Dim 29 Aoû - 23:58
@Hélène de Constantinople @Diane d'Orléans @L'Oeil
Lisbeth était enfin assise sur le canapé et remercia avec un hochement de tête le verre que Dame Hélène venait de lui tendre. Elle venait de vivre une expérience des plus particulière mais néanmoins instructive; Au moins maintenant, la tension venait de tomber et ses deux comparses commençaient à poser quelques questions sur la nature de leurs missions. Si elle ne se trompait pas, la jeune femme qu'elle avait vu avant était bien la mère des enfants, enfin, ce n'était qu'une supposition...Mais au vue de son comportement, cela pouvait être le cas. S'apprêtant à déguster avec soif son verre, elle fut soudainement interrompu lorsque, dans son champs de vision, une lueur brillante attira son attention. Tournant la tête, elle aperçu deux lames dirigeaient directement contre la nuque des deux Dames. Surprise, elle sursauta un peu, manquant de renverser son verre et se stoppa en entendant les recommandations de la dame. Imbécile au carnet ? Comme si elle avait demandée à avoir ce problème ! Mais ce n'était pas le moment de rétorquer les dires de la nouvelle arrivante.
Ecoutant et regardant le comportement de ses alliées, la jeune femme descendit son verre contre sa cuisse et senti la peur envahir chaque parcelle de son corps. Au vue de la situation, elle n'allait rien faire de déplacer ni même de riposte, cela engendrerait des conséquences qu'elle ne pourrait supporter. N'osant pas parler, elle hocha doucement la tête aux dire de Diane et trembla un peu. Le marquis essayait de calmer la jeune femme. Si elle comprenait bien la situation, elle avait fuit pour une raison bien certaine et Lisbeth pouvait que légérement comprendre le pourquoi. Restant silencieuse, elle regardait son verre en essayant de se calmer, ses poignets lui faisant un peu mal.
@Hélène de Constantinople @Diane d'Orléans @L'Oeil
Lun 30 Aoû - 0:06
DÉBUT JUILLET 1590
La jeune femme ne semble pas apprécier le trait d'esprit d'Hélène "Taisez-vous !" rétorque-t-elle alors que le Marquis, toujours debout devant vous, essaie de la raisonner. En écoutant les propos de Diane et en constatant qu'aucune d'entre vous n'essaie de lui résister, elle abandonne et retire les couteaux de sous vos gorges. Ses yeux repartent vers l'homme à la cicatrice.
"Tu es sûr que je peux leur faire confiance ?"
"Nous le saurons bien assez tôt, mais crois-moi, elles ne sont pas venue te causer du trouble."
"... Bien."
Elle range ensuite les poignards sous les manches de sa tenue et contourne le canapé qui vous a accueillit jusque là et vient s'assoir près du Marquis, laissant ce dernier poser une main sur l'une de ses épaules. Elle ne semble pas le craindre, bien au contraire. Puis, son regard revient vers vous. Vous pouvez y lire toute la détermination du monde et, s'il y a une absence certaine de remords, au moins cette jeune femme a l'air de savoir ce qu'elle veut. "Cela ne vaudra sans doute rien à vos yeux mais... Toutes mes excuses pour cette agression. Je pensais que vous étiez une énième cohorte désirant me ramener chez ce monstre..."
Elle prend une inspiration et attend vos questions.
Albert viendra restituer son carnet à Lisbeth et la servante nommée Emma commencera à appliquer baume et bandages sur les blessures de cette dernière également.
Qu'allez vous faire ?
• L'interroger sur son père.
• L'interroger sur sa relation avec le Marquis.
• L’interroger sur les enfants.
Un choix par personnage.
Fugue insolente
DÉBUT JUILLET 1590
La jeune femme ne semble pas apprécier le trait d'esprit d'Hélène "Taisez-vous !" rétorque-t-elle alors que le Marquis, toujours debout devant vous, essaie de la raisonner. En écoutant les propos de Diane et en constatant qu'aucune d'entre vous n'essaie de lui résister, elle abandonne et retire les couteaux de sous vos gorges. Ses yeux repartent vers l'homme à la cicatrice.
"Tu es sûr que je peux leur faire confiance ?"
"Nous le saurons bien assez tôt, mais crois-moi, elles ne sont pas venue te causer du trouble."
"... Bien."
Elle range ensuite les poignards sous les manches de sa tenue et contourne le canapé qui vous a accueillit jusque là et vient s'assoir près du Marquis, laissant ce dernier poser une main sur l'une de ses épaules. Elle ne semble pas le craindre, bien au contraire. Puis, son regard revient vers vous. Vous pouvez y lire toute la détermination du monde et, s'il y a une absence certaine de remords, au moins cette jeune femme a l'air de savoir ce qu'elle veut. "Cela ne vaudra sans doute rien à vos yeux mais... Toutes mes excuses pour cette agression. Je pensais que vous étiez une énième cohorte désirant me ramener chez ce monstre..."
Elle prend une inspiration et attend vos questions.
Albert viendra restituer son carnet à Lisbeth et la servante nommée Emma commencera à appliquer baume et bandages sur les blessures de cette dernière également.
Qu'allez vous faire ?
• L'interroger sur son père.
• L'interroger sur sa relation avec le Marquis.
• L’interroger sur les enfants.
Un choix par personnage.
- Quelques précisions:
- - Vous avez 10 jours à compter d'une intervention de l'Oeil pour répondre sans quoi je considérerai que vous avez manqué un tour et me réserverai le droit de prendre des sanctions en conséquences.
- Privilégiez les réponses courtes. Si vos posts sont longs, un résumé clair de vos actions sera fortement apprécié !
- 5 lignes ou 5 paragraphes on s'en fiche ! L'important est de s'amuser ! Ne vous sentez pas obligés de combler avec des descriptions ou des introspections ou de reprendre les éléments donnés par le MJ. Le format de la quête est pensé pour être scindé par des narrations courtes mais nombreuses.
- Si aucun choix ne vous ait explicitement donné c'est que vous êtes totalement libre de vos actions. Attention, chaque choix aura des conséquences, restez cohérents ! Enfin si vous tenez à la vie...
- N'hésitez pas à contacter l'Oeil ou Victoire en cas de questions !
Lun 30 Aoû - 16:35
S’en suivit un bref échange entre la fille du Marquis de Montluçat et leur hôte. Le Marquis parvint à la raisonner, tous comme leurs arguments et finalement les lames quittèrent les gorges d’Hélène et de Diane. Cette dernière poussa un soupire de soulagement et puis surtout, enfin, elle but une gorgée ! Elle n’en pouvait plus ! Beaucoup trop d’émotions et pas assez d’eau pour se rafraîchir ! Elle finit d’une traite son gobelet, trop contente de pouvoir enfin boire et dans la crainte qu’un nouvel événement l’en empêche.
La jeune femme prend place à côté du Marquis, qui s’est rassis, et leur proximité ne laisse aucun doute : tous les deux s’entendent fort bien… Il n’y avait ni gêne ni crainte entre eux. La demoiselle vivait bien mieux auprès du Marquis que de son propre père. Elle présenta ses excuses alors qu’on ramena à Lisbeth son moyen de communication et qu’on lui apporta un baume et des bandages. La demoiselle qui s’en chargeait semblait maîtriser ce qu’elle faisait et le baume n’avait ni une odeur douteuse, ni un aspect répugnant. Sans être en parfaite confiance, Diane décida de ne pas intervenir, bien que ses yeux faisaient des allers retours entre les deux individus en face d’elle et les poignets de son amie.
- Votre père nous a en effet confié avoir envoyé bien des hommes pour vous ramener auprès de lui… Mais il me semble que vous partagez bien plus avec le Marquis ici présent qu’avec votre propre père. Ce dernier nous a également décrit sa situation financière et votre faible dot, alors en vous voyant ainsi, pardonnez-moi pour mon audace, mais il me semble que vous avez l’un pour l’autre un attachement sincère ?
@L'Oeil @Hélène de Constantinople @Lisbeth Corey
La jeune femme prend place à côté du Marquis, qui s’est rassis, et leur proximité ne laisse aucun doute : tous les deux s’entendent fort bien… Il n’y avait ni gêne ni crainte entre eux. La demoiselle vivait bien mieux auprès du Marquis que de son propre père. Elle présenta ses excuses alors qu’on ramena à Lisbeth son moyen de communication et qu’on lui apporta un baume et des bandages. La demoiselle qui s’en chargeait semblait maîtriser ce qu’elle faisait et le baume n’avait ni une odeur douteuse, ni un aspect répugnant. Sans être en parfaite confiance, Diane décida de ne pas intervenir, bien que ses yeux faisaient des allers retours entre les deux individus en face d’elle et les poignets de son amie.
- Votre père nous a en effet confié avoir envoyé bien des hommes pour vous ramener auprès de lui… Mais il me semble que vous partagez bien plus avec le Marquis ici présent qu’avec votre propre père. Ce dernier nous a également décrit sa situation financière et votre faible dot, alors en vous voyant ainsi, pardonnez-moi pour mon audace, mais il me semble que vous avez l’un pour l’autre un attachement sincère ?
@L'Oeil @Hélène de Constantinople @Lisbeth Corey
- Résumé:
- Elle l'interroge sur sa relation avec le Marquis.
Mar 31 Aoû - 1:24
La demoiselle comprenant que le trio n'est pas là pour la trainer de force chez son père, elle range ses couteaux et prend place auprès du marquis en s'excusant. Hélène s'installe dès lors plus confortablement sur son siège et laisse à nouveau Diane prendre la parole en première, profitant de l'instant pour également se désaltérer.
Pour l'ottomane l'affaire est très claire : puisque mademoiselle n'est pas en danger ni forcée à donner sa main au marquis, cette histoire d'enlèvement n'est qu'une grossière rumeur lancée par un père désespéré. En soit, elles n'ont sûrement pas grand chose à apporter de plus à cette histoire et pourront bientôt rentrer sur Paris. C'était rapide mais au moins Hélène aura pu voir un peu de campagne !
▬ En toute cas, je comprends pourquoi les hommes de votre père ont échoué à leur tâche ! Est-ce votre géniteur qui vous a appris à tenir une lame ? Demande-t-elle à son tour, intriguée. C'est peu commun...
Bin après tout, puisqu'elles viennent de manquer de se faire égorger, Hélène estime qu'elle a parfaitement le droit d'être curieuse.
Pour l'ottomane l'affaire est très claire : puisque mademoiselle n'est pas en danger ni forcée à donner sa main au marquis, cette histoire d'enlèvement n'est qu'une grossière rumeur lancée par un père désespéré. En soit, elles n'ont sûrement pas grand chose à apporter de plus à cette histoire et pourront bientôt rentrer sur Paris. C'était rapide mais au moins Hélène aura pu voir un peu de campagne !
▬ En toute cas, je comprends pourquoi les hommes de votre père ont échoué à leur tâche ! Est-ce votre géniteur qui vous a appris à tenir une lame ? Demande-t-elle à son tour, intriguée. C'est peu commun...
Bin après tout, puisqu'elles viennent de manquer de se faire égorger, Hélène estime qu'elle a parfaitement le droit d'être curieuse.
Je l'interroge sur son père (et ses koutos )
Mar 31 Aoû - 13:58
@Hélène de Constantinople @Diane d'Orléans @L'Oeil[/color]
Se calmant enfin en voyant la retraite de la nouvelle arrivante, Lisbeth reprit sa boisson et la finit assez rapidement. La vie des trois dames était épargnée et la jeune femme se sentait plus à l'aise maintenant. Quelque temps plus tard, la première personne lui rapporta son carnet tandis qu'une dénommée Emma s'occupa activement de ses poignets. Ayant posé son verre sur une petite table près d'elle, la jeune couturière lui tendit ses poignets sans crainte. Avec Diane et Hélène près d'elle, Lisbeth fut rassurée et se laissa faire sans sourciller. En voyant la non-réaction de le médecin devant le baume, la couturière ne douta pas de son efficacité et remercia la domestique une fois son travail terminé avec un doux sourire. Heureusement, les brûlures n'étaient pas trop graves, cependant, maintenant elle se retrouvait avec ses deux poignets bien visibles d'une blessure.
Redressant la tête une fois les deux domestiques partis, la jeune femme ouvrit son carnet et écouta les propos des deux autres dames avant de commencer à écrire. Tout d'abord, elle allait s'excuser de nouveau auprès de la dame assise en face d'elles, mais également, remercier le marquis pour sa gentillesse et son efficacité dans ces malentendus. Au vu des différents points abordés, Lisbeth prit la décision de se focaliser sur les deux enfants qu'elle avait vue plus tôt.
- Tout d'abord, je tenais à m'excuser pour ma soudaine présence dans ce jardin, je ne voulais point vous faire peur et au vu de la situation, votre réaction est tout a fait normal. Je tenais également à vous remercier messire pour votre gentillesse, votre hospitalité et votre bienveillance. Tantôt, vous avez dit que vous aviez des enfants ma Dame, est ce que les deux adorables enfants que j'ai aperçu sont les enfants dont vous avez fait mention ?
@Hélène de Constantinople @Diane d'Orléans @L'Oeil[/color]
Ven 3 Sep - 18:38
Fugue insolente
tw : abus sexuels ; grossesse
DÉBUT JUILLET 1590
Annette semble bouillir de l'intérieur mais sans doute la main du Marquis sur son épaule l'aide à ne pas hurler. "Chantal m'a délivré de mes souffrances tout comme je l'ai aidé avec ses blessures, il est normal que je sois attachée à lui, n'en déplaise aux convenances nobiliaires dans lesquelles je ne me reconnais pas."
Ses lèvres tremblent alors qu'elle ajoute "Le Marquis de Montluçat n'est même pas mon véritable père."
Le silence autour de vous est de plomb, mais les explications viennent sans que vous n'ayez à tirer les vers du nez de la demoiselle. "Il... Ma mère était une baronne désargentée et mon père est mort lorsque j'étais encore un nourrisson. Ma mère a essayé de m'élever au mieux et elle a fini par accepté l'offre de mariage de ce Marquis, pour, me disait-elle, avoir la chance d'obtenir une bonne éducation et une place en ce monde, mais..." Elle détourne le regard et vous pouvez voir ses yeux s'humidifier quelque peu. "A peine quelques mois après le mariage, ma mère est morte à son tour, me laissant avec... lui."
Ses doigts se referment sur ses jupes et si le tissu était de verre, nul doute qu'il aurait cédé sous cette force. "Il m'a..." Un souffle s'extrait de ses lèvres pour aller mourir dans l'air ambiant. Annette laisse une de ses mains reposer un instant sur ses lèvres avant de se reprendre." Pardonnez-moi. C'est juste que les souvenirs sont encore vifs et...' Elle ne vous regarde toujours pas dans les yeux mais vous sentez sa souffrance sincère. "Les enfants sont de moi, oui. Tout comme... Celui qui arrive." Là, elle tire un peu plus le tissu de sa taille qui laisse deviner une rondeur. Ne pouvant visiblement retenir davantage ses sanglots, elle laisse ses larmes accompagner le reste de son discours. "J'avais seulement treize ans... Et personne n'a vu que mes vêtements devenaient plus grands !" C'est un cri du cœur qui vient à votre rencontre. Pourtant, malgré les pleurs, l'époque n'est pas souvent choquée par ce genre de postulat. Il est courant pour les jeunes femmes bien nées d'être mariée avant les quinze ans et d'avoir un enfant dans la foulée. Il est vrai, cependant, que le cas d'Annette est différent en bien des points.
Elle poursuit. "Sa fille biologique était la seule à essayer de me protéger. Elle s'appelait Gloria et on s'était promise de ne jamais finir mariées à d'horribles nobles pour vivre comme nous l'entendions. Ce monstre la vendue dès lors que les gifles ne suffisaient plus à la faire obéir ! Vous m'entendez ? Il a vendu sa propre fille pour me garder sous son joug !"
Qu'allez vous faire ?
• Continuer de la faire parler.
• Retourner voir le Marquis.
• Repartir pour Paris.
Un choix par personnage. Vous pouvez choisir la même option ou décider de vous séparer.
DÉBUT JUILLET 1590
Annette semble bouillir de l'intérieur mais sans doute la main du Marquis sur son épaule l'aide à ne pas hurler. "Chantal m'a délivré de mes souffrances tout comme je l'ai aidé avec ses blessures, il est normal que je sois attachée à lui, n'en déplaise aux convenances nobiliaires dans lesquelles je ne me reconnais pas."
Ses lèvres tremblent alors qu'elle ajoute "Le Marquis de Montluçat n'est même pas mon véritable père."
Le silence autour de vous est de plomb, mais les explications viennent sans que vous n'ayez à tirer les vers du nez de la demoiselle. "Il... Ma mère était une baronne désargentée et mon père est mort lorsque j'étais encore un nourrisson. Ma mère a essayé de m'élever au mieux et elle a fini par accepté l'offre de mariage de ce Marquis, pour, me disait-elle, avoir la chance d'obtenir une bonne éducation et une place en ce monde, mais..." Elle détourne le regard et vous pouvez voir ses yeux s'humidifier quelque peu. "A peine quelques mois après le mariage, ma mère est morte à son tour, me laissant avec... lui."
Ses doigts se referment sur ses jupes et si le tissu était de verre, nul doute qu'il aurait cédé sous cette force. "Il m'a..." Un souffle s'extrait de ses lèvres pour aller mourir dans l'air ambiant. Annette laisse une de ses mains reposer un instant sur ses lèvres avant de se reprendre." Pardonnez-moi. C'est juste que les souvenirs sont encore vifs et...' Elle ne vous regarde toujours pas dans les yeux mais vous sentez sa souffrance sincère. "Les enfants sont de moi, oui. Tout comme... Celui qui arrive." Là, elle tire un peu plus le tissu de sa taille qui laisse deviner une rondeur. Ne pouvant visiblement retenir davantage ses sanglots, elle laisse ses larmes accompagner le reste de son discours. "J'avais seulement treize ans... Et personne n'a vu que mes vêtements devenaient plus grands !" C'est un cri du cœur qui vient à votre rencontre. Pourtant, malgré les pleurs, l'époque n'est pas souvent choquée par ce genre de postulat. Il est courant pour les jeunes femmes bien nées d'être mariée avant les quinze ans et d'avoir un enfant dans la foulée. Il est vrai, cependant, que le cas d'Annette est différent en bien des points.
Elle poursuit. "Sa fille biologique était la seule à essayer de me protéger. Elle s'appelait Gloria et on s'était promise de ne jamais finir mariées à d'horribles nobles pour vivre comme nous l'entendions. Ce monstre la vendue dès lors que les gifles ne suffisaient plus à la faire obéir ! Vous m'entendez ? Il a vendu sa propre fille pour me garder sous son joug !"
Qu'allez vous faire ?
• Continuer de la faire parler.
• Retourner voir le Marquis.
• Repartir pour Paris.
Un choix par personnage. Vous pouvez choisir la même option ou décider de vous séparer.
- Quelques précisions:
- - Vous avez 10 jours à compter d'une intervention de l'Oeil pour répondre sans quoi je considérerai que vous avez manqué un tour et me réserverai le droit de prendre des sanctions en conséquences.
- Privilégiez les réponses courtes. Si vos posts sont longs, un résumé clair de vos actions sera fortement apprécié !
- 5 lignes ou 5 paragraphes on s'en fiche ! L'important est de s'amuser ! Ne vous sentez pas obligés de combler avec des descriptions ou des introspections ou de reprendre les éléments donnés par le MJ. Le format de la quête est pensé pour être scindé par des narrations courtes mais nombreuses.
- Si aucun choix ne vous ait explicitement donné c'est que vous êtes totalement libre de vos actions. Attention, chaque choix aura des conséquences, restez cohérents ! Enfin si vous tenez à la vie...
- N'hésitez pas à contacter l'Oeil ou Victoire en cas de questions !
Ven 3 Sep - 19:41
@Hélène de Constantinople @Diane d'Orléans @L'Oeil
Les paroles d'Annette choquèrent la jeune muette et posa sa propre main sur sa bouche, comme scandalisé. Elle savait bien que dans cette société, les jeunes fille était mariée très jeune...Mais ce qu'il c'était passé n'était pas normal...Surtout pour une enfant aussi jeune ! Retenant son effroi et ses larmes, Lisbeth serra fortement son carnet, oubliant même la douleur de ses poignets malgré le bandage. Ce marquis n'était pas qu'un goujat, il était également un monstre sans vergogne et répugnant. Se rappelant ce qu'il s'est passé plus tôt, une envie de vomir l'envahi mais se retient, respirant calmement pour se détendre. Lisbeth ferma légèrement les yeux et une fois plus calme, elle redressa la tête pour regarder Annette et la douleur qui s'affichait sur son visage. Elle avait vue juste, les enfants étaient bien d'elle...Mais la suite devint encore plus horrible.
Son dégoût pour le marquis était déjà au maximum et elle n'aurait jamais cru qu'elle pourrait détester une personne encore plus que la norme. Il avait donc eut une fille biologique mais l'avait...vendu ? Lisbeth ouvrit grand les yeux et sentit ses sourcils se froncer. C'était une horrible personne, même le décrire comme une personne était peut-être trop bienveillant...Il ne devait même pas être comparé à un humain. Tout ça pour quoi ? Lui permettra d'abuser de la jeune fille ? Lisbeth n'y connaissait sans doute rien à ce genre de chose, mais en regardant le visage de la Dame, elle comprit que cela n'était pas bien. Une colère bouillait en elle et elle comprit pourquoi elle l'avait fuit, qui ne l'aurait pas fait ?
Elle redressa son regard vers le marquis qui l'avait sauvée et elle laissa apparaître un sourire de réconfort...Annette était tombée sur une bonne personne, il avait l'air de réellement tenir à elle et ils s'aidaient l'un et l'autre, elle fut touchée par ce lien qui les unissaient. Prenant son carnet, elle commença à écrire dessus et finit par le tendre pour qu'ils lisent ses propos.
- Je ne peut exprimer toutes les émotions qui m'envahisse suite à votre histoire Dame Annette...En voyant le soutien que vous apporte Messire, je comprend mieux la situation. Je me posais une question, comment avez-vous rencontré Sire Chantal ? Comment vous a t-il sorti de cette prison ?
@Hélène de Constantinople @Diane d'Orléans @L'Oeil
Sam 4 Sep - 13:32
Chacune posa ses questions, même Lisbeth qui fit preuve de beaucoup de courage pour reprendre le dessus sur la peur et les émotions qu’elle venait de subir. La physicienne jeta un œil à ses écrits alors-même qu’elle les écrivit pour savoir sur quoi elle interrogeait dame Annette. Cette dernière laissa libre cours à sa colère et sa rancune, et son discours ne manqua pas de choquer la dame d’Orléans qui devint très pâle, totalement atterrée par ce qu’elle découvrait. Son avis sur le Marquis de Montluçat était jusqu’ici négatif, mais il sombra vers les abysses de la haine et du dégoût. Cet homme était impardonnable, et même le Seigneur ne saurait trouver du bon en lui et expier ses pêchés pour lui offrir les portes du Paradis. Il méritait de rôtir en Enfer jusqu’à l’éternité. Pour que Diane juge ainsi un homme, il fallait bien qu’il soit monstrueux. Jamais plus elle ne voudrait le revoir, au risque de vouloir quelque chose d’inédit connaissant le doux caractère de la physicienne : lui faire du mal, terriblement.
Lorsqu’elle mentionna ses enfants et leur paternité, Diane ne put regarder dans les yeux la jeune femme qui faisait preuve de courage pour ainsi se dévoiler. C’était tout simplement ignoble. Cet homme était un monstre capable du pire. Vendre sa propre fille, alors même que l’esclavagisme est interdit, abuser à multiples répétitions de sa fille d’adoption au point de la mener à enfanter deux fois, et surtout, de vivre sans vergogne et sans s’en cacher… La nausée était aux bords des lèvres de la blonde qui voulait hurler sa colère, son dégoût, son mépris. Triste époque que la leur pour les femmes sous le joug de cruels fils de Dieu. Annette n’avait fait que survivre et lorsque, enfin, elle entrevit une porte de sortie pour elle et qu’elle touchait à la joie et à l’amour, elle devait toujours porter en elle le fardeau de son bourreau.
Lisbeth interrogea le couple au travers de ses écrits au sujet de leur rencontre avec le Marquis dont elles connaissaient maintenant le prénom, Chantal. La dame d’Orléans coula un regard vers son amie l’ottomane et puis finalement elle brisa son silence, la voix se voulant le plus neutre possible, mais son expression exprimant sa colère. Il fallait agir pour libérer Annette ses entraves et qu’elle puisse songer à un avenir bien plus radieux. Les crimes de son père d’adoption devaient être jugés sévèrement.
- Vous devriez dénoncer le Marquis de Montluçat. Il doit payer pour ses pêchés et vous avez une occasion toute trouvée de rendre cela possible : l’esclavagisme est interdit.
@L'Oeil @Hélène de Constantinople @Lisbeth Corey
Lorsqu’elle mentionna ses enfants et leur paternité, Diane ne put regarder dans les yeux la jeune femme qui faisait preuve de courage pour ainsi se dévoiler. C’était tout simplement ignoble. Cet homme était un monstre capable du pire. Vendre sa propre fille, alors même que l’esclavagisme est interdit, abuser à multiples répétitions de sa fille d’adoption au point de la mener à enfanter deux fois, et surtout, de vivre sans vergogne et sans s’en cacher… La nausée était aux bords des lèvres de la blonde qui voulait hurler sa colère, son dégoût, son mépris. Triste époque que la leur pour les femmes sous le joug de cruels fils de Dieu. Annette n’avait fait que survivre et lorsque, enfin, elle entrevit une porte de sortie pour elle et qu’elle touchait à la joie et à l’amour, elle devait toujours porter en elle le fardeau de son bourreau.
Lisbeth interrogea le couple au travers de ses écrits au sujet de leur rencontre avec le Marquis dont elles connaissaient maintenant le prénom, Chantal. La dame d’Orléans coula un regard vers son amie l’ottomane et puis finalement elle brisa son silence, la voix se voulant le plus neutre possible, mais son expression exprimant sa colère. Il fallait agir pour libérer Annette ses entraves et qu’elle puisse songer à un avenir bien plus radieux. Les crimes de son père d’adoption devaient être jugés sévèrement.
- Vous devriez dénoncer le Marquis de Montluçat. Il doit payer pour ses pêchés et vous avez une occasion toute trouvée de rendre cela possible : l’esclavagisme est interdit.
@L'Oeil @Hélène de Constantinople @Lisbeth Corey
Sam 4 Sep - 14:20
Si l'ambiance n'était déjà pas particulièrement chaleureuse, elle se refroidit aussitôt qu'il est fait mention du passé d'Annette. Comparées à ses camarades, Hélène reste de marbre. Ce genre d'histoires est courant, même parmi la noblesse. Elle a vu tant de tantes et de cousines elles aussi réduites en esclavages ou mariées jeunes et sait qu'elle ne doit sa position qu'à l'amour de son grand-père qui l'a toujours considérée plus comme sa petite fille favorite qu'un autre ventre à marchander. Sa propre mère n'avait à peine que 15 ans lorsqu'elle a donné naissance à son premier enfant. Tout ceci, elle le considère comme parfaitement banal et l'ex-pirate n'a jamais été du genre à s'apitoyer sur la condition des autres femmes. Seule compte la sienne.
Alors oui, contrairement à Diane et Lisbeth, Hélène ne cille pas. Seule la mention du nom de Gloria lui arrache une expression de surprise, vite dissimulée sous les battements de son éventail. Serait-ce une coïncidence ? Sa propre esclave - domestique pardon, porte le même prénom. Et la jeune fille est bien éduquée, Hélène l'a toujours soupçonné d'être de bonne famille sans désirer s'intéresser davantage à ses origines. Gloria l'arrange bien, c'est une servante jolie, gentille et appliquée, elle ne regrette pas son acquisition. Ceci dit, si cette affaire d'esclavage remonte jusqu'à sa petite personne, l'ottomane se doute qu'elle pourrait bien tomber en même temps que le marquis de Montluçat.
Et ça il en est hors de question.
▬ Patience Ma Dame, vous ne pouvez pas porter de telles accusations sans preuves solides sous risque d'attirer la disgrâce sur votre famille ! Ne faisons rien d'imprudent. Ajoute-t-elle sans un sourire, soudainement très sérieuse alors qu'elle referme son éventail. Tempérer les ardeurs de la médecin d'abord. S'acheter du temps et voir comment vont se dérouler les choses. De ce qu'il nous a été donné de voir, Messire le Marquis de Montluçat est sans-le-sou. Il n'a même plus de gens à son service, je doute qu'il puisse faire encore quoi que ce soit. Il finira ruiné et déshérité tout seul.
Bah pourquoi lever le petit doigt ? Avec un peu de chance, ce triste personnage s'enterrera tout seul sans l'aide de quiconque.
Alors oui, contrairement à Diane et Lisbeth, Hélène ne cille pas. Seule la mention du nom de Gloria lui arrache une expression de surprise, vite dissimulée sous les battements de son éventail. Serait-ce une coïncidence ? Sa propre esclave - domestique pardon, porte le même prénom. Et la jeune fille est bien éduquée, Hélène l'a toujours soupçonné d'être de bonne famille sans désirer s'intéresser davantage à ses origines. Gloria l'arrange bien, c'est une servante jolie, gentille et appliquée, elle ne regrette pas son acquisition. Ceci dit, si cette affaire d'esclavage remonte jusqu'à sa petite personne, l'ottomane se doute qu'elle pourrait bien tomber en même temps que le marquis de Montluçat.
Et ça il en est hors de question.
▬ Patience Ma Dame, vous ne pouvez pas porter de telles accusations sans preuves solides sous risque d'attirer la disgrâce sur votre famille ! Ne faisons rien d'imprudent. Ajoute-t-elle sans un sourire, soudainement très sérieuse alors qu'elle referme son éventail. Tempérer les ardeurs de la médecin d'abord. S'acheter du temps et voir comment vont se dérouler les choses. De ce qu'il nous a été donné de voir, Messire le Marquis de Montluçat est sans-le-sou. Il n'a même plus de gens à son service, je doute qu'il puisse faire encore quoi que ce soit. Il finira ruiné et déshérité tout seul.
Bah pourquoi lever le petit doigt ? Avec un peu de chance, ce triste personnage s'enterrera tout seul sans l'aide de quiconque.
Sam 4 Sep - 15:37
DÉBUT JUILLET 1590
Elle entend - et lit - vos paroles, ne paraissant pourtant pas s'en émouvoir. Nul doute que cette jeune fille avait déjà beaucoup vécu pour osn jeune âge. Toutefois, une étincelle traverse son regard et vous devinez sans trop de problème qu'elle a une idée derrière la tête.
"Mon "père" a voulu tuer mes enfants lorsqu'ils sont nés. J'ai dû le supplier de ne pas le faire, de les faire adopter dans l'un des villages voisins. Je n'avais même pas le droit d'aller les voir ou d'avoir de leurs nouvelles, il voulait me garder pour lui et lui seul..." Elle fait une pause et reprend. "Un soir, j'ai désobéi à son ordre et, profitant du fait qu'il se soit endormi à cause du trop plein de vin qu'il avait bu, je suis sortie en cachette en prenant un cheval de son écurie. Puis j'ai cravaché jusqu'au village voisin. Du moins c'était mon idée première car..." Elle détourne le regard, sans doute un peu honteuse. "... En voulant passer par des chemins détournés pour éviter qu'il n’envoie des gens à ma suite s'il venait à se réveiller, je me suis perdue. Pire, mon cheval à fini par prendre peur et je me suis retrouvée seule, dans un buisson et couverte d’égratignures. C'est là que j'ai trouvé Chantal qui..." Elle coule un regard vers le susnommé qui l’encourage à continuer. "Il... sortait d'un... euh... Duel, avec un autre noble mais avait été laissé dans un état pitoyable. Ne pouvant me résoudre à le laisser dans cet état, j'ai déchiré une partie de mes jupons pour faire des compresses et je les ai humidifier avec l'eau d'un tout petit ruisselet qui coulait non loin. Heureusement que la lune était haute et claire, cette nuit-là, car sinon j'aurais été bien incapable de l'aider."
Elle vient ensuite poser une main sur celle de Chantal, toujours sur son épaule. "En remerciement, il m'a ramené chez moi. Enfin... Au manoir de cet homme. J'avais perdu bien trop de temps à soigner Chantal et je ne pouvais pas me permettre de rester plus longtemps hors des murs de ma résidence. Sur le chemin, comme nous avions parlé, il m'a proposé de retrouver mes enfants, en remerciement et de prendre des nouvelles pour moi en me les apportant discrètement. Je n'aurais jamais cru qu'un homme puisse être si gentil envers moi. J'ai accepté. Pendant un an, nous nous retrouvions à l'abri des regards, derrière la dépendance du manoir. C'est là qu'il me donnait les nouvelles qu'il avait été lui-même cherché, en dépit de la distance qui séparait son propre domaine du village concerné. J'étais heureuse de savoir que mes enfants semblaient bien se porter, en tout cas...."
Elle prend ensuite une inspiration supplémentaire. "Mais voilà, je suis retombée enceinte pour la troisième fois..." Sa main libre s'égare sur son ventre. "Lorsque Chantal est venu me voir, après que je l'ai appris, j'ai fondu en larmes dans ses bras. Je n'en pouvais plus de cette vie, sachant ce qui attendait encore cet être innocent par la suite. Chantal m'a alors proposé de m'enlever et de m'héberger chez lui avec mes enfants, sous sa protection. J'ai accepté et voici où nous en sommes."
Nouveau soupir, mais cette fois, elle parait bien plus déterminée. "J'ai une proposition à vous faire." Son visage altier se trouve désormais droit, face à vous. "Cet homme ne me laissera jamais en paix. Il est persuadé que je lui appartiens. Je me refuse à cette vie d'esclavagisme et de conventions."
Le Marquis, jusque là resté silencieux, intervient pour préciser une chose. "Nous pensions partir à la faveur de la nuit afin d'éviter de croiser d'autres hommes envoyés par le Marquis de Montluçat. Les escouades précédentes ont été mises en déroute par l'argent... ou par des moyens plus corsés, mais je ne peux pas faire courir davantage de risque à Annette. J'ai choisi d'abandonner mon domaine et de l'emmener avec moi."
Annette reprend. "Jusque là, l'idée de faire payer à mon père adoptif ne m'était pas venue en tête. Mais maintenant que vous avez fouiné, vous m'avez donné une idée."
Elle ne tarde pas à vous informer de son plan. "Tuez le Marquis. Vous avez carte blanche sur les méthodes, tant que sa personne répugnante disparait. Je n'ai pas d'argent à vous proposer et Chantal a déjà bien trop entamé ses propres réserves pour me venir en aide alors je refuse qu'il donne davantage dans ce problème. Toutefois, je sais que cet homme garde des choses dans la cave de son manoir. Des choses de grandes valeurs. De même, j'ai été reconnue comme son héritière légitime puisqu'il voulait me garder avec lui à tout prix. Je vous signerai un acte de cession du domaine et de ce qui y est rattaché à celle que cela intéressera. Le titre de noblesse allant avec également, bien sûr. Personnellement, je préfère encore disparaitre et devenir une anonyme avec mes enfants plutôt que de retourner vers la noblesse. Et pour partir dignement, je refuse de m'en remettre à la justice de sa Majesté. Avec tout le respect que je dois à la Reine, personne avant vous n'a bougé ne serait-ce que je le petit-doigt pour me venir en aide. Je ferais donc selon mes propres attentes. Justice sera Vengeance pour cette fois."
Félicitations ! Vous avez débloqué une quête secondaire en continuant à faire parler Annette ! Sa demande est claire et ne souffrira sans doute pas d'un refus.
Vous êtes libre d'accepter ou non la quête secondaire. Sachez que cela peut avoir des conséquences positives comme négatives.
Si vous acceptez, vous aurez accès à la quête secondaire et son scénario.
Si vous refusez, vous quitterez la quête et rentrerez à Paris.
Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses.
Pour établir votre choix, postez à la suite "Je participe à la quête secondaire" ou "Je ne participe pas à la quête secondaire". L'Oeil fera l'organisation immédiatement après.
Fugue insolente
DÉBUT JUILLET 1590
Elle entend - et lit - vos paroles, ne paraissant pourtant pas s'en émouvoir. Nul doute que cette jeune fille avait déjà beaucoup vécu pour osn jeune âge. Toutefois, une étincelle traverse son regard et vous devinez sans trop de problème qu'elle a une idée derrière la tête.
"Mon "père" a voulu tuer mes enfants lorsqu'ils sont nés. J'ai dû le supplier de ne pas le faire, de les faire adopter dans l'un des villages voisins. Je n'avais même pas le droit d'aller les voir ou d'avoir de leurs nouvelles, il voulait me garder pour lui et lui seul..." Elle fait une pause et reprend. "Un soir, j'ai désobéi à son ordre et, profitant du fait qu'il se soit endormi à cause du trop plein de vin qu'il avait bu, je suis sortie en cachette en prenant un cheval de son écurie. Puis j'ai cravaché jusqu'au village voisin. Du moins c'était mon idée première car..." Elle détourne le regard, sans doute un peu honteuse. "... En voulant passer par des chemins détournés pour éviter qu'il n’envoie des gens à ma suite s'il venait à se réveiller, je me suis perdue. Pire, mon cheval à fini par prendre peur et je me suis retrouvée seule, dans un buisson et couverte d’égratignures. C'est là que j'ai trouvé Chantal qui..." Elle coule un regard vers le susnommé qui l’encourage à continuer. "Il... sortait d'un... euh... Duel, avec un autre noble mais avait été laissé dans un état pitoyable. Ne pouvant me résoudre à le laisser dans cet état, j'ai déchiré une partie de mes jupons pour faire des compresses et je les ai humidifier avec l'eau d'un tout petit ruisselet qui coulait non loin. Heureusement que la lune était haute et claire, cette nuit-là, car sinon j'aurais été bien incapable de l'aider."
Elle vient ensuite poser une main sur celle de Chantal, toujours sur son épaule. "En remerciement, il m'a ramené chez moi. Enfin... Au manoir de cet homme. J'avais perdu bien trop de temps à soigner Chantal et je ne pouvais pas me permettre de rester plus longtemps hors des murs de ma résidence. Sur le chemin, comme nous avions parlé, il m'a proposé de retrouver mes enfants, en remerciement et de prendre des nouvelles pour moi en me les apportant discrètement. Je n'aurais jamais cru qu'un homme puisse être si gentil envers moi. J'ai accepté. Pendant un an, nous nous retrouvions à l'abri des regards, derrière la dépendance du manoir. C'est là qu'il me donnait les nouvelles qu'il avait été lui-même cherché, en dépit de la distance qui séparait son propre domaine du village concerné. J'étais heureuse de savoir que mes enfants semblaient bien se porter, en tout cas...."
Elle prend ensuite une inspiration supplémentaire. "Mais voilà, je suis retombée enceinte pour la troisième fois..." Sa main libre s'égare sur son ventre. "Lorsque Chantal est venu me voir, après que je l'ai appris, j'ai fondu en larmes dans ses bras. Je n'en pouvais plus de cette vie, sachant ce qui attendait encore cet être innocent par la suite. Chantal m'a alors proposé de m'enlever et de m'héberger chez lui avec mes enfants, sous sa protection. J'ai accepté et voici où nous en sommes."
Nouveau soupir, mais cette fois, elle parait bien plus déterminée. "J'ai une proposition à vous faire." Son visage altier se trouve désormais droit, face à vous. "Cet homme ne me laissera jamais en paix. Il est persuadé que je lui appartiens. Je me refuse à cette vie d'esclavagisme et de conventions."
Le Marquis, jusque là resté silencieux, intervient pour préciser une chose. "Nous pensions partir à la faveur de la nuit afin d'éviter de croiser d'autres hommes envoyés par le Marquis de Montluçat. Les escouades précédentes ont été mises en déroute par l'argent... ou par des moyens plus corsés, mais je ne peux pas faire courir davantage de risque à Annette. J'ai choisi d'abandonner mon domaine et de l'emmener avec moi."
Annette reprend. "Jusque là, l'idée de faire payer à mon père adoptif ne m'était pas venue en tête. Mais maintenant que vous avez fouiné, vous m'avez donné une idée."
Elle ne tarde pas à vous informer de son plan. "Tuez le Marquis. Vous avez carte blanche sur les méthodes, tant que sa personne répugnante disparait. Je n'ai pas d'argent à vous proposer et Chantal a déjà bien trop entamé ses propres réserves pour me venir en aide alors je refuse qu'il donne davantage dans ce problème. Toutefois, je sais que cet homme garde des choses dans la cave de son manoir. Des choses de grandes valeurs. De même, j'ai été reconnue comme son héritière légitime puisqu'il voulait me garder avec lui à tout prix. Je vous signerai un acte de cession du domaine et de ce qui y est rattaché à celle que cela intéressera. Le titre de noblesse allant avec également, bien sûr. Personnellement, je préfère encore disparaitre et devenir une anonyme avec mes enfants plutôt que de retourner vers la noblesse. Et pour partir dignement, je refuse de m'en remettre à la justice de sa Majesté. Avec tout le respect que je dois à la Reine, personne avant vous n'a bougé ne serait-ce que je le petit-doigt pour me venir en aide. Je ferais donc selon mes propres attentes. Justice sera Vengeance pour cette fois."
{BONUS DÉBLOQUÉ}
Félicitations ! Vous avez débloqué une quête secondaire en continuant à faire parler Annette ! Sa demande est claire et ne souffrira sans doute pas d'un refus.
Vous êtes libre d'accepter ou non la quête secondaire. Sachez que cela peut avoir des conséquences positives comme négatives.
Si vous acceptez, vous aurez accès à la quête secondaire et son scénario.
Si vous refusez, vous quitterez la quête et rentrerez à Paris.
Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses.
Pour établir votre choix, postez à la suite "Je participe à la quête secondaire" ou "Je ne participe pas à la quête secondaire". L'Oeil fera l'organisation immédiatement après.
- Quelques précisions:
- - Vous avez 10 jours à compter d'une intervention de l'Oeil pour répondre sans quoi je considérerai que vous avez manqué un tour et me réserverai le droit de prendre des sanctions en conséquences.
- Privilégiez les réponses courtes. Si vos posts sont longs, un résumé clair de vos actions sera fortement apprécié !
- 5 lignes ou 5 paragraphes on s'en fiche ! L'important est de s'amuser ! Ne vous sentez pas obligés de combler avec des descriptions ou des introspections ou de reprendre les éléments donnés par le MJ. Le format de la quête est pensé pour être scindé par des narrations courtes mais nombreuses.
- Si aucun choix ne vous ait explicitement donné c'est que vous êtes totalement libre de vos actions. Attention, chaque choix aura des conséquences, restez cohérents ! Enfin si vous tenez à la vie...
- N'hésitez pas à contacter l'Oeil ou Victoire en cas de questions !
Sam 4 Sep - 18:36
DÉBUT JUILLET 1590
Puisque vous êtes consciemment d'accord pour poursuivre, Annette vous fournira une dague chacune, "pour vous protéger, au cas où" dit-elle. Le Marquis, lui, vous remercie chaleureusement. "Les mots me manquent pour vous remercier. Je me doute que ce n'est pas de gaîté de cœur que vous vous mouillez ainsi pour nous, mais sachez que je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour garder vos noms hors des lumières. Personnes ne saura ce que vous avez fait pour nous." Une jeune femme, que vous reconnaissez comme celle ayant aidé Lisbeth avec le baume, s'incline respectueusement vers vous. Chantal reprend "Je vous affaire Emma pour vous assister dans cette tâche, elle vous sera dévouée et a pour consigne de vous obéir pour obtenir gain de cause."
Pour ce tour, vous avez le choix entre :
• Repartir immédiatement chez le Marquis de Montluçat.
• Attendre la nuit et en profiter pour vous reposer un peu.
Fugue insolente
DÉBUT JUILLET 1590
Puisque vous êtes consciemment d'accord pour poursuivre, Annette vous fournira une dague chacune, "pour vous protéger, au cas où" dit-elle. Le Marquis, lui, vous remercie chaleureusement. "Les mots me manquent pour vous remercier. Je me doute que ce n'est pas de gaîté de cœur que vous vous mouillez ainsi pour nous, mais sachez que je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour garder vos noms hors des lumières. Personnes ne saura ce que vous avez fait pour nous." Une jeune femme, que vous reconnaissez comme celle ayant aidé Lisbeth avec le baume, s'incline respectueusement vers vous. Chantal reprend "Je vous affaire Emma pour vous assister dans cette tâche, elle vous sera dévouée et a pour consigne de vous obéir pour obtenir gain de cause."
Pour ce tour, vous avez le choix entre :
• Repartir immédiatement chez le Marquis de Montluçat.
• Attendre la nuit et en profiter pour vous reposer un peu.
- Quelques précisions:
- - Vous avez 10 jours à compter d'une intervention de l'Oeil pour répondre sans quoi je considérerai que vous avez manqué un tour et me réserverai le droit de prendre des sanctions en conséquences.
- Privilégiez les réponses courtes. Si vos posts sont longs, un résumé clair de vos actions sera fortement apprécié !
- 5 lignes ou 5 paragraphes on s'en fiche ! L'important est de s'amuser ! Ne vous sentez pas obligés de combler avec des descriptions ou des introspections ou de reprendre les éléments donnés par le MJ. Le format de la quête est pensé pour être scindé par des narrations courtes mais nombreuses.
- Si aucun choix ne vous ait explicitement donné c'est que vous êtes totalement libre de vos actions. Attention, chaque choix aura des conséquences, restez cohérents ! Enfin si vous tenez à la vie...
- N'hésitez pas à contacter l'Oeil ou Victoire en cas de questions !
Sam 4 Sep - 19:20
Son amie l’ottomane n’avait peut-être pas tord en lui demandant de se calmer, au risquer d’avoir la langue bien trop pendue. Mais le comportement de ce Marquis n’avait rien de noble, il était tout bonnement répugnant et devait payer pour ses crimes. Et même si aucune des dames présentes n’avaient évoqué la mort pour sentence, dame Annette élabora un plan et leur en fit part, soutenue par Chantal à ses côtés.
Plus rien n’allait aujourd’hui. La journée empirait à chaque minute avec ses rebondissements et ses révélations… Heureusement que Diane était assise, car sinon elle serait certainement tombée au sol. Ce n’était pas tant le plan d’Annette qui lui provoqua un malaise, mais bien sa propre réponse… La physicienne avait fait le serment de sauver son prochain et non de provoquer sa mort, pourtant elle s’engagea dans ce terrible complot. A peine avait-elle accepté cette requête avec ses deux compagnes que déjà elle songeait à son frère, sa reine et même à Dieu. Leur déception, la déchéance, le jugement… Comment avait-elle pu laisser parler sa colère, sa peine, plutôt que sa raison ? C’était bien la première fois qu’elle agissait dans ce sens. La crainte d’attirer la disgrâce sur sa famille et la couronne ne pourrait plus jamais la quitter après un tel engagement.
Elle était devenue silencieuse de crainte de ne pas savoir parler sans pleurer en même temps. Il lui fallait se concentrer pour ne pas revenir sur sa décision et retourner chez elle. Toutes les trois étaient venues régler ce problème ensemble, elles repartiraient donc ensemble. Elle ne pouvait se résigner à les laisser risquer seules leur vie pendant qu’elle fuirait, craignant un scandale ou la colère du Seigneur. Et lorsqu’on lui mit une dague entre les mains, elle la regarda avec horreur. Les lames ne l’effrayaient pas – tant qu’elles ne se trouvaient pas sous sa gorge – mais elle n’avait pas l’habitude de s’en servir pour tuer… Quelle ironie… Ne supportant pas sa vue, elle décida de la cacher dans sa toilette. Il n’y avait plus que son poids pour lui rappeler sa terrible décision.
- Peu importe à quel point je prendrai part à cet assassinat, je ne veux ni titre, ni pièce, ni remerciement. Nous ne nous nommerons jamais au détour d’une conversation ni ne ferons allusion à cette affaire. Je n’entendrai plus parler de vous et ni vous de moi.
Et c’était bien la moindre des choses, à ses yeux. Elle risquait gros, très gros, pour ces inconnus auxquels elle aurait très bien pu tourner le dos. Elle avait donc l’espoir qu’ils soient sincères et que cette histoire ne rejaillisse jamais dans sa vie. Peu importe comment cela se déroulerait, si elle resterait simplement à faire le guet quelque part ou si elle prendrait la fuite. D’une façon ou d’une autre, à partir du moment où elle avait accepté de participer à cet assassinat, elle s’était rendue coupable d’un crime impardonnable.
- Je vous laisse élaborer le plan, je suis incapable de prendre une décision. Souffla-t-elle à ses deux compagnes.
@L'Oeil @Hélène de Constantinople @Lisbeth Corey
Plus rien n’allait aujourd’hui. La journée empirait à chaque minute avec ses rebondissements et ses révélations… Heureusement que Diane était assise, car sinon elle serait certainement tombée au sol. Ce n’était pas tant le plan d’Annette qui lui provoqua un malaise, mais bien sa propre réponse… La physicienne avait fait le serment de sauver son prochain et non de provoquer sa mort, pourtant elle s’engagea dans ce terrible complot. A peine avait-elle accepté cette requête avec ses deux compagnes que déjà elle songeait à son frère, sa reine et même à Dieu. Leur déception, la déchéance, le jugement… Comment avait-elle pu laisser parler sa colère, sa peine, plutôt que sa raison ? C’était bien la première fois qu’elle agissait dans ce sens. La crainte d’attirer la disgrâce sur sa famille et la couronne ne pourrait plus jamais la quitter après un tel engagement.
Elle était devenue silencieuse de crainte de ne pas savoir parler sans pleurer en même temps. Il lui fallait se concentrer pour ne pas revenir sur sa décision et retourner chez elle. Toutes les trois étaient venues régler ce problème ensemble, elles repartiraient donc ensemble. Elle ne pouvait se résigner à les laisser risquer seules leur vie pendant qu’elle fuirait, craignant un scandale ou la colère du Seigneur. Et lorsqu’on lui mit une dague entre les mains, elle la regarda avec horreur. Les lames ne l’effrayaient pas – tant qu’elles ne se trouvaient pas sous sa gorge – mais elle n’avait pas l’habitude de s’en servir pour tuer… Quelle ironie… Ne supportant pas sa vue, elle décida de la cacher dans sa toilette. Il n’y avait plus que son poids pour lui rappeler sa terrible décision.
- Peu importe à quel point je prendrai part à cet assassinat, je ne veux ni titre, ni pièce, ni remerciement. Nous ne nous nommerons jamais au détour d’une conversation ni ne ferons allusion à cette affaire. Je n’entendrai plus parler de vous et ni vous de moi.
Et c’était bien la moindre des choses, à ses yeux. Elle risquait gros, très gros, pour ces inconnus auxquels elle aurait très bien pu tourner le dos. Elle avait donc l’espoir qu’ils soient sincères et que cette histoire ne rejaillisse jamais dans sa vie. Peu importe comment cela se déroulerait, si elle resterait simplement à faire le guet quelque part ou si elle prendrait la fuite. D’une façon ou d’une autre, à partir du moment où elle avait accepté de participer à cet assassinat, elle s’était rendue coupable d’un crime impardonnable.
- Je vous laisse élaborer le plan, je suis incapable de prendre une décision. Souffla-t-elle à ses deux compagnes.
@L'Oeil @Hélène de Constantinople @Lisbeth Corey
Dim 5 Sep - 2:05
Hélène est toute aussi surprise de l'offre d'Annette que de la réponse affirmative de Diane. Tiens donc, elle n'aurait jamais pensé que la jolie dame qui a voué sa vie à aider son prochain accepterait aussi facilement de tuer quelqu'un. Mais voilà qui l'arrange fortement. Non seulement elle peut faire disparaître les preuves de son implication dans l'affaire mais en plus elle peut avoir un titre ou des richesses supplémentaires. C'est comme on dit ici faire d'une pierre deux coups !
Sous-pesant la dague offerte, elle jette tout de même un regard en coin à sa camarade dépitée et pose une main sur son épaule.
▬ Mon amie, sachez que vous avez ma parole que mon silence sera total et absolu. D'un geste de la main, elle écarte le tissu de ses jupons sans aucune pudeur - on est en train de parler de meurtre après tout alors au diable les convenances, et lui montre la lame qu'elle avait déjà sur elle. Je vous suggère de ranger votre arme comme ceci dans votre jarretière, le tranchant vers le sol pour éviter un incident.
Et croisant les bras, elle prend sans aucune hésitation l'initiative de ce petit plan macabre. Pour une ex-pirate qui a plusieurs fois commandé une flotte et déjoué les stratagème espagnols et portugais, qu'est-ce qu'un petit marquis de pacotille ?
▬ Bien, je propose d'abord de ne pas prendre de geste hâtive et de rester ici la nuit pour réfléchir à notre approche. Compte tenu de l'état de la demeure du marquis je doute que sa sécurité soit assurée, de plus nous avantageons de l'élément de surprise. Je pense pouvoir aisément mettre hors d'état de nuit cet homme mais l'enjeu est de faire ça proprement. Si la mort ne parait pas naturelle il faudra cacher le corps et prendre le risque supplémentaire que celui-ci soit découvert. Elle réfléchit un instant puis s'exclame avec enthousiasme : Mademoiselle d'Orléans vous êtes médecin royal ! Pour peu que la dépouille ne soit pas trop abimée vous pourrez attester qu'il s'agit d'un infarctus dû à l'âge ou bien d'une malheureuse chute ! Se tournant vers Lisbeth : Une idée Mademoiselle ? Avez-vous des fils solides sur vous ? Peut-être pouvons-nous nous en servir pour comment dit-on déjà ? L'esclaffer ? L'étranger ? L'étrangler voilà !
Pour sûr, Hélène fait preuve de beaucoup de zèle comme si pour elle tout cela n'était qu'un jeu...
Sous-pesant la dague offerte, elle jette tout de même un regard en coin à sa camarade dépitée et pose une main sur son épaule.
▬ Mon amie, sachez que vous avez ma parole que mon silence sera total et absolu. D'un geste de la main, elle écarte le tissu de ses jupons sans aucune pudeur - on est en train de parler de meurtre après tout alors au diable les convenances, et lui montre la lame qu'elle avait déjà sur elle. Je vous suggère de ranger votre arme comme ceci dans votre jarretière, le tranchant vers le sol pour éviter un incident.
Et croisant les bras, elle prend sans aucune hésitation l'initiative de ce petit plan macabre. Pour une ex-pirate qui a plusieurs fois commandé une flotte et déjoué les stratagème espagnols et portugais, qu'est-ce qu'un petit marquis de pacotille ?
▬ Bien, je propose d'abord de ne pas prendre de geste hâtive et de rester ici la nuit pour réfléchir à notre approche. Compte tenu de l'état de la demeure du marquis je doute que sa sécurité soit assurée, de plus nous avantageons de l'élément de surprise. Je pense pouvoir aisément mettre hors d'état de nuit cet homme mais l'enjeu est de faire ça proprement. Si la mort ne parait pas naturelle il faudra cacher le corps et prendre le risque supplémentaire que celui-ci soit découvert. Elle réfléchit un instant puis s'exclame avec enthousiasme : Mademoiselle d'Orléans vous êtes médecin royal ! Pour peu que la dépouille ne soit pas trop abimée vous pourrez attester qu'il s'agit d'un infarctus dû à l'âge ou bien d'une malheureuse chute ! Se tournant vers Lisbeth : Une idée Mademoiselle ? Avez-vous des fils solides sur vous ? Peut-être pouvons-nous nous en servir pour comment dit-on déjà ? L'esclaffer ? L'étranger ? L'étrangler voilà !
Pour sûr, Hélène fait preuve de beaucoup de zèle comme si pour elle tout cela n'était qu'un jeu...
Lun 6 Sep - 23:25
@Hélène de Constantinople @Diane d'Orléans @L'Oeil
La demande d'Annette l'avait surprise, est ce qu'elle allait vraiment participer à ce genre de scénario ? Mais le temps n'était plus à la réflexion, elle avait donnée sa parole et en tant que personne de confiance, elle n'allait surement pas faire marche arrière. Elle fut surprise de la réponse de Diane, étant persuadée qu'elle ne l'aurait accepter. Elle se fit alors une promesse, protéger Diane de tout problèmes ! Se voulant rassurante, la jeune femme posa sa main sur celle de Diane pour la serrer doucement et lui offrir un léger sourire, lui transmettant par la même occasion toutes ses émotions positives, son regard essayant de lui montrer qu'elle la protégerait. Aux paroles et gestuelles d'Hélène, Lisbeth souleva le sien avec un peu de pudeur et y installa la dague en suivant les consignes.
Elle ne savait pas vraiment si elle avait envie d'avoir une quelconque récompense par rapport à la mission actuelle, mais elle verrait le moment venu. En attendant, elle écouta les paroles d'Hélène, attentive, lâchant la main de Diane pour ne pas la mettre plus mal à l'aise et réfléchit. Elle n'avait jamais eut à faire de genre de chose, elle était donc novice, mais après avoir lu des romans parlant de cela, elle regarda aussitôt dans son sac pour essayer de voir si elle avait cela et après avoir longuement cherché, elle finit par tomber sur la bobine de fil. Lisbeth redressa la tête, victorieuse et le présenta à l'ottoman, son carnet présenter à celle-ci.
- Est ce que ceci vous irez ? Et en terme d'idée, pour ne pas l'amener à douter d'une quelconque situation, j'avais bien pensée à quelque chose mais...J'aurais besoin de vous Dame Hélène...Vue que le marquis à eut ce genre de comportement envers moi, je me suis dis que pour baisser la garde de celui-ci, nous pourrons utiliser son attirace...Pendant ce temps-là, vous pourrez arriver par derrière et l'attaquer...Même si je pense que c'est pas vraiment une bonne idée, c'est la seule que j'ai actuellement...
Elle ramena son carnet prêt d'elle et le serra dans ses bras. Elle était timide, mais lorsque le besoin est présent, elle pouvait faire preuve de beaucoup de courage. Même si son idée paraissait farfelue, elle avait le besoin de l'indiquer.
@Hélène de Constantinople @Diane d'Orléans @L'Oeil
Lun 6 Sep - 23:33
DÉBUT JUILLET 1590
Le Marquis se leva alors, invitant Annette à faire de même. "Je vais faire préparer vos chambre, à l'étage, afin que vous soyez installées confortablement cette nuit. Un dîner vous sera servi dans vos chambre si vous le désirez, vous n'aurez qu'à appeler Emma ou Albert, ils seront là pour vous et je sais qu'ils ne failliront pas à cette tâche."
Annette vous sourit "Mes sincères remerciements pour votre aide. Je sais vous demander beaucoup et que rien ne saura effacer ce qu'il en est. Pour tout dire, j'accomplirais volontiers cette tâche moi-même si je n'étais pas moi-même enceinte et que je ne craignais pas qu'il puisse vouloir frapper mon ventre pour se défendre..."
Chantal reprend alors. "Emma pourra peut-être vous aider à mettre votre plan à exécution. Appelez-là lorsque vous vous sentirez prête à vous délassez un peu, pour l'heure, reposez vous."
L'heure tourne et l'on vous propose un bain délassant aux herbes provençales, un repas et surtout une chambre signe de ce nom. Vos trois lits se trouvent dans la même pièce mais vous n'avez pas l'impression d'étouffer, au contraire. La nuit est maintenant tombée.
Que souhaitez-vous faire ?
• Appeler Emma.
• Continuer à parler entre vous.
• Dormir.
Un choix par personnage.
Fugue insolente
DÉBUT JUILLET 1590
Le Marquis se leva alors, invitant Annette à faire de même. "Je vais faire préparer vos chambre, à l'étage, afin que vous soyez installées confortablement cette nuit. Un dîner vous sera servi dans vos chambre si vous le désirez, vous n'aurez qu'à appeler Emma ou Albert, ils seront là pour vous et je sais qu'ils ne failliront pas à cette tâche."
Annette vous sourit "Mes sincères remerciements pour votre aide. Je sais vous demander beaucoup et que rien ne saura effacer ce qu'il en est. Pour tout dire, j'accomplirais volontiers cette tâche moi-même si je n'étais pas moi-même enceinte et que je ne craignais pas qu'il puisse vouloir frapper mon ventre pour se défendre..."
Chantal reprend alors. "Emma pourra peut-être vous aider à mettre votre plan à exécution. Appelez-là lorsque vous vous sentirez prête à vous délassez un peu, pour l'heure, reposez vous."
L'heure tourne et l'on vous propose un bain délassant aux herbes provençales, un repas et surtout une chambre signe de ce nom. Vos trois lits se trouvent dans la même pièce mais vous n'avez pas l'impression d'étouffer, au contraire. La nuit est maintenant tombée.
Que souhaitez-vous faire ?
• Appeler Emma.
• Continuer à parler entre vous.
• Dormir.
Un choix par personnage.
- Quelques précisions:
- - Vous avez 10 jours à compter d'une intervention de l'Oeil pour répondre sans quoi je considérerai que vous avez manqué un tour et me réserverai le droit de prendre des sanctions en conséquences.
- Privilégiez les réponses courtes. Si vos posts sont longs, un résumé clair de vos actions sera fortement apprécié !
- 5 lignes ou 5 paragraphes on s'en fiche ! L'important est de s'amuser ! Ne vous sentez pas obligés de combler avec des descriptions ou des introspections ou de reprendre les éléments donnés par le MJ. Le format de la quête est pensé pour être scindé par des narrations courtes mais nombreuses.
- Si aucun choix ne vous ait explicitement donné c'est que vous êtes totalement libre de vos actions. Attention, chaque choix aura des conséquences, restez cohérents ! Enfin si vous tenez à la vie...
- N'hésitez pas à contacter l'Oeil ou Victoire en cas de questions !
Mar 7 Sep - 0:51
Hélène prend un instant pour étudier le plan que Lisbeth a couché sur le papier puis la bobine de fil qu'elle lui a tendu. Elle n'a pas le temps de le désapprouver que leurs hôtes les tire de leurs manigances pour leur proposer un bon bain et un dîner. Le meurtre est donc laissé de côté, le temps de se ressourcer mais ni pendant sa toilette, ni pendant le repas, l'ottomane ne cessera de penser à comment elle compte s'y prendre. Le fil est une bonne idée mais trop fragile, il lui faut quelque chose de bien plus solide, elle ne peut pas prendre le risque de le voir se casser sous le feu de l'action. Peut-être une aiguille dans les yeux ? Mais pourquoi après tout s'embêter alors qu'elle pourrait tout simplement l'étouffer sous son oreiller...
Une fois qu'elles sont à nouveau toutes les trois au calme, c'est elle qui remet brutalement le sujet sur la table.
▬ Lisbeth, j'admire votre courage mais ce plan me parait trop risqué. La perspective de vous laisser seule même temporellement avec cet homme m'est affreuse. Sûre d'elle-même, elle continue. Diane, je vois très bien que cette histoire vous couche énormément. Vous êtes une âme d'or, vous avez dévoué votre existence aux autres. Elle leur prend toutes les deux les mains. Vous avez des mains faites pour les soins et la couture. Pour de belles choses. Les miennes par contre... Profitant du fait d'être en tenue de nuit, l'ottomane fait glisser le col de sa robe pour faire apparaitre la longue cicatrice d'une lame à l'avant-bras, un trophée qu'elle garde pour elle-même en souvenir de ses aventures sur la mer. Moi j'ai tué et je puis le refaire sans aucun état d'âmes parce que si Dieu ne m'a pas donnée des mains créatrices, il m'a donnée la force de venir à bout de mes ennemis et de protéger ma famille. Alors je vous prie de ne pas vous salir et de me laisser faire. En échange je vous demande de garder le silence sur cette facette de ma personne, d'accord ? Son sourire parait sincère mais elle serre les doigts de ses deux camarades, insistante, presque menaçant. Je compte sur vous sur votre discrétion bien sûr. Nous sommes unies par ce petit secret, hm ?
Puis elle lâche les deux dames et fait appeler Emma.
▬ Emma ! Avez-vous une tenue d'homme à me prêter ? Je pense profiter du couvert de la nuit pour m'infiltrer chez le marquis et finir le travail. Mesdames pourront discrètement me rejoindre aux horreurs pour m'aider au nettoyage !
Lancée à toute vitesse dans cette affaire, elle semble quasiment inarrêtable cette chère Hélène.
Une fois qu'elles sont à nouveau toutes les trois au calme, c'est elle qui remet brutalement le sujet sur la table.
▬ Lisbeth, j'admire votre courage mais ce plan me parait trop risqué. La perspective de vous laisser seule même temporellement avec cet homme m'est affreuse. Sûre d'elle-même, elle continue. Diane, je vois très bien que cette histoire vous couche énormément. Vous êtes une âme d'or, vous avez dévoué votre existence aux autres. Elle leur prend toutes les deux les mains. Vous avez des mains faites pour les soins et la couture. Pour de belles choses. Les miennes par contre... Profitant du fait d'être en tenue de nuit, l'ottomane fait glisser le col de sa robe pour faire apparaitre la longue cicatrice d'une lame à l'avant-bras, un trophée qu'elle garde pour elle-même en souvenir de ses aventures sur la mer. Moi j'ai tué et je puis le refaire sans aucun état d'âmes parce que si Dieu ne m'a pas donnée des mains créatrices, il m'a donnée la force de venir à bout de mes ennemis et de protéger ma famille. Alors je vous prie de ne pas vous salir et de me laisser faire. En échange je vous demande de garder le silence sur cette facette de ma personne, d'accord ? Son sourire parait sincère mais elle serre les doigts de ses deux camarades, insistante, presque menaçant. Je compte sur vous sur votre discrétion bien sûr. Nous sommes unies par ce petit secret, hm ?
Puis elle lâche les deux dames et fait appeler Emma.
▬ Emma ! Avez-vous une tenue d'homme à me prêter ? Je pense profiter du couvert de la nuit pour m'infiltrer chez le marquis et finir le travail. Mesdames pourront discrètement me rejoindre aux horreurs pour m'aider au nettoyage !
Lancée à toute vitesse dans cette affaire, elle semble quasiment inarrêtable cette chère Hélène.
Mar 7 Sep - 19:33
Elle se sentait vidée de son énergie, un corps sans âme. Non, cela était faux. Une âme était présente, mais à présent elle la considérait vendue au Diable. Fort heureusement, Hélène ne se laissa pas abattre et fit preuve de courage et d’un esprit meneur. Sans aucune honte, elle lui indiqua comment accrocher sa dague à sa jarretière pour ne pas se blesser. Diane comme Lisbeth firent de même, imitant son manque de pudeur. Elles étaient entre femmes, meurtrières de surcroît, cela n’avait plus tellement d’importance. Ensuite, l’ottomane se voulut rassurante dans ses paroles et la couturière fit de même dans ses gestes. Il n’y a pas à dire, rien ne vaut un petit meurtre pour souder une amitié…
Hélène avait de la suite dans les idées et déclara être capable de s’occuper du Marquis. Visiblement, dans son esprit, Diane servirait surtout à déclarer officiellement la mort du Marquis. Et c’était déjà un énorme fardeau pour la physicienne. Quant à la jeune Lisbeth, elle n’était pas en reste. Elle évoqua l’idée d’utiliser l’attirance du Marquis pour détourner son attention. Diane réprima un haut-le-cœur tant cela était insupportable à entendre.
Leurs hôtes mirent un terme à cette douloureuse conversation, leur proposant alors un bain, un repas et même un lit pour chacune. Fort heureusement, les trois femmes se respectaient assez pour ne pas gâcher leurs instants de délassement dans l’eau de leur bain – et Diane dût refouler cette soudaine envie de se noyer – et durant le repas qu’elles partagèrent. Le sujet revint bien vite sur le tapis, il y avait encore tant de détails à voir…
L’ottomane ne souhaitait pas voir les deux autres femmes trop impliquer dans cet assassinat, évoquant leurs dons respectifs. Et puis, comme pour illustrer les bribes de son passé qu’elle dévoilait, elle leur montra l’une de ses cicatrices. Évidemment, Diane n’en parlerait jamais et le ton d’Hélène ne donnait guère envie de braver cette promesse de secret.
- Bien évidemment, tout ce qui se déroulera ce soir restera notre secret. Je n’en ferai pas mention à l’avenir. Elle écouta l’ottomane demander à leur assistante pour la nuit une tenue d’homme et ajouta : Il faudra prendre garde à ne laisser aucun indice, aucune trace de notre passage, pas même un cheveu. Il serait probablement plus sage que nous n’emportions rien qui puisse nous faire défaut. Je pense notamment à votre carnet, Lisbeth. Sait-on jamais que dans un moment d’émotion vous le perdiez et que l’on découvre son contenu
@L'Oeil @Hélène de Constantinople @Lisbeth Corey
Hélène avait de la suite dans les idées et déclara être capable de s’occuper du Marquis. Visiblement, dans son esprit, Diane servirait surtout à déclarer officiellement la mort du Marquis. Et c’était déjà un énorme fardeau pour la physicienne. Quant à la jeune Lisbeth, elle n’était pas en reste. Elle évoqua l’idée d’utiliser l’attirance du Marquis pour détourner son attention. Diane réprima un haut-le-cœur tant cela était insupportable à entendre.
Leurs hôtes mirent un terme à cette douloureuse conversation, leur proposant alors un bain, un repas et même un lit pour chacune. Fort heureusement, les trois femmes se respectaient assez pour ne pas gâcher leurs instants de délassement dans l’eau de leur bain – et Diane dût refouler cette soudaine envie de se noyer – et durant le repas qu’elles partagèrent. Le sujet revint bien vite sur le tapis, il y avait encore tant de détails à voir…
L’ottomane ne souhaitait pas voir les deux autres femmes trop impliquer dans cet assassinat, évoquant leurs dons respectifs. Et puis, comme pour illustrer les bribes de son passé qu’elle dévoilait, elle leur montra l’une de ses cicatrices. Évidemment, Diane n’en parlerait jamais et le ton d’Hélène ne donnait guère envie de braver cette promesse de secret.
- Bien évidemment, tout ce qui se déroulera ce soir restera notre secret. Je n’en ferai pas mention à l’avenir. Elle écouta l’ottomane demander à leur assistante pour la nuit une tenue d’homme et ajouta : Il faudra prendre garde à ne laisser aucun indice, aucune trace de notre passage, pas même un cheveu. Il serait probablement plus sage que nous n’emportions rien qui puisse nous faire défaut. Je pense notamment à votre carnet, Lisbeth. Sait-on jamais que dans un moment d’émotion vous le perdiez et que l’on découvre son contenu
@L'Oeil @Hélène de Constantinople @Lisbeth Corey
Mar 7 Sep - 20:25
@Hélène de Constantinople @Diane d'Orléans @L'Oeil
Diane et Lisbeth suivirent ses instructions à la lettre, cachant convenablement la dague. Elle retiendrait cette information, si jamais elle en avait besoin un jour, elle la cacherait à cet endroit. La douceur qui émanait d'Hélène et Lisbeth envers Diane était réconfortante et bienveillante. Ce genre de situation n'a pas de si mauvais côté au final. Partageant son idée, un léger silence s'installa, le visage de Diane devenant blême et le visage d'Hélène montrant un dégoût prononcer. Lisbeth compris alors que sa proposition n'avait pas été acceptée par les deux demoiselles. Au fond d'elle, la couturière se sentit bien mieux, inspirant grandement et un soulagement sans précédent l'envahi. Pensant à ce qu'elle aurait pu subir, un frisson d'effroi la parcourut. En plein milieu de leurs partages d'idée, la voix du marquis se fit entendre, leurs proposants ainsi le gîte et le couvert avec, en prime, une bonne session bain. Lisbeth avait bien l'envie de se purifier le corps, oublier tout ce qu'il venait de se passer.
Une fois Annette et le marquis parti, un nouveau silence s'installa et Hélène prit la parole avec volonté. Elle expliqua alors que l'idée de la couturière lui était impensable, refusant catégoriquement de la laisser seule avec ce monstre sans cœur. Lisbeth hocha alors la tête, offrant un sourire de compréhension. Elle avait donc vu juste. L'ottoman se saisit de leurs mains et la muette senti toute la chaleur de ce touchée affectueux et réconfortant. Elle avait raison, mais elle aurait tellement voulu partager ce fardeau avec elle. Levant alors ses yeux pour regarder la cicatrice d'Hélène, Lisbeth fut légèrement chamboulée et un peu de tristesse traversa son regard. Hochant vivement la tête, elle n'allait jamais trahir cette promesse, jamais, c'était entre elles jusqu'à sa mort. Répondant aux mains d'Hélène serrant ses doigts, Lisbeth les serra également et posa sa deuxième main par-dessus la sienne, hochant de nouveau la tête. Prenant son carnet, elle écrivit alors pour répondre à Hélène.
- Je vous le promet Dame Hélène, j'emporterais ce secret dans ma tombe.
Lâchant la main d'Hélène pour écouter les paroles de Diane, elle regarda son carnet tout neuf et réfléchit un instant. Il est vrai que son carnet pouvait les trahir. Son visage devint sérieux et reprenant son carnet, elle répondit aux paroles des deux dames.
- Je m'en doutais, ce carnet contient tous les événements qu'ils se sont passé...Je vais brûler le carnet ou les pages concernant l'affaire...Je ne veux point prendre de risque, il y a trop de preuve dans ce carnet. Je vous promets de m'en débarrasser avant de partir au manoir. Dame Hélène, faites attention à vous pendant cette affaire... Nous vous rejoindrons avant que le soleil ne se lève. Soyez prudente, je vous en supplie.
Serrant avec douceur la main d'Hélène, transmettant ainsi ses émotions, elle finit par la lâcher et finit par écrire une dernière fois, sur ce carnet.
- Scellons notre secret par une promesse...Cela fera peut-être enfantin, je m'en excuse.
Elle leva la main devant elle et serra le poing pour faire dépasser son riquiqui et le tendre devant elle. Attendant ainsi que les deux femmes le saisissent pour que la promesse soit faite.
@Hélène de Constantinople @Diane d'Orléans @L'Oeil
Mar 7 Sep - 21:28
DÉBUT JUILLET 1590
Emma arrive, un sourire fin sur les lèvres. "Mais très certainement, madame." Ne faisant pas cas des fautes de français, elle part derechef chercher des vêtements masculins et revient pour aider Hélène à s'en vêtir. "Ils seront surement un peu grand, ils appartenaient au maître lorsqu'il était adolescent. Je vais faire quelques retouches sur vous pour vous éviter de vous prendre les pieds dedans."
L'opération ne prend pas plus de quinze minutes en tout, Emma semblant être une spécialiste des coutures à faire rapidement. Hélène étant fin prête, la servante lui montre le chemin. "Je vous accompagne. nous en auront pour plusieurs heures de marche, mais je connais un raccourci qui nous évitera d'avoir à prendre des chevaux, trop encombrants et trop repérables. J'espère simplement que vous n'êtes pas effrayée par les terrains accidentés."
Sans vraiment attendre de réponse, elle vous guide hors de la demeure. La nuit est calme, paisible. Seul le bruit léger de vos pas dans l'herbe sèche de la saison peut trahir votre présence. La Lune est presque complète dans le ciel d'encre et sa lumière vous donne une assez bonne visibilité. Tant que vous êtes avec Emma, vous avez l'étrange sensation que tout va bien. La jeune femme, bien que munie de bottes à talons, ne parait connaître aucune difficulté à gravir les pentes et descendre les coins drus. Elle se paie même le luxe de sautiller de pierre en pierre.
Que souhaitez-vous faire en attendant d'arriver à votre destination ?
• Questionner Emma sur sa personne.
• Questionner Emma sur son Maître.
• Questionner Emma sur sa vie auprès du Marquis.
• Ne rien dire.
[Jusqu’à deux choix peuvent être sélectionnés.]
Vous demeurez donc au domicile de Chantal, Hélène étant partie en avance pour faire acte de votre pacte. Une demi-heure après, quelqu'un toquera à votre porte. Il s'agit d'Annette. Ses cheveux longs, maintenant qu'ils ne sont plus attachés, lui descendent jusque dans le bas du dos et la chemise de nuit qu'elle porte laisse entrevoir sans problème les rondeurs du ventre qu'elle porte. "Bonsoir... Je... Je m'excuse, si je vous importune je partirai mais... Je me sentais coupable de vous avoir entrainée là dedans alors je me suis dis que discutez avec vous pourrait rendre la chose moins... cruelle à votre égard."
Que souhaitez-vous faire en attendant d'arriver à votre destination ?
• Questionner Annette.
• Ne rien dire.
[Un choix par personnage].
Fugue insolente
DÉBUT JUILLET 1590
Hélène
Emma arrive, un sourire fin sur les lèvres. "Mais très certainement, madame." Ne faisant pas cas des fautes de français, elle part derechef chercher des vêtements masculins et revient pour aider Hélène à s'en vêtir. "Ils seront surement un peu grand, ils appartenaient au maître lorsqu'il était adolescent. Je vais faire quelques retouches sur vous pour vous éviter de vous prendre les pieds dedans."
L'opération ne prend pas plus de quinze minutes en tout, Emma semblant être une spécialiste des coutures à faire rapidement. Hélène étant fin prête, la servante lui montre le chemin. "Je vous accompagne. nous en auront pour plusieurs heures de marche, mais je connais un raccourci qui nous évitera d'avoir à prendre des chevaux, trop encombrants et trop repérables. J'espère simplement que vous n'êtes pas effrayée par les terrains accidentés."
Sans vraiment attendre de réponse, elle vous guide hors de la demeure. La nuit est calme, paisible. Seul le bruit léger de vos pas dans l'herbe sèche de la saison peut trahir votre présence. La Lune est presque complète dans le ciel d'encre et sa lumière vous donne une assez bonne visibilité. Tant que vous êtes avec Emma, vous avez l'étrange sensation que tout va bien. La jeune femme, bien que munie de bottes à talons, ne parait connaître aucune difficulté à gravir les pentes et descendre les coins drus. Elle se paie même le luxe de sautiller de pierre en pierre.
Que souhaitez-vous faire en attendant d'arriver à votre destination ?
• Questionner Emma sur sa personne.
• Questionner Emma sur son Maître.
• Questionner Emma sur sa vie auprès du Marquis.
• Ne rien dire.
[Jusqu’à deux choix peuvent être sélectionnés.]
Lisbeth & Diane
Vous demeurez donc au domicile de Chantal, Hélène étant partie en avance pour faire acte de votre pacte. Une demi-heure après, quelqu'un toquera à votre porte. Il s'agit d'Annette. Ses cheveux longs, maintenant qu'ils ne sont plus attachés, lui descendent jusque dans le bas du dos et la chemise de nuit qu'elle porte laisse entrevoir sans problème les rondeurs du ventre qu'elle porte. "Bonsoir... Je... Je m'excuse, si je vous importune je partirai mais... Je me sentais coupable de vous avoir entrainée là dedans alors je me suis dis que discutez avec vous pourrait rendre la chose moins... cruelle à votre égard."
Que souhaitez-vous faire en attendant d'arriver à votre destination ?
• Questionner Annette.
• Ne rien dire.
[Un choix par personnage].
- Quelques précisions:
- - Vous avez 10 jours à compter d'une intervention de l'Oeil pour répondre sans quoi je considérerai que vous avez manqué un tour et me réserverai le droit de prendre des sanctions en conséquences.
- Privilégiez les réponses courtes. Si vos posts sont longs, un résumé clair de vos actions sera fortement apprécié !
- 5 lignes ou 5 paragraphes on s'en fiche ! L'important est de s'amuser ! Ne vous sentez pas obligés de combler avec des descriptions ou des introspections ou de reprendre les éléments donnés par le MJ. Le format de la quête est pensé pour être scindé par des narrations courtes mais nombreuses.
- Si aucun choix ne vous ait explicitement donné c'est que vous êtes totalement libre de vos actions. Attention, chaque choix aura des conséquences, restez cohérents ! Enfin si vous tenez à la vie...
- N'hésitez pas à contacter l'Oeil ou Victoire en cas de questions !
Mer 8 Sep - 0:22
Très satisfaite par l'approbation des deux autres dames et même touchée par le geste de Lisbeth, Hélène tend son doigt, imitant la demoiselle dans cette coutume étrange pour sceller leur accord.
▬ Très bien, jurons sur notre vie de ne rien dire.
À partir de cette soirée, elles seraient unies à jamais par les liens secrets du crime. Et Diane en particulier lui serait obligée et elle aussi. Parfait.
Emma arrivée, l'ottomane entreprit de se changer, enfilant un pantalon et une chemise et appréciant de délaisser corsets et jupons pour braies et ceinture. Il serait bien plus confortable de se mouvoir ainsi.
▬ Rejoignez-moi avant l'aube avec mes vêtements je vous prie. Nous prétendrons vouloir rendre visite au Marquis pour l'informer du sort de sa fille et être tombées sur sa dépouille. Intima-t-elle à ses deux complices en finissant le chignon de ses longs cheveux rattachés en tresse.
Puis elle disparut dans la nuit avec Emma, approuvant le fait de marcher plutôt que de prendre des chevaux. Ceci dit, au fil des minutes, en voyant la domestique se déplacer sans problèmes alors qu'elle-même peinait à ne pas trébucher dans l'obscurité, l'ottomane ne put s'empêcher de l'interroger :
▬ Vous paraissez être une servante pleine de ressources. Puis-je vous demander si vous êtes versée dans les arts martiaux ?
Elle se fit également la réflexion que cette bonne semblait bien contente elle aussi de s'acquitter de cette morbide tâche. Curieux.
▬ Très bien, jurons sur notre vie de ne rien dire.
À partir de cette soirée, elles seraient unies à jamais par les liens secrets du crime. Et Diane en particulier lui serait obligée et elle aussi. Parfait.
Emma arrivée, l'ottomane entreprit de se changer, enfilant un pantalon et une chemise et appréciant de délaisser corsets et jupons pour braies et ceinture. Il serait bien plus confortable de se mouvoir ainsi.
▬ Rejoignez-moi avant l'aube avec mes vêtements je vous prie. Nous prétendrons vouloir rendre visite au Marquis pour l'informer du sort de sa fille et être tombées sur sa dépouille. Intima-t-elle à ses deux complices en finissant le chignon de ses longs cheveux rattachés en tresse.
Puis elle disparut dans la nuit avec Emma, approuvant le fait de marcher plutôt que de prendre des chevaux. Ceci dit, au fil des minutes, en voyant la domestique se déplacer sans problèmes alors qu'elle-même peinait à ne pas trébucher dans l'obscurité, l'ottomane ne put s'empêcher de l'interroger :
▬ Vous paraissez être une servante pleine de ressources. Puis-je vous demander si vous êtes versée dans les arts martiaux ?
Elle se fit également la réflexion que cette bonne semblait bien contente elle aussi de s'acquitter de cette morbide tâche. Curieux.
Mer 8 Sep - 10:31
Pour sceller le lourd secret, Lisbeth proposa de joindre leurs petits doigts. Hélène se prêta au jeu, tout comme Diane, qui avait besoin de ce genre de légèreté, de naïveté, pour mieux affronter cette nuit…
- C’est juré. Souffla-t-elle.
Leur assistante apporta la tenue de scène d’Hélène qui ne perdit pas de temps pour se changer. Elle leur demanda de les rejoindre avant l’aube avec ses propres vêtements. Et ainsi, le petit trio se sépara pour un temps.
Lisbeth et Diane se retrouvent donc seules. La physicienne ne cesse de songer à Hélène et au fardeau qu’elle s’est attribuée, lorsque l’on toqua à la porte. Annette apparut alors et proposa sa compagnie. Les trois femmes n’étaient plus dans leurs habits de journée, ce qui leur permis de ressentir une certaine intimité et puis de toute façon, toutes étaient liées par l’assassinat, alors il était tout à fait envisageable de ne pas s’inquiéter de leur tenue et d’essayer d’adopter une attitude plus informelle. De toute façon, Diane était connue pour être à contre courant et elle était bien trop épuisée pour vouloir passer un châle, histoire de…
- Vous ne nous dérangez pas. Ce n’est pas comme si nous allions trouver le sommeil en attendant de rejoindre Madame de Constantinople… Elle laissa son regard se poser sur l’arrondi du ventre d’Annette et songea à la questionner, pour passer à un sujet se voulant plus joyeux. Votre grossesse se passe-t-elle paisiblement ici ?
@L'Oeil @Hélène de Constantinople @Lisbeth Corey
- C’est juré. Souffla-t-elle.
Leur assistante apporta la tenue de scène d’Hélène qui ne perdit pas de temps pour se changer. Elle leur demanda de les rejoindre avant l’aube avec ses propres vêtements. Et ainsi, le petit trio se sépara pour un temps.
Lisbeth et Diane se retrouvent donc seules. La physicienne ne cesse de songer à Hélène et au fardeau qu’elle s’est attribuée, lorsque l’on toqua à la porte. Annette apparut alors et proposa sa compagnie. Les trois femmes n’étaient plus dans leurs habits de journée, ce qui leur permis de ressentir une certaine intimité et puis de toute façon, toutes étaient liées par l’assassinat, alors il était tout à fait envisageable de ne pas s’inquiéter de leur tenue et d’essayer d’adopter une attitude plus informelle. De toute façon, Diane était connue pour être à contre courant et elle était bien trop épuisée pour vouloir passer un châle, histoire de…
- Vous ne nous dérangez pas. Ce n’est pas comme si nous allions trouver le sommeil en attendant de rejoindre Madame de Constantinople… Elle laissa son regard se poser sur l’arrondi du ventre d’Annette et songea à la questionner, pour passer à un sujet se voulant plus joyeux. Votre grossesse se passe-t-elle paisiblement ici ?
@L'Oeil @Hélène de Constantinople @Lisbeth Corey
Dim 12 Sep - 1:01
@Diane d'Orléans @Hélène de Constantinople @L'Oeil
Lisbeth était bien heureuse de voir que ses deux comparses acceptent son petit signe enfantin. Cela n'avait peut-être pas de signification pour elles, mais pour la couturière, cela était très important pour elle. Une fois leurs promesses assurées, la jeune femme regarda Hélène se vêtir de vêtement d'homme et après les dernières indications, l'ottoman parti de la demeure, laissant derrière elle deux jeunes femmes inquiètes pour la suite de la mission.
Maintenant seule, Lisbeth changea sa tenue de jour par une tenue plus confortable et de nuit, histoire d'essayer de se détendre. Au vu de la situation, la jeune couturière n'était pas sûre de bien pouvoir se reposer, alors elle préféra rester debout et tenir compagnie à la physicienne. Quelques instants plus tard, un bruit la fit sursauter et un visage connu apparut : Annette.
La laissant les rejoindre, elle entama la conversation et leur posa une question. Rapidement, la physicienne répondit en la rassurant et lui posa une nouvelle question. Prenant son carnet, la demoiselle écrivit dessus et le tendit par la suite.
- Ne vous inquiétez pas Dame Annette, votre venue ne nous dérange nullement. Puis-je paraître un peu curieuse et vous demandez comment se nommes vos adorables enfants ?
@Diane d'Orléans @Hélène de Constantinople @L'Oeil