C'est ainsi qu'il arrive, accompagné de son reflet, dans une démarche presque synchronisée avec la sienne. Leur entrée fait beaucoup de bruit, il faut dire que quand bien même leurs tenues sont différentes (ce qui chagrine beaucoup Adam qui aurait voulu au moins profiter de l'occasion pour faire tourner en bourrique la noblesse de Paris), les deux sont identiques. Le Comte jette ainsi un regard à peine jaloux aux nombreuses insignes accrochées à la veste de son adelphe et lui souffle discrètement à l'oreille :
▬ Je suis très triste qu'aucun de nous deux ne soit en robe. J'aurais voulu te tenir la main.
Alors qu'Eve l'emmène voir Victoire, lui se perd dans la contemplation de la foule. Son oeil s'arrête sur la mariée (il l'imaginait plus vieille), la belle-fille (elle est ravissante), le Grand Cardinal (yew) jusqu'à tomber sur Amaury ce qui déclenche en lui une furieuse envie d'aller le houspiller. Après tout, n'est-ce pas à cela que servent les vassaux ?
Hélas, il se tient déjà devant la Reine, introduit comme il se doit par son coeur :
▬ Votre Majesté. Il s'est penché bien bas pour la saluer, une expression faussement humble, faussement affable sur sa figure puisqu'il fait tout de même l'effort devant la suzeraine et surtout devant Eve. C'est un grand honneur de faire votre connaissance. Permettez-moi de vous exprimer toute mon admiration tant à l'égard de votre beauté que de votre sagesse, cette robe vous va à ravir. Cela ne l'empêche pas d'en faire des caisses, ne serait-ce que pour embarrasser Eve. Qu'un mariage entre une baronne et un duc puisse avoir lieu est une très bonne chose. Quand l'amour et le respect sont présents entre les deux partis, nul ne devrait être entravé par quelques écarts de titre. Après tout, son propre mariage avec la fille du duc de Bretagne avait fait scandale l'année dernière.
L'envie de lui demander si elle pourrait envisager une union avec un simple noble de France lui brûle les lèvres mais le regard d'Eve qui doit pressentir qu'il est sur le point de lui manquer de respect l'arrête.
La journée promet d'être longue.
Il va voir Victoire et lui lèche les bottes en prenant sur lui pour ne pas sortir de connerie
Lui a juste envie d'aller emmerder Amaury qu'il a vu dans la foule
@Victoire de France & @Eve de Harcourt
-Oh, bonjour Sébastien. Je me porte plutôt bien et vous ?
Elle était réellement surprise de le voir à un tel évènement. Il avait l’air d’être en pleine forme en tout cas, surtout après leurs missions. Il avait été sacrément secoué, après tout. Et quoi de mieux que ce genre de festivités pour oublier ?
-Hm… Juste un verre alors, souffla-t-elle en zieutant la Reine du coin de l’oeil, ses joues se teintant légèrement de rose sans qu’elle ne puisse l’expliquer.
Un verre de vin ne devrait pas lui faire de mal, pas vrai ?
@Sébastien Filin
- résumé:
-c'est vrai que j'ai pas fait de résumé comme une teuteu
-mais stani fait le chien de garde près de victoire
-mais sébastien vient lui offrir un verre de vin. C'est plutôt efficace.
Remettant une dernière mèche de cheveux en place, il s’approcha alors de la mariée et s’inclina respectueusement.
-Baronne d’Ailly… ou devrais-je dire Duchesse de Navarre, tous mes vœux de bonheur pour ce mariage. Je suis Lars Hakansson, Duc Hakansson et émissaire envoyé par la Couronne suédoise. J’espère que ce cadeau sera à votre convenance pour une dame de votre rang : un coffret de parfum, réalisé par ma grand-mère Astrid Hakansson, qui fut parfumeuse royale de son vivant.
Sortir tout ceci lui causait bien de la peine mais il arrivait malgré tout à garder la face. Enfin presque. Son bras gauche commença brièvement à trembler alors qu’il lui tendait la précieuse boîte richement décoré. Il fit son possible pour remettre son bras dans son dos le plus naturellement possible.
-La journée semble prometteuse, aussi je cesse de vous importuner, vous devez sans doute fort à faire. Au plaisir de vous revoir, Mesdames.
Une dernière révérence et Lars s’éloigna enfin pour se mêler à la foule et s’empara d’un verre de vin, peut-être un peu trop brusquement, avant de boire quelques gorgées, cherchant à nouveau Mezariel du regard.
@Hermance d'Ailly
Si Ignacio se fit le plus discret possible jusqu’à présent, son envie de boire commençait sérieusement à le prendre au fur et à mesure. Il ne connaissait personne, à part Layla, et ça l’embêtait bien. Il pourrait peut-être séduire une ou deux femmes, peut-être. Maintenant qu’il maîtrisait le français un peu mieux. Ou peut-être devrait-il rentrer. Layla ne semblait pas l’avoir remarqué – pas encore du moins. Et même si elle le reconnaissait, il se doutait qu’elle n’irait pas faire de vague, surtout qu’elle semblait dans une position assez importante. Ne l’avait-elle pas vu papillonner autour de la Reine et de la mariée ?
Ses interrogations furent interrompus par une main sur son coude… et par un minois qu’il n’avait pas vu depuis bien des années.
-June ?
Plus grand, mâchoire plus affirmée, joues légèrement plus creuses mais toujours les mêmes yeux verts pétillants. Si ça, c’était pas une surprise. Mains sur les hanches, il se pencha légèrement vers lui, un sourire charmeur sur les lèvres, scrutant sans gêne ses jades.
-Si j’avais su que je te croiserai dans un évènement pareil… Je suis très content de te revoir en tout cas.
Il s’éloigna finalement de lui et croisa les bras sur son torse, ses azurs ne décrochant pas de ses jumelles.
-Tu as bien grandi depuis la dernière fois, corazon.
La dernière fois étant une nuit chaude d’été passée sur son bateau. Ah, son bateau qu’il n’avait plus.
@Hélène de Constantinople & @June van Heil
- résumé:
-It's flirt time pour Ignacio
Trop heureux d’avoir l’occasion de partager un moment avec la rousse, Sébastien fit une révérence de circonstances, plus par humour que réel envie de se plier aux conventions – après ce qu’ils avaient partagés, ils n’étaient plus à ça près. Il partit donc en direction du buffet, courant presque, mettant de côté cette drôle de sensation d’avoir la nuque vrillée par un regard persistant dessus.
C’était surement son imagination. Après ce qu’il avait vu dans sa dernière mission, rien de plus normal.
Il évita les personnes déjà présentes au buffet – heureusement que la table était grande ! – et s’empara de deux verres qu’il remplit de vin blanc avant de faire machine arrière.
Revenant vers Stanislava – il fit de son mieux pour ne pas se faire remarquer par son altesse royale, il n’était pas à l’aise avec ce genre de chose -, il sourit à la rousse. « Voici pour vous. » Lui tendit son verre et prit une gorgée du sien. « Le vin est plutôt goûtu ! »
Il se sentait comme un parfait imbécile. Du coup, il s’essaya à d’autres propos. « Vous êtes… très en beauté aujourd’hui. » Et réalisa l’énormité de sa bêtise supplémentaire. « Enfin, non pas que les fois précédentes vous ne l’étiez pas, hein ! C’est juste que… Ah, Sainte Marie Mère de Dieu… »
Comme si une telle figure pouvait le sortir de son embarras.
- Résumé:
- - Ca dragouille comme au collège. C'est malaisant ptn
@Stanislava Braginsky
Ainsi, peu désireuse d'accaparer l'attention de la mariée qui doit être fort occupée, Hélène se retire poliment et passe rapidement à autre chose en entrapercevant la silhouette sombre de son neveu en train de se faufiler au milieu des convives. Alors, c'est d'un pas pressé mais léger qu'elle se lance à sa poursuite, se positionnant stratégiquement dans son angle mort pour être sûr de le surprendre.
▬ Chouchou ! S'exclame-t-elle victorieuse lorsqu'elle parvient enfin à se glisser sous le bras de June alors qu'il s'est arrêté pour parler avec un homme. Son regard se lève sur son interlocuteur et instantanément la Dame se fige, son sourire remplacé par l'expression même de la surprise. Ignacio ? Elle s'accroche à son neveu pour ne pas perdre l'équilibre tant elle est décontenancée par cette rencontre. Puis, elle bat des cils en réalisant que... Vous vous connaissez ? A-t-elle lâché en espagnol en faisant tomber son éventail sur les pieds du pirate.
« Le plaisir est partagé… La cour de France ne cessera jamais de me surprendre. »
Oh et rougir il devra s’y faire, tant la flatterie le touche en plein cœur. June n’est peut-être plus un coureur, mais il serait difficile de lui enlever son affection pour les belles paroles… Ou les belles personnes.
« Trois années sont passées… Il aurait été dommage que je ne finisse pas de prendre modèle sur toi. »
Pour bien des choses. Bien trop de choses, même. June cherche son regard et détourne les yeux, une pointe de gêne sur son minois alors qu’il rajoute plus doucement, un murmure rien qu’à eux deux.
« Que fais-tu ici, karäste… ? Je regrette de n’avoir su plus tôt que tu te trouvais également à Paris… Es-tu correctement logé ? As-tu besoin de quelque chose ? »
Il mettrait certainement en œuvre tout le nécessaire pour l’aider… A moins que…
« Enfin… Sauf si tu es ici pour… Dérober quelque chose à sa Majesté… ? »
Une menace ? Non, ce serait mal le connaître. Surtout lorsque ce sourire en coin étire la commissure de ses lèvres. June ne court plus non… Mais ça ne veut pas dire qu’il n’aime plus jouer… Sauf que jouer est clairement une activité de famille dans le sang qui coule dans leurs veines alors que Layla, gracieuse et particulièrement peu subtile se faufile sous le bras de son neveu… Qui resserre sa prise sur elle avec un éclat de rire surpris.
« Layla ! » Un baiser contre la joue de sa tante et voilà qu’il repart de plus belle, surpris.
« Oh. Alors c’est une affaire de famille ? »
Un regard appuyé à Ignacio. Ah bon ? De famille ?
@Ignacio Hernandez & @Hélène de Constantinople
- Résumé:
- - Pourquoi j'ai une famille ptn. (Ou comment des retrouvailles deviendraient presque gênantes. )
▬ Ah euh... b-bien sûr ! Acquiesça en réajustant le col de sa toge qui lui paraissait soudainement bien serré. Y'a-t-il un sujet en particulier que vous souhaiteriez que j'aborde ? Adieu le buffet, adieu les commérages, il s'imaginait déjà planqué dans un coin tranquille à gribouiller dans la panique un semblant de sermon qui ne le ferait pas totalement passer pour un imbécile.
Le prêtre commençait déjà à suer à grosses gouttes en regrettant tous les choix de sa vie qui l'avaient menés jusqu'à cet instant précis. Finalement il aurait du braver le duc de Normandie pour s'en aller à la pêche aux crêpes.
▬ Nilith ? Votre servante ? D'un geste de la main il fit signe à Calla qui était restée en arrière de s'approcher. Calla ma chère, auriez-vous l'obligeance d'aider Mademoiselle à trouver sa domestique Mademoiselle Nilith ? Tournant la tête vers Élise : À quoi ressemble-t-elle ?
Il demande à Calla de l'aider à retrouver Nilith parce qu'il a pas compris que garde du corps # servante.
Après Hélène, ce fut au tour d’une personne inconnue de venir lui adresser ses vœux. Hermance remercia @Zuicher Torsdag, impatiente de savoir qu’elle était ce cadeau mystère.
Un homme blond lui présenta également ses vœux et elle remercia @Caelestis Amarillo.
Le porte droit, Hermance était fière. Pire qu’un coq. Si ça n’avait tenu qu’à elle, il n’y aurait que des nobles gens parmi les invités. Enfin qu’y pouvait-elle ? La reine était une progressiste, comme une certaine autre personne de sa connaissance.
Se retournant vers @Elise de Navarre, elle arbora un sourire. Hermance allait grincer des dents intérieurement à chaque fois qu’elle l’entendrait l’appeler ainsi, mais elle ne laisserait rien paraître. On s’occuperait de la marier rapidement, histoire qu’elle parasite une autre famille et laisse Hermance et ses petites affaires tranquilles. Il y avait cette histoire de dot aussi ; ce n’était qu’une question de négociation en somme.
— Faites donc. J’espère être à la hauteur de mon nouveau rôle, ma chère fille.
La baronne eut une idée amusante : garder la vache pour l’inclure dans la dot d’Elise. Ne serait-ce pas divertissant ?
Ce qui fut moins drôle, ce fut quand la demoiselle rejoignit le Grand Cardinal, @Constantin de St Hilaire. Que faisait-elle exactement ? Elle allait la faire démasquer si ce grand nigaud avait apporté un quelconque objet saint. Hermance avait pu éviter l’église, mais elle sentait qu’elle n’aurait aucune emprise sur cet événement. Il n’y avait plus qu’à croiser les doigts pour que tout se passe bien. Au pire elle allait improviser.
Après une petite accalmie, Hermance dut faire face à un duc : @Lars Håkansson. Un nom à retenir. Qui savait l’utilité qu’il pourrait avoir dans le futur. Mais pour le moment, elle le salua respectueusement en tant que baronne. Elle peigna son visage aux couleurs de l’émerveillement, car c'était de bon ton.
— Enchantée, Monsieur le Duc. Oh ! Quelle délice. J'ai hâte de pouvoir les sentir.
Savoir que c’était une vieille dame, sa grand-mêre, qui les avait fait était une information absolument inutile. Croyait-il qu’elle allait penser à cette chouette jamais rencontré en se parfumant ? Quelle horreur !
Hermance ignora totalement la peine chez le duc. Il n’était pas question de gâcher cette fête. Qu’il ravale sa tristesse le temps de trouver un coin où chouiner.
— J’espère que vous passerez un agréable moment.
- Hélène:
- Merci pour ton crash. Vlad t'en est reconnaissant
Gamin gourmand, ce n’est que lorsqu’il a une crêpe… ou deux… dans les mains qu’il s’éloigne à nouveau du buffet. Son attention est attirée un instant par la reine, la curiosité lui donne envie de s’approcher, mais il n’ose pas et, après l’avoir observée un instant de loin, il se détourne pour poser les yeux, cette fois, sur la future mariée. Trop impressionnante elle aussi, en revanche Emilien reste un instant bloqué sur la tenue qu’elle porte. Lorsqu’il a entendu « mariage », lui il a directement pensé « robe blanche » et du coup, est un peu déçu, mais estima que la dame devait avoir ses raisons. Il reprit alors son exploration et son regard finit par tomber sur une chevelure connue. Il hésita un instant et rejoignit la jeune femme un peu à l’écart, avant de tendre spontanément vers elle l’une des crêpes qu’il tenait toujours.
– Bonjour mademoiselle.
Il prit un instant pour l’observer, avec qu’un sourire n’effleure ses lèvres, non, il ne s’était pas trompé.
– Mademoiselle de Bellevallée, c’est bien ça ?
Encapuchonné, il rodait près du banquet en essayant de ne pas trop se faire voir. Mais il y avait une autre personne ici même : @Aimable E. De Bayard. Il ne s’était pas attendu à le voir spécifiquement près de la nourriture. Ça n’avait pas l’air d’être son genre. Ou était-ce son compagnon qui l’obligeait à se tenir à proximité de la nourriture ? @Alaric de Normandie était un homme imposant, en particulier face à Noah le petit gringalet abîmé. Contrairement à la fête du printemps, l’artificiel décida d’adresser la parole à Aimable.
— B’jour. Ça fait longtemps.
Longtemps qu’ils ne s’étaient pas parlé en tout cas. Noah se demanda si Aimable allait mieux. Il n’avait pas eu l’air dans son assiette à la fête du printemps, d’ailleurs il se demandait pourquoi. Et Noah n’avait rien fait pour l’aider. C’était pas bien ! Pas bien du tout ! Surtout que Aimable, lui, ne l’avait pas laissé crever comme un chien.
— Z’allez bien ? Interrogea-t-il, incertain.
-Eh bien, je vous ai connu plus bavard que ça. Serait-ce le fait de me voir dans des habits plus officiels qui vous perturbent autant ?
A sous-entendre qu’il avait bien eu l’occasion de la voir sans. Mais personne n’avait besoin de le savoir.
-Comment vous les habitants d’Aigues-Mortes depuis ? Nous n’avons pas eu le temps de discuter depuis… J’ai été très surprise d’apprendre que vous étiez désormais sur Paris.
N’avait-il pas dit que ses hommes là bas étaient comme une famille pour lui ? Qu’est-ce qui l’aurait poussé à venir à la capitale ? Il ne cherchait pas à fuir les lieux, comme Catherine, quand même. La bête n’était plus, pourtant…
@Sébastien Filin
- résumé:
-it's flirty time pour stani cette fosi-ci .
Ignacio se délectait des joues légèrement rosies de June, toujours aussi adorable que dans son souvenir. S’il n’y avait pas eu autant de monde, et si ça avait été de nuit, il aurait sans doute sauter sur l’occasion. Mais non, il devait se tenir à carreaux depuis les derniers évènements. Nulle doute qu’on le surveillait pour ne pas qu’il prenne ses jambes à son coup. Bah, pour l’heure, il pouvait bien profiter des festivités non ? Et puis, s’il pouvait le passer en si charmante compagnie, il pouvait repousser sa tentative d’escapade à plus tard.
-Je suis sur Parris depuis peu. Je suis bien logé, ne t’en fais pas, corazon.
Sa façon de s’inquiéter était bien trop adorable, vraiment.
-Et non, je ne suis pas là pour ça. Mais juste pour profiter des festivités. Et toi ? Tu connais la mariée ?
Ignacio était loin de se douter que June occupait un rôle décisif à la Cour de France. Il voyait bien par ses habits qu’il était noble, mais difficile pour lui de juger son rang de noblesse. Et puis, il n’aura pas le temps de s’épancher dessus qu’un autre visage vint se joindre à la conversation.
-Layla ! Quel plaisir de te revoir. Toujours aussi ravissante, hermosa mia !
Son visage surprit en valait la peine, vraiment ! L’ancien pirate se pencha pour ramasser l’éventail et le lui rendit, profitant de ce moment pour lui faire un baise-main.
-Si on se connaît ? Comment ça, une affaire de famille ? Vous êtes… ?
Allons bon, voilà qu’il allait de surprise en surprise. S’il avait su que l’ingénu qu’il avait dévoré trois ans auparavant était le neveu de celle qui le poursuivait… Enfin, non. Il l’aurait quand même fait.
@Hélène de Constantinople & @June van Heil
- résumé:
-hélène
-et considérer qu'ignacio parle en français, il a besoin de s'entraîner
-Je vais la chercher, souffla la jeune femme avant de s’éclipser pour aller voir la fameuse jeune femme après avoir eu sa description.
Dans sa recherche, son regard tomba bien évidemment sur Aimable, Théodicée ou encore d’autres collègues de l’église souterraine. Ils étaient partout, signe que l’église souterraine gagnait de plus en plus de terrain.
Lorsqu’elle crut enfin reconnaître la servante d’Elise de Navarre, elle s’approcha doucement d’elle.
-Mademoiselle Nilith ? Votre maîtresse, Dame Elise souhaiterait vous voir.
Son travail était fait, elle pouvait retourner auprès de Constantin…
@Constantin de St Hilaire & @Elise de Navarre & @Nilith & @Théodicée
▬ Canalla ! C'est en soufflant par le nez qu'elle le traite de mufle et retire prestement sa main pour le gratifier d'un grand coup d'éventail sur les doigts avant de se serrer contre June comme si on venait de l'agresser. De famille oui en quelque chose ! Mes frères et mes oncles t'attendent encore sur le champ de naval, lâche ! D'un geste de la main elle replace une mèche de cheveux en faisant claquer bruyamment ses boucles d'oreilles, signe qu'elle est mécontente et reprend. June est mon neveu. En me faisant affront tu affrontes le Duc en personne ! Oui, elle a beau avoir un tout petit béguin pour le pirate, la fierté et l'honneur de sa famille l'obligent à être furieuse de le voir se pointer comme si de rien n'était après avoir manqué à sa parole. Et depuis combien baragouines-tu la france ? Et quelles bêtises suces-tu à MON neveu ?
L'indignation rend son français encore plus nébuleux.
Tant et si qu'elle ne suit plus rien, la belle.
Des paquets cadeaux passants de mains en mains, des mains qui saluent sur leur passage,
L'heure est la fête, à l'amour, et toutes ces choses que Johanna a jeté aux oubliettes.
Toujours et encore, vivant dans l'ombre de Zuicher.
Pour les deux femmes, seules les opportunités d'affaires attirent l'oeil.
Pour l'occasion, Zuicher et son apprentie avaient mis bien des efforts dans la confection des cadeaux des hôtes.
Johanna avoue n'être qu'une paire de mains de plus pour alléger le travail de sa sauveuse. Rien de plus.
Ces mains sont celles d'une fille d'artisans, néanmoins l'aspect créatif revient toujours à la cheffe du clan.
Tâchant d'afficher bonne mine, tâchant d'avoir de bonnes manières. Johanna sourit sans vraiment en avoir envie.
Fort heureusement, le sourire a été toujours été radieux. Et les vêtements choisis sont somptueux -du moins pour cette roturière-.
Ah, les conseils lui semblent forts intéressants. Néanmoins l'effort que requiert la recherche de nouveaux clients est éreintant.
Voilà encore une qualité qu'on ne peut qu'admirer. Celle de supporter l'autre pour arriver à son but.
Johanna ne sait que l'éviter, l'autre.
Je n'ai pas de … coup de cœur. HM.
Un être cher alors ? De la famille peut-être... Cela sort tout seul. Jamais l'intention de parler ne lui ait venu à l'esprit. Réalise son erreur. Mais continue sur sa lancée comme si de rien était.
Ou vous-même ? Tout grand homme mérite un couvre-chef tout aussi grand à porter lors de plus belles occasions.
Révérence gracieuse.
Son sourire, sa confiance disparaissent dès lors qu'elle disparait à nouveau dans l'ombre de sa chapelière.
Ses yeux perçants aperçoivent les mains qui saluent sa sauveuse. Les affaires sont les affaires. Et Zuicher est douée en affaires.
Une main encore s'agite au loin. Encore un client ?
…
Reconnaissant ce bleu familier mais nouveau, les iris rouges se détournent une seconde.
A l'oreille de sa sauveuse, Johanna chuchote.
Je m'absente quelques minutes. Pour… un client.
Je reviens vite !
Honteuse de ce mensonge peu crédible, elle prend congé de ces messieurs. Polie au possible.
Instinctivement, ses pieds s'avancent vers le blond.
Que fait-elle ?
B-Bonjour…
Que fais-je ?
Illogiquement, elle est venue jusqu'à lui. Trop choquée pour écouter sa raison.
Que dire ? Elle n'a rien à lui dire.
Elle est ici, car elle est là.
Sans savoir pourquoi.
Je-… Vous… Vous attendez quelqu'un ?
Johanna ne sait que l'éviter... l'autre ?
- Résumé:
- - Jojo vient seulement pour donner des cartes de visite de l'atelier de chapeaux de Zuicher à la base
- Elle propose basiquement à Alaric un chapo pour lui tout seul mais en vrai elle a juste parlé sans réfléchir
- Elle voit Cael et ... part poliment pour le voir. Promet de revenir wallah je t'abandonne pas Tinybusinessteacher
- Bégaye parce qu'en fait elle est venue... parce qu'elle est venue et sans aucune raison
Les robes, après tout, c'était du sérieux.
Dans l'optique de rester discrète, elle avait laissé de côté la robe offerte par Charles d'Orléans et déjà portée durant la cérémonie de printemps. Elle préférait encore agir comme une roturière qui avait quelques connaissances chanceuses : ce n'était après tout pas si éloigné de la réalité, si l'on omettait l'aspect de la chance.
Accompagnant Constantin, elle suivit son regard jusqu'à Aimable, s'illuminant d'un sourire sitôt qu'elle aperçut son visage, avant que nuit ne s'y fasse lorsqu'elle aperçut en quelle compagnie il passait son temps. Si elle n'était pas elle-même lorsqu'Alaric de Normandie avait si gentiment imprimé sa chaussure sur sa robe en un souvenir impérissable, poser les yeux sur sa figure bourrue suffit à lui donner un frisson désagréable. De toute façon, elle n'était pas là pour ça ! Sara devait être dans les parages, quelque part parmi ces invités qui la cachait par leur grande taille...
Avec un hochement de tête à son éminent compagnon, Béatrice le laissa donc vaquer à ses occupations, ne doutant pas que Calla veillait d'un oeil de faucon. Elle repéra bientôt la couleur sombre des cheveux de son amie et gambada joyeusement jusqu'à elle, l'appelant d'un joyeux :
— Sara ! avant de lui tourner autour, espiègle. Dites-donc mademoiselle, quelle charmante tenue que vous portez là. Je gage que la personne qui l'a choisi pour vous a des goûts excellents.
Avec un sourire, elle admit, un peu plus sérieuse :
— Bien entendu, c'est le modèle qui sublime l'ensemble.
- résumé:
- - béa n'a pas envie de venir (pour changer) mais bon, parfois il faut take one for the team.
- comme constantin, elle voit aimable ce qui est toujours un plaisir, puis alaric ce qui est tout de suite moins agréable. si elle n'était pas vraiment consciente de ses actions lorsqu'il l'a envoyé débouler les escaliers, brisé ses rêves et espoirs et volé sa relique (alaric rends l'argent), elle a tout de même une impression désagréable en le regardant.
- elle cherche sara, la trouve, lui dit wesh mademoiselle t'es trop bonne t'as un 06 ? et c'est la fin du post.
C'est la fête ! |
C’était le genre d’événements qui laissait un sentiment doux amère à Diane. La joie d’une union, le bonheur sur le visage des invités, la tristesse dans son cœur qui s’interdisait de s’engager devant Dieu pour une vie d’amour et de fidélité en compagnie d’un homme. Malgré tout, elle prenait toujours part avec plaisir aux mariages lorsque sa famille était invitée et puis, le soir venu, il n’était pas rare qu’elle se couche les yeux humides.
Ce jour-là, elle représentait à elle seule les Orléans, son frère le Duc n’ayant malheureusement pas pu prendre part aux festivités car préoccupé par quelques affaires. Pour ne pas attirer trop l’attention sur elle, Diane avait choisi de porter une robe, créée pour l’occasion par son Charles, de couleur gris perle très neutre, rien de trop criard et remarquable. Sans la présence de son frère, se rendre à un mariage était toujours propice à alimenter des nouvelles conversations : une femme de son âge toujours célibataire, quel scandale !
Lorsqu’elle arriva, bien des invités étaient déjà présents et @Victoire de France était déjà assise bien en évidence pour présider l’événement. Diane alla en premier lieu la saluer gracieusement, heureuse comme toujours de voir le visage de sa cousine en bonne santé. Vu le nombre de personnes qui affluait déjà, elle ne pris pas davantage de temps à la reine et laissa tout le loisir aux autres invités de la saluer. En tant que dame de compagnie, si elle exigeait sa présence, il n’y a aucun doute qu’elle rejoindrait sa reine au plus vite. En attendant un éventuel ordre de sa part, Diane pouvait bien profiter du buffet et féliciter la mariée.
- Mon frère et moi-même vous souhaitons tous nos vœux de bonheur. Le Duc d’Orléans n’a pas pu quitter ses affaires pour se joindre à vous, mais il me charge de vous offrir l’une de ses créations.
Elle présenta à @Hermance d'Ailly sa nouvelle toilette. A n’en point douter, elle mettrait ses charmes naturels en valeur, son frère avait toujours un don pour habiller élégamment les femmes. Puis Diane déposa la robe parmi les nombreux autres présents et, là encore, décida de ne pas plus accaparer l’attention de la mariée pour laisser l’occasion aux autres invités de la féliciter.
Ses devoirs accomplis, elle pouvait bien se détendre un peu et attraper une coupe de cet excellent vin blanc du lys qu’elle sirota avec lenteur en déambulant parmi toutes les personnes présentes. Elle adressa des sourires, inclina la tête lorsque cela était nécessaire. Près de membres de la milice, occupés à goûter à peu près tous les plats du buffet, elle reconnut la jeune @Béatrice Botherel à qui elle avait pris les mensurations pour permettre à son frère de lui coudre une robe, en guise de remerciements pour le sauvetage de sa nièce Iris. Elle n’eut pas le temps de l’apostropher qu’elle partait déjà ailleurs. Ainsi, Diane se trouva à proximité d’@Aimable E. de Bayard et d’@Alaric de Normandie et leur adressa un sourire naturellement solaire.
- Résumé:
- - Elle salue Victoire gracieusement (coucou cousine) mais ne reste pas pour l’accaparer
- Elle offre une robe créée par son frère à Hermance et là encore elle part vite pour ne pas l’accaparer (rien au mari, même si un joli habit pour son futur cercueil aurait pu être une idée vu que ça sent le sapin)
- Elle repère Béatrice au loin, mais elle a fuitScarAlaric donc Diane n’a pas eu le temps de lui dire bonjour
- Un petit mètre sépare Diane d’Aimable et d’Alaric à qui elle sourit comme une vendeuse de téléachat
@"..."
-Mes hommages Votre Majesté.
Après autorisation de se redresser, la jeune femme enchaîne.
-Je suis ravie de voir que le présent de ma famille rehausse votre grandeur et votre prestance en ce jour de réjouissance.
Arthemys s'efface avec déférence pour aller vers les personnes chargées de réceptionner les présents pour les mariés. Elle remet donc son présent, puis se fond dans la foule. Ces cérulés se posent ensuite sur son amie @Diane d'Orléans qu'elle va tout de suite saluer avec enthousiasme.
-Votre Grâce, quel plaisir de vous rencontrer. J'ai bien cru que je serais toute seule à cet évènement. Comment allez-vous ma chère amie?
Ses mains effleurent un instant celles de son amie, puis ses mirettes s'orientent vers les autres invités, mais surtout quelques friandises qui animent en elle une lueur de désir. Ses doigts fuselés sur son ventre, ses commissures s'étirent en un sourire radieux. Après que son amie ait répondu, Arthemys se penche légèrement en avant pour confier à mi-voix.
-Permettez un instant que je me soustrais à votre présence pour aller contenter ce ventre qui crie famine de quelques friandises.
La dame écarlate s'éloigne à pas lents.
_ Allons… Sa robe est magnifique, tente-t-il de rattraper dans une moue ennuyée. Sa dernière prestation face à la Reine eut été un échec cuisant, et il craint que les paroles du Duc aillent entacher sa réputation plutôt que la sienne… Un homme comme lui est presque intouchable. Par sa position de pouvoir, par son charisme, par sa puissance et ses nombreuses alliances. Lui, il doit rester à sa place et cette pensée lui serre quelque peu le cœur. Il n’a pourtant pas d’ambition. Et peut-être est-ce même son problème.
Perdu dans ses pensées, il s’en arrache lorsqu’on les approche. Surpris, il adresse un regard à Alaric – sa détresse l’invite à s’avancer d’un pas. Au diable sa timidité ! A son habitude, le Chevalier est toujours pris d’une étrange vaillance lorsque l’on défaille à ses côtés.
La VOIX RUGIT !
L’espace de quelques secondes, Aimable ne perçoit plus le moindre son, il n’entend que la VOIX CRISSER dans sa tête, ses oreilles, dans ses veines, les craquements des articulations, PLEINE DE CROCS, elle GRONDE et RACLE.
Aimable sent sa poigne faiblir sur son verre et malgré tous ses efforts, il lui échappe. L’autre main s’en saisit avant même qu’il ne se renverse, la main gauche….
BRISE LE VERRE, BRISE LE SUR SA TETE, CREVE LUI LES YEUX AVEC LES ECLATS. LACERE NOTRE CHAIR, L̸̨̨̙̹̯͉͖̮̙̯̺̫̗̺̅̄̄͜Ȋ̴̡̨͙̤͔̱̲̳͎̲̙̪͜ͅB̵̨̨̧̝̰̯͙̬̣͍͕͔̋̃̅̆̄̔̕̕E̴̙̽̿͐̔͗̈́̈̂̄̓͘͘R̴̙̠̮̿̾̄̕Ę̴̢̧̗̥̦̜̙̞͔̳̫̼̩̏̊̔ ̷̡̙̫̝̳͚̺̖̓̀̄͋̓̀̒̓͒̐̉̇M̴̢͙̠̭͚̙͇̰̜̘͍̂͌̀́̀͆͊̅̀̐̕͝͠Ȍ̴̬̥̰͎̝͎̤͉̜̍͑͛̓̍͋̏̋̕̕̕̕Ỉ̶̢̛̝̱̭͎̘̳̹͕̲̪̝̙̜̓̈̎̋̅̉͂́͊͑̿̕
Les vampires présents entendront, peut-être, son cœur faiblir, les battements qui chutent rapidement. Les yeux d’Aimable sont ailleurs, baissés sur le verre qu’il tient fermement, une ombre passe dans ses yeux clairs. Il referme les paupières, s’efforce d’inspirer, malgré la boule dans son ventre, celle qui prend toute la place dans sa cage thoracique, il peine à respirer. La douleur est prenante, puissante, il sent la pression dans ses côtes, dans sa gorge, quelque chose qui remonte et qu’il ravale. Craquement. Lugubre.
Que seul lui et peut-être quelques autres ont pu entendre.
Son nez saigne.
La douleur irradie dans son visage, l’Ouroboros l’a mordu en pleine face et personne n’y voit rien, rien qu’un homme qui pâlit alors que le sang dégouline de ses deux narines. Il est si contracté qu’il s’en sent paralysé et, d’une main tremblante, il porte la main à son nez pour dissimuler tant bien que mal le sang qui en dégouline.
_ Je… Veuillez m’excuser…
Sa voix lui semble pâteuse, affreusement grondante. Elle est rauque, à son habitude, et d’une telle faiblesse qu’il semble prêt à s’évanouir. Son cœur s’accélère un peu, il essaye de s’arracher à sa torpeur. Ses yeux effleurent l’épaule d’Alaric, aperçoivent Noah… Noah… Lui-a-t-il parlé ? Diane… Diane est là aussi, quand les a-t-elle rejoins déjà ? Il doit parler. Tout le monde les regarde. Le sourire solaire de Diane, la pâleur lunaire de la VAMPIRE, les yeux embrasés d’Alaric et la peau brûlée de Noah, tout tourne devant ses yeux mais il tient pourtant debout. Que faire ? S’enfuir. Partir. Il n’a pas d’autres choix, pas si l’Ouroboros s’agite avec tant de violence. La douleur vrille dans son crâne, elle s’insinue entre ses côtes, il retient péniblement un haut le cœur – que vomira-t-il ? Vu le poids dans son ventre, c’est ses propres tripes qu’il a peur de régurgiter.
Il entrouvre de nouveau les lèvres. Ses priorités… Sortir, sauver Alaric de ce mauvais pas, répondre à Noah, Diane et la MORTE, il faut paraître normal, bien éduqué, il ne faut pas entacher sa réputation. Que Dieu lui donne la force. Mais il a à peine celle de se mouvoir. De réfléchir, alors que la VOIX HURLE
D̴̛̺̖̗̬̙̀͛́̈͑̑̄̎͆̀̓͊͑̚E̷̮̣͈͉͎̹̾̊́͊́̇̏̋̑̂̉͌̓͠ͅC̶̜̓͂H̶̝͍̻͈̠̤́̍͘͠I̵̛͈͚͇͖̳̲̺̳̜̯͉̟̒͜Q̸̬̳́̌̓Ų̸̯̘̠̹̘̼͙͚̩̼͕̮͖͛͂̾Ȇ̶̢͇͕̰̻̺̩̼̻͎͕̺̗̟͚͛͐̈̑͗͌̃̐̿̐T̸̩͎̘́̑͛́̋̒̈́͂̌̑̿̅́̚Ę̶̤̠̥͇̱̜̾̈́̐̑͊̄͐͐͂̈́̅͗̽͝R̶̨̢̲̖̱̭̬̼̫͔̰̊̈́͌̓̒̎̒̔͂̅͌̄͜͝ ̵̡̱̦̞̞̻͓͔͉̜̭̓̾̈́̽Á̵̡͚̖͙͈̳̠̓̆͊̀̀̃̚͜͜R̶͚͍̖̬̲̜̟̻̳̝̩̞̽͐̽̌̆̇̓̊̎͌̍͝R̶̨͖̻̺̺͉͕̟̠̥̼͌͜ͅÁ̸̛̗̜̼̣͗͂̂͆͛͊̔͋̈́͘͝C̸̙̪͚̫̤͙̱̫̻̞̝͆̍̍̉͜͠H̷̟̮͎̟̋̈́E̴̤͒̇̿̿́̎Ř̴̡̧̗̮̱̖̗̯̯͉͓̇̔͐́́̈́̎̈́̔̊́̆̑̚ ̶̱̮͙̿̓̕̚͜T̶̼̝͎̹͑͐̆̈̂́̾̉̅͆̆Ű̴̢̞͙͔̠̄͆̎̌̄͠Ę̵͔͔̦̗̤͚̳̠̔̉̎̃̊́̒͐̌͂̒̾͆̍̄ͅR̷̛͈̪͍̤̼̜̺̥̝͌̄͐̍͗̉͗̊̉́̾̍̕͠
_ Je…
Il y a bien une façon de faire pour remplir tous ses objectifs à la fois. Le Chevalier a la sensation de prendre l’Ouroboros à bras le corps lorsqu’il s’avance péniblement d’un pas. Le sol tangue, sous la puissance de l’affrontement, entre la VOIX qui se jette contre sa volonté. Le corps pris entre deux eaux, deux âmes qui se l’arrachent, Aimable laisse échapper un grognement de douleur.
_ Je me sens… souffrant….
Souffrant ? Un mot bien faible lorsqu’il sent l’Ouroboros mordre ses os. Le Chevalier s’écarte d’un autre mouvement, bousculant légèrement Alaric par maladresse – il a la force de marmonner une excuse avant de s’éloigner en essuyant de nouveau le sang d’une main tremblante.
Où se réfugier ? La migraine monte à son crâne, la douleur trouble sa vue – à moins que ce ne soit l’Ouroboros ? Tant bien que mal, Aimable s’éloigne dans le bois à la recherche d’air, de calme. D’ombres.
Pourquoi faut-il que l’Ouroboros gâche chaque instant de sa pénible existence ? Entouré d’amis ou de personnes qu’il aurait pu apprécier, le voilà poussé à s’isoler, à s’éloigner des autres malgré son désir de profiter de cette soirée.
- Spoiler:
- L'Ouroboros fait des siennes !
Aimable saigne du nez, devient tout pâle et son coeur fait les montagnes russes
Aimable préfère s'éloigner en direction du bois en espérant apaiser la Voix
Alaric commençait à entrer dans un état de panique lorsque la fille de la chapelière, Anna, se mit à le rassurer. « Un être cher alors ? [...] ou vous-même ? Tout grand homme mérite un couvre-chef tout aussi grand à porter lors de plus belles occasions. » Le duc l'écoutait attentivement, prit dans leur petit jeu de vente, sirotant son verre de vin d'un ... coup sec. Au même moment un homme, très étrange (@Noah), viens troubler le calme pour parler à Aimable en le saluant lui aussi. Le duc n'a même pas le temps de répondre à Anna qu'elle est déjà reparti, laissant sa mère (@Zuicher Torsdag) toute seule face au grand homme qui lui fit alors le meilleur sourire qu'il puisse faire, c'est pas terrible, et lui dit :
— Soit. Je garde votre offre sous le coude, dans ce c-
Il n'a même pas le temps de finir sa phrase, décidément, et se retrouve bousculé par son acolyte. Alaric se retourne et voit d'un seul coup @Diane d'Orléans qui apparait dans son champ de vision. Elle a l'air de faire une drôle de tête, comme le reste des gens autour d'eux. Le duc tourne son regard vers la source du problème et voit alors Aimable avec du sang sur son nez. Qu'est-ce que ?
Il a à peine le temps de comprendre que l'homme est déjà parti loin, trébuchant, marchant difficilement. Alaric reste sur place, les pieds plantés au sol et regarde @Noah d'un air de dire : Tu as vu ce qu'il s'est passé ? Puis décide sans trop réfléchir de s’éclipser.
— Veuillez m'excuser, je vais aller voir si tout va bien. Ne vous inquiétez pas, continuez.
Peut-être est-il suivi par Diane, il ne sait pas, il va jusque là où Aimable semble avoir été. Il a l'air dans un sale état, Alaric joue le jeu de la prudence et reste à quelques mètres de lui, commençant à hausser le ton car il ne sait absolument pas y faire avec les codes sociaux allant plus que de simples connaissances :
— C'est quoi ça ?
Tu peux m'expliquer ? Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Ce n'est pas la première fois, nous sommes bien d'accord ?
Oui, bon, Alaric est nul pour rassurer les gens.
- résumé :
- - Alaric prévoit de peut-être commander un chapeau
- Il est bousculé par Aimable qui fait une crise et saigne du nez
- C'est un peu la panique
- Alaric voit Diane et préfère fuir pour voir si Aimable va bien
- Il engueule Aimable parce que why not
C'est la fête ! |
Une jolie voix pleine d’enthousiasme lui fit détourner son regard qui se posa sur la dame écarlate. Elle adressa donc à @Arthemys de Chamfleury le même sourire radieux tout en lui répondant :
- Quel plaisir en effet. Je me porte très bien comme vous pouvez le constater. Et la rémission de votre frère ? Je peux revenir à votre manoir, au besoin… Mais à voir votre visage si joyeux, je ne doute pas que les progrès doivent être notables !
La faim, ou plutôt la gourmandise, semblait tirailler la dame écarlate qui s’excusa auprès de Diane. Rien de plus normal étant donné la qualité des mets présents à profusion sur les différents buffets. Avec un petit rire amusé, elle regarda sa jeune amie s’éloigner.
Et puis son regard revint vers les deux hommes et un en particulier. Elle le connaissait suffisamment pour savoir son nom, assez peu pour prétendre avoir un grand lien avec lui. C’était principalement grâce à son frère Charles et la sœur d’@Aimable E. De Bayard qu’elle le connaissait à dire vrai.
L’expression sur le visage du soldat n’était pas franchement encourageante pour entamer une discussion. Diane ne put s’empêcher de froncer un peu les sourcils en l’entendant bégayer un genre d’excuses et surtout en saignant du nez. Évidemment, en tant que physicienne, cela l’alerta aussitôt. Il faisait chaud, mais un saignement de nez si soudain, sans indice le précédent, c’était tout de même bien curieux. Et puis, finalement, il avoua se sentir souffrant et en profiter pour s’éclipser, laissant derrière lui tout ceux qui avaient assisté à la scène. Après plusieurs échanges de regards, son compagnon milicien @Alaric de Normandie, que Diane avait déjà eu l’occasion de voir à plusieurs reprises durant ses interventions en tant que médecin de la milice, emboîta le pas du souffrant.
Tiraillée entre la compagnie de sa jeune amie Arthemys, qui était encore en train d’admirer les victuailles du buffet, et son devoir de se préoccuper de la santé des autres, Diane prit plusieurs secondes à trancher : elle décida de les suivre pour s’assurer que ce n’était qu’un simple saignement de nez. Des images farfelues de poisons versés dans les boissons lui vinrent à l’esprit et elle préféra les chasser en se disant que cela n’était probablement que l’œuvre de la chaleur. Elle reviendrait rapidement pour discuter avec sa jeune amie qui n’aurait pas eu le temps de s’apercevoir de son absence, n’est-ce pas… ?
Lorsqu’elle arriva au niveau d’Aimable et d’Alaric, elle se racla la gorge pour signaler sa présence. L’ambiance était plutôt électrique et elle ne se sentit pas à sa place.
- Pardonnez mon intrusion, je n’ai pas pu m’empêcher de m’assurer que vous alliez bien.
- Résumé:
- - Elle papote brièvement avec Arthemys avant qu'elle ne se jette sur le buffet
- Elle n'aime pas trop voir des nez qui saignent sans raison
- Elle hésite entre aller voir sa copine et suivre son instinct de physicienne
- Elle préfère s'assurer qu'Aimable n'est pas en train de voler la vedette au marié qui crève au fond de son lit, donc elle arrive comme un cheveu sur la soupe
Vêtu d’un costume élégant en tissu léger et d’une cape bleu nuit accrochée à ses épaules, l’épée à sa ceinture, Amaury est arrivé avec le flot des courtisans, en milieu de matinée. Cette partie de la forêt de Saint-Cloud était encore relativement calme. Il a pu en profiter pour découvrir les décorations et les tables dressées, agréablement surpris de voir parmi les mets du buffet la présence de crêpes. Ses quelques mots absurdes – avouons-le – déclamés lors de l’anniversaire de la Reine avaient tout de même eu leur petit effet ? Il n’ose y croire. Il n’empêche que ce constat le met de bonne humeur et lorsqu’il voit d’autres se servir, se permet de savourer avec plaisir une des crêpes sucrées.
La future mariée, déjà présente à son arrivée, accapare bien évidemment l’attention, vêtue d’une robe grise. Il est allé la saluer un peu plus tôt, offrant une caisse de cidre de sa région, en cadeau de mariage.
Rapidement, l’endroit se remplit. Il échange quelques mots de circonstances avec quelques nobles croisés à la Cour et d’autres soldats de haute naissance. Tout en écoutant d’un oreille les conversations, il repère petit à petit d’autres visages familiers. En premier lieu, Aimable de Bayard en conversation avec le Duc de Normandie. L’un comme l’autre, voilà deux personnes qu’il ne porte pas particulièrement dans son cœur. Le second encore moins. Un brouhaha de discussions et autres salutations prend naturellement place tandis que le temps passe.
Distraitement, le regard du Chevalier glisse sur les tenues des uns et surtout… des unes. Est-ce le contexte qui le rend ainsi ? La missive du Marquis de Bellevallée reçue il y a peu ? Il n’empêche qu’il ne se retient guère d’apprécier – discrètement – les tailles menues, les jambes et les épaules dénudées qui passent sous son regard. Avant de se fustiger en secouant la tête et d’attraper un verre de vin blanc qui lui est présenté.
Son verre à la main, il remarque – comment faire autrement ? - l’arrivée de concert des deux frères d’Harcourt. Le Comte d’un côté et le Maréchal de l’autre. Même visage, même cheveux mais les expressions autant que les tenues ne sont pas tout à fait les mêmes. Amaury les détaille de là où il se trouve avant de reprendre une discussion avec l’un de ses voisins. C’est quelques instants plus tard, dégagé de son interlocuteur et remarquant que le Comte et son frère en ont fini avec les salutations protocolaires, qu’il s’avance à leur rencontre, tout en déposant son verre de vin désormais vide sur une table.
Arrivé à leur niveau, il les salue avec déférence. « Monsieur le Comte, Monsieur le Maréchal, je suis ravi de vous voir. » Leur présence est on ne peut plus légitime, surtout celle du Comte récemment arrivé et endeuillé, qui pourra ainsi, par l’entremise de son frère, être pleinement reconnu à la Cour. « C’est une belle cérémonie qui s’annonce. » Une belle journée, tout du moins. De ce qu’il a entendu cette union fait le plaisir de bien des commères qui s’en donnent à cœur joie pour casser du sucre sur le dos de la future Duchesse. « Dès que vous aurez l’occasion de vous en approcher, je vous recommande le buffet, les... » Par derrière l’épaule du Maréchal, il remarque de l’agitation là où se trouvaient Alaric de Normandie et le Chevalier de Bayard, ce dernier s’écartant d’un pas pressé jusqu’à s’éloigner dans la forêt. Il a conscience de s’être arrêté en pleine phrase et repose son regard sur le visage du Maréchal. « Excusez-moi. Je disais donc, les crêpes et le vin blanc sont exquis. » Il ne sait guère ce qui se passe un peu plus loin, mais le comportement d’Aimable semble étrange et il voit Alaric se précipiter pour le rejoindre.
- Résumé:
- - est arrivé assez tôt
- en a profité pour goûter le buffet et observer les invitées (ahem)
- laisser le Comte d'Harcourt et le Maréchal en finir avec les salutations protocolaires avant de finalement les saluer
- remarque au loin le "malaise" d'Aimable de Bayard et cela l'interrompt dans sa phrase, il se reprend ensuite
@Eve de Harcourt @Adam de Harcourt @Aimable E. De Bayard @Alaric de Normandie
Elle revêtit une petite robe qu'elle avait achetée quelque temps après la fameuse fête du printemps. Son ancienne robe ayant fini au fond de son placard, la demoiselle avait finalement décidé d'en racheter une et bien plus pratique que celle qu'elle avait avant. Lorsqu'elle arriva finalement à la fête, elle ne reconnut que quelques visages qu'elle avait déjà aperçu en tant que chevalier...Heureusement, elle n'était pas en Elros, sinon cela aurait pu apporter de potentiels problèmes. D'ailleurs, son regard se posa rapidement sur @Janvier, ses mains serrant sa robe et serra les dents. Elle se tourna aussitôt pour ne plus voir ce visage qui lui procurait une telle haine et soupira un peu. Armée d'un petit présent pour les mariés, elle alla le déposer avec les autres présents, ne voulant pas déranger Dame Hermance, bien occupée avec des convives.
Dans un silence et une discrétion, Aerin se dirigea vers le banquet pour se saisir de quelques mets délicieux et se saisit d'une petite coupe pour se désaltérer tranquillement. Il y avait beaucoup de monde et elle n'aimait pas spécialement cela. Elle se décida alors à se déplacer et aperçu au loin @Johanna van Helzen. Mais en la voyant en bonne compagnie, elle n'osa point aller la déranger et alla se poser dans un coin, crêpe dans une main et verre dans l'autre. Elle ne connaissait personne pour le moment, alors elle allait rester tranquillement dans son coin, regarder comme elle le faisait d'ordinaire et partirait comme si de rien n'était.
Elle aperçu au loin également @Serafeím Di Venieri mais n'osa pas bouger d'un poil et resta dans son coin, dans son bout de chaise, le regard perdu dans ses pensées. Elle allait se goinfrer un peu avant de partir, ne se sentant point à sa place.
- Résumé:
- - Elle a enfin un peu récupérer de ses blessures
- Elle a encore un bandage autour du cou, mais les autres blessures qui restent son cacher sous du tissu qui forme la robe.
- En voyant Janvier, elle l'insulte mentalement de tout les noms, ce salow lui a rendu la vie difficile sans raison ! La forçant à dormir après qu'elle est volé tout droit sur un arbre
- Elle aperçoit Jojo qu'elle connait sous le nom d'Anna et décide de ne pas aller l'embêter car elle est en tentative de pécho !
- Elle finit par siroter son verre et mange sa crêpe dan son coin, parce qu'elle aime pas tellement la foule.
C'est la fête !
Ah les festivités ! Voilà un heureux évènement qui avait fait parlé tout Paris, un mariage organisé et soutenu par la couronne elle-même ! C’était peut-être quelque chose de rare, tu ne savais pas vraiment… En fait, cela n’avait clairement pas été le plus étonnant. Tu te souviens encore très bien de lorsque ce message est arrivé. La reine avait demandé à ce que la tablée soit commandée à L’Yonne. Imaginez bien la réaction de tous les employés et du patron. Un mélange d’excitation et de stress. C’était assez amusant quand on y pense ! Lorsque la reine avait fait savoir apprécier particulièrement le pain d’épices au miel et qu’elle voulait goûter les crêpes au beurre salé, cela n’allait pas être répété une deuxième fois ! Tu étais celui qui avait demandé le dessert préféré à Sa Majesté. Tu étais heureux d’avoir une réponse et tu comptais bien te donner à fond. Vous n’étiez pas si nombreux travaillant à L’Yonne alors, cela risquait d’être beaucoup de boulot. Mais, toi, tu étais vraiment excité. Tu comptais bien faire un vrai festin !
Peut-être que tu étais trop à fond…
Personne ne comptera le nombre d’heures que tuas passé aux fourneaux. Sans te reposer. Tu t’étais donné en tant que cuisinier. Mais tu n’avais quasiment pas dormi. Et bien sûr, il était tout à fait normal que tu sois venu à la fête. Cette fois-ci, le patron était venu avec toi, mais vous deviez être présents. C’était important. Pour voir si tout se passait bien, pour aider, etc. Bref, en réalité, tu ne pensais pas que tu allais devoir venir aussi. Pour cette occasion, le patron avait beaucoup trop insisté sur ton langage. T’apprenant vite fait comment on parle à la Haute. Comme quoi, tu avais été plutôt impoli avec la reine… Tu ne comprenais pas vraiment, mais tu allais devoir faire un peu plus attention à comment tu parlais.
Tu étais vraiment crevé, tu essayais de ne pas trop le montrer surtout avec tous les invités. Tu étais bien habillé. Une tenue élégante et qui n’était clairement pas digne de ton rang. La musique te tenait en éveil et c’est sourire aux lèvres que tu t’es dirigé vers la Reine avec ton patron. Tu essayais d’avoir une bonne démarche, mais l’éducation n’y était pas. Tu n’avais pas le dos assez droit. C’était une femme pleine de beauté, tu ne pouvais pas prétendre le contraire. Une révérence et quelques paroles de la part du patron pour la remercier et la saluer convenablement :
« Bien le bonjour Votre Majesté. Comme mon patron vient de dire, en tant qu’employé à L’Yonne, c’est un honneur pour moi d’avoir participé aux repas de ce mariage. J’espère que tous les mets seront à votre goût. Quant aux pains d’épices au miel et aux crêpes fau- »
Ton patron vint te donner un petit coup de coude pour te rappeler que tu devais continuer à bien parler :
« J’ose espérer que vous me donnerez votre avis, comme je vous l’avais promis, je m’en suis personnellement occupé. Sur ce, je ne pense pas que je devrai vous accaparer plus votre temps. Passez du bon temps en cette agréable journée.»
Tu t’éloignes donc un peu. Un soupir vint s’échapper, tu n’avais clairement pas l’habitude de parler aussi bien. Tu fermas les yeux quelques instants, t’endormant à moitié debout. C’est alors qu’une tête connue vint jusqu’à toi avec quelques paroles écrites sur un papier. Un sursaut. Tu te retournes et souris :
« Bonjour Lisbeth. Je ne pensais pas te voir ici ! Ça va bien merci et toi ? »
La ligne sur les crêpes te fit un peu rire. Tu pris le morceau de crêpe proposé et le dévoras en une bouchée. Sous un visage satisfait :
« En effet, ces crêpes sont plutôt bonnes… Ahah ! Je suis contente qu’elles te plaisent en tout cas. Et semblerait-il pour le moment que cela convienne à beaucoup d’invités. C’est une bonne nouvelle. »
Vu le temps et l’énergie que tu avais passée dessus, il était normal que tu sois fier et heureux.
Résumé : Lycoris vient accompagné de son patron et complètement crevé à cause du boulot
Il salue la reine en essayant d'être le plus poli possible
Lisbeth vient lui adresser la parole et il y répond avec plaisir
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