Quelques précisions:

Une nouvelle aventure venait de commencer pour la jeune Lisbeth. Depuis quelques années, sa mère lui parlait quelquefois d'un village non loin des côtes. Dans ce village, se trouvaient des amis à ses parents. Cependant, cela faisait bien longtemps qu'ils n'étaient pas allés les voir. Lisbeth se demandait souvent à quoi ressemblait la Bretagne, sa mère lui en disait tellement de bien. Depuis un certain temps, elle entendait des choses assez étranges... Un village près des côtes bretonnes, une certaine Agathe... Ce nom ne lui était pas inconnu !

Sans même attendre, la jeune femme expliqua à sa mère qu'elle partait en voyage pendant quelque temps et qu'elle allait rendre visite à une connaissance. Un peu inquiète, la mère laissa sa jeune fille partir, son sac à dos sur le dos. Elle était passée chez May pour acheter quelques emplettes. Armée de courage et de détermination, la voilà sur la route de la Bretagne.

Durant son voyage, deux jours après son début, Lisbeth rencontra un certain Michel. Elle n'en savait pas plus et ne ressentait pas vraiment l'envie de parler. Depuis ses quelques mésaventures, elle n'aimait pas vraiment parler aux inconnus. Tout ce qu'elle réussit à avoir comme information, c'est qu'il allait également vers ce fameux village. Quelques jours plus tard, un nouveau compagnon les rejoint et ensemble, la route reprend de bons trains.

Une semaine venait de se passer lorsqu'ils arrivèrent enfin devant le village. La route fut bien longue et sans attendre, elle prit son petit carnet et nota dessus.

- Je vais directement chez Agathe. Sa famille et elle sont des amies de mes parents et je pense qu'elle voudra bien m'héberger chez eux.

Petite précision:

La mission est très claire, voir limpide pour Michel.
On lui a confié la tâche de régler le problème, et ce sera chose faite. Et bien qu’il soit visiblement le seul envoyé, Michel sait qu’il ne faillira pas. C’est, après tout, pour cela qu’il est né, non ? N’est-ce pas ce que sa mère lui a toujours répété durant toutes ces longues années, et encore aujourd’hui ?

Michel, le parfait petit soldat.

Sur le chemin, il rencontre une jeune femme qui s’avère être muette, à en juger par sa manière de s’exprimer. Lisbeth. C’est un nom qui ne lui ait pas inconnu ; peut-être jouit-elle d’une certaine réputation pour tel ou tel fait. Mais comme Michel n’est pas foutu de se rappeler du nom de son canasson, on ne va peut-être pas trop lui en demander.
Elle ne cherche pas à faire la conversation, enfin l’écriture. Ou peu importe.
Et ça convient bien à Michel.

Un troisième voyageur les a rejoints.
Un homme, pas plus vieux que lui à première vue. Rien de particulier n’émane de lui, si ce n’est certainement un intérêt particulier pour les chevaux peut-être ? Il n’est pas non plus du genre très bavard ou exubérant, donc là aussi ça convient bien à Michel.
De toute façon, ils ne font qu’un bout de route ensemble, pas besoin de faire plus ample connaissance.

Le temps passe et la route s’arrête enfin au village de Penmarch.
Michel regarde autour de lui, essayant de repérer le maximum d’éléments. Quand il entend le bruissement des feuilles du petit carnet de la brune, il plisse les yeux pour mieux lire depuis sa selle. Il hausse un sourcil perplexe ; elle est donc là pour Agathe aussi ? Ou n’est-ce qu’une coïncidence ?

« Un instant, s’il vous plaît. Je dois également me rendre chez une certaine Agathe. Compte-tenu de la taille du village, j’ose avancer le fait que nous souhaitons nous rendre auprès de la même personne. » Il descend de son cheval qui s’ébroue avant qu’il ne flatte son flanc d’une caresse pour le remercier du voyage. Michel, c’est le genre à être assez con pour oublier le nom de son cheval, mais pas assez con pour ne pas savoir le remercier ou le féliciter. « Permettez que je vous accompagne. »

Résumé:

"Pardonnez mes offenses."

FIN AOUT 1590

Vous trois

Les indications que vous avez reçues vous mènent assez vite auprès de la demeure de la dénommée Agathe.
La jeune femme vous ouvre et la première chose qui vous saute aux yeux est qu'elle semble bien fatiguée - sans doute n'est-ce pas qu'une impression.

"Bonsoir, vous devez être les personnes envoyées par mademoiselle May. Venez, entrez, faites comme chez vous et ne restez pas dehors à une telle heure, c'est dangereux par les temps qui courent."

Vous voici à l'intérieur. Agathe vous prépare trois bols d'une soupe encore chaude et vous invite à vous assoir. "Tout d'abord, merci infiniment d'accepter de venir nous aider... Nous sommes vraiment perdus face à la situation et nous craignons d'avoir été abandonnés par Dieu !"

La crainte dans sa voix est palpable. "Si je peux faire quoi que ce soit pour vous aider, n'hésitez pas..."

Soren

Votre ouïe de vampire capte un chant émanant de la porte arrière de la maison, que vous pouvez voir sur votre droite. Sans doute mène-t-elle à un extérieur comme un potager ou un enclos à bétail.

"On les entend mais on ne les voit jamais dans la nuit contre le vent
Ils attendent impatients, fous de rage et d'envie de sang
À l'affût du moindre corps qui s'est affaibli
Voici venu le temps où on les revoit traîner par ici [...]"

Qu’allez-vous faire ?
• Aller voir qui chante.
• Ne rien faire.
• Rester auprès d'Agathe.

  @Soren Nielsen  @Lisbeth Corey  @Michel de Berys  

Quelques précisions:

Lisbeth arrive donc devant la demeure de cette fameuse Agathe. Sa mère lui avait beaucoup parlé de la famille de cette dernière et elle était impatiente de rencontrer la fille des amis de ses parents. Cependant, les retrouvailles furent plutôt étranges... Voir complètement choquant pour la jeune femme. Voyant Agathe complètement fatiguée, la demoiselle laissa apparaître de la tristesse dans son regard et la suit volontiers, acceptant même le bol de soupe. Elle s'assit alors et sorti son carnet avant de commencer la discutions, vraiment touchée par le désespoir de la demoiselle.

- Bonjour Dame Agathe, je me prénomme Lisbeth Corey. Vos parents connaissent mes parents, je suis heureuse de pouvoir vous voir enfin ! Je suis venue ds que j'ai entendu le malheur qui vous pèse et j'espère réussir à vous en défaire !

Elle sourit tendrement et reprend l'écrit après avoir un peu bu de sa soupe. Puis en plein geste, elle se rappela soudainement que la jeune femme ne savait ni lire, ni écrire et elle commence à paniquer... Elle regarde son carnet et le serre entre ses mains avant de tourner sa tête vers Michel complétement gênée par la demande qu'elle allait faire...

- Est-ce que vous pouvez transmettre mes messages ou les interpréter...Dame Agathe ne sait pas lire...Je...Je voulais lui demander si elle sait à peu près à partir de quand cette malédiction a commencé ? Est ce qu'elle a repérer des choses suspectes ou étranges le jour de l'apparition de ce problème ?

Michel remercie la jeune femme pour le bol de soupe, tâchant tant bien que mal de réprimer ses habituels soupçons : il n’a jamais vraiment su s’il était bien sage d’accepter des repas de parfaits inconnus. Qui sait ce qu’il peut y avoir dedans ?
Agathe n’a pas l’air bien dangereuse, mais il a appris depuis longtemps que le loup se déguise parfois en agneau. Sauf que le loup est un monstre, et l’agneau est humain.

Il n’a pas le temps de goûter la soupe, alors interpellé par Lisbeth.
Michel fait la navette entre Agathe et elle, et lève les yeux au ciel non sans soupirer. Allons bon, il allait devoir faire le pigeon voyageur maintenant.

« La demoiselle dit que vos parents respectifs se connaissent. Et elle est ici pour vous aider. » Il glisse un regard vers Lisbeth pour lire la suite du carnet, redressant la tête vers Agathe. « J’ai besoin de quelques informations, Agathe. D’abord, depuis combien de temps cette malédiction pèse-t-elle sur les lieux ? Est-ce que vous sauriez nous dire si… le démon agit selon une sorte de schéma ? Par exemple, est-ce qu’il attaque toujours au même moment de la journée et de manière régulière ? » Il marque une pause, son regard ancré au sien. « Et, surtout, pourquoi vous avez pas foutu le camp d’ici ? »

La logique n’aurait-elle pas voulu qu’elle fasse ses valises et s’en aille de ce lieu maudit ?

Résumé:

Quelques précisions:

Lisbeth remercie Michel avec un petit sourire légèrement timide et regarde Agathe. Il est vrai qu'avec une personne qui ne parle pas, cela peut apporter pas mal de soucis. Heureusement pou elle, le jeune noiraud qui l'accompagnait avait accepté de traduire pour elle. La hocha la tête en affichant un tendre sourire aux premières paroles de leur commanditaire. Mai soudain, en entendant la suite des paroles, un frisson d'effroi la parcourut. Pourquoi une sensation d'inconfort venait de la traversée ainsi à la mention de grand loup ? Perplexe, la jeune femme prit des notes sur son carnet. Son épée près d'elle, Lisbeth la gardait coller, les souvenirs de la demande de May lui revenant.

Puis, les paroles d'Agathe la firent devenir blanches... Une jeune fille avait été accusée de sorcellerie et... envoyé au bûcher ? Mais... C'était horrible ! En étant une elle-même, elle sentit son cœur s'accélérer. Non, ne pas paniquer, pas maintenant... Fermant un instant les yeux, elle prit une grande inspiration et reprit son carnet entre ses mains.

- Donc depuis ce jour-là, de nombreuse apparitions qui ont été constaté sous la forme de loup, c'est ça ? Est-ce que la petite attaquée par le loup a survécu ? Est ce que vous avez des noms de personnes ayant vue ses différentes apparitions ? Ne vous en faites pas dame Agathe, nous sommes là pour vous aider !

Le fils du banneret écoute presque religieusement la jeune fille en face de lui : tTout semble démarré à la mort de la prétendue sorcière. Michel n’a guère de souvenir d’avoir lu la mort d’une sorcière par bûcher dans les cinq dernières années mais il ne connaît pas toutes les affaires. D’autant que certains villageois se font assurément justice eux-mêmes.
La véritable première victime des attaques serait finalement la petite sœur.

Michel ne croit pas vraiment aux coïncidences ; la sœur aînée brûlée vive, la cadette qui se fait attaquer par un loup l’année suivante ? Ça ressemble effectivement à une malédiction, mais de quelle nature ? Une famille entière maudite sur plusieurs générations ? Non, sans doute pas. Peut-être une vengeance ?
Il se gratte la tempe ; réfléchir n’est pas son fort, il part toujours dans tous les sens. Un soupir franchit ses lèvres et il capte le regard d’Agathe.

« Hm, admettons. »

Toujours trop méfiant Michel. Défaut professionnel. Ou juste trop con et aigri.
Il voit Lisbeth gribouiller sur son carnet et se retient de grogner ; ce petit jeu d’interprète va vite l’agacer. Il redresse la tête vers la brune et la dévisage un instant.

« Qu’est-ce que ça peut changer de connaître leurs noms ? » Il fixe Agathe. « Moi, les noms, j’n’en ai cure. Ceci dit, ça m’intéresse de savoir s’il s’agit uniquement de femmes. » Il gigotte sur sa chaise, appuyant ses coudes sur la table. « Et accessoirement, la petite sœur, elle était soupçonnée de sorcellerie aussi ? Elle a survécu ? »

Il regarde Lisbeth, espérant quelque part -aussi utile puisse-t-elle être à sa mission- qu’elle puisse comprendre le fond de sa pensée : est-ce une attaque spécifique dirigée contre des sorcières ? Si oui, il suffira d’en trouver une pour jouer les appâts. Dans le cas contraire, il serait opportun de faire un tour dans les environs.
La réponse d’Agathe saurait assurément les mettre sur la piste.

Résumé:

Quelques précisions: