Fugue insolente

DÉBUT JUILLET 1590

Hélène

Dans la pièce N°11, vous ne trouverez rien sinon d'horribles odeurs donnant l'impression que des gens étaient régulièrement enfermés ici sans accès à de l'eau, de la nourriture ou même des appareillages sanitaires. Peut-être Annette avait-elle été enfermée ici, allez savoir... Hormis une paire de menottes rivée au mur, rien à découvrir de plus ici.

La pièce N°6 comportait simplement de vieux tableaux rangés là et prenant la poussière ainsi qu'un petit coffre qui ne vous offrit aucune résistance lorsque vous tentez de l'ouvrir. Une paire de gants métalliques s'y trouve. Vous pouvez les garder ou ne pas vous arrêter dessus.

La pièce N°7 était vide, tout simplement.

C'est là qu'Emma apparait de nouveau, portant visiblement une robe ne lui appartenant pas. "Toutes mes excuses pour le contre-temps..."

NB : Vous pouvez lancer 3 autres dés pour continuer votre inspection si vous le souhaitez ou choisir vous-même les salles.

Diane & Lisbeth

Vous arrivez finalement un peu avant le lever du jour près du manoir. La traversée de la forêt fut oppressante, surtout lorsque vous pouviez percevoir quelques paires d'yeux étranges mais luisants dans l'obscurité. Heureusement, la simple présence de Chantal paraissait dissuader qui -ou quoi- que ce soit de vous porter ombrage.

Le marquis vous aidera à descendre de votre monture avec douceur et, constatant qu'il n'y a ni garde ni personne pour vous accueillir, se tourne vers vous. "Je peux entrer le premier pour faire un premier point, si vous le souhaitez et vous m'attendrez ici. Ou vous pouvez rester derrière moi pendant que j'inspecte les lieux, c'est comme vous préférez."

Aucune présence du marquis de Montluçat à déplorer, ni même d'Hélène ou d'Emma.

 @Hélène de Constantinople  @Lisbeth Corey  @Diane d'Orléans  

Quelques précisions:

Le chemin menant au manoir du marquis était long et périlleux. Pendant tout le trajet, Lisbeth sentait les regards se poser sur elle. Des regards très perturbant. Grâce à la présence de Chantal, Lisbeth se sentait un peu plus en sécurité, les présence autour d'eux les attaquants pas. N'ayant jamais vraiment monter à cheval, c'était une première pour elle. Essayant de garder l'équilibre et de suivre Diane devant elle, la demoiselle était bien concentrer à sa lourde tache.

Après un longue "balade" à cheval, surveiller et épier tel du gibier, les voilà enfin arriver à destination. Remerciant le marquis d'un hochement de tête, la couturière regarda la demeure et fut surprise d'entendre le silence. Il n'y avait rien du tout, c'était beaucoup trop calme. D'un coup, son sang n'à fait qu'un tour et la voilà maintenant inquiète pour Dame Hélène. Relevant la tête aux paroles du marquis, Diane répondit assez rapidement et emboîta le pas de Chantal. Sentant une certaine pression dans son dos, comme un mauvais pressentiment, la jeune femme secoua la tête et suivit rapidement Diane, lui attrapant la manche pour ne pas la perdre.

Quelques précisions:

Lisbeth fut heureuse d'être enfin arriver à destination. Non pas que la balade à dos de cheval ne lui avait pas plu, mais plutôt car c'était assez stressant de sentir tout les regards sur eux. Devant la demeure, Lisbeth n'attendit pas une seconde de plus et suivi aussitôt Diane et Chantal. Est ce qu'Helene allait bien ? Lisbeth priait que oui.

Après quelques instants, les voilà maintenant devant Hélène qui n'avait rien. Soulagée, Lisbeth lui offrit un agréable sourire et secoué la tête a sa question. Elle écrit alors rapidement.

- Non Dame Hélène, on n'a vue personne.

Puis une fois arriver devant la pièce, Lisbeth s'arrêta net devant l'entrée et recula un peu. Secouant la tête elle écrivit alors sur son carnet.

- Je suis désolé...je ne vais pas rentrer...je vous attends ici.

Elle sera son carnet fort contre elle et resta assez loin de la porte... définitivement pas prête à voir un cadavre et encore moins déchirer par une...bête ?

Quelques précisions:

Lisbeth regardait alors la scne de loin et décide de se reculer un peu pur regarder autour d'elle. Hésitante, la jeune femme secoua un peu la tête et se décida a aller fouiller un peu les salls. Prenant son courage a deux mains, la voilà en train de se diriger vers la salle numéro 2.

Fugue insolente

DÉBUT JUILLET 1590

Hélène

Chantal et Diane étant partis pour le moment, vous avez le champ libre. Emma semble prête à répondre à la moindre de vos demandes.

Que voulez-vous faire ?
• Choisir deux autres salles (avec ou sans le Dé "Fugue").
• Rejoindre Lisbeth.
• Commencer à nettoyer le sang seule.
• Demander à Emma de nettoyer.

Diane

Chantal ne semble pas affecté plus que cela face au cadavre et le soulève par les épaules pour le trainer vers la sortie défoncée par la bête. "Je vais l’emmener plus loin. Dame de Constantinople a eu fine idée."

Puis, une fois sorti, Diane sur ses talons, il ne dit pas un mot de plus. Les rayons de lune éclairaient maintenant parfaitement les lieux, certes pas comme en plein jours, mais de façon suffisante pour ne pas rendre l'endroit oppressant. Chantal s'arrêtera avec dix minutes d'une marche silencieuse, près d'un étang proche, sur la surface duquel l'astre de nuit se reflète. "Je sens que vous avez des questions ou, au moins, des reproches à me faire et je suis tout disposé à les entendre."

Lisbeth

La salle deux est vide. Poussiéreuse à souhait, mais vide.

Que voulez-vous faire ?
• Choisir deux autres salles (avec ou sans le Dé "Fugue").
• Rester dans le couloir.

Pièces fouillées : 2, 6, 7, 9, 11

 @Hélène de Constantinople  @Lisbeth Corey  @Diane d'Orléans  

Quelques précisions:

Fugue insolente

DÉBUT JUILLET 1590

Hélène

Emma vous sourit en secouant la tête et s'avance vers vous. "Ne vous en faites pas, je m'occupe de tout. Reposez-vous ou... Faites un tour dans votre nouvelle demeure, ne vous occupez pas de moi ou de cette tâche-là." Elle s'incline et ajoute. "Et merci encore."

Que voulez-vous faire ?
• Choisir deux autres salles (avec ou sans le Dé "Fugue").
• Rejoindre Lisbeth.
• Ne rien faire.

Diane

Le soleil venait frapper de ses rayons les alentours, vous baignant de sa lumière, vous et Chantal. Ce dernier vous regarde d'une manière égal mais vous ne sentez aucune menace émaner de lui, bien au contraire. "Je me doutais que vous étiez au courant. Vous semblez plus éveillée que vos deux acolytes... Mais ne le prenez pas comme un reproche à leur encontre, bien au contraire. En vérité, si jamais pu, j'aurais fais cette besogne moi-même."

Il prend une grande inspiration et regarde vers l'étang. "Le Marquis a deux frères qui possèdent respectivement deux Marquisats un peu plus haut. S'ils ne s'entendent pas parfaitement, ils n'hésiteraient pas un instant à porter secours à cette vermine. Ils étaient au courant pour Annette. Parfois même ils venaient regarder lorsque le Marquis abusait d'elle. Aussi se douteraient-ils forcément de quelque chose si Annette était restée dans la demeure ou si j'étais intervenu directement. Officiellement, je n'ai pas bougé de chez moi et vous êtes de parfaits témoins. Emma est de fine constitution, personne ne croira qu'elle soit capable d'une chose pareille."

Il poursuit. "Croyez bien que je regrette de vous avoir embraqué là-dedans. Mais je l'ai fais pour la femme que j'aime, pour ma famille. Il ne reste plus que nous. Techniquement parlant, je ne suis même pas leur alpha alors je ne suis pas autant capable de les protéger. J'utilise donc tout ce qui existe à ma portée pour faire cela. Si c'était à refaire, je le referais de la même manière. Il est des moments où il nous faut mettre en berne nos croyances personnelles si cela nous permet de protéger ceux qui nous sont chers. Vous ne pensez- pas ?"

Lisbeth

La salle huit est vide. Seul un rat s'échappera par un trou dans le mur en vous voyant arriver.

Dans la salle deux, en revanche, vous trouvez un coffre contenant une... épée fort étrange.

Vous pouvez la conserver ou ne pas la prendre.

Que voulez-vous faire ?
• Choisir deux autres salles (avec ou sans le Dé "Fugue").
• Ne rien faire.

Pièces fouillées : 2, 4, 6, 7, 8, 9, 11

 @Hélène de Constantinople  @Lisbeth Corey  @Diane d'Orléans  

Quelques précisions:

Lisbeth est fortement intriguée par cette trouvaille mais décide de la garder, sait-on jamais. Elle continue donc son périple de visite des pièces et va directement aux salle 10 et 12

Fugue insolente

DÉBUT JUILLET 1590

Hélène

Emma vous offre un regard lumineux mais refuse poliment votre offre. "Merci mais je vais suivre mon maître. Nous partirons de la région sous peu."

Ensuite, la voici qui se met à récupérer le nécessaire pour nettoyer la pièce, comme si cela n'était qu'un amas de poussière.

Diane

Chantal acquiesce ce que vous lui dites. "Je suis d'accord avec vous. N'ayez crainte de notre part en tous les cas, officiellement, nous allons tous disparaitre pour rebâtir notre vie ailleurs, dans de meilleures conditions. Par ailleurs..." Il plonge une main sous sa veste et en retire un parchemin, qu'il vous tend. "Voici ma lettre officielle de cession de mes terres et de mon Marquisat. J'ai volontairement laissé un encart vierge là où l'on appose généralement le nom du bénéficiaire, au cas où vous ou l'une de vos amies souhaiteriez vous installer là-bas."

Une offre généreuse. Puis, alors qu'il vous contourne pour repartir vers le manoir, il ajoute sans vous regarder : "Je suis d'accord avec vous pour les deux autres Dames. Il est mieux qu'elles ne sachant pas. Pas pour le moment, du moins. Mais si je pouvais simplement amener un fait sur la table... Je vous prie de ne pas oublier, Madame, que les monstres n'ont pas toujours le pouvoir de revêtir une autre forme." Il inspire et expire. "Comprenez-moi bien, j'ai haïs cette femme qui nous a fait vivre un enfer pour son petit plaisir personnel. Elle m'a ôté mon humanité, il est vrai... Mais si mes parents lui avait offert le gîte pour la nuit, pour al protéger du froid, alors peut-être serait-elle tout simplement repartie le lendemain sans demander son reste. Je suis reconnaissant aujourd'hui d'avoir été mordu car j'ai pu ainsi rencontrer Annette. Mais si les choses avaient pu être différentes..."

Ces propos sont lourds de sens, mais au moins, peut-être vous comprenez-vous. "Bien, nous ferions mieux de rentrer."

Lisbeth

La salle dix est vide.

Dans la salle douze, en revanche, vous trouvez un coffre contenant des papiers... Dont l'acte de propriété de la maison et des terres affiliées !

Vous pouvez le conserver ou ne pas le prendre.

Lisbeth & Hélène

Le reste des pièces ne contiendra rien d'intéressant.

Pièces fouillées : 2, 4, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12

NOTA BENE : Voici votre dernier tour ! Vous pouvez librement rédiger - ou non - comme vous le souhaitez.

 @Hélène de Constantinople  @Lisbeth Corey  @Diane d'Orléans  

Quelques précisions:

Lisbeth venait d'être rejointe par Hélène lorsqu'elle finit sa visite des deux pièces.Dans sa main, deux actes qui la feront marquise. Que devait-elle faire ! Quitter paris, ces parents, ses rares amis et surtout la couture ? Non, Lisbeth ne pouvait pas devenir marquise, pas avec son handicape. Cétait sans doute la chance d'une vie mais en repensant à Diane lors de leurs premières rencontrent, elle n'était pas prête à le devenir.

Se tournant vers Hélène, elle lui tendit sans regret et sans même un mot, se retourna pour sortir de là, son épée dans les bras. Allait-elle le regretter plus tard ? Sans doute, mais avec ce qui prôné encore au dessus de sa tête, elle ne pouvait pas prendre un tel risque? Une fois remonter et passant devant une cheminée allumée, elle arracherait les pages de son journal contenant les dernières paroles liées à cette mission et les jeta dans le feu, attendant qu'il brûle elle sortit par la suite de la demeure.