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L'humain a toujours su se construire des royaumes et composer plus ou moins bien avec les élites voisines. Mais ces hommes et ces femmes n'étaient pas les seuls à fouler cette terre de leurs pieds éphémères. Perdus entre le prestige de la noblesse et la vie froide de la paysannerie, nombres de vies se sont tissées les unes aux autres pendants des siècles, jusqu'à ce que les Rois et les Reines finissent par lutter concrètement contre les engeances qu'étaient les vampires et les lycanthropes. Toujours dans la discrétion la plus totale, bien entendu.

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Constantin de St Hilaire
DEUS LUX NOSTRA

inventaire

Espèce : Humain
Emploi : Archevêque de France
Situation maritale : Uni à Dieu
Pièces : 3795
DC : potichien ✺ Hélène ✺ Hildegard ✺ Titi ✺ Adam ✺ Mélusine

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Constantin de St Hilaire
Espèce : Humain
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Jeu 7 Jan - 22:46
Bien qu'ayant officiellement ses appartements dans le palais de l'archevêché sur l'île de la Cité, Père Saint Hilaire réside en réalité dans une petite maison un peu plus loin au nord de Paris où il reçoit son courrier personnel.
Recevant des dizaines de missives par jour qui sont au préalablement lues et triées par ses petites mains, Père Saint Hilaire peut parfois prendre un peu de temps avant de répondre mais il met un point d'honneur à ne laisser aucune lettres sans retours. Son écriture fine et soignée montre qu'il s'applique énormément dans la rédaction de ses écrits.

Code:
<center><div style="background-color: Ivory; padding: 20px; color: dimgray; width: 420px; font-family: Georgia; line-height: auto; font-size: 10" align="justify">
[right]En séjour à Worpswede, près Brême,[/right]
<font style="color: black; letter-spacing: 2px; line-height: -10px" face="Cursive" size="2">le 16 juillet 1903.</font>
<br>J’ai quitté Paris il y a une dizaine de jours, souffrant et las. Je suis venu dans cette grande plaine du Nord dont l’étendue, le calme et le ciel devraient me guérir. Mais je suis entré dans une longue pluie qui laisse enfin aujourd’hui percer une éclaircie sur le pays balayé d’inquiétude. Je profite de cette éclaircie pour venir vous saluer.
Très cher Monsieur Kappus, j’ai laissé longtemps sans réponse une lettre de vous. Non certes que je l’eusse oubliée ; elle est de celles qu’on relit toujours quand on les retrouve. Je vous y ai vu de tout près.<br>
[right]<font style="color: black; letter-spacing: 2px; line-height: -10px" face="Cursive" size="2">Votre
Rainer Maria Rilke.</font>
(extrait de Lettres à un jeune poète)[/right]
</div></center>
Aimable E. De Bayard
HUMAIN - CHEVALIER

inventaire

Inventaire : - Epée d'élite (Bois du Cerf d'Argent)
- Bouclier supérieur (marqué du blason des De Bayard)
- Bon pour un item chez May
- 1 Onguent
Espèce : Humain
Emploi : Chevalier - Soldat
Situation maritale : Marié
Pièces : 3881

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Aimable E. De Bayard
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Mer 13 Jan - 9:34

Messire

Emile JOURDAN

Siégant à l'Impasse Saint Martin, Paris

Mon Père



N’ayez aucune crainte quant au délai de votre réponse, le cours de la vie est parfois si rapide qu’en un battement de paupières, quelques semaines se sont déjà échappées. A cela s’ajoutent les nombreux obstacles que les coursiers se doivent affronter, les intempéries n’étant que les plus inoffensives d’entre eux. Le temps et la distance ne sont pas des menaces pour l’affection et la confiance que j’éprouve à votre égard.

Il m’est grand aise d’entendre que les courriers rédigés ont pu vous accompagner jusqu’à présent. Si à l’épée, je me considère d’un niveau respectable, suffisant pour ne pas mourir lors des premiers coups, j’ai bien crainte que la plume ne soit guère l’arme la plus aisée à manier. Tant que mes jambes me porteront et que je disposerai de mes mains pour écrire, sachez, mon Père, que je vous offrirai au mieux ma protection.

Allons, quel triste discours mon Père. N’est-ce point les gens que vous aimez avant même la ville ? Je me suis rendu quelques fois à Paris, aux côtés de mon frère Ulric, et devrais m’y rendre d’ici quelques semaines. Si vous en avez le temps, l’envie et la possibilité, je vous conduirai à des lieux que j’ai appris à apprécier. Fontaines, statues, ou encore, quelques collines sur lesquelles nous hisser, Paris offre aux curieux tant de trésors à découvrir. A mes côtés, vous n’aurez guère à craindre les mauvaises intentions ou les mains hasardeuses, bien que je doute que l’on vous laisse vaquer à votre guise.

Votre cœur est empli d’une telle bonté que je sais que vos yeux finiront par trouver la beauté en ces terres civilisées, malgré le ciel gris et les visages fermés. Les arbres laissent place à des monuments de pierres, mais ne sont-ce pas ainsi que sont faites les montagnes ? C’est un nouveau domaine, dans lequel je ne puis que vous encourager à trouver de nouveaux repères.

Depuis le départ de Baptiste, on n’entend plus le doux bruissement de sa plume sur le papier, ni celui des pages qu’il tournait. Les craquements de sa chaise et de son corps ont laissé place aux soupirs du parquet, des poutres et aux crépitements du bois. Ulric a pris sa tête ! Et c’est son pas ferme que l’on entend dans les couloirs. Ce pas militaire, cadencé, qui, avec les années, résonne avec plus de force. Il dit que l’âge l’affaiblit et pourtant, je ne le ressens que plus puissant encore lorsqu’il s’avance. Il a mis de côté l’allure fringante d’un poney, mais se déplace avec la majesté d’un lion. Ses cheveux bruns se grisent, ses yeux se creusent et ses mâchoires, déjà scellées autrefois, ne laissent échapper que quelques phrases par jour. Je n’ai guère de nouvelles de mes sœurs, si ce n’est que Marie tient toujours l’orphelinat et m’a demandé mon aide, récemment. Quant à Côme, il vous transmet bien sûr ses salutations et vous informe qu’il prie chaque soir pour vous.

Ma demeure se trouve toujours sur cette colline que nous avons tant de fois remontée ensemble. L’herbe est encore peu présente, terrée sous les dernières neiges. Elles sont vaillantes, leur surface protégée d’un écu de glace. Richard et Isabeau ne cessent d’y jouer et reviennent me voir, leurs mains potelées gorgées du sang, ravivées par le froid, leurs joues rondes éclairées d’un sourire plus radieux que le soleil à l’aube. Les temps restent froids, bien que les premières chaleurs du printemps se dessinent. Le village plus bas, Cutelot, voit ses fontaines et ses rivières se désengorger, l’eau coule, ruisselle, chante dans les ruelles. Les vaches seront bientôt libérées dans les prés. Ce matin, alors que je vous écris, le soleil éclaire le flanc de la falaise qui nous surmonte, il descend jusqu’à effleurer le sommet des sapins. Fièrement dressés, affrontant la neige de leur vert porteur d’espoir, ils ne sont que les éclaireurs d’une flore qui ne demande qu’à éclore. Les crocus se sont ouverts et bientôt, au fur et à mesure des semaines, le temps s’échauffe, la neige n’est plus. Les herbes hautes se lèvent ! Et avec elles, s’annoncent la prochaine venue des récoltes. Lorsque je monterai à Paris, je vous emmènerai les quelques fleurs séchées qu’Isabeau et Richard, mes doux enfants, ont pris la peine de réaliser.

Richard écrit ses premières lettres et je suis le bienheureux destinataire de ces courriers emplis de ratures, de tâches et d’encre, me rappelant mes biens lointaines expériences. Isabeau n’est pas tant appâté par l’écriture, non, il se veut déjà chevalier et vous vous amuseriez de le voir courir partout dans le domaine ! A la recherche d’un adversaire à affronter. Ulric a daigné lui accorder de son précieux temps et il ne se passe pas un jour sans qu’Isabeau ne vienne me défier, la pointe de son épée en bois fièrement levée tel un chevreuil dévoile ses bois.

Lorsque je viendrais, souhaitez-vous à ce que nous vous amenions d’autres biens ? Vins, fromages ou tout autre chose ? A Paris, j’imagine que l’on répond à toutes vos demandes. Mais enfin, pour répondre au mal du pays, ne faut il donc pas apporter un peu du pays chez soi ? Notre présence, à moi et mon frère, ne seront qu’une souvenance que nous devrons reconduire jusqu’à nos terres. J’ai aussi pensé aux croix en bois que ma sœur Marie aime commander, ou peut-être préféreriez vous une de ces liqueurs qu’Ulric récupère au monastère de la Grande Chartreuse ? Côme vous propose, sinon, les infusions faites de bleuet et de camomille qu’il a l’habitude de préparer pour apaiser son esprit, le soir venu. J’en consomme régulièrement, peut-être plus qu’il n’en faudrait, en espérant bénéficier d’une nuit sereine.

Répondez moi au plus vite, afin que nous puissions nous organiser pour notre voyage à venir. Que Dieu veille sur vous et mes prières vous seront toujours dédiées mon Père.

Aimable Eleuthère Séraphin De Bayard,

Chevalier de Sa Majesté

P-S : Veuillez me pardonner mon Père, à la relecture de mon courrier, j’ai pris conscience que mes mots étaient d’une autorité que je ne m’autoriserai jamais à votre encontre. Ma maladresse ne pardonne pas mon erreur et je vous présente mes excuses, il ne s’agit pas d’un ordre mais bien d’une demande, j’ai tout à fait conscience que vos obligations sont très nombreuses… Et comme je l’ai indiqué plus haut, j’ai aussi conscience du délai imposé par la vie et ses différends. Prenez grand soin de vous, mon Père. Il me hâte de vous revoir et de discuter de vive voix. J’ignore si je serais plus à l’aise qu’à l’écrit, mais depuis toutes ces années, j’imagine que vous connaissez l’animal farouche que je suis.
©linus pour Epicode
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Aimable E. De Bayard
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Jeu 14 Jan - 15:05

Messire

Emile JOURDAN

Siégant à l'Impasse Saint Martin, Paris

Mon Père



La comparaison au chien de berger est peut-être osée, mais venant de vous, elle est un compliment que je ne puis qu’accepter. La loyauté, la sincérité et l’affection d’une telle bête sont des qualités dont j’aimerai être doté. Je me questionne ; peut-on qualifier de violence la protection qu’un chien offre à son troupeau, tel le patou montre ses crocs aux loups ? Mais alors que j’écris ces mots, la frontière entre ces deux canidés me paraît des plus abstraites. Le Chien affronte le Loup pour défendre son troupeau, alors que le Loup chasse pour sa progéniture. Le lien entre le Chien et son Berger est peut-être le seul élément qui les distingue. Mon cœur s’offre à tant d’êtres humains que j’espère me situer du côté des Chiens.

La violence me paraît inconcevable et éveille un sentiment d’horreur que je ne puis même exprimer. Et pourtant, une autre partie de mon âme la considère comme propre à l’Homme et aux Bêtes, nécessaire pour défendre ce qui est nôtre, pour protéger ceux que l’on aime. Il est complexe de sans cesse museler cette violence tapie au fond de mes veines et je prie Dieu pour qu’elle épargne mon âme – celles des autres.

Mon Père, j’ai parfois si peur de ces mains qui vous écrivent et bien que mon esprit se dédie à suivre la Lumière de Dieux, je crains les ombres qui

Notre voyage durera probablement quelques semaines jusqu’à Paris. Comme convenu, nous apporterons tomes et vins pour remercier les sœurs de l’Abbaye du Marais, bien que j’insiste pour vous en apporter. Ainsi, lorsque le pays vous manquera, prenez donc une tranche de tome sur du pain frais et retrouvez les saveurs familières qui ont bercé tant de vos repas – ou ceux que nous avons partagés. Je pense souvent à vous, lorsque j’erre le long des bois et rejoins ce banc sur lequel nous avons discuté tant de fois. Vous m’avez tant apporté, mon Père. Sans votre écoute, j’ai bien crainte qu’Ulric n’aurait été le plus bavard de notre fratrie.

Baptiste a rejoins notre père, sous la petite chapelle que nous possédons. Son corps protégé au sein de la demeure de Dieu, je prie pour que son Âme repose au Royaume des Cieux. Libéré de ses si nombreuses inquiétudes, des souffrances du temps et la lassitude de l’âge. Oh, peut-être a-t-il même retrouvé le sourire et j’espère qu’il entend nos prières à son adresse. Ne négligez pas le poids de vos mots, qu’ils soient écrits ou qu’ils soient prononcés, je vous assure qu’ils m’apportent la paix. J’espère, d’ailleurs, ne pas abuser de votre gentillesse ni de votre temps. A livrer tant de peine, on croirait qu’il s’agirait d’une confession ! Et cette lettre n’a pas cet objectif aujourd’hui.

Il me hâte de vous rejoindre à Paris et j’apprécierai grandement découvrir à vos côtés cette architecture extraordinaire, le palais, ou encore, les jardins. Je serais plus à l’aise entouré de végétations que de pierres. D’ailleurs, vous éveillez mon intérêt : que sont-ce les orangers ? Comment les reconnaît-on, ont-ils une odeur particulière ? Quels fruits produisent-ils, avez-vous eu l’occasion d’y goûter ? J’ignore ce qu’est cette Chine dont vous parlez mais la mention d’un royaume étrange invite mon imagination à germer milles idées. Si, enfant, je prenais la peine de les dessiner à présent, j’ignore si je dois y accorder autant d’intérêt. Néanmoins, je dois admettre que me rendre dans les Jardins de Sa Majesté s’avérerait une promenade bien peu reposante pour moi : j’ai crainte de rencontrer d’autres figures de la Haute Noblesse et ne souhaite pas être aux aguets à vos côtés. J’aimerai vous offrir une promenade tranquille aux côtés d’un ami, où vous pourriez laisser de côté vos soucis et toutes ces responsabilités que vous avez à porter. Vous offrez tant aux autres, mon Père, et bien que Notre Père à tous soit à vos côtés, vous soutienne au quotidien, si je puis vous apporter un peu de joie, je le ferai. Votre sourire est toujours si sincère qu’en ces instants, je m’en sens plus serein et n’ai plus tant la crainte d’avoir commis une erreur, alors que certains ne sourient que pour mieux mordre.

J’admire votre courage et votre aisance dans le contact humain, même Ulric témoigne d’une certaine impatience à l’idée de vous revoir. Prenez garde ! Il m’a ainsi admis à demi mots qu’il espère avoir l’occasion d’avoir un échange avec vous. Je n’oserai jamais couper courts à vos réflexions, et un homme comme Ulric apprécie autant le silence que la vie. Je puis vous assurer qu’il endure avec une surprenante patience les cris de mes enfants, leurs rires et les bavardages de nos épouses – je le soupçonne de s’être endormi quelques fois mais gardons cela sous scellé.

J’ai accepté d’aider Marie à quelques reprises dans l’orphelinat – et bien que je me pensais vaillant, mon cœur a frémi face à la misère de certains de ces enfants. Mon Père, comment réussissez-vous à endurer la souffrance de tant de vos brebis ? Face à ces enfants, j’ai senti tout mon être se déchirer. Leurs larmes, leurs corps malingres, ma sœur a tant à faire et combien même donne-t-elle le meilleur de ce qu’elle a, cela ne semble guère assez. Certains ont déjà dans leurs yeux la gravité d’hommes ayant vu la guerre, d’autres sont farouches et me rappellent ce que j’ai pu être autrefois. Je ne vous remercierai jamais assez de votre bonté à mon égard et de votre patience, ma reconnaissance vous sera éternelle. J’essaye de rendre ce que vous m’avez offert, mais contrairement à vous, mes mots manquent d’adresse et mes mains abîmées les effraient. Ils préfèrent la douceur de Marie, la tendresse de ses sourires et ses étreintes si délicates que je les ressens à peine lorsqu’elle dépose ses mains sur mes épaules.

Richard et Isabeau sont habitués au contact de ma barbe, il s’agit même d’un de nos jeux lorsque je les salue pour la nuit. Je les soulève et ils rient ! Oh ce rire, vous en ririez vous aussi mon Père. Ces enfants sont des cadeaux et pour eux, j’aimerai être le meilleur des pères et le plus bon des Hommes, mais Dieu ne nous offre pas la perfection, c’est à nous de l’atteindre.

D’ailleurs, concernant votre emploi du temps, comment se déroulent vos journées à présent, mon Père ? Il y a tant de mondes à Paris, j’ai questionné mes frères et sœurs, nous nous demandions s’il vous était nécessaire de réaliser plusieurs messes par jour, de vous déplacer en plusieurs églises ? Comment parvenez-vous à maintenir les confessions ? Ce doit être si différent de nos petits villages. Bien que je m’adresse à notre Père, je ne parviens pas à me sentir aussi à l’aise qu’en votre présence. Je ne comprends pas cette réticence que j’aie à me confier à cet Homme de Foi, mais ses silences, ses yeux sombres et sa froideur sont des murs que je ne suis pas encore prêt à surmonter. Mon cœur, mes pensées, sont terrées au plus profond de mon être et vous êtes l’un des seuls à les avoir invités à sortir de leur terrier.

Au plaisir de vous lire, mon Père, et d’avoir de vos nouvelles,

Que Dieu veille sur vous,

Aimable

P-S : Je sais d’avance que vous n’accepterez pas mes excuses, par conséquent, je ne vous les inflige pas, cette fois. Cependant, j’espère que la lecture de ce courrier ne sera pas une ombre sur votre journée ; mon humeur est quelque peu maussade, les temps restent froids et l’épouse d’Ulric est tombée récemment malade. Elle n’a pas quitté le lit depuis quelques jours, son front est chaud et ses yeux restent humides. Nous prions pour que son Mal ne soit pas grave et j’ai bien crainte qu’Ulric ne souhaite vous adresser quelques mots à ce sujet, bien que j’espère qu’elle sera guérie d’ici là. Votre amitié est l’un des biens les plus précieux que j’ai en ce monde et je prie pour que ce lien vous soit agréable, non pas un fardeau.
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Dim 7 Fév - 18:57

A l'attention de son Éminence, Père de Saint Hilaire, Grand Cardinal de France
Paris, le 8 Mars 1590
Votre Éminence,

Ouïr que ma compagnie vous a été agréable m’apporte un réconfort que je ne saurais nommer. J’ai également trouvé satisfaction à m’entretenir en votre compagnie. Il n’est plus enrichissant que d’évoluer dans les sphères au sein desquelles l’on peut se considérer en présence d’un compagnon noble et loyal.

J’entends parfaitement votre requête, et je serais honoré d’apporter à nouveau mon aide à notre communauté parisienne. La situation actuelle est à préserver notre peuple, et le pécule n’est qu’une accumulation humaine. Votre bonté d’âme est à la hauteur de votre titre, et je vous suis gré d’accepter mes remerciements les plus sincères. Il n’a été de temps plus doux pour Paris que celui que vous nous apportez depuis votre arrivée dans notre Cathédrale.

Dans l’attente de pouvoir entendre votre office lors de l’homélie de la Pâques, veuillez être assuré, votre Éminence, que mes prières ne sauraient oublier votre prospérité et celle de notre belle nation.

Monsieur le Maréchal Eve de Harcourt.

Edit : Les sous ont été déposes ici.
Aimable E. De Bayard
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Mer 7 Avr - 9:33
La lettre est différente des autres. C'est un papier plus rustre, quelque peu abîmé, probablement l'un de ceux qu'Aimable a l'habitude d'emmener avec lui. Au travers des plis de la lettre, l'on devine les traces d'un voyage, c'est un peu de terre qui jaunit le papier, quelques tâches d'humidité. L' écriture, pour autant, est toujours si appliquée malgré quelques bavures.

Emile,

Vos courriers me sont bien parvenus.

Une lettre – les mots, sont insuffisants pour retranscrire tout ce que je souhaiterai vous exprimer suite à leur lecture. La peur de vous perdre est, je crois, l’une des plus grandes que j’ai ressenties à ce jour – celle-ci et celle de me perdre moi-même.

Vous êtes l’ami le plus précieux, l’un des miracles que Dieu m’a offert, l’une des lumières qui chasse mes ombres. Ma loyauté envers vous dépasse même ma raison ; aussi, malgré tout ce que j’ai pu ressentir à ces lectures, je ne puis que vous remercier de votre confiance, de votre amitié. Et profite de ce courrier pour vous promettre sur le peu d’âme qu’il me reste que j’aurais exécuté votre volonté. Mot par mot. Lettre par lettre.

N’ayez crainte, mon ami. Vous avez su ouvrir vos bras, votre cœur au loup égaré que je suis. Ce n’est pas dans une église que je me suis senti chez moi, c’est auprès de vous que se trouve l’un de mes plus sûrs refuges et où je sens l’amour de Dieu m’entourer. A ma plus grande peine, je n’ai pas hérité de sa lumière et pourtant, vous me l’offrez. Vous savez tout de moi et des démons qui me hantent, vous avez su les accueillir et les aimer, m’aimer. Et j’aimerai tout ce que vous êtes, vous et vos secrets si vous ne souhaitez pas les partager, vous et vos Bibles pleines de fautes, vous et vos erreurs. Vous et les ombres que votre âme renferme ; je connais bien assez l’obscurité pour ne plus m’en effrayer.

Mon courage, c’est de vous dont je le tiens. Vous avez su panser mes plaies et accorder de la valeur à une vie à laquelle je ne croyais plus. Vous m’avez appris à voir le bien, la beauté en ce monde ; vous m’avez donné la bravoure de prendre les armes pour défendre les miens. Défendre tous ceux auxquels je tiens. Vous êtes mon ami, Emile, Constantin, j’ignore quel nom vous sied le plus.

Constantin est l’homme de foi, Emile est l’homme, tous deux sont mes bergers. Qui que vous soyez, quelle que soit l’identité que vous préférez, votre âme reste la même, elle est une pierre précieuse, faite de beauté que ses défauts ne font que rappeler. N’ayez crainte ; vous ne faîtes pas preuve de faiblesse ni d’égoïsme. Vous êtes capable d’aimer. D’aimer tout ce qui se présente à vous et je puis vous attester qu’il est bien plus courageux d’aimer que de guerroyer.

Lorsque l’on se bat, l’on a une armure pour se protéger. L’esprit s’arme de bonnes excuses pour blesser, taillader et d’autres sorts que je ne puis même écrire, des horreurs qui font trembler ma main.

Aimer, c’est offrir et prendre le risque d’être blessé. C’est donner, sans attendre en retour, et vous donnez tellement que je crains qu’un jour, votre cœur s’assèche. Vous arriveriez encore à le tordre pour en donner encore, quitte à vous en épuiser.

Et si vous manquez de courage, je vous offrirai le mien ! Les hommes sont imparfaits, c’est ainsi que Dieu les a façonnés, pour que nos forces pallient nos faiblesses.

J’aimerai prétendre n’être qu’un homme égaré, bien que la réalité soit bien plus terrible. Mais grâce à vous, grâce à votre gentillesse et votre amitié,  je ne compte plus faillir. Mon bras sera toujours le vôtre, pour vous y accrocher ou vous protéger, pour prendre et vous donner.

Vous êtes mon ami, ma loyauté vous est entièrement dédiée, et considérez que cette lettre ne sert qu’à vous exprimer mon soulagement. Vous remercier de votre confiance et vous assurer que quoi qu’il se passe, je serais à vos côtés.

Je vous remercie d’ailleurs de m’avoir informé du lieu où vous vous trouviez ; je m’y suis rendu, sans pouvoir vous y dénicher. Si un quelconque danger se présente à vous, n’hésitez pas à me l’indiquer. J’affronterai les Enfers eux-mêmes si c’eut été pour vous sauver.

Que Dieu vous protège, et qu’il me hâte de vous serrer dans mes bras,

Aimable .
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Sam 19 Juin - 20:03

21 juin 1950

Son Éminence, Constantin le Grand Cardinal de France.

En voilà une bonne surprise. Je crois bien que c'est l'une de vos premières lettres à mon encontre ?
A vous lire je crois comprendre que vous vous portez mieux suite à cette affaire, et sachez que cela me ravie, nous avons tant besoin d'homme d'église tel que vous pour remettre de l'ordre dans notre cher royaume de France. Vous avez su rester calme face à cette situation pour le moins étrange, et Dieu a su vous protéger et vous protège encore car seul la main de Dieu est grande.

Pour vous répondre, l'affaire du Comte d'Orambre est toujours en cours.  Tout porte à croire qu'il n'était pas responsable, mais je rejoins votre avis sur les décisions fermes qui doivent être prises. Je ne peux cependant vous donner pour le moment de suite.
Cependant pas mal de choses ont changé. L'armée dirigée par mon oncle a déployé plusieurs troupes aux endroits des disparitions et m'ont fait savoir qu'aucun trouble n'avait été commis depuis l'exécution de cette "créature à bois". Le danger semble s'être dissipé et les prières des habitants se sont fait entendre. Cependant je dois vous mettre dans la confidence qu'il vaut mieux garder cette affaire dans le plus strict secret. Il n'est pas bon de faire emprunter à nos fidèles le chemin du doute, surtout lorsque la menace a été écarté.

Je vais par ailleurs m'entretenir très prochainement avec la paroisse de Normandie, nous pourrons alors discuter de votre demande d'excommunion, ainsi que le choix de sa destitution. Votre présence pourrait avoir un réel influence sur les décisions, aussi si c'est quelque chose qui vous tien à cœur nous pouvons nous y rendre ensemble. L'entretien se déroulera dans la journée du 26 juin 1590. Nous pourrons ainsi discuter des autres affaires qui vous taraudent, notamment au sujet d'un dédommagement auprès des victimes.

Babeth se porte bien, Dieu la protège dans son chemin de guérison. Elle n'a que peu de souvenir de ce qu'il s'est passé, ce qui est pour le mieux.

Les ruines n'existent dorénavant plus, elle sont donc par ailleurs inaccessibles, si cela peut vous rassurer.

Je ne puis plus vous écrire, veuillez accepter mes excuses mais l'encre commence à manquer et je n'ai pu prendre à l'avance les dispositions nécessaires pour remédier à ce manque inopportun.
Je vous remercie encore de m'avoir écrit. Votre implication et vos inquiétudes dans cette affaire démontrent chez vous une grande intégrité que je respecte profondément.

J'attends de vos nouvelles.

Votre fidèle ami,
Alaric duc de Normandie
Constantin de St Hilaire
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Dim 11 Juil - 1:23
Adressée à la fille benjamine de Monsieur Jourdain, cette lettre atterrira entre les mains de Béatrice par l'intermédiaire d'un Alfred bougon.


Le 25 Mai 1590

Chère Mademoiselle Béatrice,

Je vous écris à l'ombre d'un pommier du domaine des De Bayard avec une vue imprenable sur le pré des vaches et le chant des grillons et du rire des enfants. Le trajet s'est bien passé même si j'appréhende déjà le retour et les longues heures de calèche en tête-à-tête avec Calla (mon but est d'arriver à lui faire dire plus de 3 phrases d'affilée deux fois dans la même heure).
Les terres des De Bayard sont aussi charmantes que dans mes souvenirs, l'air de la montagne me fait le plus grand bien, Aimable et sa famille sont adorables comme d'habitude et la nourriture, grand Dieu la nourriture mademoiselle ! Eleanor la maitresse de maison fait des tartes absolument délicieuses. Vous ne m'en voudrez pas si je vous avoue qu'elles sont meilleures que les votre ? Sans parler du fromage local et de la fameuse chartreuse de la région. Heureusement que je ne reste pas longtemps sans quoi vous me retrouveriez bien grassouillet à mon retour.
D'ailleurs nous sommes allés visiter le pensionnat tenu par sa soeur hier et j'ai reçu un dessin que je joins à ce courrier pour être sûr de ne pas l'égarer pendant le voyage. Devinez-vous qui fut l'inspiration principale de cette oeuvre d'art ?

Comment est Paris ? Et comment vont nos nouvelles pensionnaires ? Je suis bête, je ne sais pas pourquoi je vous pose la question car le temps que vous me répondiez je serais déjà parti mais j'espère tout de même vous transmettre par ces quelques lignes un peu de soleil des Alpes.
Au passage, pouvez-vous vous assurer qu'Alfred mange bien ? Et qu'il dorme correctement aussi je vous prie. Je me doute que sa fille a du vous rendre visite pour vous aider à préparer les repas mais le bougre a tendance à bouder les repas qui ne sont pas de moi. De même, n'oubliez pas de changer l'eau des poules tous les jours. Je vous ramènerai du fromage et de la confiture pour votre peine.

En vous adressant mes prières et tous mes voeux les plus sympathiques,

Constantin


Le dessin en question:
Merill
HUMAINE - PLEUPLE

inventaire

Inventaire : Des aiguilles à lancer.
Espèce : Humaine Sorcière (PNJ)
Emploi : Pour l'Eglise Souterraine
Situation maritale : Célibataire fleur-bleue
Pièces : 2639

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Patatrac !
S'est rétamé au bal d'Augustine

Merill
Inventaire : Des aiguilles à lancer.
Espèce : Humaine Sorcière (PNJ)
Emploi : Pour l'Eglise Souterraine
Situation maritale : Célibataire fleur-bleue
Pièces : 2639
Dim 11 Juil - 21:15

   
A l'attention du Grand Cardinal,
   Le 3 Juillet 1590
   
Cher Constantin,
C'est maintenant à moi de réparer mon impolitesse de ne pas vous avoir répondu après tant de semaines ! Ayant été débauchée sur plusieurs missions complexes, il m'a été difficile de trouver du temps pour m'atteler à votre réponse. J'espère savoir me faire pardonner.

Je connais les Alpes, en effet ! L'une de mes tantes y vivaient et avant qu'elle ne meurt de la peste, j'allais la voir, de temps à autre. C'est une région magnifique, bien qu'un peu perdue. Toutefois son charme est bien là.

Ne vous inquiétez pas pour Frère Ferdinand, il m'a décrit une soirée charmante, tout c'est donc très bien passé ! A charge de revanche, j'imagine. Venir goûter vos tartes sera une aubaine pour moi, je tâcherai donc de convaincre Ferdinand également -c'est qu'il a toujours peur de déranger, cet imbécile !

C'est adorable de votre part pour la bouteille de vin, elle est bien arrivée et je vais aller porter la sienne à Ferdinand, c'est promis ! Et nulle inquiétude au sujet de Messire Amarillo, c'est déjà oublié. D'autant plus que votre simple lettre et le fait que vous pensiez à moi suffit largement à me faire oublier cet incident.

Il me tarde vous revoir, vous et Béatrice,
Que Dieu vous garde,
A très bientôt,

   
Merill
   
Aimable E. De Bayard
HUMAIN - CHEVALIER

inventaire

Inventaire : - Epée d'élite (Bois du Cerf d'Argent)
- Bouclier supérieur (marqué du blason des De Bayard)
- Bon pour un item chez May
- 1 Onguent
Espèce : Humain
Emploi : Chevalier - Soldat
Situation maritale : Marié
Pièces : 3881

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Aimable E. De Bayard
Inventaire : - Epée d'élite (Bois du Cerf d'Argent)
- Bouclier supérieur (marqué du blason des De Bayard)
- Bon pour un item chez May
- 1 Onguent
Espèce : Humain
Emploi : Chevalier - Soldat
Situation maritale : Marié
Pièces : 3881
Ven 26 Nov - 11:01
Mon ami,

Ce simple courrier pour vous exprimer toute ma joie quant à votre ordination.

Comment vous sentez vous ?

Eleanor et moi-même avons été ravis de vous croiser lors du Bal d’Augustine. Je vous remercie pour cette humilité que vous conservez, de l’attention et de toute l’affection que vous nous offrez. Merci d'avoir été présent lorsque la fatigue m’a saisi, au Bal. Il arrive que de vieilles blessures se ravivent et que ces réminiscences m’arrachent un instant.

Eleanor va rejoindre nos terres pour l’été : les vaches ont rejoins les pâturages et sont surveillées par Côme ainsi que l’un de ses frères. Le dernier frère d’Eleanor commence à vendre de leurs fromages et de leur vin sur Paris. Il devrait vous transmettre prochainement quelques bouteilles de leur vin blanc ainsi qu’une tomme en l’honneur de votre ordination.

Richard et Isabeau ont été ravis de visiter Paris. Richard m’a accompagné dans toutes les églises et Isabeau a eu l’honneur de jeter une œillade à la caserne. Ils sont si jeunes et semblent déjà avoir trouvé leur voie.

Pour ma part, j’ai reçu une proposition d’alliance de la part du Duc de Bourgogne. Après réflexion avec l’ensemble de ma fratrie, nous avons décidé de lui réitérer notre alliance. Que savez-vous de lui ? Bien entendu, je compte sur votre silence : je doute que mon courrier ne soit encore parvenu au Duc de Bourgogne.

Quel que soit votre rang, n’ayez aucune inquiétude : rien n’atteindra ni l’amitié ni la place que vous avez dans notre famille.
Je prie Dieu pour que malgré vos prochaines occupations, nous parviendrons à trouver le temps de nous croiser ou d’échanger ensemble. Notre demeure et mon cœur vous resteront toujours ouverts.

Je n’apprécie guère vous faire une demande, et vous êtes tout en droit de refuser. Bien que j’aie constaté une amélioration de mon état, je m’inquiète de ces blessures que le temps ne suffit pas à soigner. L’alliance avec le Duc me rappelle aussi à mes devoirs de Chevalier et aux combats auxquels je pourrais être rappelé. (ce passage semble avoir été réécrit à plusieurs reprises, des barrures sont constatées, l'écriture se fait plus serrée, plus étroite.)

S’il m’arrivait quoi que ce soit, pourriez-vous, je vous prie, veiller sur la sécurité de mes proches ? Bien entendu, je sais qu’Ulric, Hildegard, Côme et Marie assureraient le bien-être de mon épouse et de mes enfants. Je n’ai aucun doute à ce sujet. Ils ne sont pas seuls et sont bien entourés.  Aussi, je comprendrai si vous ne pouvez vous engager et ne vous en tiendrai jamais rigueur.

Mon amitié sera toujours vôtre.

Au plaisir de vous lire et je vous transmets une fois de plus toutes mes félicitations,

Que Dieu vous protège, mes prières vous accompagnent,

Aimable
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