On dit des coupables qu’ils reviennent toujours sur la scène du crime... Et l’Oie n’échappe pas à la règle, bondissant de l’arrière boutique avec quelques taps taps furieux en dépit la griffe qui orne toujours son parquet en testament de cet esprit vandale.

Elle honk un honk à Eléonore avant d’hocher la tête : quelle jolie boutique en effet, quel dommage que QUELQU’UN ait GRIFFÉ par ACCIDENT l’une des planches cirées qui participent à la beauté du lieu. Mais qui ? Le mystère reste entier. De toute façon, l’Oie a plus important à faire, comme escalader le comptoir pour murmurer quelques secrets à l’oreille de la demoiselle. Honk Honk Honk. Quoi ? Choquant. Honk Honk... Mon dieu ? C’est vrai ?

Malheureusement, Eléonore ne parle pas l’Oie. May reprendra contact avec elle pour lui traduire ces ténébreux on-dit...


L’Oie considère le portrait que lui montre Sara avant de le gratifier d’un hochement de tête, approuvant ses talents artistiques, renifler un peu le parchemin avant de le gober tout entier pour le garder bien au chaud. Elle le recrachera lorsque May sera de retour pour qu’elle soit elle-aussi au fait du visage d’un prochain arrivant.


Si l’Oie ne peut pas répondre à Serafeim par autre chose qu’un honk, elle écoute sa description de ce nouveau personnage avec une attention (pour une fois) respectueuse. Lorsqu’il en a terminé, elle compte un long, long moment les pièces avant de lui faire signe d’une de ses grandes ailes en guise d’au revoir. [Demande validée]


OH NON ! LA TÉMOIN ! Si tôt que Calla entre dans la boutique, l’oie se projette vers la porte pour la refermer derrière elle. Une dague ? Une dague ?! semble honker l’Oie à la demande de la jeune femme. N’avez pas vous fait assez de — Oooh, des graines...

Elle picore celles-ci un instant, avant de se rappeler que sa pause déjeuner est un peu plus tard. Plissant ses yeux méfiants dans la direction de Calla, elle traîne le bol jusqu’à l’arrière boutique. Un son de raclement presque nostalgique résonnera entre les murs de l’échoppe. Néanmoins, aucun dommage ne sera à déplorer sur le sol cette fois-ci.

La dague est par chance plus légère que la rapière précédemment demandée, et l’Oie la soulève sans mal. Elle songe presque à l’échanger contre le silence de Calla, mais malheureusement, le silence ne paie pas les factures. Et si, dague au bec, s’assurer du mutisme définitif de l’humaine serait aussi possible avec un petit peu de... Persuasion, les graines découragent ce sombre projet. Au cas où repartir avec la vie sauve ne serait pas une récompense suffisante pour cet appétissant cadeau, l’Oie frotte sa tête contre la jambe de Calla en signe d’affection, avant d’agiter son aile pour lui dire au revoir.