèche puis haussa les épaules.
« Certo. »
L'indifférence masqua la méfiance tandis qu'il mettait pied à terre et attachait la bride de son cheval à l'attelage de la calèche. Elle se construisait de petits détails, cette défiance guidant tous ses instincts. De questions que Sadie ne posait pas à voix-haute et étudiait en silence. Pourquoi s'arrêter avant la nuit, pourquoi ne pas déjeuner sur le bord de la route ou à cheval, pourquoi séparer le groupe en deux alors que, de l’aveu du mercenaire, ce dernier n'avait que peu d'estime pour la garde des trois hommes faisant le guet.
Les réponses, en soi, ne l'intéressaient pas. Savoir qu'il était en capacité de défendre ses positions lui suffisait. Et pour l'instant les seules réelles menaces étaient l'ennui et les courbatures.
Il emboîta le pas à Gaspard, l'étang déjà en vue.
« Vous connaissez bien la région et ses environs. »
Un constat.
« Certo. »
L'indifférence masqua la méfiance tandis qu'il mettait pied à terre et attachait la bride de son cheval à l'attelage de la calèche. Elle se construisait de petits détails, cette défiance guidant tous ses instincts. De questions que Sadie ne posait pas à voix-haute et étudiait en silence. Pourquoi s'arrêter avant la nuit, pourquoi ne pas déjeuner sur le bord de la route ou à cheval, pourquoi séparer le groupe en deux alors que, de l’aveu du mercenaire, ce dernier n'avait que peu d'estime pour la garde des trois hommes faisant le guet.
Les réponses, en soi, ne l'intéressaient pas. Savoir qu'il était en capacité de défendre ses positions lui suffisait. Et pour l'instant les seules réelles menaces étaient l'ennui et les courbatures.
Il emboîta le pas à Gaspard, l'étang déjà en vue.
« Vous connaissez bien la région et ses environs. »
Un constat.
Mar 9 Fév - 18:32
"Hoep, j'ai grandis dans le secteur, plus jeune. Je sais qu'ici, c'est la dernière limite avant d'être sans arrêt sur nos gardes alors autant en profiter pour souffler un peu."
Vous marchez jusqu'à un petit étang à côté duquel Gaspard prend place. De son panier, il sort un morceau de pain, du fromage et même une bouteille de vin. Après s'être préparé sa pitance, il vous ne propose. "Vous avez faim ?"
[Lancez un dé]
ESCORTE MYSTERIEUSE
"Hoep, j'ai grandis dans le secteur, plus jeune. Je sais qu'ici, c'est la dernière limite avant d'être sans arrêt sur nos gardes alors autant en profiter pour souffler un peu."
Vous marchez jusqu'à un petit étang à côté duquel Gaspard prend place. De son panier, il sort un morceau de pain, du fromage et même une bouteille de vin. Après s'être préparé sa pitance, il vous ne propose. "Vous avez faim ?"
[Lancez un dé]
Jeu 11 Fév - 20:26
Avait-il faim ? Pas spécialement, d'autant qu'il s'était accordé un festin de jeune chevreuil la nuit précédente, laissant courir et hurler la bête une dernière fois avant d'être à nouveau dépendant d'une compagnie quelconque. Mais si Sadie ne faisait aucun effort pour être avenant, au moins était-il toujours poli. Alors il acquiesça. Il s'accroupit à côté de Gaspard avec souplesse, ajustant l'arme à sa hanche pour ne pas la coincer et la garder à portée de paume.
« Un peu de pain et de fromage, merci. »
Il ne volerait pas une goutte de piquette au mercenaire. Quitte à boire de l'alcool, Sadie préférait que les occasions se fassent rares mais de qualité. Il avait l'éternité devant lui après tout. Et il n'appréciait pas beaucoup les maux de crâne dévastateurs provoqués par les fonds de cave et autres spiritueux dignes de caniveaux.
Se faisant une petite tartine, il croqua dans l'en-cas et laissa passer un silence avant de poursuivre.
« Quels genres de problèmes avez-vous déjà croisés ? » Un fin rictus. « Ou provoqués. »
« Un peu de pain et de fromage, merci. »
Il ne volerait pas une goutte de piquette au mercenaire. Quitte à boire de l'alcool, Sadie préférait que les occasions se fassent rares mais de qualité. Il avait l'éternité devant lui après tout. Et il n'appréciait pas beaucoup les maux de crâne dévastateurs provoqués par les fonds de cave et autres spiritueux dignes de caniveaux.
Se faisant une petite tartine, il croqua dans l'en-cas et laissa passer un silence avant de poursuivre.
« Quels genres de problèmes avez-vous déjà croisés ? » Un fin rictus. « Ou provoqués. »
Jeu 11 Fév - 20:40
Gaspard vous laisse vous servir, souriant en coin à votre question.
"Souvent j'ai détroussé des voyageurs, mais j'ai jamais tué ! J'le jure devant Dieu ! J'ai jamais porté la main sur une femme ou un enfant non plus. Que des hommes qui savaient s'défendre, sinon c'est pas loyal." De larges cicatrices, parcourant ses bras et la naissance de son cou sont la pour étayer ses paroles. Libres à vous de le croire ou non.
Il engloutit sa première tartine et reprend ."L' problème ici, c'est que maintenant... 'Fin depuis la dernière peste, les voleurs ils ont plus d'honneur. Ils romprait le cou des voyageurs trop crédules en pleine nuit avant de faire Dieu sait quoi de leurs cadavres. C'est affreux c'qu'on voit arriver par ici, dernièrement. C'est bien pour ça que plus nombreux on sera, mieux on sera."
Il soupire, prend une lampée de son alcool. "Et en plus avec les rumeurs de monstres qui rôderaient dans le coin, croyez-moi qu'on a pas fini d'en croiser, du gueux terrorisé." Il se masse ensuite la nuque pour vous regarder de nouveau. "Et vous ? Vous avez fait quoi dans votre vie pour en arriver là ?"
ESCORTE MYSTERIEUSE
Gaspard vous laisse vous servir, souriant en coin à votre question.
"Souvent j'ai détroussé des voyageurs, mais j'ai jamais tué ! J'le jure devant Dieu ! J'ai jamais porté la main sur une femme ou un enfant non plus. Que des hommes qui savaient s'défendre, sinon c'est pas loyal." De larges cicatrices, parcourant ses bras et la naissance de son cou sont la pour étayer ses paroles. Libres à vous de le croire ou non.
Il engloutit sa première tartine et reprend ."L' problème ici, c'est que maintenant... 'Fin depuis la dernière peste, les voleurs ils ont plus d'honneur. Ils romprait le cou des voyageurs trop crédules en pleine nuit avant de faire Dieu sait quoi de leurs cadavres. C'est affreux c'qu'on voit arriver par ici, dernièrement. C'est bien pour ça que plus nombreux on sera, mieux on sera."
Il soupire, prend une lampée de son alcool. "Et en plus avec les rumeurs de monstres qui rôderaient dans le coin, croyez-moi qu'on a pas fini d'en croiser, du gueux terrorisé." Il se masse ensuite la nuque pour vous regarder de nouveau. "Et vous ? Vous avez fait quoi dans votre vie pour en arriver là ?"
Sam 13 Fév - 15:16
N'étant personne pour juger les actes d'autrui, Sadie se contenta de hocher la tête aux explications du mercenaire, compréhensif. Ses propres cicatrices tannées et effacées par les ans, ou recouvertes de traces plus récentes, attestaient d'un chemin tout aussi mouvementé aux côtés des aléas de l'existence. Il avait été voleur par nécessité, assassin par vengeance, et bien d'autres choses encore.
Non, clairement, il n'était pas le mieux placé pour rabrouer son interlocuteur.
Il termina son pain et son fromage, comme s'il n'avait pas entendu la question ou ne comptait pas y répondre, avant d'élever à nouveau la voix.
« Les mauvais choix sûrement, » accorda-t-il d'un haussement d'épaules. « J'ai dû quitter le Portugal puis l'Espagne à cause de la peste, et la fermeture des frontières m'a coincé ici. »
Ne désirant pas s’appesantir plus que cette demi-vérité sur les raisons l'ayant mené à cet instant T, il essuya les miettes de ses doigts et ajouta :
« Ces monstres, dont parlent les rumeurs, vous y croyez ? »
Sadie était sincèrement curieux de la réponse. Porté par un amusement un peu mesquin sans doute, face à la situation. Si l'homme n'avait aucune conscience des créatures tapies dans l'ombre du monde alors l'ironie de cet échange n'était pas perdue aux yeux du lycan.
Non, clairement, il n'était pas le mieux placé pour rabrouer son interlocuteur.
Il termina son pain et son fromage, comme s'il n'avait pas entendu la question ou ne comptait pas y répondre, avant d'élever à nouveau la voix.
« Les mauvais choix sûrement, » accorda-t-il d'un haussement d'épaules. « J'ai dû quitter le Portugal puis l'Espagne à cause de la peste, et la fermeture des frontières m'a coincé ici. »
Ne désirant pas s’appesantir plus que cette demi-vérité sur les raisons l'ayant mené à cet instant T, il essuya les miettes de ses doigts et ajouta :
« Ces monstres, dont parlent les rumeurs, vous y croyez ? »
Sadie était sincèrement curieux de la réponse. Porté par un amusement un peu mesquin sans doute, face à la situation. Si l'homme n'avait aucune conscience des créatures tapies dans l'ombre du monde alors l'ironie de cet échange n'était pas perdue aux yeux du lycan.
Sam 13 Fév - 17:04
gaspard vous sourit mais n'ajoutera rien de plus. Il ne semble pas vouloir vousquestionner tant que vous faitesvotre travail correctement.
C'est alors qu'un des hommes vient vous retrouver pour vous annoncer que la clientèle souhaite repartir. Gaspard étouffe un râle contrarié avant d'engouffrer sa fin de tartine dans sa bouche et se redresse en s'époussetant. "Bon affé, fau fy allé affa-ament."
Il finira sa bouchée sur le chemin du retour. Enfin, vous pourrez repartir sur les routes.
Le soir venu, Gaspard décide de s'arrêter dans une auberge. Cela ne semble pas contrarier la clientèle et de toute manière, les chevaux ont besoin de repos. Il donne quelques pièces au tenancier puis revient vers vous et les autres gars. "Il avait plus de place pour tout le monde alors nous on dormira dans l'étable, dans la paille. Ça fera l'affaire."
Personne ne bronche.
"Faut que quelqu'un prenne l'premier tour de garde. Qui se dévoue ?"
• Vous dévouer
• Ne rien dire.
ESCORTE MYSTERIEUSE
gaspard vous sourit mais n'ajoutera rien de plus. Il ne semble pas vouloir vousquestionner tant que vous faitesvotre travail correctement.
C'est alors qu'un des hommes vient vous retrouver pour vous annoncer que la clientèle souhaite repartir. Gaspard étouffe un râle contrarié avant d'engouffrer sa fin de tartine dans sa bouche et se redresse en s'époussetant. "Bon affé, fau fy allé affa-ament."
Il finira sa bouchée sur le chemin du retour. Enfin, vous pourrez repartir sur les routes.
***
Le soir venu, Gaspard décide de s'arrêter dans une auberge. Cela ne semble pas contrarier la clientèle et de toute manière, les chevaux ont besoin de repos. Il donne quelques pièces au tenancier puis revient vers vous et les autres gars. "Il avait plus de place pour tout le monde alors nous on dormira dans l'étable, dans la paille. Ça fera l'affaire."
Personne ne bronche.
"Faut que quelqu'un prenne l'premier tour de garde. Qui se dévoue ?"
• Vous dévouer
• Ne rien dire.
Sam 13 Fév - 22:41
L'interruption agaça légèrement sa curiosité flouée, un bref goût d'insatisfaction passant avant de disparaître sans un bruit. Cette petite distraction aura été sympathique le temps qu'elle aura duré.
Il se leva et emboîta le pas à Gaspard sans rien dire de plus. La chevauchée reprit, au rythme régulier des sabots martelant la terre.
Sadie mit pied à terre. L'auberge semblait correcte, loin d'être gigantesque mais bien tenue dans l'ensemble et avec une étable sèche et saine, ce qui soulignait la qualité du service. Pendant que Gaspard et la clientèle entraient, ils conduisirent les monture à l'abreuvoir et les y attachèrent, la calèche trouvant place non loin. Il étira bras et jambes avec un grognement de satisfaction. Son dos le remerciait tout particulièrement.
L'annonce au retour du mercenaire quant à leurs quartiers ne le surprit guère, pas plus qu'elle ne lui fit extrêmement plaisir. Mais soit. Ce serait probablement la même chose lors des prochaines nuits, s'ils n'en étaient pas rendus à devoir dormir en pleine campagne.
« Je peux m'en occuper, si cela convient à tout le monde. »
Marcher ferait du bien à ses jambes un peu raides. La faute à cette manie de vouloir accomplir un travail vite et bien, plutôt que de prendre le temps de se dégourdir un peu les muscles après sa chevauchée depuis la capitale.
Il se leva et emboîta le pas à Gaspard sans rien dire de plus. La chevauchée reprit, au rythme régulier des sabots martelant la terre.
*
Sadie mit pied à terre. L'auberge semblait correcte, loin d'être gigantesque mais bien tenue dans l'ensemble et avec une étable sèche et saine, ce qui soulignait la qualité du service. Pendant que Gaspard et la clientèle entraient, ils conduisirent les monture à l'abreuvoir et les y attachèrent, la calèche trouvant place non loin. Il étira bras et jambes avec un grognement de satisfaction. Son dos le remerciait tout particulièrement.
L'annonce au retour du mercenaire quant à leurs quartiers ne le surprit guère, pas plus qu'elle ne lui fit extrêmement plaisir. Mais soit. Ce serait probablement la même chose lors des prochaines nuits, s'ils n'en étaient pas rendus à devoir dormir en pleine campagne.
« Je peux m'en occuper, si cela convient à tout le monde. »
Marcher ferait du bien à ses jambes un peu raides. La faute à cette manie de vouloir accomplir un travail vite et bien, plutôt que de prendre le temps de se dégourdir un peu les muscles après sa chevauchée depuis la capitale.
Sam 13 Fév - 22:50
Gaspard vient vous cogner l'épaule d'une manière tout ce qu'il y a de plus amicale. Visiblement, votre initiative est tout à votre honneur. "Voyez les gars ? Prenez exemple la prochaine fois !"
Puis il s'étire et se dirige vers l'étable. "J'compte sur toi hein. Et si t'as besoin de quoi que ce soit, t'as qu'à hurler, j'entendrais."
Bien, maintenant que vous êtes seul et que la nuit débute, qu'allez-vous faire ?
• Inspecter les bois alentours.
• Faire le tour de l'auberge par l'avant.
• Faire le tour de l'auberge par l'arrière.
ESCORTE MYSTERIEUSE
Gaspard vient vous cogner l'épaule d'une manière tout ce qu'il y a de plus amicale. Visiblement, votre initiative est tout à votre honneur. "Voyez les gars ? Prenez exemple la prochaine fois !"
Puis il s'étire et se dirige vers l'étable. "J'compte sur toi hein. Et si t'as besoin de quoi que ce soit, t'as qu'à hurler, j'entendrais."
Bien, maintenant que vous êtes seul et que la nuit débute, qu'allez-vous faire ?
• Inspecter les bois alentours.
• Faire le tour de l'auberge par l'avant.
• Faire le tour de l'auberge par l'arrière.
Sam 13 Fév - 23:06
Un sourire discret ourla les lèvres du lycan aux paroles de Gaspard. Hurler, hein ?
« Entendu. »
Sadie alla jusqu'aux sacoches de voyages encore accrochées à la selle de son cheval pour en tirer quelques lames supplémentaires. Une fois les petits couteaux en place, il vérifia l'arme à son côté par habitude puis, satisfait, sortit de l'étable en direction de l'entrée de l'auberge.
« Entendu. »
Sadie alla jusqu'aux sacoches de voyages encore accrochées à la selle de son cheval pour en tirer quelques lames supplémentaires. Une fois les petits couteaux en place, il vérifia l'arme à son côté par habitude puis, satisfait, sortit de l'étable en direction de l'entrée de l'auberge.
Sam 13 Fév - 23:20
Sadie s'arrêta quelques secondes pour tendre l'oreille, et seul le calme lui répondit. Il passa voir le tenancier de l'établissement et lui échangea quelques sous contre une torche vierge. De nouveau dehors, il l'enflamma à celle de l'entrée puis poursuivit son chemin jusqu'à faire le tour du bâtiment par l'arrière.
Sam 13 Fév - 23:27
Le calme alentours n'est rompu que par des bruits d'efforts. Là, un jeune homme, surement domestique à l'auberge, semble lutter de toutes ses forces pour bouger une grande malle de bois solide et de métal. "Uuuuurgh, c'est lourd ! Bon sang d'Dieu!"
Il vous aperçoit et vous sourit même, la sueur perlant de son front. "Ah bonsoir ! Scusez-moi, vous voudriez bien m'aider un petit peu ? J'arrive pas à sortir toutes ces malles de la cave mais j'suis tout seul pour le faire..."
• L'aider.
• Passer votre chemin.
ESCORTE MYSTERIEUSE
Le calme alentours n'est rompu que par des bruits d'efforts. Là, un jeune homme, surement domestique à l'auberge, semble lutter de toutes ses forces pour bouger une grande malle de bois solide et de métal. "Uuuuurgh, c'est lourd ! Bon sang d'Dieu!"
Il vous aperçoit et vous sourit même, la sueur perlant de son front. "Ah bonsoir ! Scusez-moi, vous voudriez bien m'aider un petit peu ? J'arrive pas à sortir toutes ces malles de la cave mais j'suis tout seul pour le faire..."
• L'aider.
• Passer votre chemin.
Sam 13 Fév - 23:48
Un pli circonspect fronça les sourcils de Sadie en voyant ce tableau étrange.
« Que idea, vaciar un bodega ahora... » soupira-t-il pour lui-même avant de reprendre à voix haute. « D'accord, mais pour une ou deux, pas plus. »
Il n'avait pas l'intention de servir de bête de somme gratuitement, et il n'aurait pas l'esprit tranquille tant qu'il n'aurait pas complété sa ronde.
Sadie accrocha sa torche au mur et jeta un coup d'oeil à la malle, les flammes se reflétant dans les solides pièces métalliques. Du simple fer a priori, pas de quoi l'inquiéter. Seul, il en aurait fini en un tournemain. Mais il fallait encore et toujours faire preuve de faiblesse, pour que l'humain, comme tous les autres, ne devienne pas suspicieux.
« Je vais prendre la partie basse et pousser vers vous. »
En quelques pas, il contourna le domestique et se glissa dans l'escalier. Une fois ses talons ancrés au sol, il attrapa le bas du coffre et souleva en douceur, bridant sa force pour ne pas faire valdinguer l'autre porteur.
« Que idea, vaciar un bodega ahora... » soupira-t-il pour lui-même avant de reprendre à voix haute. « D'accord, mais pour une ou deux, pas plus. »
Il n'avait pas l'intention de servir de bête de somme gratuitement, et il n'aurait pas l'esprit tranquille tant qu'il n'aurait pas complété sa ronde.
Sadie accrocha sa torche au mur et jeta un coup d'oeil à la malle, les flammes se reflétant dans les solides pièces métalliques. Du simple fer a priori, pas de quoi l'inquiéter. Seul, il en aurait fini en un tournemain. Mais il fallait encore et toujours faire preuve de faiblesse, pour que l'humain, comme tous les autres, ne devienne pas suspicieux.
« Je vais prendre la partie basse et pousser vers vous. »
En quelques pas, il contourna le domestique et se glissa dans l'escalier. Une fois ses talons ancrés au sol, il attrapa le bas du coffre et souleva en douceur, bridant sa force pour ne pas faire valdinguer l'autre porteur.