Résumé:

Deux coupes de jus de fruit frais en main, Charles s'apprêtait à retourner au Carré des dames lorsqu'il vit un visage plus que familier arriver au buffet. Diane était visiblement contrariée. Que s'était-il passé ? Un simple coup d'œil et il comprend. S'il était franchement étonnée de voir le chef de la milice à ce genre d'événements, il l'était beaucoup en imaginant sans peine qu'il avait été rustre avec sa soeur.

-Ne le prend pas trop à coeur, ma chère Diane. Si cela peut te rassurer, il est souvent ainsi avec tout le monde, souffla-t-il a Diane en lui glissant un verre dans ses mains.

Il aperçut aussitôt un autre visage familier non loin. Il l'invita à la suivre d'une main légèrement appuyée dans le bas de son dos et s'approcha du petit groupe.

-Duchesse de Navarre, Vicomte de Saulx, et... Je crois vous avoir aperçu au mariage de la Duchesse, madame...?

N'était-ce pas d'ailleurs l'une des dames présentes qui n'avaient pas levé le petit doigt pour venir en aide à Élise...?

-Je suis Charles d'Orléans, Duc d'Orléans. Et voici ma chère soeur, Diane d'Orléans, médecin royale et Dame de compagnie de Sa Majesté.

Résumé:

Liste de Hermance - quinte flush royale:

Résumé:

Aerin avait enfin réussi à donner son premier ticket à Serafeim, un sourire timide sur ses lèvres. Lorsque celui-ci l'accepta, Aerin fut réellement heureuse et cacha rapidement sa joie pour ne pas trop le montrer. Affichant simplement un petit sourire, la jeune femme salua Zuicher qui partait, ne réagissant pas à la demande de danse qu'elle venait de faire à Serafeim. Peu de temps après, la jeune Dahlia s'en alla à son tour, sortant Serafeim de ses pensées et ils finirent tous les deux.

Il entama alors la conversation, à la surprise d'Aerin qui ne pensait pas qu'il lancerait l'échange entre eux. Réfléchissant un instant, la demoiselle fit un petit sourire triste et ses yeux retranscrit cette tristesse.

- Je vous remercie de votre bienveillance Sire Di Venieri. Je dois vous avouer que je fais de mon mieux, mais ce n'est pas simple...Mon frère me manque...

Elle rangea le reste de ses tickets et serra inconsciemment le morceau de tissu provenant de sa robe. Pour la deuxième fois de sa vie, elle se sentait vide et seule. Toutes ses années, à incarner son frère lui permettait de garder un lien avec ce dernier. Cependant, maintenant, ce n'était plus le cas et son coeur était déchiré par cette réalité. Prise de chaud, elle redressa la tête pour regarder le Duc.

- Messire, je ne me sens pas très bien, est ce que cela vous dérangerez d'aller dans les jardins un court instant ?

-Et moi qui comptait sur une danse avec vous pour me rattraper... Je suppose que ce sera pour une prochaine fois.

Charles afficha une mine sincèrement désolée, puisqu'il souhaitait réellement corriger sa faute. Mais à charge de revanche, il y aura sûrement d'autres occasions pour le faire. Mais à croire qu'Hermance lisait dans ses pensées, la voilà qui propose qu'Antoine danse avec sa sœur... Il était venu pour cela, à la base. Bah, tant mieux, tant que le résultat était le même. Aussi sourit-il face aux airs gênés des deux partis.

Le ton de conversation se fit plus sérieuse lors de l'intervention d'un jeune homme, demandant l'aide de Diane. Charles tourna légèrement la tête pour tenter de deviner qui se sentait si mal. Dans la foule, il crut bien reconnaître un Aimable pale avec son épouse. Inutile d'aller le voir, il avait peut-être besoin de prendre l'air et un attroupement autour de lui ne l'aiderait nullement.

Charles échangea un sourire avec Hermance en voyant que son petit plan pour que le Vicomte danse avec sa sœur. Il n’avait jamais poussé Diane à se marier, si elle le souhaitait, elle le ferait selon son désir. Mais il comptait bien la soutenir, quoi qu’il arrive, et faire en sorte qu’elle ait un prétendant convenable. Les demandes pleuvaient depuis l’incident de la Reine. Certains malheurs faisaient le bonheur de certains, apparemment.

En parlant de prétendant… devait-il lui en parler ? Non, pas ce soir. Un autre jour.

-Les occasions de danser ne manqueront pas, j’en suis certain. Si vous voulez bien m’excuser…

Il inclina légèrement le torse à leur intention avant de s’en aller, retourna pour reprendre des coupes de jus de fruit et revint au carré des dames auprès de Lisbeth et Elise et n'était-ce pas le Duc van Heil en leur compagnie?

L’ignorance d’Hermance était égale à la personnalité de la toute neuve Duchesse, sans doute beaucoup trop gonflée. Mais Zuicher ne s’ne inquiéta pas, au contraire. Une femme telle qu’elle finirait par se casser les dents, tôt ou tard. A trop vouloir prendre de la hauteur, on finit par oublier d’où l’on vient. Bjorn en avait fait l’expérience après tout.

Zuicher parti prendre un autre verre de champagne qu’elle but lentement et sans se presser. Elle n’avait pas beaucoup de prétendants avec lesquels danser mais en fin de compte, ce n’était pas si grave que cela. Elle n’était « qu’une » chapelière après tout.