Sam 13 Fév - 0:22
A funeral of flowers
Fleur. Johanna est une douce fleur. Qui n'a pas bourgeonné.
Cueillie. Non, arrachée. Par qui ? Lui.
Adieu innocence et printemps, adieu les champs chatoyants, la fleur est cueillie pour faire partie d'un bouquet où elle est le seul ornement. Tout cela pour combler le cœur d'un homme.
Mais qu'en est-il de son cœur à elle ? Oui, même les fleurs ont un cœur.
Tu m'as tout pris, Emmery. Sa joie. Sa liberté. Sa famille. Son humanité. Son soleil.
Ne sait-il pas que les fleurs ont besoin de lumière ? Johanna reste persuadée qu'il le savait mais qu'il a fait la sourde oreille à cette information et qu'il l'a volée malgré tout. Monstre qui a fait de moi un monstre.
De l'eau et de la lumière pour la Johanna d'avant. Du sang et la nuit pour la Johanna de maintenant. Vampire.
Ce désir de sang qui tire les entrailles, ce répugnant désir qui la terrifie, qui l'attriste, qui la tue. Elle s'évertue à étouffer cette faim, à la réprimer mais sa nature - quelle horreur, de dire qu'il s'agit de sa nature - prend le dessus parfois. Et elle a des éclats de violence.
Comment ne pas se détester après avoir fait du mal, après avoir tué ? Elle ne saurait souffrir la violence mais quoiqu'elle en dise, Johanna est une meurtrière. Je suis une meurtrière. Johanna ne mérite pas la vie. Je ne mérite pas la vie. Pourquoi suis-je encore ici ? Parce que Johanna veut revoir la lumière du soleil. Elle veut sourire à nouveau. Elle veut prendre sa sœur dans ses bras encore une fois. Rien qu'une fois.
Seulement le mérite-t-elle encore ? Se souvient-elle encore réellement de cet enfant ? Se souvient-elle encore de l'amour qui les unissait ? Se souvient-elle encore de ce qu'est l'amour ?
Nourrie d'humiliations, nourrie de manipulation, nourrie de violences. Sa perception à jamais brisée. Ses blessures - à l'intérieur - toujours vives.
Maudits soient ce visage et ce corps. Maudits soient les hommes. Maudits soient les vampires. Maudits soient les désirs. Qui ont fait son malheur. Qui ont brisé sa psyché.
Recoller les morceaux d'un miroir cassé, sans se blesser, pour revoir peut-être ce qui était autrefois beau en soi.
Enfant née à la saison chaude. Saison des pluies, aussi. La Haye, quel lointain souvenir…
Fille de modestes paysans, fratrie de quatre. Frederick, Johanna, Louis, Sara.
Les jours coulaient - presque - paisibles sous leur toit bien que la révolution grondait contre l'absolutisme.
Et elle se contentait de sa place, Johanna. Elle était heureuse même. Quant bien même elle eut des ambitions, elle les oublia très vite pour se concentrer sur l'entretien du domicile, la cuisine et plus tard de l'éducation de sa benjamine.
Seize ans déjà étaient passés et les prétendants s'alignaient les uns après les autres derrière la porte des van Helzen, dans le seul but de pouvoir prétendre à la main de leur jolie aînée. Tous plus vieux les uns que les autres, tous plus insistants les uns que les autres. Peu préoccupée par les histoires de cœur, la jeune fille ne souhaitait que celui qui aiderait sa famille.
Et elle fit sa rencontre - Lui - Emmery de Goede. Un prétendant parmi les prétendants. Il flattait son égo mais il était laid. Laid par ses manières. Laid par son orgueil. Laid par son insistance envers elle. Non, son obsession. Ah, il parlait déjà d'amour à cette époque, en agitant un somptueux collier sous mon nez comme un bout de viande à un chien affamé. Cet homme voulait la prendre non pas pour femme, mais pour trophée.
Le père lui préféra un marchand qui aurait pu être le père de sa fiancée, mais Johanna se tut. Il était bon avec elle, plus qu'elle n'aurait pu l'imaginer. Leur union était bénéfique pour sa famille, plus qu'elle n'aurait pu l'imaginer. Leurs fiançailles furent annoncées promptement.
Le soir même, il était là. Au pas de la porte, face au père, leurs tons trop élevés pour une simple visite de courtoisie. Effrayée, Johanna resta simplement au fond avec sa sœur pour jouer ensemble, attendant sagement que l'affaire se règle d'elle-même. Puis le rouge. Le rouge, partout. Du père, des frères et de la mère, il ne restait que du rouge.
Sara était muette, tant choquée par cette vision d'horreur qu'elle ne put extérioriser sa détresse. Alors Johanna hurla et pleura pour deux, protégeant sa sœur de ses maigres bras, cachant ses yeux de ses mains tremblantes.
Pourquoi ? Pourquoi Emmery ?
Par pitié, par pitié, ne lui fais pas de mal ! Par pitié, par pitié, je partirai avec toi !
La terreur qui la dévora quand leurs regards se croisèrent ce soir-là, alors qu'il l'arrachait des bras de sa sœur, ne la quitta plus jamais. L'amour, l'amour, toujours l'amour… Et ils disparurent dans la nuit, abandonnant la pauvre enfant à son sort.
Il l'emmena dans un autre pays, comme pour commencer une autre vie. Comme si le cœur meurtri de Johanna oublierait ce rouge vif qui avait peint le sol et les murs de son ancienne demeure, les visages de sa famille ou le bleu lagon des prunelles épouvantées de sa sœur alors qu'elle l'avait quitté. Il croyait naïvement, insolemment, que quelques vulgaires bijoux ou toilettes opulentes achèteraient le corps et l'attention de Johanna. Il ne reçut que des insultes. Puis elle, que des coups.
Jamais, il ne frappa assez fort pour que sa belle en garde des séquelles. Sans doute ne souhaitait-il pas abimer l'objet de son obsession. Ses caresses, ses châtiments, la peau de la jeune femme avait été souillée par le toucher de cet être répugnant qui s'était forcé sur elle. Mais toutes ses cicatrices, Johanna les portait sur le cœur. Voilà ce qu'il voulait, son corps. Parle de désir, mais pas d'amour.
Enfermée, prisonnière de lui. Il voulait qu'elle ne regarde que lui. Et quand elle commença à se prendre d'affection pour le chien qu'il lui avait offert Clément, lui aussi fut réduit au rouge. Voilà ce qu'il voulait, son attention. Parle d'obsession, mais pas d'amour.
Sa faute, c'était de sa faute. Cette tragédie, ces blessures, ces chaînes, ces humiliations. Il lui susurrait à l'oreille ces terribles accusations jusqu'au jour où elle-même finit par les répéter. Dans ses yeux, une lueur sadique de tortionnaire qui prenait un malin plaisir à détruire à petit feu sa victime. Parle de perversion, mais pas d'amour.
Brisée, souillée, captive, la seule issue était la mort. Mais elle ne voulait pas mourir. Elle n'aurait pas pu se donner la mort, puisqu'un brin d'espoir persistait en elle. Sara. Sara. Où est Sara ? S'accrochant à ce prénom, s'accrochant à cet enfant abandonné, à cet amour abandonné. Sara. Sara. Je reviendrais. Et toi… Et toi… Ne parle pas d'amour… sinon, elle en oublierait la véritable signification du mot.
Puis, un cheveu blanc. Un cheveu blanc comme la neige dans sa crinière sombre. Puis deux, puis trois… Un détail qui n'échappa pas au regard étouffant d'Emmery. Ah, elle vieillissait. - mais peut-être était-ce du aux angoisses qu'il lui provoquait, peut-être était-ce simplement héréditaire - Peu importe. Cela n'était que le signe qu'elle était vouée à mourir. Qu'elle était humaine.
Cela le rendait fou. Incapable de se retenir, il injecta son venin dans le corps de Johanna pour faire d'elle l'une des leurs. Quelle douleur, quelle agonie, quelle torture !… une seconde… une minute… une heure… une journée… puis une deuxième… Et toujours, Johanna se tordait de douleur. Ah, elle allait mourir. Mourir sans avoir revu sa sœur, mourir dans d'atroces souffrances, mourir prisonnière entre ses griffes, mourir en devenant un monstre comme lui.
Mais cette femme était venue la sauver. Zuicher. Un nom qui résonnait dans son cœur comme une berceuse, comme une prière. Zuicher qui l'a sauvée, pas de la mort, mais d'Emmery. Pourquoi l'avait-elle sauvé ? Pour m'abandonner par la suite? Pour me faire du mal à votre tour ? Johanna aurait peut-être mieux fait de mourir, à présent elle était une créature assoiffée de sang, une abomination. Comme elle était devenue laide. Comme elle se détestait. Mais Zuicher n'offrit que la sécurité et la tendresse à Johanna.
Zuicher, qu'elle promettait de servir jusqu'à son dernier souffle - pourvu qu'il y en ait un -.
Johanna van Helzen
There's no love here. No love at all
Sexe : Féminin
Date & lieu de naissance : 1563, à Den Haag (La Haye), Provinces-Unies des Pays-Bas
Âge : 27 ans en 1590
Âge apparent : Vingtaine
Race : Vampire (mordue)
Groupe : Peuple
Métier / fonction : Assistante à l'atelier de chapeaux de Zuicher Torsdag
Condition sociale : Dépendante de Zuicher
Feat : Murasaki Shikibu - Fate/SERIES
Date & lieu de naissance : 1563, à Den Haag (La Haye), Provinces-Unies des Pays-Bas
Âge : 27 ans en 1590
Âge apparent : Vingtaine
Race : Vampire (mordue)
Groupe : Peuple
Métier / fonction : Assistante à l'atelier de chapeaux de Zuicher Torsdag
Condition sociale : Dépendante de Zuicher
Feat : Murasaki Shikibu - Fate/SERIES
Caractère
A funeral of flowers
Douce - Agréable - Pieuse - Névrosée - Craintive - Mélancolique - Fragile - Docile - Honnête - Instable - Brisée - Maternelle - Réservée - Mains habiles - Hait la violence - Parfois violente - Soif de sang réprimée au maximum - Peur/Méfiance envers les hommes - Ne supporte pas d'être touchée - Souhaite retrouver sa joie d'antan - Tourmentée
1m60 de tristesse - Beauté angélique - Dissimulée sous une capuche - Yeux rouges à cause de la transformation - Odeur fleurie - Terriblement pâle - Voix douce et faible
1m60 de tristesse - Beauté angélique - Dissimulée sous une capuche - Yeux rouges à cause de la transformation - Odeur fleurie - Terriblement pâle - Voix douce et faible
Fleur. Johanna est une douce fleur. Qui n'a pas bourgeonné.
Cueillie. Non, arrachée. Par qui ? Lui.
Adieu innocence et printemps, adieu les champs chatoyants, la fleur est cueillie pour faire partie d'un bouquet où elle est le seul ornement. Tout cela pour combler le cœur d'un homme.
Mais qu'en est-il de son cœur à elle ? Oui, même les fleurs ont un cœur.
Tu m'as tout pris, Emmery. Sa joie. Sa liberté. Sa famille. Son humanité. Son soleil.
Ne sait-il pas que les fleurs ont besoin de lumière ? Johanna reste persuadée qu'il le savait mais qu'il a fait la sourde oreille à cette information et qu'il l'a volée malgré tout. Monstre qui a fait de moi un monstre.
De l'eau et de la lumière pour la Johanna d'avant. Du sang et la nuit pour la Johanna de maintenant. Vampire.
Ce désir de sang qui tire les entrailles, ce répugnant désir qui la terrifie, qui l'attriste, qui la tue. Elle s'évertue à étouffer cette faim, à la réprimer mais sa nature - quelle horreur, de dire qu'il s'agit de sa nature - prend le dessus parfois. Et elle a des éclats de violence.
Comment ne pas se détester après avoir fait du mal, après avoir tué ? Elle ne saurait souffrir la violence mais quoiqu'elle en dise, Johanna est une meurtrière. Je suis une meurtrière. Johanna ne mérite pas la vie. Je ne mérite pas la vie. Pourquoi suis-je encore ici ? Parce que Johanna veut revoir la lumière du soleil. Elle veut sourire à nouveau. Elle veut prendre sa sœur dans ses bras encore une fois. Rien qu'une fois.
Seulement le mérite-t-elle encore ? Se souvient-elle encore réellement de cet enfant ? Se souvient-elle encore de l'amour qui les unissait ? Se souvient-elle encore de ce qu'est l'amour ?
Nourrie d'humiliations, nourrie de manipulation, nourrie de violences. Sa perception à jamais brisée. Ses blessures - à l'intérieur - toujours vives.
Maudits soient ce visage et ce corps. Maudits soient les hommes. Maudits soient les vampires. Maudits soient les désirs. Qui ont fait son malheur. Qui ont brisé sa psyché.
Recoller les morceaux d'un miroir cassé, sans se blesser, pour revoir peut-être ce qui était autrefois beau en soi.
Histoire
TW : mention d'abus sexuel, émotionnel, physique, violencesEnfant née à la saison chaude. Saison des pluies, aussi. La Haye, quel lointain souvenir…
Fille de modestes paysans, fratrie de quatre. Frederick, Johanna, Louis, Sara.
Les jours coulaient - presque - paisibles sous leur toit bien que la révolution grondait contre l'absolutisme.
Et elle se contentait de sa place, Johanna. Elle était heureuse même. Quant bien même elle eut des ambitions, elle les oublia très vite pour se concentrer sur l'entretien du domicile, la cuisine et plus tard de l'éducation de sa benjamine.
Seize ans déjà étaient passés et les prétendants s'alignaient les uns après les autres derrière la porte des van Helzen, dans le seul but de pouvoir prétendre à la main de leur jolie aînée. Tous plus vieux les uns que les autres, tous plus insistants les uns que les autres. Peu préoccupée par les histoires de cœur, la jeune fille ne souhaitait que celui qui aiderait sa famille.
Et elle fit sa rencontre - Lui - Emmery de Goede. Un prétendant parmi les prétendants. Il flattait son égo mais il était laid. Laid par ses manières. Laid par son orgueil. Laid par son insistance envers elle. Non, son obsession. Ah, il parlait déjà d'amour à cette époque, en agitant un somptueux collier sous mon nez comme un bout de viande à un chien affamé. Cet homme voulait la prendre non pas pour femme, mais pour trophée.
Le père lui préféra un marchand qui aurait pu être le père de sa fiancée, mais Johanna se tut. Il était bon avec elle, plus qu'elle n'aurait pu l'imaginer. Leur union était bénéfique pour sa famille, plus qu'elle n'aurait pu l'imaginer. Leurs fiançailles furent annoncées promptement.
Le soir même, il était là. Au pas de la porte, face au père, leurs tons trop élevés pour une simple visite de courtoisie. Effrayée, Johanna resta simplement au fond avec sa sœur pour jouer ensemble, attendant sagement que l'affaire se règle d'elle-même. Puis le rouge. Le rouge, partout. Du père, des frères et de la mère, il ne restait que du rouge.
Sara était muette, tant choquée par cette vision d'horreur qu'elle ne put extérioriser sa détresse. Alors Johanna hurla et pleura pour deux, protégeant sa sœur de ses maigres bras, cachant ses yeux de ses mains tremblantes.
Pourquoi ? Pourquoi Emmery ?
Par pitié, par pitié, ne lui fais pas de mal ! Par pitié, par pitié, je partirai avec toi !
La terreur qui la dévora quand leurs regards se croisèrent ce soir-là, alors qu'il l'arrachait des bras de sa sœur, ne la quitta plus jamais. L'amour, l'amour, toujours l'amour… Et ils disparurent dans la nuit, abandonnant la pauvre enfant à son sort.
Il l'emmena dans un autre pays, comme pour commencer une autre vie. Comme si le cœur meurtri de Johanna oublierait ce rouge vif qui avait peint le sol et les murs de son ancienne demeure, les visages de sa famille ou le bleu lagon des prunelles épouvantées de sa sœur alors qu'elle l'avait quitté. Il croyait naïvement, insolemment, que quelques vulgaires bijoux ou toilettes opulentes achèteraient le corps et l'attention de Johanna. Il ne reçut que des insultes. Puis elle, que des coups.
Jamais, il ne frappa assez fort pour que sa belle en garde des séquelles. Sans doute ne souhaitait-il pas abimer l'objet de son obsession. Ses caresses, ses châtiments, la peau de la jeune femme avait été souillée par le toucher de cet être répugnant qui s'était forcé sur elle. Mais toutes ses cicatrices, Johanna les portait sur le cœur. Voilà ce qu'il voulait, son corps. Parle de désir, mais pas d'amour.
Enfermée, prisonnière de lui. Il voulait qu'elle ne regarde que lui. Et quand elle commença à se prendre d'affection pour le chien qu'il lui avait offert Clément, lui aussi fut réduit au rouge. Voilà ce qu'il voulait, son attention. Parle d'obsession, mais pas d'amour.
Sa faute, c'était de sa faute. Cette tragédie, ces blessures, ces chaînes, ces humiliations. Il lui susurrait à l'oreille ces terribles accusations jusqu'au jour où elle-même finit par les répéter. Dans ses yeux, une lueur sadique de tortionnaire qui prenait un malin plaisir à détruire à petit feu sa victime. Parle de perversion, mais pas d'amour.
Brisée, souillée, captive, la seule issue était la mort. Mais elle ne voulait pas mourir. Elle n'aurait pas pu se donner la mort, puisqu'un brin d'espoir persistait en elle. Sara. Sara. Où est Sara ? S'accrochant à ce prénom, s'accrochant à cet enfant abandonné, à cet amour abandonné. Sara. Sara. Je reviendrais. Et toi… Et toi… Ne parle pas d'amour… sinon, elle en oublierait la véritable signification du mot.
Puis, un cheveu blanc. Un cheveu blanc comme la neige dans sa crinière sombre. Puis deux, puis trois… Un détail qui n'échappa pas au regard étouffant d'Emmery. Ah, elle vieillissait. - mais peut-être était-ce du aux angoisses qu'il lui provoquait, peut-être était-ce simplement héréditaire - Peu importe. Cela n'était que le signe qu'elle était vouée à mourir. Qu'elle était humaine.
Cela le rendait fou. Incapable de se retenir, il injecta son venin dans le corps de Johanna pour faire d'elle l'une des leurs. Quelle douleur, quelle agonie, quelle torture !… une seconde… une minute… une heure… une journée… puis une deuxième… Et toujours, Johanna se tordait de douleur. Ah, elle allait mourir. Mourir sans avoir revu sa sœur, mourir dans d'atroces souffrances, mourir prisonnière entre ses griffes, mourir en devenant un monstre comme lui.
Mais cette femme était venue la sauver. Zuicher. Un nom qui résonnait dans son cœur comme une berceuse, comme une prière. Zuicher qui l'a sauvée, pas de la mort, mais d'Emmery. Pourquoi l'avait-elle sauvé ? Pour m'abandonner par la suite? Pour me faire du mal à votre tour ? Johanna aurait peut-être mieux fait de mourir, à présent elle était une créature assoiffée de sang, une abomination. Comme elle était devenue laide. Comme elle se détestait. Mais Zuicher n'offrit que la sécurité et la tendresse à Johanna.
Zuicher, qu'elle promettait de servir jusqu'à son dernier souffle - pourvu qu'il y en ait un -.
Derrière l'écran
Pseudo : MiYA
Âge : 18 piges la majorité qui tue
Comment as-tu trouvé le forum ? well
Un petit mot ? Love
Pseudo : MiYA
Âge : 18 piges la majorité qui tue
Comment as-tu trouvé le forum ? well
Un petit mot ? Love
Sam 13 Fév - 10:18
Déjà dit sur la cb mais bienvenue à toi
Le début de caractère est déjà hate de lire la suite.
Le début de caractère est déjà hate de lire la suite.
Sam 13 Fév - 12:12
BIENVENUE CHOUPINETTE
Je jure de te protéger !
Ce début de fiche est somptueux, il me tarde de voir la suite
Je jure de te protéger !
Ce début de fiche est somptueux, il me tarde de voir la suite
Lun 15 Fév - 17:32
Bienvenue parmi nous !
Ce début de caractère, cette plume, j'ai hâte d'en lire plus
bon courage !
Ce début de caractère, cette plume, j'ai hâte d'en lire plus
bon courage !
Mer 17 Fév - 11:55
I FEEL YOUUUU JOHAAAANNAAAAA
Pardon, j'adore ce prénom et, quand je l'entends, je pense à la chanson dans Sweeney Todd /krev.
En tout cas, bienvenue à toi !
Et bon courage pour la suite de ta fichounette !
Pardon, j'adore ce prénom et, quand je l'entends, je pense à la chanson dans Sweeney Todd /krev.
En tout cas, bienvenue à toi !
Et bon courage pour la suite de ta fichounette !
Dim 28 Fév - 23:01
Bisoir
Merci de cet accueil tout le monde - désolée de répondre aussi tardivement - vous êtes des zamours
@Stanislava Braginsky : Merci boté, j'espère que le reste te plaira
@Sadie : Merci à toi aussi
@Zuicher Torsdag : Oui protège-moi d'Emmery je t'en supplie Contente que le début t'aies plu j'espère que la suite aussi !
@Ambrose de France : Si heureuse que ma miss te plaise, au plaisir de te croiser aussi
@Vlad III Basarab : Bien le bonsoir et merci, bo môssieur !
@Serafeím Di Venieri : Tant de compliments, j'espère ne pas décevoir merci tellement
@Basile De France : le fait que le mec chante "I'll steal you" connaissant l'histoire de cette Johanna est littéralement terrifiant /PAN Merci de l'accueil poti prince
Bon je go tenter de faire validouiller (j'espère que ça ira )
Encore merci à tous, du love
Merci de cet accueil tout le monde - désolée de répondre aussi tardivement - vous êtes des zamours
@Stanislava Braginsky : Merci boté, j'espère que le reste te plaira
@Sadie : Merci à toi aussi
@Zuicher Torsdag : Oui protège-moi d'Emmery je t'en supplie Contente que le début t'aies plu j'espère que la suite aussi !
@Ambrose de France : Si heureuse que ma miss te plaise, au plaisir de te croiser aussi
@Vlad III Basarab : Bien le bonsoir et merci, bo môssieur !
@Serafeím Di Venieri : Tant de compliments, j'espère ne pas décevoir merci tellement
@Basile De France : le fait que le mec chante "I'll steal you" connaissant l'histoire de cette Johanna est littéralement terrifiant /PAN Merci de l'accueil poti prince
Bon je go tenter de faire validouiller (j'espère que ça ira )
Encore merci à tous, du love
Lun 1 Mar - 12:36
Bravo tu es validée !
Le grand moment est enfin arrivé