Mer 17 Mar - 19:37
Le membre 'Béatrice Botherel' a effectué l'action suivante : Combats
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Mer 17 Mar - 19:39
Le membre 'Caelestis Amarillo' a effectué l'action suivante : Combats
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Mer 17 Mar - 19:47
Béatrice parvient à planter ses crocs dans l'avant-bras de la Comtesse. Elle lui fêle l'os en dessous.
Votre transformation est de plus en plus entêtante.
Caelestis, vous arrivez à parer le coup sans vous prendre de dommages supplémentaires. Toutefois, vous ne parvenez pas à en faire non plus.
Constantin, vous ratez votre attaque mais étiez à deux doigts de toucher l'épaule de la Comtesse.
[Si vous souhaitez initier une action "offensive", précisez-là dans votre post et lancez un dé.]
DISPARITIONS INQUIETANTES
Béatrice parvient à planter ses crocs dans l'avant-bras de la Comtesse. Elle lui fêle l'os en dessous.
COMTESSE D'ORAMBRE
18%Votre transformation est de plus en plus entêtante.
BEATRICE
100%Caelestis, vous arrivez à parer le coup sans vous prendre de dommages supplémentaires. Toutefois, vous ne parvenez pas à en faire non plus.
CAELESTIS
61%Constantin, vous ratez votre attaque mais étiez à deux doigts de toucher l'épaule de la Comtesse.
CONSTANTIN
65%[Si vous souhaitez initier une action "offensive", précisez-là dans votre post et lancez un dé.]
Mer 17 Mar - 19:50
Le membre 'L'Oeil' a effectué l'action suivante : Combats
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Mer 17 Mar - 19:51
Le membre 'L'Oeil' a effectué l'action suivante : Combats
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Mer 17 Mar - 19:54
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Mer 17 Mar - 19:55
Le membre 'Caelestis Amarillo' a effectué l'action suivante : Combats
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Mer 17 Mar - 20:19
Dans un cri déchirant, la Comtesse est vaincue.
Votre morsure la force à abandonner le fouet.
Caelestis, cette fois votre coup atteint sa cible. Vous parvenez à lui trancher un bras et une partie de l'épaule.
Un silence remplace rapidement les échange de coups et de cris de quelques secondes auparavant.
Plus loin, une porte dérobée s'ouvre sur des escaliers et, avec l'énergie du désespoir, la Comtesse s'y précipite.
Elle s'enfuit! Qu'allez-vous faire ?
• La poursuivre.
• Abandonner.
DISPARITIONS INQUIETANTES
Dans un cri déchirant, la Comtesse est vaincue.
COMTESSE D'ORAMBRE
0%Votre morsure la force à abandonner le fouet.
BEATRICE
100%Caelestis, cette fois votre coup atteint sa cible. Vous parvenez à lui trancher un bras et une partie de l'épaule.
CAELESTIS
61%CONSTANTIN
65%Un silence remplace rapidement les échange de coups et de cris de quelques secondes auparavant.
Plus loin, une porte dérobée s'ouvre sur des escaliers et, avec l'énergie du désespoir, la Comtesse s'y précipite.
Elle s'enfuit! Qu'allez-vous faire ?
• La poursuivre.
• Abandonner.
Mer 17 Mar - 21:14
Something's trying to get outAnd it's never been closer
Une autre cellule, ce corps.
Elle tremblait à l’intérieur, de peur et de colère, noyée par ce grand océan noir. Le sang chaud qui giclait sur ses ongles ne lui appartenait pas, tout comme le goût âpre qui coulait le long de sa langue. Elle voulut vomir, mais ne sentait plus sa gorge.
— Ne t'inquiètes pas. Je suis là.
Béatrice releva la tête. Encore cette voix...
— Je ne t'abandonne pas.
Le voile rouge ne s’était toujours pas levé. Elle n’y voyait rien à des kilomètres. Comment pouvait-elle entendre quoi que ce soit que ses propres rugissements ? Les mots, pourtant, fusaient encore.
— Rappelle-toi de qui tu es.
Elle baissa les yeux.
— Je ne suis personne.
Après tout, elle pouvait bien rester ici. Qu’est ce qu’elle trouverait, au dehors ? Du sang. Encore du sang. Toujours du sang. Des cadavres et des parents esseulés.
— Béatrice.
La présence s’évanouit. Le nom, pourtant, resta derrière elle. Il se tortilla comme un ver et rampa à ses pieds. Elle détourna les yeux. Qu’il reste au sol. Ça ne lui allait pas du tout, ce patronyme.
En dehors, ce qu’il restait de Béatrice n’abandonna pas la chasse. Comme un chien excité par une cible qui bougeait enfin, elle se lança à la poursuite sans un regard en arrière. Dans la cellule, pourtant, la sorcière tournait la tête. Quand était apparue cette fenêtre ?
Le jour se levait.
Elle tremblait à l’intérieur, de peur et de colère, noyée par ce grand océan noir. Le sang chaud qui giclait sur ses ongles ne lui appartenait pas, tout comme le goût âpre qui coulait le long de sa langue. Elle voulut vomir, mais ne sentait plus sa gorge.
— Ne t'inquiètes pas. Je suis là.
Béatrice releva la tête. Encore cette voix...
— Je ne t'abandonne pas.
Le voile rouge ne s’était toujours pas levé. Elle n’y voyait rien à des kilomètres. Comment pouvait-elle entendre quoi que ce soit que ses propres rugissements ? Les mots, pourtant, fusaient encore.
— Rappelle-toi de qui tu es.
Elle baissa les yeux.
— Je ne suis personne.
Après tout, elle pouvait bien rester ici. Qu’est ce qu’elle trouverait, au dehors ? Du sang. Encore du sang. Toujours du sang. Des cadavres et des parents esseulés.
— Béatrice.
La présence s’évanouit. Le nom, pourtant, resta derrière elle. Il se tortilla comme un ver et rampa à ses pieds. Elle détourna les yeux. Qu’il reste au sol. Ça ne lui allait pas du tout, ce patronyme.
En dehors, ce qu’il restait de Béatrice n’abandonna pas la chasse. Comme un chien excité par une cible qui bougeait enfin, elle se lança à la poursuite sans un regard en arrière. Dans la cellule, pourtant, la sorcière tournait la tête. Quand était apparue cette fenêtre ?
Le jour se levait.
Mer 17 Mar - 21:20
Caelestis était épuisé. Il sentait ses membres trembler sous l’absence de force probante, mais il ne voulait pas abandonner. Et finalement, après moult essais infructueux, il parvint à toucher sa cible. Et un bras, escorté d’un morceau d’épaule, parti avec sa lame tâchée de sang, maintenant.
Mais en dépit de l’acharnement de Béatrice, en dépit de son acharnement à lui, la Comtesse veut prend la liberté à tout prix, s’évader, peut importait comment. Il ne laissera pas faire, cependant.
C’est pourquoi il prend la suite de la jeune fille.
Mer 17 Mar - 21:37
carry me home
L'échauffourée était trop vive, les mouvements trop brusques, la panique trop présente. La mère du Comte se déroba à son toucher avant d'être à nouveau assiégée par les assauts répétés de Caelestis et du monstre. Un dernier coup de crocs ou de griffes, un dernier cri et la dame prit la fuite aussitôt suivie du chasseur et de la créature, laissant Constantin seul avec les corps et tout ce sang devenu visqueux et noir.
L'idée de leur emboiter le pas se dissipa bien vite à la pensée que ces escaliers pouvaient être piégés et ses jambes lui faisaient mal. Il aurait voulu hurler à Caelestis de ne pas tuer la vampire mais une voix à l'arrière de sa tête lui dit que c'était vain.
Tout était vain.
Enfin peut-être pas.
Son regard s'était arrêté sur Scar, immobile, puis sur Merill. Il s'approcha de cette dernière et s'agenouilla sur le sol gluant pour mieux pouvoir l'examiner. Avec toute la délicatesse qu'il lui était possible, il la tourna face contre le plafond et prit son pouls, puis poussa un soupir de soulagement en sentant les battements tenus de son coeur. Un regard en arrière, un en avant. Personne. Hissant la femme sur ses genoux, il prit alors une grande inspiration et posa ses mains sur les deux plus grandes plaies encore sanguinolentes.
▬ In nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti.
Une lueur douce apparut de sous ses paumes.
L'idée de leur emboiter le pas se dissipa bien vite à la pensée que ces escaliers pouvaient être piégés et ses jambes lui faisaient mal. Il aurait voulu hurler à Caelestis de ne pas tuer la vampire mais une voix à l'arrière de sa tête lui dit que c'était vain.
Tout était vain.
Enfin peut-être pas.
Son regard s'était arrêté sur Scar, immobile, puis sur Merill. Il s'approcha de cette dernière et s'agenouilla sur le sol gluant pour mieux pouvoir l'examiner. Avec toute la délicatesse qu'il lui était possible, il la tourna face contre le plafond et prit son pouls, puis poussa un soupir de soulagement en sentant les battements tenus de son coeur. Un regard en arrière, un en avant. Personne. Hissant la femme sur ses genoux, il prit alors une grande inspiration et posa ses mains sur les deux plus grandes plaies encore sanguinolentes.
▬ In nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti.
Une lueur douce apparut de sous ses paumes.
Mer 17 Mar - 22:02
Au dehors, le jour commençait à poindre sur la ligne d'horizon. Mais lorsque la Comtesse pu faire quelques pas au dehors, ce ne fut pas les rayons du soleil qui la fauchèrent mais un expert mouvement de lame. Elle n'a en réalité même pas le temps de réaliser ce qui lui arrive que sa tête est séparée de son corps. L'ensemble tombe au sol dans un son sourd, répugnant. Le sang se libère de ses plaies létales.
Lorsque Béatrice, enragée, parvient elle aussi à l'extérieur, c'est pour mieux se recevoir le plat d'une semelle ferme au niveau de sa poitrine. Le choc est violent et la fait basculer en arrière. Elle tombera sur Caelestis qui tentera de retenir leur chute, sans succès, ils roule-bouleront jusqu'à leur point de départ.
Béatrice tombera subitement fiévreuse du fait de la potion de transformation. Ses griffes redeviennent des ongles et ses crocs diminuent de volume. Tout revient à la normal, mais pas sans conséquence. Son corps est raide d'avoir été tant sollicité. Toutes ses articulations lui font mal et elle perd peu à peu trait à la réalité.
Caelestis la déposera sur le sol. Il aurait voulu pouvoir l'emmener auprès de Constantin mais des pas dans les escaliers le retinrent là où il se trouvait.
Une silhouette musculeuse s'invite alors dans l'affreuse pièce. Ses traits laisse deviner une maîtrise du combat des plus élevée et son air aimable -ou pas - ne laisse planer aucun doute quant à ses intentions. "Eh bien, eh bien... Semblerait-il que je suis arrivé juste à temps." dit-il tout en relevant son épée vers Béatrice. "J'avais des doutes sérieux sur cette femme. Mais ça, c'était quoi ?" Il l'avait vu sous l'effet de la potion.
Caelestis, immédiatement, s'interpose entre le nouvel arrivant et Béatrice. "C'est une collègue. Je vous prierais de la laisser se reposer, elle a vaillamment combattu."
L'autre le regarde. "Vous me priez ? Je suis sur mes terres. Vous n'avez rien à me prier de faire. Alaric de Normandie ne ploie pas devant des perturbateurs tels que vous."
La tension est palpable dans l'air, il suffirait d'un rien pour que les deux hommes croisent le fer et que Caelestis s'effondre. il n'est plus en état de combattre, même contre un humain.
"Nous sommes de l’Église souterraine. Nous venons d'achever une mission."
"Grâce à moi, oui."
La mention de l'église souterraine fait grincer Alaric des dents. Mais il sait qu'il vaut mieux ne pas contrarier cette entité, concurrente de la sienne. Il jette un regard à Scar, Merill, Constantin. Il s'étonne de voir ce dernier ici. "Grand Cardinal ? .. .Eh bien, ça pour une surprise."
Son sourire énigmatique sera indéchiffrable.
Il fini par en appeler à deux acolytes qui le rejoigne. "Aller chercher une charrette et deux bêtes fraiches pour la tirer, nous ramenons cette fine équipe au manoir d'Orambre."
Il range son arme et fait volte-face. "Je vous rejoins là-bas directement. Je dois d'abord organiser l'immersion de cet endroit maudit. Les réserves d'eaux souterraines noieront tout et ce sera pour le mieux."
Caelestis parviendra à obtenir un peu d'eau pour faire avaler à Scar un peu d'infusion du Zénith et vous serez tous et toutes ramenées au manoir et prit en charge par des personnes expertes en soin, au service d'Alaric.
DISPARITIONS INQUIETANTES
Au dehors, le jour commençait à poindre sur la ligne d'horizon. Mais lorsque la Comtesse pu faire quelques pas au dehors, ce ne fut pas les rayons du soleil qui la fauchèrent mais un expert mouvement de lame. Elle n'a en réalité même pas le temps de réaliser ce qui lui arrive que sa tête est séparée de son corps. L'ensemble tombe au sol dans un son sourd, répugnant. Le sang se libère de ses plaies létales.
Lorsque Béatrice, enragée, parvient elle aussi à l'extérieur, c'est pour mieux se recevoir le plat d'une semelle ferme au niveau de sa poitrine. Le choc est violent et la fait basculer en arrière. Elle tombera sur Caelestis qui tentera de retenir leur chute, sans succès, ils roule-bouleront jusqu'à leur point de départ.
Béatrice tombera subitement fiévreuse du fait de la potion de transformation. Ses griffes redeviennent des ongles et ses crocs diminuent de volume. Tout revient à la normal, mais pas sans conséquence. Son corps est raide d'avoir été tant sollicité. Toutes ses articulations lui font mal et elle perd peu à peu trait à la réalité.
Caelestis la déposera sur le sol. Il aurait voulu pouvoir l'emmener auprès de Constantin mais des pas dans les escaliers le retinrent là où il se trouvait.
Une silhouette musculeuse s'invite alors dans l'affreuse pièce. Ses traits laisse deviner une maîtrise du combat des plus élevée et son air aimable -ou pas - ne laisse planer aucun doute quant à ses intentions. "Eh bien, eh bien... Semblerait-il que je suis arrivé juste à temps." dit-il tout en relevant son épée vers Béatrice. "J'avais des doutes sérieux sur cette femme. Mais ça, c'était quoi ?" Il l'avait vu sous l'effet de la potion.
Caelestis, immédiatement, s'interpose entre le nouvel arrivant et Béatrice. "C'est une collègue. Je vous prierais de la laisser se reposer, elle a vaillamment combattu."
L'autre le regarde. "Vous me priez ? Je suis sur mes terres. Vous n'avez rien à me prier de faire. Alaric de Normandie ne ploie pas devant des perturbateurs tels que vous."
La tension est palpable dans l'air, il suffirait d'un rien pour que les deux hommes croisent le fer et que Caelestis s'effondre. il n'est plus en état de combattre, même contre un humain.
"Nous sommes de l’Église souterraine. Nous venons d'achever une mission."
"Grâce à moi, oui."
La mention de l'église souterraine fait grincer Alaric des dents. Mais il sait qu'il vaut mieux ne pas contrarier cette entité, concurrente de la sienne. Il jette un regard à Scar, Merill, Constantin. Il s'étonne de voir ce dernier ici. "Grand Cardinal ? .. .Eh bien, ça pour une surprise."
Son sourire énigmatique sera indéchiffrable.
Il fini par en appeler à deux acolytes qui le rejoigne. "Aller chercher une charrette et deux bêtes fraiches pour la tirer, nous ramenons cette fine équipe au manoir d'Orambre."
Il range son arme et fait volte-face. "Je vous rejoins là-bas directement. Je dois d'abord organiser l'immersion de cet endroit maudit. Les réserves d'eaux souterraines noieront tout et ce sera pour le mieux."
Caelestis parviendra à obtenir un peu d'eau pour faire avaler à Scar un peu d'infusion du Zénith et vous serez tous et toutes ramenées au manoir et prit en charge par des personnes expertes en soin, au service d'Alaric.
Mer 17 Mar - 22:56
Les choses avaient été de mal en pis et Caelestis avait dû reconnaître que cet humain qui lui faisait face lui avait sans doute plus glacé les sangs que la plupart des créatures qu’il avait eu à combattre au court des dix dernières années. Heureusement que, en quelque sorte, le nom de l’église souterraine les avait tous gardés du courroux de ce nouvel arrivant. Caelestis ne dura pas combien il se sentait vulnérable face à lui.
Le départ mis en branle, le groupe fit donc chemin vers le manoir d’Orambre et Caelestis, comme les autre, fut placé dans une chambre le temps que l’on vienne lui faire les soins nécessaires. Ce ne fut pas très long, dans son cas, il avait été sans doute le plus chanceux du groupe. Il porterait une attèle pour quelques jours, maximum, aucun doute qu’à son retour à Paris, il aurait droit à un onguent pour la suite des évènements.
Lorsqu’on le lui permit, il sorti de sa chambre et alla visiter ses acolytes. Tous et toutes dormaient pour le moment. Il eut une pensée toute particulière pour Scar, grandement malmené pendant cette infernale mission. Il partit le veiller une petite demi-heure avant de se décider à utiliser Léhalel, sa fidèle épée, pour s’entailler un peu le poignet et faire tomber le suc carmin dans un petit récipient de bois, sans doute placé là originellement pour y faire tremper un linge dans de l’eau, en cas de fièvre. Caelestis avait simplement détourné son usage pour satisfaire son intention.
Il n’usa pas de trop non plus cette solution qu’il avait car déjà, sa tête lui tournait. Il glissa ensuite le récipient jusqu’aux lèvres de Scar, maintenant sa tête de sa main quelque peu engourdie dans le même temps pour le rehausser. « Buvez, mon ami. »
Ven 19 Mar - 0:43
carry me home
Alors qu'il eut la sensation que sa propre chair s'ouvrait à nouveau, sentant le fer s'enfoncer dans sa peau et le sang jaillir de ses plaies, Constantin resta concentré sur Merill dont les blessures commençaient à se refermer. Il répéta le même processus sur les entailles les plus profondes sans broncher nonobstant la douleur vive, chaude, vengeresse qui fusait soudainement à l'intérieur de lui, aux endroits où la rousse avait été touchée. Il était habitué à cet exercice.
Toutefois, il n'eut pas le temps d'essayer de ranimer la jeune femme qu'un bruit terrible de chute lui fit tourner la tête : Caelestis, suivi de la créature venaient de s'effondrer en bas des escaliers et l'évêque resta pétrifié de stupeur quand il vit cette dernière reprendre l'apparence de Béatrice. Cette affreuse bête assoiffée de violence et de combat, c'était la demoiselle qu'il hébergeait sous son toit ?
▬ Le Tout-Puissant soit loué ! Messire de Normandie ! S'écria-t-il soudainement en voyant le duc en personne débarqué, les vêtements imbibés d'un sang qu'il présumait être celui de la mère du Comte. Si l'homme n'était pas un des nobles les plus influents du pays, s'il n'était pas armé jusqu'aux dents et si les jambes de Constantin n'étaient pas aussi meurtries, il se serait presque jeté dans ses bras. Que Dieu vous bénisse vous et vos hommes. Ajouta-t-il en guise de remerciements face aux ordres de les escorter au manoir.
C'était fini ?
Dans la charrette les menant à l'abri, il observa tour-à-tour Béatrice, Scar et Merill, tous trois évanouis et dans un très mauvais état sans oser demander à Caelestis s'ils allaient survivre. Malgré tout, le prêtre ne put retenir un faible sourire en sentant la caresse du soleil sur sa peau et le souffle du vent dans ses cheveux.
C'était fini.
Après une toilette sommaire, il se battit un moment avec les physiciens pour traiter seul ses blessures, argumentant que ses compagnons avaient plus besoin de leurs soins que lui et finit par obtenir gain de cause. Ce fut dans l'intimité de sa chambre qu'il put bander ses plaies.
Déposant au pied de son lit ses vêtements déchirés et tâchés de sang, l'évêque glissa dans les draps propres sortis rien que pour lui et n'eut pas le temps de pousser un grand aaaah de contentement que ses yeux se fermèrent tout seuls.
Il dormit d'une traite, le corps si endolori et si épuisé que même les cauchemars ou le passage de Caelestis ne surent le réveiller. Il dormit d'ailleurs si bien qu'il n'était pas bien sûr de savoir qui il était en se réveillant.
Se trainant lentement hors du lit, il s'assura qu'il avait encore son chapelet autour du cou, s'habilla de la chemise (trop grande) et du pantalon (trop court) qu'on lui avait laissé à son chevet et ouvrit timidement la porte de la chambre pour s'aventurer en dehors, les yeux encore gonflés et les cheveux emmêlés. Sans sa soutane, avec son air débraillé et les entailles sur sa peau pâle, il avait l'air d'un autre homme. Il n'avait l'air de rien.
Non, cela ne faisait que commencer.
▬ Hého, il y a quelqu'un ? Sa voix résonnait faiblement dans le couloir. Il espérait que rapidement un serviteur ou un des hommes du duc ne fasse son apparition. Pouvez-vous m'indiquer où se trouvent mes compagnons ? Et surtout s'ils allaient bien.
Toutefois, il n'eut pas le temps d'essayer de ranimer la jeune femme qu'un bruit terrible de chute lui fit tourner la tête : Caelestis, suivi de la créature venaient de s'effondrer en bas des escaliers et l'évêque resta pétrifié de stupeur quand il vit cette dernière reprendre l'apparence de Béatrice. Cette affreuse bête assoiffée de violence et de combat, c'était la demoiselle qu'il hébergeait sous son toit ?
▬ Le Tout-Puissant soit loué ! Messire de Normandie ! S'écria-t-il soudainement en voyant le duc en personne débarqué, les vêtements imbibés d'un sang qu'il présumait être celui de la mère du Comte. Si l'homme n'était pas un des nobles les plus influents du pays, s'il n'était pas armé jusqu'aux dents et si les jambes de Constantin n'étaient pas aussi meurtries, il se serait presque jeté dans ses bras. Que Dieu vous bénisse vous et vos hommes. Ajouta-t-il en guise de remerciements face aux ordres de les escorter au manoir.
C'était fini ?
Dans la charrette les menant à l'abri, il observa tour-à-tour Béatrice, Scar et Merill, tous trois évanouis et dans un très mauvais état sans oser demander à Caelestis s'ils allaient survivre. Malgré tout, le prêtre ne put retenir un faible sourire en sentant la caresse du soleil sur sa peau et le souffle du vent dans ses cheveux.
C'était fini.
Après une toilette sommaire, il se battit un moment avec les physiciens pour traiter seul ses blessures, argumentant que ses compagnons avaient plus besoin de leurs soins que lui et finit par obtenir gain de cause. Ce fut dans l'intimité de sa chambre qu'il put bander ses plaies.
Déposant au pied de son lit ses vêtements déchirés et tâchés de sang, l'évêque glissa dans les draps propres sortis rien que pour lui et n'eut pas le temps de pousser un grand aaaah de contentement que ses yeux se fermèrent tout seuls.
Il dormit d'une traite, le corps si endolori et si épuisé que même les cauchemars ou le passage de Caelestis ne surent le réveiller. Il dormit d'ailleurs si bien qu'il n'était pas bien sûr de savoir qui il était en se réveillant.
Se trainant lentement hors du lit, il s'assura qu'il avait encore son chapelet autour du cou, s'habilla de la chemise (trop grande) et du pantalon (trop court) qu'on lui avait laissé à son chevet et ouvrit timidement la porte de la chambre pour s'aventurer en dehors, les yeux encore gonflés et les cheveux emmêlés. Sans sa soutane, avec son air débraillé et les entailles sur sa peau pâle, il avait l'air d'un autre homme. Il n'avait l'air de rien.
Non, cela ne faisait que commencer.
▬ Hého, il y a quelqu'un ? Sa voix résonnait faiblement dans le couloir. Il espérait que rapidement un serviteur ou un des hommes du duc ne fasse son apparition. Pouvez-vous m'indiquer où se trouvent mes compagnons ? Et surtout s'ils allaient bien.
Sam 20 Mar - 20:05
Elle s'était réveillée la première et avait tout de suite ressenti que quelque chose manquait sur son corps. La douleur. Elle n'était pas là. Pourtant elle se souvenait du fouet qui l'avait transpercée de part en part, se souvenait d'avoir essayé de protéger Béatrice autant que faire se peut et d'avoir été... éjectée quelque part ensuite ? Par qui ? Par quoi ? Merill ne s'en souvenait plus. Mais au moins, maintenant, elle allait mieux. Physiquement, du moins. Car les cernes sous ses yeux trahissaient son abattement. Laurent était mort et elle avait échoué à le protéger.
Debout devant un feu de cheminée neuf, elle était là, ne prêtant pas attention aux allées et venues des hommes de ce Duc. Elle n'en avait que faire.
Puis, lorsqu'elle entendit une voix timide s'élever depuis le premier étage, Merill avait aussitôt gravit les marches, tenant un pan de sa robe rapiécée dans une main pour éviter de se prendre les pieds dedans. Elle vit le Grand Cardinal et ses joues virèrent au rose alors qu'elle détournait les yeux. "Saint père..."
Elle s'approcha et sans le dévisager, se permit d'échanger quelques paroles avec lui. "Je crois qu'ils vont tous bien. J'ai entre-aperçu Caelestis avec Scar dans la chambre au fond du couloir et Demoiselle Béatrice n'est pas loin. Tout le monde est vivant."
Elle est perturbée, cela se lit jusque sur les traits tirés de son visage. "Je vais probablement aller prendre l'air tout à l'heure, avant de repartir pour Paris. Si je peux vous aider, n'hésitez pas, et... merci."
Elle redescend.
Lun 22 Mar - 21:54
Darkest Veil.
L’obscurité n’est pas une chose que l’on aime par nature. On apprend à l’apprécier. A ne pas craindre ce que l’on ne peut voir ou percevoir. L’absence, l’oubli, les doutes. Les ténèbres sont une chose que tu avais été forcé d’apprivoiser. La peur est un luxe que tu ne peux pas t’offrir.
Lorsque tu finiras enfin par ouvrir les yeux, c’est à la sensation épaisse et pourtant si familière du sang réveillant tes sens. Ton premier réflexe est d’agripper brusquement la présence à tes côtés. Mais l’odeur humaine tend et détend tes doigts. Ta main sur le poignet pâle se détache lentement lorsque tu captes enfin le visage de Caelestis. Tu ne sais pas vraiment comment ni pourquoi, mais toute ta stature se détend.
Tu repousses lentement la coupe à laquelle il te fait boire. Tout est encore profondément douloureux mais tu t’enquières avant tout ça.
« Vous.. Les autres… ? »
Tu te fiches de la comtesse. Tu soupires de soulagement lorsqu’il opine du chef et dans un effort soldé d’un grognement de douleur, tu te redresse suffisamment pour pouvoir consommer l’offrande offerte. Bien plus que tu n’aurais pensé l’homme capable de t’en donner. Reconnaissant, tu lui lances un regard et soupires doucement.
« Merci. Vous n’étiez pas obligé. »
Si la confiance doit parfois se forger en toute une vie, ce jour-là, tu penses pouvoir dire sans peine que tu donnerais ta vie pour Caelestis.
Lorsque tu finiras enfin par ouvrir les yeux, c’est à la sensation épaisse et pourtant si familière du sang réveillant tes sens. Ton premier réflexe est d’agripper brusquement la présence à tes côtés. Mais l’odeur humaine tend et détend tes doigts. Ta main sur le poignet pâle se détache lentement lorsque tu captes enfin le visage de Caelestis. Tu ne sais pas vraiment comment ni pourquoi, mais toute ta stature se détend.
Tu repousses lentement la coupe à laquelle il te fait boire. Tout est encore profondément douloureux mais tu t’enquières avant tout ça.
« Vous.. Les autres… ? »
Tu te fiches de la comtesse. Tu soupires de soulagement lorsqu’il opine du chef et dans un effort soldé d’un grognement de douleur, tu te redresse suffisamment pour pouvoir consommer l’offrande offerte. Bien plus que tu n’aurais pensé l’homme capable de t’en donner. Reconnaissant, tu lui lances un regard et soupires doucement.
« Merci. Vous n’étiez pas obligé. »
Si la confiance doit parfois se forger en toute une vie, ce jour-là, tu penses pouvoir dire sans peine que tu donnerais ta vie pour Caelestis.
Lun 22 Mar - 23:31
If my take off failsMake up some other story
Les murs de la prison tremblèrent dans un fracas assourdissant, et puis plus rien.
Le silence.
Et un souffle, là, un peu au dessus d’elle.
— Bah ça alors, on peut dire que tu ne fais pas dans la demi-mesure, pas vrai ?
Il éclata un rire, mais la sorcière peinait encore à voir qui s’adressait à elle. L'autour était flou. Pourtant, comme dans son rêve, même sans jamais avoir entendu sa voix véritable, sa voix humaine, elle comprit que c’était lui.
— Fais attention à toi la prochaine fois, d'accord ?
La scène se précisa alors qu’il laissait glisser une main contre sa joue. Ses genoux, juste en dessous de sa tête, étaient noyés de cheveux blonds. Béatrice songea à s’alarmer d’une position aussi familière, mais sans doute était-il compliqué de surenchérir le partage d'un tête.
— J’essayerai.
Elle eut le même rire triste que lui. Elle voulut ajouter, combien de temps vas-tu rester ? C’est la première fois qu’une telle chose m’arrive, j’espère que mon esprit est confortable ? Mais avant que les questions ne lui échappent, elle entendit des mots, déjà lointains, et ouvrit les yeux.
— Tu voudras bien veiller sur Merill pour moi ?
Avec la conscience de son corps revint la douleur.
Après un râle aigrie, Béatrice se redressa doucement sur le matelas, l’esprit embrouillé de ce changement si abrupt. Quelques rayons de soleil filtraient des rideaux de sa chambre pour immaculer le blanc de ses draps. La lumière... Elle ne pensait jamais la revoir. Est-ce qu’ils avaient gagné ? Elle ne reconnaissait pas le manoir du comte d’Orambre.
Le comte d’Orambre !
La comtesse !
Et Constantin, Caelestis et Scar —
— Ah...!
Elle quitta précipitamment le lit, avant que son corps lui rappelle sans préambule pourquoi elle s’y trouvait en premier lieu. Observant les bandages à ses bras, sa main se porta à sa lèvre inférieure, qui lui piquait depuis le réveil. Mais pas le temps de compter ses blessures : elle devait vérifier que ses équipiers se portent au mieux.
Le chemin jusqu’à la porte de sa chambre fut lent et douloureux, mais elle parvint à ouvrir celle-ci. Et là, devant, à quelques mètres, se trouvait Constantin. Le soulagement fut tel — il n’était pas blessé ! — qu’elle s’entendit appeler son nom avant de courir vers lui pour le serrer dans ses bras.
— Vous êtes vivant.
C’était une très mauvaise idée. Comme un chat dont on avait piétiné la queue, Béatrice entendit son corps feuler, hérissant les poils de ses bras cachés sous les bandages. Bien consciente qu’elle ne devrait pas être debout dans un tel état, elle ne put s’empêcher de demander, s’éloignant doucement du prêtre :
— Scar et Caelestis ?
D’une porte près d’eux résonna la voix grave et distincte de Scar. Si elle se souvenait vaguement du visage de Caelestis avant de... Partir ailleurs, elle entretenait une agitation inexplicable quant à cette autre collègue. L’image de son corps inerte dans cette grande pièce circulaire était gravée sur sa rétine, humaine ou bestiale.
Elle ouvrit cette autre chambre sans même penser à toquer, muée seulement de son inquiétude. Aussitôt que son regard se posa sur les figures des deux chasseurs, elle poussa un soupir rassuré.
— Vous allez bien, vous aussi...
Aussi bien qu'elle, en tout cas.
Le silence.
Et un souffle, là, un peu au dessus d’elle.
— Bah ça alors, on peut dire que tu ne fais pas dans la demi-mesure, pas vrai ?
Il éclata un rire, mais la sorcière peinait encore à voir qui s’adressait à elle. L'autour était flou. Pourtant, comme dans son rêve, même sans jamais avoir entendu sa voix véritable, sa voix humaine, elle comprit que c’était lui.
— Fais attention à toi la prochaine fois, d'accord ?
La scène se précisa alors qu’il laissait glisser une main contre sa joue. Ses genoux, juste en dessous de sa tête, étaient noyés de cheveux blonds. Béatrice songea à s’alarmer d’une position aussi familière, mais sans doute était-il compliqué de surenchérir le partage d'un tête.
— J’essayerai.
Elle eut le même rire triste que lui. Elle voulut ajouter, combien de temps vas-tu rester ? C’est la première fois qu’une telle chose m’arrive, j’espère que mon esprit est confortable ? Mais avant que les questions ne lui échappent, elle entendit des mots, déjà lointains, et ouvrit les yeux.
— Tu voudras bien veiller sur Merill pour moi ?
Avec la conscience de son corps revint la douleur.
Après un râle aigrie, Béatrice se redressa doucement sur le matelas, l’esprit embrouillé de ce changement si abrupt. Quelques rayons de soleil filtraient des rideaux de sa chambre pour immaculer le blanc de ses draps. La lumière... Elle ne pensait jamais la revoir. Est-ce qu’ils avaient gagné ? Elle ne reconnaissait pas le manoir du comte d’Orambre.
Le comte d’Orambre !
La comtesse !
Et Constantin, Caelestis et Scar —
— Ah...!
Elle quitta précipitamment le lit, avant que son corps lui rappelle sans préambule pourquoi elle s’y trouvait en premier lieu. Observant les bandages à ses bras, sa main se porta à sa lèvre inférieure, qui lui piquait depuis le réveil. Mais pas le temps de compter ses blessures : elle devait vérifier que ses équipiers se portent au mieux.
Le chemin jusqu’à la porte de sa chambre fut lent et douloureux, mais elle parvint à ouvrir celle-ci. Et là, devant, à quelques mètres, se trouvait Constantin. Le soulagement fut tel — il n’était pas blessé ! — qu’elle s’entendit appeler son nom avant de courir vers lui pour le serrer dans ses bras.
— Vous êtes vivant.
C’était une très mauvaise idée. Comme un chat dont on avait piétiné la queue, Béatrice entendit son corps feuler, hérissant les poils de ses bras cachés sous les bandages. Bien consciente qu’elle ne devrait pas être debout dans un tel état, elle ne put s’empêcher de demander, s’éloignant doucement du prêtre :
— Scar et Caelestis ?
D’une porte près d’eux résonna la voix grave et distincte de Scar. Si elle se souvenait vaguement du visage de Caelestis avant de... Partir ailleurs, elle entretenait une agitation inexplicable quant à cette autre collègue. L’image de son corps inerte dans cette grande pièce circulaire était gravée sur sa rétine, humaine ou bestiale.
Elle ouvrit cette autre chambre sans même penser à toquer, muée seulement de son inquiétude. Aussitôt que son regard se posa sur les figures des deux chasseurs, elle poussa un soupir rassuré.
— Vous allez bien, vous aussi...
Aussi bien qu'elle, en tout cas.
Mar 23 Mar - 0:43
carry me home
Le craquement des marches de l'escalier d'à côté indiquait que quelqu'un se précipitait à l'étage pour le retrouver et en voyant la chevelure rousse de Merill apparaitre, le prêtre lâcha les pans de sa chemise qu'il était en train de triturer pour lui adresser un sourire rayonnant tant il était soulagé de la voir bien portante.
▬ Soeur Merill ! Loué soit le Tout-Puissant ! Vous allez bien ? La salua-t-il tout en l'examinant attentivement, cherchant si ses blessures n'avaient pas refait surface. Il n'y avait aucune raison pour que cela soit le cas mais il n'y avait aucune raison non plus pour ne pas être prudent. D'autant plus qu'elle semblait soucieuse, cela se voyait dans ses traits tirés. Probablement était-elle encore affectée par la mort de ce Laurent. Merci beaucoup. Mais ne devriez-vous pas être alitée ? Voulez-vous que je...
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'une tempête blonde épela son nom avant de s'écraser dans ses bras. Le geste était si inattendu que l'évêque resta une ou deux secondes bouche bée, sans savoir quoi faire. Il baissa les yeux, chercha les oreilles canines, le museau, les crocs, les griffes sur ce petit corps redevenu soudainement adolescent. Et s'il fut parcouru d'un faible frisson de terreur en repensant à la bête sauvage de la veille, le petit « vous êtes vivant » à demi-étouffé sur son torse eut tôt fait d'achever sa méfiance tant et si bien, qu'il se risqua à l'enlacer délicatement à son tour, laissant Merill filer sans un mot.
▬ Mademoiselle Botherel... Vous allez rouvrir vos plaies. Finit-il par lui souffler, l'humeur trop tendre pour être véritablement capable de lui exprimer un reproche. De toutes façons la jeune femme, fidèle à elle-même, ne fit pas mine de l'écouter et fila immédiatement dans une chambre voisine, ayant sans doute entendu la voix grave de Scar qui devait tout juste avoir repris connaissance.
Puisque tout le monde semblait en un seul morceau, il descendit à son tour les marches pour se lancer sur les traces de Merill qu'il rattrapa dans les couloirs.
▬ Soeur Merill ! Attendez ! Arrivant à sa hauteur, il détourna le regard et passa une main dans sa nuque, y agrippant quelques boucles rebelles au passage. Vous allez rentrer sur Paris vous aussi ? Vous avez un endroit où y loger ? Mademoiselle Botherel et moi-même n'allons pas trop tarder non plus j'imagine, voulez-vous faire le trajet avec nous ? Et sans lui laisser le temps de répondre, il enchaina avec un petit rire confus : Ah navré je m'emballe, peut-être que vous préfériez être seule. Mais vous n'avez pas répondu à ma première question : vous allez bien ?
Et à nouveau il se mit à scruter les bras de la demoiselle avec la crainte démesurée d'y découvrir des pans de chair putréfiés. Avec la crainte démesurée qu'elle n'en avait peut-être plus pour longtemps désormais.
Mais il n'y avait aucune raison pour que cela soit le cas, pas vrai ?
▬ Soeur Merill ! Loué soit le Tout-Puissant ! Vous allez bien ? La salua-t-il tout en l'examinant attentivement, cherchant si ses blessures n'avaient pas refait surface. Il n'y avait aucune raison pour que cela soit le cas mais il n'y avait aucune raison non plus pour ne pas être prudent. D'autant plus qu'elle semblait soucieuse, cela se voyait dans ses traits tirés. Probablement était-elle encore affectée par la mort de ce Laurent. Merci beaucoup. Mais ne devriez-vous pas être alitée ? Voulez-vous que je...
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'une tempête blonde épela son nom avant de s'écraser dans ses bras. Le geste était si inattendu que l'évêque resta une ou deux secondes bouche bée, sans savoir quoi faire. Il baissa les yeux, chercha les oreilles canines, le museau, les crocs, les griffes sur ce petit corps redevenu soudainement adolescent. Et s'il fut parcouru d'un faible frisson de terreur en repensant à la bête sauvage de la veille, le petit « vous êtes vivant » à demi-étouffé sur son torse eut tôt fait d'achever sa méfiance tant et si bien, qu'il se risqua à l'enlacer délicatement à son tour, laissant Merill filer sans un mot.
▬ Mademoiselle Botherel... Vous allez rouvrir vos plaies. Finit-il par lui souffler, l'humeur trop tendre pour être véritablement capable de lui exprimer un reproche. De toutes façons la jeune femme, fidèle à elle-même, ne fit pas mine de l'écouter et fila immédiatement dans une chambre voisine, ayant sans doute entendu la voix grave de Scar qui devait tout juste avoir repris connaissance.
Puisque tout le monde semblait en un seul morceau, il descendit à son tour les marches pour se lancer sur les traces de Merill qu'il rattrapa dans les couloirs.
▬ Soeur Merill ! Attendez ! Arrivant à sa hauteur, il détourna le regard et passa une main dans sa nuque, y agrippant quelques boucles rebelles au passage. Vous allez rentrer sur Paris vous aussi ? Vous avez un endroit où y loger ? Mademoiselle Botherel et moi-même n'allons pas trop tarder non plus j'imagine, voulez-vous faire le trajet avec nous ? Et sans lui laisser le temps de répondre, il enchaina avec un petit rire confus : Ah navré je m'emballe, peut-être que vous préfériez être seule. Mais vous n'avez pas répondu à ma première question : vous allez bien ?
Et à nouveau il se mit à scruter les bras de la demoiselle avec la crainte démesurée d'y découvrir des pans de chair putréfiés. Avec la crainte démesurée qu'elle n'en avait peut-être plus pour longtemps désormais.
Mais il n'y avait aucune raison pour que cela soit le cas, pas vrai ?
Mar 23 Mar - 11:56
Constantin, c'est avec un fin sourire et un peu de rose sur les joues que Merill acceptera votre proposition. "Je vous suis infiniment reconnaissante pour votre gentillesse, Saint père."
Béatrice, vous pourrez vous rassurer en constant que tout le monde est vivant. Votre fine équipe va aussi bien qu'il est possible d'aller et vous parviendrez même à faire un peu le tour du manoir. Vous trouverez le jeune Comte, prostré dans un coin. Le traumatisme l'empêchera de vous parler ou de vous regarder dans les yeux. Sans doute s'est-il vu, lui aussi, arracher le peu de naïveté et d'innocence qu'il lui restait. C'est une victime collatérale d'une folie extérieure.
Pourtant, alors que vous étiez parvenue à vous calmer, un hurlement vrillera vos sens, vous prendra au coeur. Vous comprendrez toutefois que vous êtes la seule à l'avoir entendu. Personne d'autres ne semble avoir capté cette ode de douleur. C'était un cri du coeur.
Immédiatement, vous êtes allé rejoindre l'extérieur et c'est là que vous avez tout compris. Merill, à genoux, le visage caché dans ses mains, pleure à chaudes larmes. En face d'elle, Louis, le chasseur ne comprend pas ce qui se passe. Lui faisait tout simplement son travail, non ? Le travail des peaux de bêtes en fait partie.
Sauf qu'il était occupé à traiter celle de Laurent. Vous devinez que ce avec quoi les chiens de Louis se chamaille, non loin, sont des os du même malheureux. Et Louis n'en a sans doute même pas conscience. Il ne vous restera plus qu'à essayer de consoler Merill, donc les maux qui transpercent comme des couteaux. D'ailleurs, sont-ce bien là vos larmes qui coulent sur vos joues ? Rien n'est moins sûr.
"Bah alors ? Pourquoi ça pleure la petite ? Vous voulez que j'vous fasse des chaussons ?"
Vous souhaitez juste qu'il se taise.
Par la suite, lorsque vous serez tous rassemblez, une petite fille blonde vous sera amené. Babeth. Elle vous explique qu'un grand homme à capuche l'a protégé de la Comtesse et qu'il a été très gentil avec elle. C'est lui qui l'a déposé au milieu du village pour que quelqu'un vienne la récupérer et la mettre à l'abri. Il a finalement disparu aussitôt après pour ne plus ré-apparaitre. Personne ne sait dans quelle direction il est allé.
Alaric ne viendra finalement pas vous voir, vous fait-on savoir. Des témoignages faisant état d'une bête à bois destructrice lui ayant été ramenés, il choisi de prendre cette affaire en priorité. Vous vous doutez, cependant, que vous serez amené à le revoir tôt ou tard. De même, on vous informe que plusieurs domestiques de la Comtesse ont été arrêtés pour complicité de d'enlèvements. Ceci ne sera pas rendu public, mais ils seront exécutés après excommunication.
En fin de journée, deux calèches feront irruption dans le village pour venir vous chercher. L’église souterraine vous rapatriera jusqu'à Paris et achèvera de soigner ceux qui ont besoin de l'être avec des cataplasme d'onguent. Vous êtes, bien entendu, sommés de garder silence auprès de la population sur ce que vous avez vu là-bas. Officiellement, il s'agissait d'un cas isolé, d'un tueur fou. Vous seuls - et ceux que vous n'avez pas retrouvé - êtes au courant de ce qui a réellement eut lieu ici. Qu'est-ce que cela peut bien annoncer ?
DISPARITIONS INQUIETANTES
Constantin, c'est avec un fin sourire et un peu de rose sur les joues que Merill acceptera votre proposition. "Je vous suis infiniment reconnaissante pour votre gentillesse, Saint père."
Béatrice, vous pourrez vous rassurer en constant que tout le monde est vivant. Votre fine équipe va aussi bien qu'il est possible d'aller et vous parviendrez même à faire un peu le tour du manoir. Vous trouverez le jeune Comte, prostré dans un coin. Le traumatisme l'empêchera de vous parler ou de vous regarder dans les yeux. Sans doute s'est-il vu, lui aussi, arracher le peu de naïveté et d'innocence qu'il lui restait. C'est une victime collatérale d'une folie extérieure.
Pourtant, alors que vous étiez parvenue à vous calmer, un hurlement vrillera vos sens, vous prendra au coeur. Vous comprendrez toutefois que vous êtes la seule à l'avoir entendu. Personne d'autres ne semble avoir capté cette ode de douleur. C'était un cri du coeur.
Immédiatement, vous êtes allé rejoindre l'extérieur et c'est là que vous avez tout compris. Merill, à genoux, le visage caché dans ses mains, pleure à chaudes larmes. En face d'elle, Louis, le chasseur ne comprend pas ce qui se passe. Lui faisait tout simplement son travail, non ? Le travail des peaux de bêtes en fait partie.
Sauf qu'il était occupé à traiter celle de Laurent. Vous devinez que ce avec quoi les chiens de Louis se chamaille, non loin, sont des os du même malheureux. Et Louis n'en a sans doute même pas conscience. Il ne vous restera plus qu'à essayer de consoler Merill, donc les maux qui transpercent comme des couteaux. D'ailleurs, sont-ce bien là vos larmes qui coulent sur vos joues ? Rien n'est moins sûr.
"Bah alors ? Pourquoi ça pleure la petite ? Vous voulez que j'vous fasse des chaussons ?"
Vous souhaitez juste qu'il se taise.
Par la suite, lorsque vous serez tous rassemblez, une petite fille blonde vous sera amené. Babeth. Elle vous explique qu'un grand homme à capuche l'a protégé de la Comtesse et qu'il a été très gentil avec elle. C'est lui qui l'a déposé au milieu du village pour que quelqu'un vienne la récupérer et la mettre à l'abri. Il a finalement disparu aussitôt après pour ne plus ré-apparaitre. Personne ne sait dans quelle direction il est allé.
Alaric ne viendra finalement pas vous voir, vous fait-on savoir. Des témoignages faisant état d'une bête à bois destructrice lui ayant été ramenés, il choisi de prendre cette affaire en priorité. Vous vous doutez, cependant, que vous serez amené à le revoir tôt ou tard. De même, on vous informe que plusieurs domestiques de la Comtesse ont été arrêtés pour complicité de d'enlèvements. Ceci ne sera pas rendu public, mais ils seront exécutés après excommunication.
En fin de journée, deux calèches feront irruption dans le village pour venir vous chercher. L’église souterraine vous rapatriera jusqu'à Paris et achèvera de soigner ceux qui ont besoin de l'être avec des cataplasme d'onguent. Vous êtes, bien entendu, sommés de garder silence auprès de la population sur ce que vous avez vu là-bas. Officiellement, il s'agissait d'un cas isolé, d'un tueur fou. Vous seuls - et ceux que vous n'avez pas retrouvé - êtes au courant de ce qui a réellement eut lieu ici. Qu'est-ce que cela peut bien annoncer ?
- FIN DE LA MISSION -
Mar 23 Mar - 13:27
MONSTRES RENCONTRES : 2/4
MONSTRES ABATTUS : 1/4
LAURENT : Mort.
LA COMTESSE : Morte.
LE JEUNE COMTE : Vivant.
LOUIS : Vivant.
BABETH : Vivante.
OBJETS RECUPERES : 1/4
CHEMINS EXPLORES DANS LE LABYRINTHE : 1/3
MYSTERES ELUCIDES : 1/3
DIFFICULTE DE LA MISSION : MEDIUM - 3/5
REPERCUSSIONS SUR LES PERSONNAGES :
SCAR : Quelques douleurs articulaires pendant deux jours après le retour de mission.
CAELESTIS : Fatigue importante l'obligeant à tenir le lit en permanence pendant deux jours après le retour de mission.
BEATRICE : Santé mentale légèrement touchée. Gardera des tremblements nerveux à l'entente de sons trop forts pendant trois mois.
CONSTANTIN : Santé mentale légèrement touchée. Souffrira d'hallucinations auditives légères pendant trois mois (il croira entendre le cri de la bête à bois).
DEBRIEFING DE LA MISSION
Pour appréhender un peu le parcours fait.
MONSTRES RENCONTRES : 2/4
MONSTRES ABATTUS : 1/4
LAURENT : Mort.
LA COMTESSE : Morte.
LE JEUNE COMTE : Vivant.
LOUIS : Vivant.
BABETH : Vivante.
OBJETS RECUPERES : 1/4
CHEMINS EXPLORES DANS LE LABYRINTHE : 1/3
MYSTERES ELUCIDES : 1/3
DIFFICULTE DE LA MISSION : MEDIUM - 3/5
REPERCUSSIONS SUR LES PERSONNAGES :
SCAR : Quelques douleurs articulaires pendant deux jours après le retour de mission.
CAELESTIS : Fatigue importante l'obligeant à tenir le lit en permanence pendant deux jours après le retour de mission.
BEATRICE : Santé mentale légèrement touchée. Gardera des tremblements nerveux à l'entente de sons trop forts pendant trois mois.
CONSTANTIN : Santé mentale légèrement touchée. Souffrira d'hallucinations auditives légères pendant trois mois (il croira entendre le cri de la bête à bois).