Sam 20 Fév - 18:56
Dans un élan de chance insolente, vous parvenez à vous débarrez du second loup.
Vous êtes diminué et de plus en plus faible.
Mais vous parvenez à entendre un hurlement. Et vous reconnaissez cette voix.
Gaspard.
Vous pourrez le voir choir au sol, prit de convulsion tandis que le dernier loup vous regardes, satisfait et prêt à se remettre à l'attaque malgré les tremblements qui l'agitent également - perdre deux membres de meute coup sur coup ne peut pas se passer sans conséquences, après tout.
Il est fier de lui.
Il a mordu Gaspard.
ESCORTE MYSTERIEUSE
Dans un élan de chance insolente, vous parvenez à vous débarrez du second loup.
Vous êtes diminué et de plus en plus faible.
Mais vous parvenez à entendre un hurlement. Et vous reconnaissez cette voix.
Gaspard.
Vous pourrez le voir choir au sol, prit de convulsion tandis que le dernier loup vous regardes, satisfait et prêt à se remettre à l'attaque malgré les tremblements qui l'agitent également - perdre deux membres de meute coup sur coup ne peut pas se passer sans conséquences, après tout.
Il est fier de lui.
Il a mordu Gaspard.
Sam 20 Fév - 20:02
Les choses se compliquaient, assurément.
L'épuisement et la douleur commencèrent leur lente oeuvre, grignotant la brume rouge de la colère pour se faire de plus en plus tangibles, distraire son esprit et menacer de le renverser. Respiration erratique, manque d'oxygène oppressant. La volonté seule ne suffirait peut-être pas à venir à bout de la situation, mais la haine, elle, restait une compagne fidèle et inébranlable. Et si la faiblesse passagère put faire flancher le lycan, la scène qui s'offrit à sa vue ne fit que renforcer les murmures suaves et paroles vengeresses de la colère.
Pour l'avoir vécu une première fois et subi une seconde, Sadie ne se reconnaissait que trop bien dans les hurlements inhumains du mercenaire se tordant au sol. Des flammes dansèrent devant les yeux de l'homme, ses paumes le brûlèrent. Il cligna des yeux et le souvenir se dissipa.
Boitillant sur trois pattes, Sadie se tourna vers le loup restant, gueule fumante et dégoulinante du sang de ses frères. Un grondement sourd monta du fond de sa gorge. Une invitation odieuse à finir ce duel écœurant.
L'épuisement et la douleur commencèrent leur lente oeuvre, grignotant la brume rouge de la colère pour se faire de plus en plus tangibles, distraire son esprit et menacer de le renverser. Respiration erratique, manque d'oxygène oppressant. La volonté seule ne suffirait peut-être pas à venir à bout de la situation, mais la haine, elle, restait une compagne fidèle et inébranlable. Et si la faiblesse passagère put faire flancher le lycan, la scène qui s'offrit à sa vue ne fit que renforcer les murmures suaves et paroles vengeresses de la colère.
Pour l'avoir vécu une première fois et subi une seconde, Sadie ne se reconnaissait que trop bien dans les hurlements inhumains du mercenaire se tordant au sol. Des flammes dansèrent devant les yeux de l'homme, ses paumes le brûlèrent. Il cligna des yeux et le souvenir se dissipa.
Boitillant sur trois pattes, Sadie se tourna vers le loup restant, gueule fumante et dégoulinante du sang de ses frères. Un grondement sourd monta du fond de sa gorge. Une invitation odieuse à finir ce duel écœurant.
Sam 20 Fév - 20:34
Un éclat discret. Du coin de l'oeil, Sadie vit son épée insolemment jetée dans l'herbe quelques mètres plus loin. Le calcul fut rapide. Il ne pouvait plus courir convenablement, pas dans son état, mais il n'avait pas besoin d'aller jusqu'à l'autre loup ni même de l'atteindre. De toute façon, ce mécréant de chien pestiféré serait plus à même de le rejoindre et de chercher à venger ses frères. Non, Sadie n'avait pas besoin d'aller jusque là. S'il pouvait simplement arriver jusqu'à son épée au moment opportun, peut-être que la transformation ne le tuerait pas. Peut-être qu'il survivrait à ses blessures une poignée de seconde, il n'avait pas besoin de beaucoup de temps ; juste un instant. Peut-être que son bras encore viable serait suffisant pour lever l'arme par en-dessous et surprendre la créature.
Alors peut-être.
Lorsque l'autre loup hurla et chargea, Sadie se tint prêt, avançant de quelques foulées, les myriades d'issues possibles se bousculant à chaque battement de coeur fébrile.
Alors peut-être.
Lorsque l'autre loup hurla et chargea, Sadie se tint prêt, avançant de quelques foulées, les myriades d'issues possibles se bousculant à chaque battement de coeur fébrile.
Sam 20 Fév - 20:34
Le membre 'Sadie' a effectué l'action suivante : Combats
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Sam 20 Fév - 20:59
Il ne devait pas céder de terrain, s'il souhaitait que son coup de poker ait une chance de réussir. L'épée devait rester à portée de main. Elle le devait. Sadie gronda à nouveau, inclinant la tête pour forcer l'autre à faire de même, emmenant son regard loin de l'arme.
Sam 20 Fév - 20:59
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Sam 20 Fév - 21:33
Le membre 'Sadie' a effectué l'action suivante : Combats
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Sam 20 Fév - 21:36
Vous parvenez à vous remettre sous forme humaine et à récupérer votre épée. Mais votre fracture vous empêche de prendre l’épée correctement à deux mains, il vous faut donc reposer le poids de l'arme entièrement sur votre autre bras.
L'autre loup gronde et revient à la charge.
[Lancez 2 Dés.]
ESCORTE MYSTERIEUSE
Vous parvenez à vous remettre sous forme humaine et à récupérer votre épée. Mais votre fracture vous empêche de prendre l’épée correctement à deux mains, il vous faut donc reposer le poids de l'arme entièrement sur votre autre bras.
L'autre loup gronde et revient à la charge.
[Lancez 2 Dés.]
Sam 20 Fév - 22:05
La douleur explosa, plus vive dans ce corps que dans l'autre. Mais ce qu'il perdit en lucidité, il le gagna en mobilité. Attrapant la garde au plus haut pour balancer le poids de l'arme, Sadie se redressa, genoux fléchis. Il pouvait essayer de lancer son arme d'une main, improvisant une lance, mais le risque de manquer sa cible et de se retrouver à découvert était grand. D'un mouvement de poignet, il coinçant la longue garde sous son avant-bras, pommeau frôlant son coude. Loin d'être idéal, mais cela permettrait de compenser l'équilibre de sa main manquante et de garder l'arme droite pour l'impact.
Sam 20 Fév - 22:05
Le membre 'Sadie' a effectué l'action suivante : Combats
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Sam 20 Fév - 22:13
Votre audacieuse chance vous permet de porter un coup unique et fatal au loup qui n'a même pas le temps de hurler pour se faire transpercer par votre lame. Il vous éclabousse d'un sang chaud, bouillant. Vous pouvez maintenant savourer votre victoire, ou du moins ,ce qu'il en reste. Sans oublier que le lien de meute que ces trois là entretenait à jouer beaucoup dans la finalité de votre affrontement.
• S'évanouir.
• Aller voir Gaspard
• Inspecter l'intérieur de la ferme.
ESCORTE MYSTERIEUSE
Votre audacieuse chance vous permet de porter un coup unique et fatal au loup qui n'a même pas le temps de hurler pour se faire transpercer par votre lame. Il vous éclabousse d'un sang chaud, bouillant. Vous pouvez maintenant savourer votre victoire, ou du moins ,ce qu'il en reste. Sans oublier que le lien de meute que ces trois là entretenait à jouer beaucoup dans la finalité de votre affrontement.
• S'évanouir.
• Aller voir Gaspard
• Inspecter l'intérieur de la ferme.
Sam 20 Fév - 22:56
Sadie s'écroula avec le loup lorsque celui-ci s'effondra, phalanges blanchies autour de la garde de l'épée enfoncée en plein poitrail de l'animal. Il resta allongé dans l'herbe, le sang encore chaud du cadavre contrastant sur sa peau avec l'humidité glacée montant de la terre. Le monde menaça de s'assombrir. Si la situation était autre, qu'il s'agissait d'une chasse plus coutumière, Sadie se serait laissé aller à l'inconscience et tant pis pour le reste. Cependant, baisser les bras maintenant était impossible. A quoi bon tuer trois bêtes s'il se contentait ensuite de mourir de froid ou que le vampire ne revienne à la charge ou que les personnes ayant drogué le repas de leur troupe ne viennent finir le travail. Rien ne lui indiquait que les trois pourritures en train de refroidir étaient l'unique source de danger alentours.
Il s'arracha aux promesses confortables du néant et à son étreinte dénuée de toute sensation. Maintenant que ni la rage, ni la haine, ni l'euphorie du sang et du combat ne lui prêtaient main forte, se relever tenait du miracle. Il y parvint néanmoins. S'appuyant sur son épée pour ne pas retourner au sol aussi sec, il jeta un regard désolé à Gaspard. Pauvre homme. Celui-ci avait cessé de hurler, le lycan n'aurait su dire quand. Inconscient à cause de la douleur ou mort, Sadie ne pouvait plus rien pour lui désormais et quitte à veiller sa dépouille jusqu'au matin, il convenait de le faire avec décence, et non dans la plus simple tenue d'Adam.
Un pas laborieux après l'autre, Sadie parvint jusqu'à la grange où étaient rangées leurs affaires. Ses mains sanglantes tâchèrent ses sacs de voyages et les rouleaux de papier disposés en vrac à l'intérieur. Il mit enfin les doigts sur une petite pochette rembourrée et précieusement emballée, de laquelle il tira une fiole. Son contenu disparut d'une traite. Laissant le temps à la décoction de faire son œuvre contre la douleur, Sadie enfila des chausses et jeta une cape de voyage en travers de ses épaules. Quand il eut fini, un engourdissement très différent de celui ressenti au début de cette nuit infernale commençait à courir au bout de ses doigts. L'anti-douleur se répandait. Bien sûr, il n'eut aucun espoir que la douleur disparaisse complètement. Il espérait juste qu'elle soit suffisamment brouillée pour ne plus être aussi débilitante, et que son corps puisse se mettre à lécher ses propres blessures pendant qu'il forçait son esprit à rester alerte aussi longtemps que possible.
Il lui fallu encore plusieurs minutes d'une démarche en trois points, gauche, droite, épée, gauche, droite épée, pour revenir auprès de Gaspard. Sadie s'arrêta à côté du corps inerte sans un mot. Il ne fit pas mine de s'asseoir, ayant peur de ne plus pouvoir se relever cette fois-ci.
« Gaspard ? »
La voix de Sadie était las et n'attendait pas vraiment de réponse. Peut-être l'homme avait-il eu la chance de mourir. Une prière silencieuse fut adressée au ciel pour le salut de cette brave âme. Sadie savait, au fond, que la mort était préférable à une vie damnée. Si Gaspard survivait, il n'y aurait pas de meute pour l'accueillir. Le gredin qui aurait dû être son alpha gisait mort à quelques pas, le reste de sa troupe commençant déjà à nourrir les vers. Non, vraiment. Le mercenaire ne méritait pas ce genre de naissance bâtarde et solitaire dans un monde de telles ténèbres.
Il s'arracha aux promesses confortables du néant et à son étreinte dénuée de toute sensation. Maintenant que ni la rage, ni la haine, ni l'euphorie du sang et du combat ne lui prêtaient main forte, se relever tenait du miracle. Il y parvint néanmoins. S'appuyant sur son épée pour ne pas retourner au sol aussi sec, il jeta un regard désolé à Gaspard. Pauvre homme. Celui-ci avait cessé de hurler, le lycan n'aurait su dire quand. Inconscient à cause de la douleur ou mort, Sadie ne pouvait plus rien pour lui désormais et quitte à veiller sa dépouille jusqu'au matin, il convenait de le faire avec décence, et non dans la plus simple tenue d'Adam.
Un pas laborieux après l'autre, Sadie parvint jusqu'à la grange où étaient rangées leurs affaires. Ses mains sanglantes tâchèrent ses sacs de voyages et les rouleaux de papier disposés en vrac à l'intérieur. Il mit enfin les doigts sur une petite pochette rembourrée et précieusement emballée, de laquelle il tira une fiole. Son contenu disparut d'une traite. Laissant le temps à la décoction de faire son œuvre contre la douleur, Sadie enfila des chausses et jeta une cape de voyage en travers de ses épaules. Quand il eut fini, un engourdissement très différent de celui ressenti au début de cette nuit infernale commençait à courir au bout de ses doigts. L'anti-douleur se répandait. Bien sûr, il n'eut aucun espoir que la douleur disparaisse complètement. Il espérait juste qu'elle soit suffisamment brouillée pour ne plus être aussi débilitante, et que son corps puisse se mettre à lécher ses propres blessures pendant qu'il forçait son esprit à rester alerte aussi longtemps que possible.
Il lui fallu encore plusieurs minutes d'une démarche en trois points, gauche, droite, épée, gauche, droite épée, pour revenir auprès de Gaspard. Sadie s'arrêta à côté du corps inerte sans un mot. Il ne fit pas mine de s'asseoir, ayant peur de ne plus pouvoir se relever cette fois-ci.
« Gaspard ? »
La voix de Sadie était las et n'attendait pas vraiment de réponse. Peut-être l'homme avait-il eu la chance de mourir. Une prière silencieuse fut adressée au ciel pour le salut de cette brave âme. Sadie savait, au fond, que la mort était préférable à une vie damnée. Si Gaspard survivait, il n'y aurait pas de meute pour l'accueillir. Le gredin qui aurait dû être son alpha gisait mort à quelques pas, le reste de sa troupe commençant déjà à nourrir les vers. Non, vraiment. Le mercenaire ne méritait pas ce genre de naissance bâtarde et solitaire dans un monde de telles ténèbres.
Sam 20 Fév - 23:42
Le mercenaire émerge alors en toussotant. So nvisage est pâle, très pâle. Vous pouvez aisément vous figurer la douleur qui le parcours.
"Sa-...argh...Sa-ie..." essaie t-il d'articuler. Il tremble, mais pas de froid. Et pourtant il trouve le courage de relever les commissures de ses lèvres en un fin sourire. "Eh bah mo-...mon gars j's-... j'savais pas qu'tu v'nais d'aussi loin ahah-ARGH." Il crache une gerbe de sang. La transformation vient de lui briser les côtes.
Il poursuit. "T'un bon g-gars, Sadie... j'crois qu'jaurais aimé t'rencontre av-ava-ARGH." Sa respiration est difficile, saccadée. Il enfonce sa main dans sa poche pour en sortir un petit couteau. Sa paume toujours fermée, resserrée autour de l'arme s'écrase ensuite maladroitement contre votre torse. "J'sais que... J'sais que j'ai rien l'droit d'te demander mais..." Nouvelle toux sanguinolente. "Mais... Si une fois à Paris, tu pouvais m'rendre un service..."
Il prend un instant avant de poursuivre, serrant les dents à s'en casser une. "J'ai un fils... Il vit seul avec... avec-argh... avec sa mère... J'ai pas été souvent à la maison avec ma femme et je... ARGH." Il inspire, expire, les gouttes de sueur perlant sur son visage. "L' gosse veut devenir v-voleur... comme moi avant... il veut m'imiter mais... c'est pas la-ARGH... c'pas une vie pour lui..." Sa main se rabaisse petit à petit. "T'pourrais... lui donner ça... d'ma part ? Qu'il sache que...argh... que son père n'est pas... oof... n'est pas mort comme... comme un voleur ?"
Ses deux jambes laissent alors échapper un craquements tellement sec qu'il l'empêche de crier. Après un ultime regard, il poursuit. "Et... si tu pouvais m'achever aussi... j'apprécierais..."
• Achever Gaspard.
• Ne rien faire.
ESCORTE MYSTERIEUSE
Le mercenaire émerge alors en toussotant. So nvisage est pâle, très pâle. Vous pouvez aisément vous figurer la douleur qui le parcours.
"Sa-...argh...Sa-ie..." essaie t-il d'articuler. Il tremble, mais pas de froid. Et pourtant il trouve le courage de relever les commissures de ses lèvres en un fin sourire. "Eh bah mo-...mon gars j's-... j'savais pas qu'tu v'nais d'aussi loin ahah-ARGH." Il crache une gerbe de sang. La transformation vient de lui briser les côtes.
Il poursuit. "T'un bon g-gars, Sadie... j'crois qu'jaurais aimé t'rencontre av-ava-ARGH." Sa respiration est difficile, saccadée. Il enfonce sa main dans sa poche pour en sortir un petit couteau. Sa paume toujours fermée, resserrée autour de l'arme s'écrase ensuite maladroitement contre votre torse. "J'sais que... J'sais que j'ai rien l'droit d'te demander mais..." Nouvelle toux sanguinolente. "Mais... Si une fois à Paris, tu pouvais m'rendre un service..."
Il prend un instant avant de poursuivre, serrant les dents à s'en casser une. "J'ai un fils... Il vit seul avec... avec-argh... avec sa mère... J'ai pas été souvent à la maison avec ma femme et je... ARGH." Il inspire, expire, les gouttes de sueur perlant sur son visage. "L' gosse veut devenir v-voleur... comme moi avant... il veut m'imiter mais... c'est pas la-ARGH... c'pas une vie pour lui..." Sa main se rabaisse petit à petit. "T'pourrais... lui donner ça... d'ma part ? Qu'il sache que...argh... que son père n'est pas... oof... n'est pas mort comme... comme un voleur ?"
Ses deux jambes laissent alors échapper un craquements tellement sec qu'il l'empêche de crier. Après un ultime regard, il poursuit. "Et... si tu pouvais m'achever aussi... j'apprécierais..."
• Achever Gaspard.
• Ne rien faire.
Dim 21 Fév - 0:15
Un gargouillis de conscience revint à l'homme gisant à ses pieds.
Miséricorde. Que le Seigneur le prenne en pitié.
Le lycan s'agenouilla avec difficulté, attrapant le poignet du mercenaire pour écouter ses paroles. Avec un hochement de tête, il accompagna la requête d'une réponse tranquille.
« Je lui donnerai. »
Sadie récupéra le couteau, qu'il déposa à son côté avant de reprendre la garde de son arme. Cependant, il retint sa main encore quelques instants. Il se devait de laisser une chance à l'homme de faire son choix en toute conscience. La douleur était à rendre fou, il ne le savait que trop bien, mais il savait aussi qu'elle pouvait finir par s'estomper et laisser une vie féroce reprendre ses droits. Si Gaspard avait pu être mordu selon les coutumes millénaires par-delà l'océan, comme une invitation à rejoindre les mythes peuplant les nuits des hommes et non comme un vulgaire bout de viande dans un jeu sans victoire, la meute lui aurait laissé le choix.
« Le venin n'est pas toujours mortel. Vous pourriez survivre. » Il ajouta sans détour. « Un sort que je ne vous souhaite pas, pour être franc. Mais vous pourriez survivre et remettre ce couteau à votre fils en personne. »
Il lui faudrait aussi voir sa famille vieillir et mourir pendant que lui resterait inchangé, immuable face aux saisons. Peut-être même que la transformation prendrait trop de temps et que les occupants de la ferme seraient debout avant que Sadie ne soit en état de transporter Gaspard ailleurs. Qu'adviendrait-il alors ? Quand des humains devront faire face aux mystères et aux secrets dangereux qu'ils côtoient chaque jour sans jamais s'en rendre compte ? Et quand bien même, si le mercenaire survivait, parviendrait-il à rejoindre une meute un jour ? Et avec le temps, est-ce qu'il deviendrait l'un de ces loups que Sadie rêverait d'égorger dans son sommeil ?
Sadie refusa presque d'attendre une quelconque réponse, doigts se resserrant autour de la garde d'instinct.
« Mais si c'est ce que vous désirez votre calvaire prendra fin ici et maintenant, je vous donne ma parole. »
Miséricorde. Que le Seigneur le prenne en pitié.
Le lycan s'agenouilla avec difficulté, attrapant le poignet du mercenaire pour écouter ses paroles. Avec un hochement de tête, il accompagna la requête d'une réponse tranquille.
« Je lui donnerai. »
Sadie récupéra le couteau, qu'il déposa à son côté avant de reprendre la garde de son arme. Cependant, il retint sa main encore quelques instants. Il se devait de laisser une chance à l'homme de faire son choix en toute conscience. La douleur était à rendre fou, il ne le savait que trop bien, mais il savait aussi qu'elle pouvait finir par s'estomper et laisser une vie féroce reprendre ses droits. Si Gaspard avait pu être mordu selon les coutumes millénaires par-delà l'océan, comme une invitation à rejoindre les mythes peuplant les nuits des hommes et non comme un vulgaire bout de viande dans un jeu sans victoire, la meute lui aurait laissé le choix.
« Le venin n'est pas toujours mortel. Vous pourriez survivre. » Il ajouta sans détour. « Un sort que je ne vous souhaite pas, pour être franc. Mais vous pourriez survivre et remettre ce couteau à votre fils en personne. »
Il lui faudrait aussi voir sa famille vieillir et mourir pendant que lui resterait inchangé, immuable face aux saisons. Peut-être même que la transformation prendrait trop de temps et que les occupants de la ferme seraient debout avant que Sadie ne soit en état de transporter Gaspard ailleurs. Qu'adviendrait-il alors ? Quand des humains devront faire face aux mystères et aux secrets dangereux qu'ils côtoient chaque jour sans jamais s'en rendre compte ? Et quand bien même, si le mercenaire survivait, parviendrait-il à rejoindre une meute un jour ? Et avec le temps, est-ce qu'il deviendrait l'un de ces loups que Sadie rêverait d'égorger dans son sommeil ?
Sadie refusa presque d'attendre une quelconque réponse, doigts se resserrant autour de la garde d'instinct.
« Mais si c'est ce que vous désirez votre calvaire prendra fin ici et maintenant, je vous donne ma parole. »
Dim 21 Fév - 11:37
Gaspard s'étr'angle dans son propre sang. Mais il trouve la force de sourire malgré tout. "M-Merci..." il inspire une fois de plus, douloureusement. "J'crois qu'sa mère travaille pour une baronne à P-Paris mais-ARGH... je sais plus laquelle..."
Ce sont alors des larmes qui coulent sur ses joues déchirées. "Il s'appelle... Urbain... Mon garçon... Je l'aime."
Avant de sombrer vers un nouveau délire, il hoche la tête "T-tu peux y.... tu peux y aller... j'suis prêt..."
Gaspard n'en dira pas davantage mais vous pouvez deviner qu'il se doutait bien qu'une telle douleur ne pouvait le mener que vers un état peu enviable pour la majorité des bons chrétiens.
ESCORTE MYSTERIEUSE
Gaspard s'étr'angle dans son propre sang. Mais il trouve la force de sourire malgré tout. "M-Merci..." il inspire une fois de plus, douloureusement. "J'crois qu'sa mère travaille pour une baronne à P-Paris mais-ARGH... je sais plus laquelle..."
Ce sont alors des larmes qui coulent sur ses joues déchirées. "Il s'appelle... Urbain... Mon garçon... Je l'aime."
Avant de sombrer vers un nouveau délire, il hoche la tête "T-tu peux y.... tu peux y aller... j'suis prêt..."
Gaspard n'en dira pas davantage mais vous pouvez deviner qu'il se doutait bien qu'une telle douleur ne pouvait le mener que vers un état peu enviable pour la majorité des bons chrétiens.
Dim 21 Fév - 12:09
Une expiration discrète, soulagée. L'agitation courant encore dans ses pensées se calma soudain et une sérénité tranquille lui revint maintenant que la messe était dite. Sadie hocha de nouveau la tête.
« Entendu. »
Glissant le petit couteau dans une poche, le lycan se releva lentement, ravalant un grondement de douleur. L'effort lui coûta mais il se remettrait bien assez vite, si les cieux le lui accordait. Et Gaspard, lui, méritait une mort digne. Sadie planta la lame dans le sol meuble, signant la Croix de sa main valide et entonnant le Salut à voix basse avant de lever son arme au dessus du torse du mercenaire.
« Y el Señor dijo "No temas, que yo soy contigo; no desmayes, que yo soy tu Dios, que te esfuerzo; siempre te ayudaré, siempre te sustentaré con la diestra de mi justicia." Amen.»
Il espérait que la barrière de la langue ne fasse pas obstacle à la compréhension de cette prière modeste et que le mercenaire partirait serein, lui aussi. Assuré de retrouver les bras du Seigneur et d'accéder au repos éternel qui lui était dû.
La lame s'enfonça sans accroc, menée par une main ferme qui n'hésita pas. Il importait à Sadie que le travail soit fait vite et bien, par respect pour l'homme. Lorsque le corps expia enfin son dernier soupir, Sadie retira la lame et, sans s'encombrer d'un regard en arrière maintenant que l'affaire était close, se dirigea vers la ferme.
« Entendu. »
Glissant le petit couteau dans une poche, le lycan se releva lentement, ravalant un grondement de douleur. L'effort lui coûta mais il se remettrait bien assez vite, si les cieux le lui accordait. Et Gaspard, lui, méritait une mort digne. Sadie planta la lame dans le sol meuble, signant la Croix de sa main valide et entonnant le Salut à voix basse avant de lever son arme au dessus du torse du mercenaire.
« Y el Señor dijo "No temas, que yo soy contigo; no desmayes, que yo soy tu Dios, que te esfuerzo; siempre te ayudaré, siempre te sustentaré con la diestra de mi justicia." Amen.»
Il espérait que la barrière de la langue ne fasse pas obstacle à la compréhension de cette prière modeste et que le mercenaire partirait serein, lui aussi. Assuré de retrouver les bras du Seigneur et d'accéder au repos éternel qui lui était dû.
La lame s'enfonça sans accroc, menée par une main ferme qui n'hésita pas. Il importait à Sadie que le travail soit fait vite et bien, par respect pour l'homme. Lorsque le corps expia enfin son dernier soupir, Sadie retira la lame et, sans s'encombrer d'un regard en arrière maintenant que l'affaire était close, se dirigea vers la ferme.
Dim 21 Fév - 12:36
Vous vous rendrez rapidement compte que la calèche n'est plus là. Probablement la clientèle a-t-elle profité de la cohue pour fuir.
A l'intérieur de la ferme, c'est un véritable carnage. Le fermier et les autres mercenaires sont morts et du sang s'étalent sur les murs et le plafond. L'affrontement a dû être aussi grotesque que violent. Au milieu de ce capharnaüm, la fermière se relève et essaie de s'éloigner de vous le plus possible. Elle ne parait pas blessée mais semble terrorisée. Ses yeux sont pleins de larmes. "P-pitié... épargnez-moi je... j'ignorais que vous étiez comme Hector et ses frères je... Ils nous on proposé de protéger la ferme en échange de leur verser une part des butins que nous récolterions je... Je suis désolée! Vraiment ! Ne me tuez pas, pitié ! Je ne dirais rien !"
Difficile de savoir si vous pouvez la croire ou non.
• Tuer la fermière.
• L'interroger.
• La laisser en vie.
ESCORTE MYSTERIEUSE
Vous vous rendrez rapidement compte que la calèche n'est plus là. Probablement la clientèle a-t-elle profité de la cohue pour fuir.
A l'intérieur de la ferme, c'est un véritable carnage. Le fermier et les autres mercenaires sont morts et du sang s'étalent sur les murs et le plafond. L'affrontement a dû être aussi grotesque que violent. Au milieu de ce capharnaüm, la fermière se relève et essaie de s'éloigner de vous le plus possible. Elle ne parait pas blessée mais semble terrorisée. Ses yeux sont pleins de larmes. "P-pitié... épargnez-moi je... j'ignorais que vous étiez comme Hector et ses frères je... Ils nous on proposé de protéger la ferme en échange de leur verser une part des butins que nous récolterions je... Je suis désolée! Vraiment ! Ne me tuez pas, pitié ! Je ne dirais rien !"
Difficile de savoir si vous pouvez la croire ou non.
• Tuer la fermière.
• L'interroger.
• La laisser en vie.
Dim 21 Fév - 13:15
La disparition de la calèche l'aurait savamment agacé, s'il en avait eu l'énergie. En l'état, il s'agissait d'un énième constat étrange sur lequel il se pencherait plus tard. La piste serait encore fraîche d'ici un jour ou deux le temps qu'il se remette. Et quoi qu'il arrive, il verrait cette mission conclue en bonne et due forme, dusse-t-il traquer tous les alentours de Paris à la recherche de chaque chevelure rousse et parfum floral si particulier pour y parvenir.
Quand il passa la porte d'entrée de la ferme, le regard de Sadie se porta sur la scène désolante, l'indifférence peignant les traits fatigués de son visage maculé de sang et de terre. L'odeur lui fit froncer le nez de dégoût.
Quel gâchis.
« Assez, » coupa-t-il sans chaleur.
L'humaine devrait mourir, évidemment. Il ne pouvait pas laisser de témoin, encore moins une chienne sans honneur s'acoquinant avec les pires engeances au détriment de voyageurs honnêtes. Qu'elle soit encore en vie et sans aucune trace en dépit du massacre sordide s'étalant sous leur yeux ne faisait qu'aggraver le peu de considération que Sadie lui portait.
Il ramassa une épée - celle de François, crut-il reconnaître - et s'approcha de la fermière. D'un coup brutal, il planta méthodiquement l'arme dans son épaule, avec suffisamment de force pour la clouer au mur. Il n'était pas en état de risquer une énième surprise. Satisfait, il récupéra sa propre épée et recula de quelques pas.
« Hector et ses frères, depuis combien de temps sont-ils ici ? » Combien de morts pourrissaient aux environs de cette ferme ? Que faisait la meute si loin dans le Sud, des jours, des semaines plus tôt, alors qu'ils entamaient à peine leur escorte ? « Il y avait également un vampire cette nuit, d'où venait-il ? Parle. »
Quand il passa la porte d'entrée de la ferme, le regard de Sadie se porta sur la scène désolante, l'indifférence peignant les traits fatigués de son visage maculé de sang et de terre. L'odeur lui fit froncer le nez de dégoût.
Quel gâchis.
« Assez, » coupa-t-il sans chaleur.
L'humaine devrait mourir, évidemment. Il ne pouvait pas laisser de témoin, encore moins une chienne sans honneur s'acoquinant avec les pires engeances au détriment de voyageurs honnêtes. Qu'elle soit encore en vie et sans aucune trace en dépit du massacre sordide s'étalant sous leur yeux ne faisait qu'aggraver le peu de considération que Sadie lui portait.
Il ramassa une épée - celle de François, crut-il reconnaître - et s'approcha de la fermière. D'un coup brutal, il planta méthodiquement l'arme dans son épaule, avec suffisamment de force pour la clouer au mur. Il n'était pas en état de risquer une énième surprise. Satisfait, il récupéra sa propre épée et recula de quelques pas.
« Hector et ses frères, depuis combien de temps sont-ils ici ? » Combien de morts pourrissaient aux environs de cette ferme ? Que faisait la meute si loin dans le Sud, des jours, des semaines plus tôt, alors qu'ils entamaient à peine leur escorte ? « Il y avait également un vampire cette nuit, d'où venait-il ? Parle. »
Dim 21 Fév - 14:25
Elle hurle mais n'oppose aucun résistance, pleurant simplement de plus belle. "Je... Je ne sais pas... Il nous a simplement dit que c'était habituel de remonter la route sur la longueur pour... pour repérer les proies faciles et se rejoindre ici... Je jure que je n'en sais pas plus ! Ils ne nous ont épargnés que parce que nous leur étions utiles, rien de plus !" C'est un regard suppliant qu'elle vous lance. "Je ne sais rien sur un vampire... Je sais qu'Hector a voulu aller s'en prendre d'abord à votre clientèle mais... elle a visiblement proposé un marché à Hector pour ne pas avoir à payer les mercenaires par la suite. Je.... Je sais qu'elle a fouillé dans vos affaires avant de partir avec la deuxième ! Elle avait un collier étrange dans les mains. Je n'en sais pas plus ! Pitié ! Epargnez-moi, je suis enceinte !"
Outre le fait que la calèche se soit fait la belle de façon délibéré, on vous aura aussi volé le collier, donc.
Un supplément de mauvaises nouvelles.
• Tuer la fermière.
• La laisser en vie.
• Mettre le feu à la ferme.
ESCORTE MYSTERIEUSE
Elle hurle mais n'oppose aucun résistance, pleurant simplement de plus belle. "Je... Je ne sais pas... Il nous a simplement dit que c'était habituel de remonter la route sur la longueur pour... pour repérer les proies faciles et se rejoindre ici... Je jure que je n'en sais pas plus ! Ils ne nous ont épargnés que parce que nous leur étions utiles, rien de plus !" C'est un regard suppliant qu'elle vous lance. "Je ne sais rien sur un vampire... Je sais qu'Hector a voulu aller s'en prendre d'abord à votre clientèle mais... elle a visiblement proposé un marché à Hector pour ne pas avoir à payer les mercenaires par la suite. Je.... Je sais qu'elle a fouillé dans vos affaires avant de partir avec la deuxième ! Elle avait un collier étrange dans les mains. Je n'en sais pas plus ! Pitié ! Epargnez-moi, je suis enceinte !"
Outre le fait que la calèche se soit fait la belle de façon délibéré, on vous aura aussi volé le collier, donc.
Un supplément de mauvaises nouvelles.
• Tuer la fermière.
• La laisser en vie.
• Mettre le feu à la ferme.
Dim 21 Fév - 15:57
L'air sombre qui passa sur le visage de Sadie n'était pas destiné à la pauvre humaine. Elle en fut néanmoins le seul, et bref, témoin. Il resta sourd à ses appels de pitié et de miséricorde ; d'un mouvement de bras rapide, le fil de l'épée fendit l'air et avec lui la gorge de l'humaine traîtresse. Aucun doute ne retint sa main, pas même l'idée de son ventre prétendument fécond. Que vaudrait la vie innocente d'un enfant encore à naître entre les mains d'une âme capable de tant de duplicité ?
Et peut-être que Sadie aurait pu être sensible à ces pleurs. Et peut-être que Sadie aurait pu faire preuve de miséricorde. Mais il était un chemin bien court entre le pardon et l'idiotie. Seule la chance faisait que le lycan était encore debout et, bien que le médicament fasse son oeuvre en tenant la douleur en respect pour lui permettre de rester conscient, il n'en pouvait plus. Il ne laisserait pas la chance de sa convalescence entre les mains d'un coeur aussi faible face à la cupidité, aussi prompt à céder aux pires marchés avec le diable par peur.
Lorsqu'elle ne donna plus signe de vie, Sadie retira l'épée fichée dans l'épaule de la défunte, laissant le cadavre rejoindre les autres au sol. Il devait réfléchir mais plus rien ne parvenait à percer la brume de plus en plus opaque de l'épuisement. Tournant les talons, il quitta la ferme et en ferma la porte. Il refit le chemin inverse jusqu'à la grange, passant les corps immobiles des loups et de Gaspard désormais éclairés par les lueurs de l'aube. Une fois la grange atteinte, il prit le contenu d'une seconde fiole avant de s'écrouler dans un tas de paille, englouti par une chape d'inconscience aussi lourde que du plomb.
Il dormit un jour et une bonne partie de la seconde nuit. A son réveil, il sut que son corps était loin d'être complètement remis mais au moins pouvait-il respirer normalement et mouvoir son bras fracturé avec prudence. Il avait faim ; une faim de loup. Se souvenant de la cave mentionnée par la fermière, il fit un brin de toilette à coup d'eau claire et froide avant d'aller y chercher des provisions.
Il ne fallut pas plus d'une petite heure à Sadie pour mettre en ordre ses affaires et fouiller les lieux. Une fois certain de n'avoir plus rien à faire ici, il regroupa les cadavres des loups en un tas à côté de la ferme. Le corps de Gaspard fut transporté dans la pièce du massacre, où régnait déjà pestilence et décomposition. La porte se ferma une dernière fois et le lycan s'attela à la mise à feu de la bâtisse. Le brasier prit, lentement. Peu avant l'aube, quand il devint clair que la flambée ne cesserait pas son œuvre tant que l'ensemble du bâtiment ne serait pas en cendres, Sadie récupéra ses sacs de voyage et partit sur les traces de la calèche sans un regard en arrière.
La fumée et l'odeur écœurante de viande grillée emplit l'air, et resta perceptible pendant plusieurs kilomètres avant qu'un vent de face ne dégage le ciel.
Et peut-être que Sadie aurait pu être sensible à ces pleurs. Et peut-être que Sadie aurait pu faire preuve de miséricorde. Mais il était un chemin bien court entre le pardon et l'idiotie. Seule la chance faisait que le lycan était encore debout et, bien que le médicament fasse son oeuvre en tenant la douleur en respect pour lui permettre de rester conscient, il n'en pouvait plus. Il ne laisserait pas la chance de sa convalescence entre les mains d'un coeur aussi faible face à la cupidité, aussi prompt à céder aux pires marchés avec le diable par peur.
Lorsqu'elle ne donna plus signe de vie, Sadie retira l'épée fichée dans l'épaule de la défunte, laissant le cadavre rejoindre les autres au sol. Il devait réfléchir mais plus rien ne parvenait à percer la brume de plus en plus opaque de l'épuisement. Tournant les talons, il quitta la ferme et en ferma la porte. Il refit le chemin inverse jusqu'à la grange, passant les corps immobiles des loups et de Gaspard désormais éclairés par les lueurs de l'aube. Une fois la grange atteinte, il prit le contenu d'une seconde fiole avant de s'écrouler dans un tas de paille, englouti par une chape d'inconscience aussi lourde que du plomb.
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Il dormit un jour et une bonne partie de la seconde nuit. A son réveil, il sut que son corps était loin d'être complètement remis mais au moins pouvait-il respirer normalement et mouvoir son bras fracturé avec prudence. Il avait faim ; une faim de loup. Se souvenant de la cave mentionnée par la fermière, il fit un brin de toilette à coup d'eau claire et froide avant d'aller y chercher des provisions.
Il ne fallut pas plus d'une petite heure à Sadie pour mettre en ordre ses affaires et fouiller les lieux. Une fois certain de n'avoir plus rien à faire ici, il regroupa les cadavres des loups en un tas à côté de la ferme. Le corps de Gaspard fut transporté dans la pièce du massacre, où régnait déjà pestilence et décomposition. La porte se ferma une dernière fois et le lycan s'attela à la mise à feu de la bâtisse. Le brasier prit, lentement. Peu avant l'aube, quand il devint clair que la flambée ne cesserait pas son œuvre tant que l'ensemble du bâtiment ne serait pas en cendres, Sadie récupéra ses sacs de voyage et partit sur les traces de la calèche sans un regard en arrière.
La fumée et l'odeur écœurante de viande grillée emplit l'air, et resta perceptible pendant plusieurs kilomètres avant qu'un vent de face ne dégage le ciel.
Dim 21 Fév - 16:18
Vous repartez sur les routes à dos d'une mule trainant la patte mais vaillante malgré tout. Elle porte un petit accessoire en bois gravé dans sa crinière, lequel est marqué du nom "Mirabelle".
Vous attendrez Paris trois jours plus tard mais aucune trace de la calèche ni de ses occupantes. Pas plus que votre collier, ceci étant dit.
Votre quête se termine ici.
Vous avez débloqué un accès direct à la quête "Voleur volé". Souhaitez-vous poursuivre ?
• Poursuivre.
• Arrêtez là.
ESCORTE MYSTERIEUSE
Vous repartez sur les routes à dos d'une mule trainant la patte mais vaillante malgré tout. Elle porte un petit accessoire en bois gravé dans sa crinière, lequel est marqué du nom "Mirabelle".
Vous attendrez Paris trois jours plus tard mais aucune trace de la calèche ni de ses occupantes. Pas plus que votre collier, ceci étant dit.
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{ BONUS DÉBLOQUÉ }
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