-Je le lui signalerai, soyez-en sûr, ajouta-t-elle simplement avant qu’il doive disparaître pour remplir son rôle.
Le début des festivités tombaient à pique puisqu’elles n’auront pas réellement à répondre à sa question. Elle suivit cependant Théodicée légèrement en retrait et répondit presque du bout des lèvres, pour ne pas qu’on les entende.
-Rien. Nous sommes huit, actuellement. ( Elle ne comptait pas vraiment Constantin, à vrai dire. ) Tout est calme. Mais évitons de discuter de cela avec autant d’oreilles. Et libre à toi de me tenir compagnie. Je ne suis pas une très grande bavarde, tu le sais. Tu risques de t’ennuyer.
Quand elles parlaient toutes deux, c’était en général en lien avec le boulot : l’église ou la cathédrale. Rien de bien passionnant donc.
@Constantin de St Hilaire & @Théodicée
- résumé:
-calla, bien contente d'esquiver la question de potit père
Mais il était vivant.
Elle s’efforça de redonner son attention à ses deux comparses, d’autant plus que Sara s’était réfugiée derrière elle, sans doute mal à l’aise avec les questions de chapeaux. Jetant un coup d’œil amusé à cette dernière, elle acquiesça à la remarque vendeuse de l’autre jeune femme, jouant le jeu par politesse :
— C’est un plaisir, Madame. En effet, il aurait été utile par ces températures... La sorcière ne s’attendait certainement pas à passer la cérémonie à discuter de couvre-chef, mais voyait difficilement comme se dépatouiller des filets de la marchande sans paraître rustre. Et sans nul doute du plus bel effet, si vos talents de chapelière égalent votre sens vestimentaire.
Argh, elle ne pouvait qu’espérer que les marchandises en question ne soient pas trop onéreuses... Peut-être en offrirait-elle un à Sara, dont le teint de porcelaine devait vite souffrir du soleil.
Mais voilà que la discussion fut interrompue par l’union à venir. Cela ne pouvait signifier qu’une chose : le discours de Constantin.
Prenant la main de Sara pour éviter de la perdre parmi les badauds, elle adressa un signe de tête à Zuicher pour l’inviter à les suivre. Sans doute regretterait-elle ce choix lorsqu’il lui faudrait ouvrir son porte monnaie, mais elle ne trouvait pas très gracieux de l’abandonner en pleine conversation... Sans plus attendre, Béatrice s’approcha donc de la cérémonie, cherchant à croiser le regard de Constantin pour lui adresser un sourire encourageant.
- résumé:
- - béa est en mode (heavy breathing) quand elle voit ignacio mais est ultimement heureuse de constater qu'il est en un seul morceau.
- elle se fait guet-apens-ned par zuicher et ne sait pas trop comment s'en sortir. capitulant à moitié, elle se dit qu'un chapeau, ce serait un cadeau sympa à sara (le copium)
- finalement, la cérémonie la sort d'affaire : elle y amène sara par la main, invitant quand même d'un regard zuicherpour pas qu'elle se sente solo
- finalement, elle cherche tinou pour lui faire un pouce levé, mais dans son sourire. courage petit père.
@"..."
-Ma chère amie. Vous avez prouvé en notre manoir être une femme de valeur et douée dans son domaine. Notre société malheureusement ne tolère point les femmes qui pratiquent le métier des hommes. Cela a peut-être été une crainte pour ce chevalier qu'on puisse le voir publiquement avec vous afin de recueillir des soins. Cela aurait été maladroit et aurait pu entacher le nom de vos deux familles. En outre, laissez donc ces personnes venir à vous comme notre famille a pu le faire. Forcez ceux qui ne reconnaissent pas votre expérience, admirer vos oeuvres par le biais d'autres personnes et bientôt tout Paris voudra être soigné par une femme. Patience ma chère amie, patience. Un jour votre art sera si recherché, que vous regretterez ces instants où vous vous sentiez inutile comme vous dites.
Un doux sourire orne les lèvres de la dame écarlate. Elle ne fait pas de commentaires à propos de ce Duc de Normandie. Elle ne connait point et ne sait pas non plus de quoi il retourne, alors elle garde le silence à ce sujet. Elle est néanmoins ravie de mirer sur le doux minois de son amie un élan de soulagement. Sa clarté rejaillit et à cela Arthemys est heureuse. Lorsque @Diane d'orléans propose de se mêler à la foule, Arthemys la suit. C'est à ce moment que la cérémonie commence, alors Arthemys se tourne vers son amie.
-Pressons-nous ma chère. La Mariée doit être ravissante.
Un ami, c'est cela. Ce dernier d'ailleurs part chercher de quoi boire, les laissant alors rien que tous les deux. Un long silence, très pesant, s'installe en très peu de temps entre lui et @June van Heil. L'un comme l'autre ils se toisent sans lâcher un seul instant le regard. Alaric ne pu s'empêcher de sourire en lâchant un petit rire, malicieux. Il penserait presque que June a envie de le croquer. Mais Ignacio revient assez vite pour briser la glace qui s'était formé entre eux, et ils trinquent alors ensembles leurs verres dans une mélodie peu harmonieuse. La cérémonie allait commencer et alors que les deux hommes prenaient congés du duc, une musique retenti. L'orchestre symphonique annonçait le début du discours. Pile à l'heure.
Alaric lève son verre dans leur direction :
— Profitez bien de la soirée ...
Et s'en va lui aussi pour se mettre à l'arrière de la foule. Au vu de sa taille, ses épaules n'allait pas obstruer la vision d'une quelconque personne. Enfin seul il prit le temps de déguster son vin tout en écoutant ce que le Grand Cardinal s'apprêtait à dire aux personnes présentes.
Un instant, son regard suivit celui de @Théodicée, et cette lueur sombre en disait long sur ce qu'il était en train de penser. L'église souterraine était ici. Mais Constantin n'y était pour rien, il n'était que l'agneau parmi les loups.
- résumé :
- - Alaric faire le jeu des yeux ouverts sans cligner avec June
- Ignacio revient avec les verres
- Ils se séparent enfin, allelujah
- Alaric se met tout derrière la foule et vous juge grave
- Il fait quand même un peu pitié tout seul
- théodicée doit pas trop se sentir à l'aise d'être regardé comme ça
C'est la fête ! |
C’était très plaisant d’échanger avec @Arthemys de Chamfleury à n’en point douter. Malgré ce que certains pouvaient considérer comme un jeune âge, il était sûr qu’elle faisait preuve de maturité et de sagesse. Ses mots étaient réconfortants, mais surtout sincères. Enchantée par les mots qui franchirent ses lèvres, Diane tapota avec affection le bras de son amie en souriant. Il n’y avait rien à ajouter. Non pas que ses paroles gonflent son orgueil et flattent son ego. Il était juste important pour la physicienne d’entendre une autre femme partager son point de vue, avoir cette même vision d’un Paris qui évolue, d’un Paris qui accepte. Sans même parler à l’échelle de la France, si Paris pouvait changer à ce point, Diane sentirait sa mission accomplie.
La cérémonie était sur le point de commencer et les invités se réunirent de sorte d’y assister. Cherchant du regard où se placer, pas trop loin de la reine Victoire puisqu’elle fait partie officiellement de sa compagnie, Diane la repéra sans peine. Et quelle surprise lorsqu’elle aperçu la petite frimousse de sa nièce juste à côté de celle de son frère, le Duc d’Orléans.
- Suivez-moi, mon amie.
Affichée ainsi au bras de la sœur du Duc d’Orléans, il était assez admis que la dame écarlate n’allait pas être reléguée dans des rangs plus éloignés. Elles se faufilèrent avec aisance et grâce entre les invités pour finalement arriver près de @Victoire de France et de @Charles d'Orléans.
- Votre Majesté. Dit-elle en premier lieu, pour ne pas ignorer sa reine. Mon frère, quel bonheur de vous voir ici alors que vos affaires vous tenaient éloigné. Et j’imagine sans peine que notre petite chipie va s’amuser… Dit-elle en regardant sa nièce avec tendresse, avant de reprendre : … Après la cérémonie bien sûr, en attendant il faudra être bien sage. Voici mon amie, Arthemys de Chamfleury. Je me suis rendue au manoir des Chamfleury il a quelques temps pour aider son frère, vous souvenez-vous ?
- Résumé:
- - Avec Arthemys, elles rejoignent Victoire, Charles et Iris pour assister à la cérémonie
Ses paroles lui rappelèrent la dure réalité, à quoi bon aborder des sujets qui sortent du cadre professionnel. L'agent se sentit défectueuse, vraiment, aujourd'hui à cause de cette ambiance, elle ne se reconnaissait plus. Son poste récent au sein de Notre-Dame, entamait un désagréable changement que la demoiselle évitait de faire surgir à sa conscience. Si cela devait se produire un jour, il ne lui resterait plus que la mort comme ultime solution. Son état émotionnel se dégrada et le peu de joie qui pouvait l'habiter jusqu'à lors quitta tout bonnement son enveloppe charnelle.
"Merci pour ces informations, je reviendrai te voir."
Il, sa présence l'insupporta tout de suite, mais pouvait-elle ignorer qu'en sa condition de noble, il soit absent de telles festivités? Elle, aurait dû y penser. Sans attendre, comme habitée par une énergie nouvelle, sa carcasse lui parvient rapidement. Ses paroles ne vinrent pas de suite, d'abord, il fallait le lui rendre, son regard, puis effectuer une révérence hypocrite et enfin tenir son buste bien droit, presque fièrement. Théodicée sans son masque ressemblait à un prédateur dénué de toute volonté de vivre, elle se revoyait depuis le début et se faisait honte, si honte que devant lui, un potentiel ennemi, elle faillit défaillir. Son corps semblait ne plus supporter son propre poids.
"Monseigneur. Vous me voyez ravie de vous retrouver ici, pourquoi êtes-vous seul à déguster votre coupe en retrait ? Je ne pensais pas que vous vous voudriez de ma compagnie. Je puis même vous assurer que cela me surprend. N'y a-t-il donc aucune autre femme qui vous fait envie ? Elles ont toutes sorti leur plus belle robe."
Elle cracherait son venin, tant que cela lui permettrait de cacher ses faiblesses physiques.
C y a l a n a
- résumé:
- Pardon Calla T_T, mais ta demoiselle vient de montrer à Théo qu'elle se comportait n'importe comment depuis le début, donc elle est remontée contre sa propre personne à présent.
Puis bon, c'est quoi cette façon de regarder les gens Alaric !? Bien entendu, qu'elle n'allait laisser passer ça
(il a intérêt à pas trop être méchant)
@Alaric de Normandie @Calla
Lisbeth avait enfin réussi à donner les présents à Dame Hermance qui les accepta avec un petit sourire. Elle avait été honorée que la Baronne accepte de ses mains le présent. La couturière savait que cela n'était point simple pour une muette comme elle de discuter avec un carnet, mais elle n'avait pas le choix...C'était soit ça soit ne rien dire et cela ne l'aurait jamais aidée a avancer. Il est vrai que les personnes présentes pour cette cérémonie était tous si grand et si fort en personnalité, comparée à eux, elle n'était qu'une petite fourmi bien maladroite. Revenant prêt de Lycoris, la demoiselle lui sourit alors et se resservit une crêpe. Heureusement qu'elle ne grossissait pas facilement, sinon tout ça aurait finit dans ses petites poignées d'amour. Enfin, passons sur le physique, la jeune femme finie sa conversation avec Lycoris et en tournant sa tête, aperçoit au loin @Fay L. Ether qui avait portée sa robe pour l'événement. Une dose fierté et de bonheur envahi son cœur et elle sourit un peu bêtement, elle était heureuse, simplement. Lisbeth remercia alors le jeune blondinet puis se tourna pour se diriger vers sa meilleure amie. Cependant, avant même qu'elle puisse arriver à destination, la voilà bousculée par l'une des personnes de la fête, se retrouvant a vacillé un peu.
Elle réussit à retrouver l'équilibre de justesse et soupira de soulagement. Elle reprit alors sa route pour retourner voir son adorable amie, mais là encore le destin ne voulait pas lui laisser une chance d'aller la rejoindre et la revoilà bousculé. Décidément, rien n'allait aujourd'hui, comme si elle n'avait que ça à faire de se faire balader ainsi. Dans son plus grand désarroi, la voilà maintenant en train de bousculer une nouvelle personne et sursautant, elle essaya de se redresser en se maintenant à la personne et relève la tête, la peur se lisant dans ses yeux. Elle se recula une fois sur ses jambes et regarda la personne ( @Ian de Kerret). Elle s'empressa se prendre son carnet, mais celui-ci était tombé dans la bousculade. Paniqué, elle chercha à droite et à gauche sans le voir. Elle redressa néanmoins la tête et fait quelques mouvements de la tête pour s'excuser. Oh non, comment lui expliquer sans son carnet !
- Spoiler:
- Lisbeth se transforme en ballon et se fait balancer par-ci par-là
Elle finit par rentrer dans Ian de façon japonaise (il manque juste la gaufre dans la bouche ahah)
Elle perd ENCORE son carnet et panique, se demandant si la malchance était avec elle aujourd'hui
Le bonheur du mariage, voici bien longtemps que Zuicher n’y avait plus goûter. Ni même ne l’avait envisagé. En soit, elle n’avait jamais eu de mariage tel, à parader dans une belle robe scintillante et pleine de fioritures. Non, son « mariage », si tel peut être appelé ainsi, n’avait été qu’une cérémonie aujourd’hui considéré comme païenne. Elle avait été unie sous le regards de leurs dieux d’autrefois avec celui qui devint le père de ses nombreux enfants.
Dire qu’elle en avait eu huit et que pas un seul d’entre eux n’avait survécu. Quel gâchis d’énergie tout cela avait été. La maternité… Zuicher ne l’envisageait même plus. Elle ne pouvait que féliciter la mariée pour avoir réussi ce coup de génie. Prendre pour époux un mourant lui assurait de ne jamais avoir à se mettre à nue devant lui. Cette Hermance lui plaisait beaucoup.
Suivant les deux demoiselles, son regard s’arrêta sur la nuque de la petite brune – enfin, petite était encore une affaire de subjectivité quand on ne dépassait pas le mètre cinquante, comme elle. Et fut curieuse de savoir à qui elle avait affaire. « Sous quel nom dois-je m’adresser à vous, mesdemoiselles ? »
- Résumé:
- - Mamie Zui elle suit
- Puis bon c'est mieux de connaître le nom d'une cible de dragouille avant de commencer, quand même
@Sara van Helzen @Béatrice Botherel
Emmanuel fit de son mieux pour retenir le nom du nouvel arrivant. Ian de Kerret. Rien n’éveillait un souvenir particulier chez lui, aussi se fit-il silencieux tout en continuant de suivre Lars vers la foule. Il n’était plus aussi à l’aise qu’il avait pu l’être par le passé avec les grands rassemblements, mais puisque c’était l’occasion qui impliquait cela, il prit sur lui et fut de son mieux.
Il songea que c’aurait été une aubaine pour Dahlia de venir prospecter de la clientèle ici. Les beaux tableaux ont toujours un franc succès chez la noblesse. Enfin, s’il se souvenait correctement des choses.
Lorsque son comparse sang-pur lui expliqua d’où il connaissait le jeune homme, Emmanuel écarquilla grand son œil. « Ton… Problème ? » Il cligna de l’œil et reprit « Tu as… Tu as ce genre de problème ? »
Et là, il réalisa l’imbécilité de son propos. « Oh, par tous les saints ! Toutes mes excuses, j’avais omis pour ton bras… » Et immédiatement, il relâcha son emprise sur ledit bras et s’éloigna d’un mètre, gêné par sa bêtise. « Je… J’espère que tu trouveras rapidement une solution, dans ce cas. »
Ils parvinrent ensuite jusqu’à la foule et Emmanuel se fit silencieux. C’était la moindre des politesses.
- Résumé:
- - Manu il a cru papy Lars il avait des problèmes pour monter le chapiteau
- #sesentircon #bonallersilencemaintenant
@"Lars Hakansson"
L’heure de l’union était venue et Victoire, ne sachant trop quel serait son rôle, se tint à distance raisonnable du « couple » à marier – même si la perspective de voir deux femmes ici par procuration lui semblait étrange. Elle avait autorisé cette union en ces termes et ne saurait revenir dessus.
Elle avait ouïe dire que son père et son grand-père avait parfait officié de façon plus ou moins cérémonieuse des mariages, mais elle, le pouvait-elle ? Sa condition de femme n’était-elle pas un obstacle ? Encore une fois.
Diane fut rapidement retrouvée et Victoire lui offrit un sourire. « Mon amie, je suis ravie de vous voir de nouveau. » Iris vint bercer le moment de sa petite voix et Victoire, si elle n’en montra rien, était pourtant ravie de cette petite présence. Avoir Charles et Diane auprès d’elle la rassurait un peu.
Il ne restait plus qu’à attendre, désormais. Les choses n’iraient qu’en s’améliorant.
- Résumé:
- - Victoire elle attend
- Vite qu'on en finisse aled
@Diane d'Orléans @Charles d'Orléans
Il aurait dû se douter qu’elle ne se plaindrait pas de ses blessures, après tout Stanislava était une combattante. Différemment de lui qui prenait parfois qu’elle bagarre de bar, c’était surtout de la débrouille, pas comme la rousse qui laissait derrière elle quiconque espérait se mesurer à sa force. Il se demandait quel genre de vie elle avait pu vivre avant d’en arriver là. A l’occasion, il oserait peut-être lui poser la question.
Pour le moment, Sébastien restait en retrait, observant la cohue qui se formait autour des mariées. Bien que curieux, il n’avait pas pour ambition de s’en approcher de trop. Un sourire reprit ses lèvres d’assaut. « Ça va. Les cicatrices tirent encore un peu mais dans l’ensemble, ce n’est plus douloureux. » Il fait une pause, reprend. « Je ne pense pas avoir une corde fait pour avoir des cicatrices, par contre. Contrairement au tien, chez moi c’est assez hideux, je dois dire. »
C’était ce qu’il voyait dans le miroir.
- Résumé:
- - Gênance.exe continue de tourner
- Ballek du mariage thcuss
@Stanislava Braginsky
Alors qu’elle essayait de voir par-dessus la tête des personnes devant elle, Françoise entendit une voix rauque l’interpeller et sursauta en voyant de qui il s’agissait. Oh non, encore lui, pensa-t-elle en essayant de ne pas laisser la peur se lire sur son visage.
Pour autant, il fut d’une décence et d’une étrange délicatesse qui la laissèrent pantoise. Clignant des yeux, elle aperçu le présent qu’elle avait prévu pour Hermance. « Oh par le ciel ! Je… » Elle se sentit honteuse d’avoir réagit de la sorte. « Merci beaucoup, Messire. »
Elle avait bien conscience que les choses auraient pu mal tourner – pour elle – si cela avait été amené à se savoir.
Lorsqu’il fit mention d’Emilien, Françoise laissa ses yeux descendre sur ses phalanges et constata à ce moment-là ce qu’elle avait fait durant son coup de folie. « Sainte Marie ! » Dit-elle en relâchant sa prise sur le Blanchard. « Je… Je suis désolée je… je n’avais pas vu… »
Tenir la main d’un roturier… Son père l’avait déjà frappé pour moins que ça.
- Résumé:
- - et ça continue aled
- rip la bonne éducation
- NIKLAMARECHAUSSEE
@Aimable E. de Bayard @Emilien Blanchard
▬ Ah oui effectivement le devoir m'appelle ma fille. Prenez soin de vous et Calla je compte sur vous pour assister mademoiselle.
Sur ces quelques paroles, il suivit le domestique qui le conduisait jusqu'à l'estrade en réfléchissant à toute allure à ce qu'il pourrait dire.
Allons ce n'était pas bien difficile, des mariages il en avait fait des dizaines, c'était toujours plus facile qu'un enterrement. Mais après tout le futur époux n'était-il lui-même pas mourant ? Et avec tout ces regards braqués sur lui comme si c'était lui la mariée, le Grand Cardinal sentit la panique le gagner alors qu'il sortait en tremblant un mouchoir en tissu d'une de ses poches pour s'éponger le front.
D'autant plus que la terrifiante future duchesse le regardait avec insistance ce qui ne l'aidait en rien à se calmer.
▬ Ah mes enfants, il fait chaud n'est-ce pas ? Je crois que le Seigneur lui-même nous sourit en nous gratifiant d'un magnifique soleil pour ce jour de fête. Ouvrit-il avec un rire nerveux avant de faire signe à Élise et Hermance de s'approcher et de s'éclaircir la gorge. Allez du nerf, mon vieux, il avait bien connu des cérémonies plus compliquées. C'est que nous avons effectivement la chance d'assister à un événement extraordinaire aujourd'hui. Une union non pas seulement bénie par Dieu mais par la Reine elle-même et ce en l'absence même du marié, Messire le Duc le Navarre, qui est représenté par Mademoiselle Élise de Navarre ici présente. Mais comme on arrête pas l'amour et surtout pas le devoir, c'est avec sa bénédiction que j'ai le plaisir d'accepter ses vœux en sa place et de l'unir à Madame la Baronne d'Ailly, également à mes côtés. Nonobstant sa condition qui ne lui permet pas d'être présent en cet instant même - et prions d'ailleurs pour notre frère et l'allégement de ses souffrances, il est de bonne augure que le Duc qui aime tant la vie reprenne une épouse car dans la Genèse, l'Éternel a dit, je cite « Il n'est pas bon que l'homme soit seul. Je lui ferai une aide qui soit son vis-à-vis. ». La femme est complémentaire à l'homme et un bon chrétien n'est pas complet sans une épouse vertueuse. Ainsi le livre des Proverbes nous apprend que « Celui qui trouve une femme a trouvé le bonheur; c'est une faveur qu'il a reçue de l'Eternel. » Finalement le discours était naturellement sorti seul. Malgré tous les défauts qu'on pouvait aisément lui attribuer, Constantin savait parler à la foule.
Et d'ailleurs, tout ceci est très beau si l'expérience lui avait appris que malheureusement personne n'en avait rien à faire des passages de la Bible sur l'importance du mariage et les devoirs de deux époux. Ainsi l'évêque abrégea et prit les deux femmes chacune par la main.
▬ Dieu tout-puissant, nous te prions pour la famille de Navarre et Madame d'Ailly qui vont s'unir par le sacrement de mariage et donner ainsi le témoignage de leur foi. Donne-leur de s'aimer sans aucun égoïsme, pour qu'ils soient au milieu de nous un signe de ton amour. Se tournant vers les deux parties. Dans le foyer que vous allez fonder, acceptez-vous la responsabilité d'époux et de parents ?
Et dans l'attente d'une réponse, il jeta un bref regard dans la foule où il reconnut la frimousse de Béatrice à qui il lui rendit immédiatement son sourire plein de compassion.
@Théodicée, @Calla, @Hermance d'Ailly & @Elise de Navarre
Restée en retrait par rapport à la Reine et au Duc d'Orléans, Hélène n'est pas saluée par Diane ce qui la vexe un peu mais tant pis. C'est ça de n'avoir aucun titre. Mademoiselle d'Orléans. La salue-t-elle d'une révérence discrète.
De toutes façons, ce détail est vite masqué par la présence lumineuse d'Iris, l'adorable fille du duc qui se hisse sur les épaules de son papa,
▬ Quel adorable trésor ! Ne peut s'empêcher de commenter à voix hausse Hélène avec toutefois un pincement au coeur parce que sa fille à elle n'a jamais eu la chance de grandir autant.
C'est donc debout aux côtés de tout ce gratin qu'elle observe la procession puis le discours du Grand Cardinal en regardant avec insistance June de l'autre côté de la masse lorsqu'il est question du devoir de se marier.
▬ Que c'est joli. Avez-vous hâte d'être à leur place mademoiselle ? Souffle-t-elle à l'attention de l'enfant.
Si elle aimerait être à la place de la baronne, Hélène est sincèrement contente pour elle. Quand une dame de la Cour réussit c'est tout le genre féminin qui bénéficie de son succès, Hélène en est persuadée et cela se voit à son sourire heureux malgré toutes les petites contrariétés de la matinée.
Lui donnant une coupe, il se penche sur Eve et réajuste discrètement un des nombreux blasons épinglés à son haut.
▬ Bien sûr que j'ai raison. Peux-tu me citer une seule fois où j'ai eu tort ? Lui répond-il dans leur langue natale, mi-piquant, mi-moqueur avant que la cérémonie ne commence.
Curieux malgré son détachement apparent, Adam entraine son adelphe dans le mouvement de la foule et leur trouve une place de choix avec vue sur le cardinal penché au-dessus des deux mariées.
▬ Il a l'air un peu benêt cet archevêque. Ça doit être pour cela que le petit peuple l'adore. Commente-t-il avant de prendre une gorgée et de balayer le mépris qu'il a sur la figure pour afficher un sourire affable lorsqu'on regarde dans leur direction.
Son verre fini, le Comte jette des œillades en coin à Eve avec une expression qui a tout l'air de dire « C'est bon on peut y aller maintenant ? »
@Eve de Harcourt
Elle pouvait presque sentir son sang tourner et retourner dans ses veines, pareil à un reflux de la mer jetant l’écume sur son appréhension. Elise n’était pas effrayée par l’idée de représenter son père, bien au contraire. Mais elle voulait avant tout rendre hommage à ce dernier et tout ce que cela impliquait.
Sa peur résidait dans le fait de commettre une erreur, même minime, qui entacherait, de fait, la perfection de ce moment.
Elle écouta religieusement le Grand Cardinal et laissa un sourire sincère peindre son visage. Lorsqu’il eut terminé ses paroles et qu’il prit sa main ainsi que celle d’Hermance, Elise n’hésita plus une seconde supplémentaire. « Moi, Elise Sophie Héloïse de Navarre, fille du Duc de Navarre et représentante de sa présence en ces lieux et en ce jour, transmet son vœu de fidélité et d’acceptation pour ce mariage. Il respectera la volonté du Seigneur ainsi que les rôles de parent et d’époux auprès de son épouse. »
Elle ferma la bouche, sentant sa gorge serrée. Elle espérait avoir tout accompli correctement.
- Résumé:
- - VOILA CEYFEY
@Constantin de st Hilaire @Hermance d'Ailly
Et elle se retint de lever les yeux au ciel lorsque @Constantin de St Hilaire expliqua que l’homme avait été créé en premier. Évidemment… Et ainsi l’homme était le galop d’essai et la femme la perfection. Tout le monde le savait.
Même si Hermance promettait respect et fidélité à son mari, cela ne durerait pas. Elle ne respecterait ni son rôle de « mère », ni celui d’épouse. Et pourtant elle les acceptait à voix haute devant toute cette assemblée et les représentants divins sur terre.
Le mariage célébré, Hermance adressa un large sourire et un regard complice à @Elise de Navarre.
Elle était née inconnue et était désormais duchesse. Pour la première fois de sa vie, Hermance ressentait de la satisfaction et un semblant de justice.
Voir Iris sur les épaules de Charles fit s’interroger Victoire. Etait-ce là une chose décente à faire en public ? Elle essayait de se faire aux moindres subtilités qu’impliquait le fait d’être la Reine d’un pays quitté il y a si longtemps désormais mais les signaux contradictoires ne l’aidaient en rien à se faire une idée précise de tout cela.
Son attention toute dirigée vers les mariées, Victoire ne prononça pas de mots, au tout départ. Puis, voyant qu’Hélène n’était plus à ses côtés – contrairement à Diane ou Charles -, la Souveraine manqua de se dévisser la tête pour interpeller l’ottomane, en chuchotant. « Hélène ? Ne voulez-vous pas voir la célébration au premier rang ? » Victoire ne s’en serait pas offusquée, en tout cas.
Puis, en voyant Elise de Navarre prononcer ses vœux, Victoire sentit une nouvelle flopée de questions lui engluer l’esprit. Se penchant vers Charles, cette fois, elle laissa quelques paroles lui échapper. « Cette jeune femme pourrait peut-être être une bonne mère pour Iris, non ? »
Elle ne poussait pas au mariage de ses proches – c’aurait été hypocrite de sa part -, mais Victoire comprenait les inquiétudes de Charles à ce sujet vis-à-vis d’Iris – ou, du moins, pensait les comprendre. Elle-même avec deux enfants largement en état de penser regrettait de ne pouvoir leur offrir une figure paternelle sur laquelle se reposer.
Après tout, elle n’était qu’une femme.
- Résumé:
- Et ça fait n'importe quoi en proposant à sa Dame de Compagnie de venir au premier rang, carré or toussah
- Ca fait des suppositions alambiquées sur son cousin, kalm down Vicko
@Hélène de Constantinople @Charles d'Orléans
- Résumé:
- Kéjefoulà?
- Laissez moi kidnapper Eve et me barrer siouplait.
C'est la fêteRP Commun
L’absence de ponctualité ne faisait pas partie du caractère de Josèphe; pourtant, il fallait le reconnaître, il était en retard. Lorsqu’il reçut l’invitation du mariage de celle qu’il appelait La Baronne, il fut à la fois surpris et hilare. Il semblerait que La Baronne ait … Comment dit-on déjà ? “Trouver chaussure à son pied”. Étonnant lorsqu’on la connaissait, ne serait-ce que de loin. En lisant l’invitation, il remarqua que le futur mari n’était autre qu’un énième noble, le Duc de Navarre. “Enième”, mais cependant relativement connu même auprès du peuple. Devait-il y aller ? Evidemment. Il n’y réfléchit pas plus d’une seconde : la possibilité de profiter d’un buffet, de voir La Baronne en tenue de mariée et probablement croiser beaucoup de monde -et donc entendre beaucoup de choses- suffisait à le convaincre. De plus … La situation l’amusait énormément. Il faut croire qu’il lui en faut peu.
Le jour même, le planning de Josèphe semblait très léger; malheureusement ce fût ce jour que choisit le Prévôté de la région pour organiser une exécution. Une exécution rapide, discrète, mais qui demandait à Josèphe de faire son travail et être présent. Bien sûr, son travail était très important mais il ne se cachait pas à lui-même sa déception de potentiellement rater la cérémonie. Heureusement l’exécution se déroula sans accros, l’homme mourut aussi dignement et rapidement que possible, ce qui laissa à Josèphe le temps de se changer avant de se mettre en route pour le mariage. Drapé d’une de ses tenues favorites à dominance rouge, marron et légèrement doré, il arriva juste à temps avant la cérémonie.
Son manteau arborant le symbole des Bourreaux flottait doucement sur ses épaules alors qu’il se dirigeait sans un regard pour quiconque vers la foule. Eh bien, j’ai failli rater la plus belle partie du spectacle, pensa-t-il avec un sourire en coin. Il se faufila doucement, restant cependant en retrait par rapport aux autres : vu sa grande taille, il risquait de gêner certaines personnes qui semblaient bien plus petites que lui. D’habitude il se fichait bien de ce genre de problème, mais cela l’arrangeait; il pourrait partir vers le buffet après la cérémonie bien plus aisément ainsi.
Il écouta d’une oreille distraite le -long- discours de l’homme d'Église debout sur l'estrade. Son visage ne lui était pas inconnu, pour autant il n’avait point retenu son nom. Qu’importe. Il vit un jeune femme -qui ne pouvait décemment pas être le marié- et la mariée, La Baronne, qui semblait bien pressée. Sourire en coin. Cette journée promettait d’être … Intéressante. Il se demandait bien où pouvait se trouver le dit Duc; mais il n'y pensa pas plus que cela. En se décalant, il bouscula légèrement une personne proche de lui, mais Josèphe n’eut qu’un vague regard pour cette personne avant de fixer de nouveau ses grands yeux bleus sur la cérémonie.
Tenue (Dominance Rouge/Marron/Doré) (sans l'épée)
artemis | www
- Résumé:
- - Josèphe arrive en retard
- Il s'est pas dit qu'une tenue sobre ça serait une meilleure idée
- Et en plus il bouscule les gens
Ce n'est que lorsqu'ils s'arrêtent enfin que l'Infant repose les yeux sur la jeune femme.
- Vous savez, vous n'avez pas de raison de fuir monsieur de Bayard. Je sais qu'il est un peu impressionnant comme ça, mais il est gentil.
Comme pour conforter ses dires, le voilà justement qui réapparait devant eux, les mains chargées. Et Emilien arrête de suivre leur discussion pour s'intéresser à ce qui se passe autour... En particulier à la cérémonie qui commence à se dérouler juste sous leurs yeux. Dire qu’il ne comprend pas un traitre mot du discours qui est fait à l’instant serait un piètre résumé… Il faut dire que les extraits de la Bible, ça n’est pas réellement son truc. C’est le moment que choisit Françoise pour se rendre compte qu’elle lui tient toujours la main. Face à sa réaction, Emilien lui offre un sourire gentil en secouant la tête.
– Ne vous inquiétez pas. Je pourrai toujours dire que c’est moi qui vous ai attrapé la main pour vous entrainer voir la cérémonie.
Puis, il tourne les yeux vers le paquet que tient toujours Aimable, avec une expression un peu curieuse.
– C’est quoi ? Il fallait apporter un cadeau en venant ?
Personne lui a dit, puis de toute manière, lui il est juste là pour la nourriture.
- Spoiler:
- Ca va trop vite pour Mimi, du coup il se contente de suivre Françoise la fusée.
Il tente de la rassurer : non, Aimable il fait pas (trop) peur.
Il tente (encore) de la rassurer : c'est pas grave de lui tenir la main.
Il flippe en se demandant s'il devait pas apporter un cadeau aussi.
–Vous allez bien ? Puis, il se décala légèrement pour lui offrir une place à ses côtés. Il eut besoin de quelques secondes pour se rendre compte qu’elle avait l’air de chercher quelque chose et, surtout, qu’elle n’avait pas laissé échapper le moindre mot. Il fronça de nouveau les sourcils, perplexe, avant de laisser son regard passer autour de lui, essayant de voir ce qu’elle pouvait bien chercher. Ce ne fut que lorsque son regard se posa sur quelque chose ressemblant à un livre, que Ian cessa de chercher, pour simplement se baisser et le ramasser avant de le lui rendre.
–C’est à vous ?
Si ça ne l’était pas, il aurait l’air bien idiot…
- Spoiler:
- Euh... Ian se demande s'il peut partir maintenant, mais se fait rentrer dedans par Lisbeth ?
Rip la tentative de fuite.
@Lisbeth Corey
Je me laisse entraîner à la suite de Béatrice, sa main fermement fermée sur la mienne, sans oublier de lancer de discrets regards en arrière de temps à autre, histoire de m'assurer que dame Zuicher ne nous perde pas de vue. Il serait facile de la semer involontairement dans cette foule. Heureusement, nous arrivons toutes les trois à trouver une place de choix pour assister à la cérémonie - à savoir au premier rang, là où les plus grands ne pourront pas nous bloquer la vue.
La chapelière réclame alors nos noms et je me rends ainsi compte que nous avons manqué à tous nos usages.
Ah ! Veuillez pardonner mon impolitesse, madame, je m'appelle Sara.
Nos présentations à peine terminées, le Cardinal entame un discours qui, il faut bien l'avouer, me laisse un peu amère : l'homme et la femme, faits l'un pour l'autre, complémentaires.. que suis-je censée faire de ces affirmations en sachant que ce ne sont pas ces messieurs qui font battre mon cœur ?
Et comme si ce n'était pas suffisant, ces deux femmes sur le point de s'unir, façon de parler, ravivent en moi de douloureuses émotions. Johanna aurait dû se marier, aurait dû être heureuse. Johanna... Je ne me souviens plus du son de sa voix, ne me souviens même plus des détails de son visage, comme j'ai oublié ceux des autres membres de notre famille. M'en voudrait-elle si elle savait ? Et les autres, m'en veulent-ils ? Je m'en veux, moi. Je m'en veux d'avoir laissé le temps éroder mes souvenirs, m'en veux de ne rien avoir pu faire ce jour-là, m'en veux de.. de tellement de choses.
Sentant quelques larmes de monter aux yeux, je ne peux pas m'empêcher de serrer un peu plus fort la main de Béatrice, que je n'avais apparemment pas encore lâchée. Ne devrions-nous pas.. bah, qu'importe, je suppose que se tenir la main est tout à fait normal entre amies et en cet instant, c'est un réconfort plus que bienvenu.
Une fois l'union entre les deux parties officialisée, ayant réussi à retenir mes larmes, je me retourne vers Béatrice et lui offre un pâle sourire censé dissimuler ma tristesse.
C'était une belle cérémonie, tu ne trouves pas ?
Parler pour ne rien dire, pour oublier ces vilaines émotions, même si je ne regrette pas d'être venue pour autant : il est grand temps de laisser le passé derrière moi et de passer à autre chose, et je pense qu'assister à ce mariage est un pas dans la bonne direction pour y arriver.
Puis, désireuse de ne pas laisser la chapelière de côté, je me permet de lui poser une question plutôt indiscrète, comme si je n'avais pas fait assez de faux pas aujourd'hui.
Et vous, madame, êtes-vous mariée ?
Résumé :
✗ Sara, @Béatrice Botherel & @Zuicher Torsdag se faufilent dans la foule
✗ La cérémonie rend Sara plutôt triste, mais elle fait semblant de rien.
✗ Tout va bien, lalala, au fait mamie t'es célib' ?
▬ Alors vous voici désormais unis devant Dieu par les liens sacrés et indéfectibles du mariage. Bien sûr il n'allait pas déclarer « Vous pouvez embrasser la mariée » mais cela ne l'empêcha pas d'applaudir et d'inviter le reste du public à en faire de même en clamant : Félicitations !
C'était la fête après tout.
Bon cette bonne chose de faite, il s'agissait de voir si le buffet n'avait pas été complètement pillé. Après tout il n'y avait pas de raisons pour que tout le monde ici sauf lui profite de ces fameuses crêpes. Vite profiter que l'on soit en train de glisser la paperasse administrative à l'épouse et sa fille pour descendre de l'estrade et enfin échapper à l'aura terrifiante de la duchesse !
Tout en regardant le fond de sa coupe un visage familier vint à sa rencontre. Cette femme avait décidément les yeux partout, c'est effrayant. Oui, si Alaric se méfiait de quelqu'un en ce moment c'était bien de @Théodicée. Et il faut avouer qu'il eu du mal à finir sa dernière gorgée quand elle employa le mot autre femme. Le duc n'avait jamais été très à l'aise en présence de femmes, surtout celles qui ne sont pas si pures qu'elle le laisse suggérer.
— Ma très chère Théodidée, vous semblez vous porter à merveille. comme c'est regrettable, Veuillez regretter mon manque d'observation, je n'ai pas bien fait attention aux robes de ces dames. J'étais quelque peu gêné par la vision grotesque de toute cette mise en scène.
La religieuse n'était pas idiote, elle avait bien compris le point de vue du duc quant à toute cette cérémonie. Cérémonie qui venait de débuter par le discours du Grand Cardinal. C'était juste du réchauffé. Le blabla habituel. Alaric remarquait bien que les gens n'étaient pas tant absorbés que ça, dans le fond on était tous d'accord pour dire que c'était une mascarade. L'époux, le chef compétent, le seul avec un titre digne de ce nom, était absente à l'article de la mort.
— Je n'ai pas bien compris, pouvez-vous m'éclairer ? Il s'agit du mariage du Duc de Navarre avec la baronne ou du mariage de la baronne avec mademoiselle de Navarre ?
Pas de duc de Navarre à l'horizon. Trop occupé à mourir sur son lit tandis que sa nouvelle femme s'amusait avec les invités, notamment sa nouvelle fille.
— D'une pauvre moins que rien, devenue Duchesse. Quelle indécence, depuis combien de temps l’Église a perdue de sa superbe.
Alors qu'il finissait de cracher son venin à Théodicée, lui aussi, il détourna le regard pour apercevoir à l'écart le fils du grand bourreau de Normandie, @Josèphe Charline Jouhanne. La famille de Normandie tenait en très haute estime cette famille pour leurs nombreux services rendus. Alaric ne l'avait pas vu depuis longtemps, il avait quitté la douce Normandie pour s'en aller à Paris. Le duc prit alors de ce pas congé avec Théodicée, grâce à Dieu, enfin, et s'empressa d'aller saluer l'homme vêtu d'un long manteau rouge sang.
— Monsieur le Bourreau, quelle surprise de vous voir ici. Vous êtes venu porter chance au marié ?
On sait à quel point la présence d'un Bourreau n'est jamais porteur de bonnes nouvelles. Le malheur les suit sans cesse. Et pour tout avouer, Alaric déteste cet homme qui vient des caveaux de Paris pour décider d'user de la main du Très-Haut et ses châtiments. Encore une fois les traditions se perdent, ainsi que l'honneur et la pudeur.
- résumé :
- - Alaric continue de balancer son sel un peu partout
- Il est désabusé par l'église et les gens autour de lui
- Y'a trop de gens du peuple qui trainent ici, trop près des nobles et de la royauté
- Il fuit Théodicée qui lui fait un peu peur et va voir le Bourreau parce que c'est plus safe (???)
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