Les règles

Elle avait pris sur elle pour sortir de ses appartements. Elle ne pouvait se permettre de rester si prostrée et l’excuse du coup de fatigue ne fonctionnait déjà plus. Victoire, qui avait répondu positivement à l’invitation de la Duchesse, avait revêtue la robe qu’on lui avait offert à son anniversaire, ainsi que l’ensemble des accessoires assortis. Si elle n’avait pas la tête à trouver une autre tenue, au moins était-elle parfaitement apprêtée. Elle ne pouvait plus reculer.

Elle fut accueillie diligemment par la Duchesse et lui rendit son sourire et son amabilité. Malgré tout, son teint était pâle et même le maquillage n’avait pu tout camoufler. Victoire était encore incertaine de ce qu’elle avait à appréhender. Des vampires ? Vraiment ? Y en avait-il beaucoup ? Ou Stanislava était-elle l’exception ? Trop de choses dont elle ne savait que faire pour l’heure.

Il lui fallait faire bonne figure. Elle avait également des annonces à faire en fin de soirée, il n’était donc pas question de s’enfuir avant la clôture des festivités. Victoire allait donc devoir se violenter un peu.

HRP : la robe ainsi que la cape, une petite broche en forme de fleur.

La négociation avait été longue mais elle avait été réussie. Iris avait fini par capituler. Elle était bien trop jeune pour assister à ce bal. Elle allait devoir attendre encore une dizaine d’années avant de pouvoir s’y présenter. La dernière fois qu’il s’y était présenté remonte à si longtemps également. Il mentirait s’il ne ressentirait pas une certaine nostalgie en posant le pied dans le hall d’entrée.

Paré de son plus beau sourire, il s’approcha d’un pas tranquille du petit groupe de dame. Il fit la révérence avant de le faire chacune un baise-main, en commençant bien évidemment par Sa Majesté.

-Votre Majesté, Mesdames. J’ose espérer avoir le plaisir de danser en votre charmante compagnie durant cette soirée.

Dans ses souvenirs, il ne se souvenait pas avoir été aussi cavalier lorsqu’il s’était présenté ici la première fois.

la tenue de charles

@Victoire de France   @Hélène de Constantinople   @Diane d'Orléans

@Victoire de France @Hélène de Constantinople @DIane d'Orléans @Charles d'Orléans

Son regard capta rapidement la toilette de sa chère cousine et Victoire ne put que se sentir ébahie devant la beauté de l’ensemble. « Diane… Vous êtes magnifique dans cette tenue. » Ce n’était pas un compliment fait à la légère. Elle le pensait vraiment. Hélène arriva juste derrière et sa présence rassura également un peu plus Victoire. Au moins, elle n’était pas seule dans cet évènement codifié. Elle pourrait s’en sortir et compter sur ses alliées.

« Euh… Le joyau de la saison ? » Elle essaya de se souvenir de ce que cela pourrait signifier. « Oh, vous voulez dire la jeune personne la plus prometteuse ? » Il lui semblait que c’était quelque chose dans ce gout-là. « Euh… Eh bien, pour tout dire… » Elle avait de la difficulté à mettre ses pensées en ordre. « Pourquoi pas vous, Hélène ? » Elle aurait essayé.

L’arrivée de son cousin par la suite acheva de lui tirer un sourire de circonstance. Elle devait donner le change, au moins pour eux. « Charles, ce serait avec plaisir, vous le savez. » La silhouette du Chevalier de Bayard lui tira un frisson, bien qu’elle ne s’expliqua pas pourquoi. « Chevalier de Bayard, Dame de Bayard… Je vous souhaite de profiter des festivités. »

Puis, ne voulant pas encombrer davantage le hall d’Entrée, Victoire salua une nouvelle fois la Duchesse de Chatillon et se tourna vers la gauche.  « Allons dans le salon des Dame, Stanisla-… »

Ah. Oui. La rousse n’était plus à ses côtés désormais. Elle devrait composer avec pour un temps indéterminé. Alors, tâchant de reprendre constance, elle se racla la gorge et poursuivit en accordant cette fois un regard aux personnes proches d’elle. « Venez, allons donc dans le Carré des Dames. »

Ne rien montrer qui pourrait la trahir.

Un homme vint la saluer une fois de plus. Guillaume de Bourgogne. Oh, elle se demandait bien où pouvait être passé le précédent Duc... Victoire lui adressa un sourire poli mais n'avait qu'une hâte, poursuivre son but précédent.

Résumé : Victoire se déplace dans le carré des Dames.

Aerin avait entendu parlé de ce fameux bal et c'était préparé toute la journée pour être présentable le soir même. Depuis la proposition de sa majesté pour devenir une des dames de compagnie de son altesse, Aerin dut abandonner qui elle était pour garder ce qu'elle a toujours été, Aerin. Au début, cela était difficile pour elle, la douleur, la rupture de ce lien si intense et la poursuite des rêves de son frère. Malgré la culpabilité et la souffrance, elle ne pouvait pas rester dans le mal aussi longtemps, c'est pour cela que la jeune femme finit par se présenter finalement devant la demeure, serrant un bout de sa robe avant de finalement entrée dans le lieu et ainsi donc commençait sa nouvelle vie en tant que Brindal.

Peu sure d'elle, la jeune femme salua d'une révérence les personnes devant la porte d'entrée avant de regarder, avec des yeux brillants, tout le contenu de cet intérieur. Souriant un peu, elle se mit alors en marche, regardant autour d'elle sans vraiment savoir quoi faire. Elle avait bien eu des tickets, mais à qui pourrait-elle les offrir ? Secouant la tête, la demoiselle remarqua de loin Diane, Héléne, mais également Son Altesse au loin et dans un petit sourire, s'y dirigea avec prestance. Elle se rappelait cette fameuse nuit. Cependant, au moment où la demoiselle se diriger vers le carré, elle remarque au loin une chevelure qui ne lui était pas étrangère. Surprise, la jeune femme se rappela de cette nuit à la fête du printemps et sourit tranquillement avant de hâter vers l'endroit en question.

La robe
Elle change d'avis en voyant au loin frère ferdinand s'enfuir en cuisine.
Mention de : @Hélène de Constantinople  @Diane d'Orléans  @Victoire de France @Frère Ferdinand

Si quelqu'un lui avait dit un an plus tôt que parcourir les palais et les halls des maisons les plus nobles de France deviendrait son quotidien, Sadie lui aurait ri au nez. Une créature bien étrange que l'habitude. La résilience.
Le pire dans tout ça était peut-être la vitesse avec laquelle il s'était fait à la chose. Mais au fond, pourquoi pas. Ce n'était qu'un concours de circonstance comme tant d'autres. Au moins celui-ci permettait-il au lycan d'avoir des moyens pour le moins inépuisables, pouvant ainsi subvenir à ses chasses sans s'ombrager des habituelles préoccupations de logis, nourriture et armement. Il les retrouverait bien assez tôt, il n'était pas dupe à ce sujet. D'ici un an, deux, dix. A peine le temps d'un claquement de doigt. Autant tirer parti de cet avantage.

D'autant que l'affaire le laissait plutôt libre de ses va-et-vient, en prime. Le prince Habsbourg n'était pas particulièrement contraignant à servir et ce dernier laissait une grande latitude au lycan. Sadie avait même dans l'idée que si -quand- l'envie lui prendrait de partir loin de cette mascarade, l'homme s'en accommoderait sans faire d'histoire.
Prendre congés d'une obligation envers la couronne française en revanche, était une autre paire de manches.
Il ne comptait pas duper le destin sur ce point ; les quelques mois restant de cet engagement toucheraient bientôt à leur fin. Mais d'ici là, la maison impériale du Saint-Empire ayant accordé sa bénédiction à l'affaire et, se faisant, lui donnant l'allure d'un contrat bien plus sérieux, Sadie se trouvait l'obligé des demandes de la garde personnelle de la reine, dusse-t-elle avoir besoin de ses services.

Évidemment, c'est donc quelques jours avant un événement mondain ouvert aux quatre vents pour qui souhaiterait s'attaquer à la couronne que la garde du corps de la reine trouva moyen d'être démise de ses fonctions. Et que le professionnalisme de Sadie, éprouvé à maintes reprises aux vues et sus de la Cour lors des sorties du prince Habsbourg et n'étant plus à démontrer, fit l'objet d'une demande officielle du palais afin d'y escorter la reine en tant que protecteur.

Aux yeux du lycan, la chose ne faisait aucun sens. Sûrement, la reine devait avoir des gardes loyaux et compétents capables de remplir cet office. Mais il avait cessé de chercher à comprendre les motivations des nobles et puissants, de ce côté de l'océan. Moins il en savait, mieux il se portait. Les côtoyer ne voulait pas nécessairement dire participer à leurs danses absurdes plus que nécessaire.

Silencieux, Sadie resta légèrement en retrait de la reine et de ses suivants, flanqué par deux gardes royaux à l'allure bien plus discrète que la sienne. Pour un peu, on pourrait croire que les gardes étaient là pour le garder lui tellement sa mise dépassait son rôle. Mais cette mission devait porter la marque visible du Saint-Empire, que lui avaient dit les conseillers du prince. Une occasion parfaite pour montrer à tous la bonne entente et l'amitié liant les deux maisons, que lui avaient dit les conseillers du prince. Sadie avait donc endossé en maugréant son rôle de pion politique, arborant haut les couleurs du prince Habsbourg au milieu du profond bleu royal de la livrée des gardes français. S'il pouvait s'habituer à beaucoup de choses, ces tenues extravagantes et peu pratiques n'en ferait définitivement jamais partie. Quelle plaie. Les manigances politiques des deux couronnes ne pouvaient-elles pas au moins le laisser maître de ses tenues ?

Retenant un soupir maussade, le visage inexpressif du lycan observa les allées et venues des convives autour de la reine, regard sévère les fixant sans ciller. Lorsque le groupe se scinda et que la reine partit en compagnie d'autres dames vers un coin précis, Sadie et les gardes suivirent sans broncher. Il écouta les échanges d'une oreille distraite, ne prit pas la peine d'entrer lui même dans la conversation, restant légèrement en retrait avec les autres hommes. A dire vrai, il n'avait pas l'intention de prononcer un mot de la soirée, si sa chance le lui permettait. Et comptait sur la jugeote de ces dames pour ne pas le confondre avec un convive, malgré les fanfreluches ridicules qu'il portait.

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@Victoire de France  @Diane d'Orléans  @Hélène de Constantinople

HRP : Sadie suit Victoire vers le carré des dames. Vous pouvez partir du principe que Sadie ne participe pas à vos conversations à moins que quelqu'un s'adresse à lui. Il est là uniquement en tant que protecteur de la reine, pour jouer l'ombre qui lance des regards noirs si on s'approche trop près.

C’est qu’il y avait du monde qui commençait à s’attrouper autour de la Reine. Quoi de plus normal, après tout. Charles salua d’un signe de tête le chevalier de Bayard et d’un baise-main sa femme. Il adressa un mince sourire au Duc de Bourgogne, et inclina légèrement la tête face en voyant l’homme qui avait été en compagnie de Victoire lors de la fête du Printemps. Il semblait être le protecteur de la Reine aussi il semblait tout naturel qu’il soit là en remplaçant à l’habituel garde du corps de Victoire. Son absence ne semblait pas encore totalement être assimilée par la Reine.

Mais il n’en dit rien et suivit tout le petit cortège vers le Carré des Dames.

@Hélène de Constantinople @Diane d'Orléans @Victoire de France @Guillaume de Bourgogne @Aimable E. De Bayard @Sadie

Bon, il n’y avait pas davantage d’informations qu’il avait pu récolter par ses propres moyens. Ayant vu plusieurs autres collègues errer çà et là, Caelestis se dit qu’il pouvait déléguer à ces derniers le soin de tenir le reste de la soirée.

Il allait pour partir quand il bouscula sans le vouloir une jeune dame, visiblement bouleversée. « Mademoiselle ? » Son regard bleuté se posa sur la frêle silhouette. « Loin de moi l’idée de vous importuner mais… Tout va bien ? »

Il n’allait pas s’arrêter à demander la raison de cet état, cela ne le regardait en rien. « Souhaitez-vous que je vous raccompagne, si vous partiez ? J’allais moi-même m’en aller. »

Et il le faisait sans arrière-pensée.

Résumé : Je propose de raccompagner Embre vu que j'ai trouvé ni Lisbeth ni Johanna.

@Marie d'Ambialet & mention de @Caelestis Amarillo @Janvier @Béatrice Botherel
(Pour avoir une idée de sa tenue. A bon entendeur. :dab:)

@Marie d'Ambialet @Amaury de Bray
HRP : Si cette performance est acceptée - honnêtement, le reverse strip tease, je demande le brevet d'invention - Scar avance jusqu'au buffet. Va lui falloir plusieurs verres pour oublier.
Résumé : Mal regarder Amaurikiki
Dire à Ney de partir sans lui
Fermer sa chemise avec le risque de sniper quelqu'un avec ses boutons + mettre un jabot moche.